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dimanche 27 janvier 2008

Un nouveau Concept : Le Déménagement Flash


Vous vous en souvenez, j’ai inventé pour le nouvel an un concept révolutionnaire, celui de la cuite flash. Le Barde n’est pas en reste qui a développé une technique non moins prometteuse : celle du déménagement flash.
En effet il a fallu montre en main 1h30 à notre Jésou pour boucler sa participation au déménagement de Sylvaine, la sœur de Catou.
Saluons la performance.
Nous sommes admiratif devant cet exploit, nous qui avons débuté à 9h30 pour finir vers les 15h.

Il faut dire tout de même que notre intervention s’est déroulée dans des conditions plus classiques. Pascou, Pierrot et moi-même nous étions donnés rendez-vous à 9h au bar le Jean Jaurès. Bien sûr Pierrot n’étais pas à l’heure, mais cela nous a permis en l’attendant, de profiter pleinement de notre café, assis à la terrasse du café, pour fumer notre première cigarette matutinale.

La jeune barmaid dont le haut noir moulant mettait en valeur une fort jolie poitrine, portait par ailleurs sur des bas de lycra noir chaussés de bottes cuissardes, un petit short de jeans qui moulait parfaitement une paire de fesses très joliment pommelées.
C’est toujours un plaisir de refaire sereinement le monde avec un bon copain, et de goûter ces petits instants de bonheur simple et tranquille. On se sent bien, en phase avec ce qui nous entoure.

Rue Gretry, nous avons retrouvé Sylvaine et Pascale au milieu d’un étrange appartement, fait de pièces imbriquées, reliées par des dégagements, des couloirs, communiquant selon l’imagination baroque d’un architecte dadaïste. Comme beaucoup de logements anciens nîmois, ce sont les carrelages qui frappent au premier coup d’œil. Les dessins en sont superbes, et donnent l’impression d’un tapis persan minéral. Les hauts plafonds, dont certains décorés de rosaces ajoutent encore au charme des lieux.
Hélas la rue Gretry reliant le Jean Jaurès au Victor Hugo, est une artère particulièrement bruyante qui interdit en été toute tentative d’ouverture des fenêtres, ce qui entre autres a motivé le déménagement de Sylvaine.

Nous avons pris le temps de boire une ricorée avant de charger le Cruiser de Pounet de cartons divers. Le reste des déménageurs volontaires devant arriver un peu plus tard, nous en avons profité pour faire un premier voyage vers la rue Delon-Soubeyran, nouvelle adresse de Sylvaine. L’immeuble est en complète rénovation, et c’est donc au bout d’un long couloir bas, encombré de câbles pendants, s’ouvrant sur plusieurs cours intérieures, que nous avons débouché sur une charmante courette abritant une tonnelle très sympathique. On voit bien que tout reste encore à faire coté travaux, un corps d’immeuble restant encore à rénover, mais un escalier en colimaçon donne accès au premier étage à un charmant appartement d’une pièce en mezzanine. Tout y est fonctionnel, propre, peut-être un tout petit peu trop, surtout coté carrelage dont la banalité jure avec la beauté de l’environnement. Las , il sera toujours temps de le dissimuler sous quelque parquet flottant qui saura redonner de la chaleur au lieu.
L’avantage de la proximité des deux adresses est qu’on peut les rejoindre à pieds, ce que nous avons fait avec Pierrot.

Cette petite mise en jambe, ce premier galop d’essai fut le préambule de la partie sérieuse de la matinée. Entre temps Maurice, ami ardéchois de sylvaine, son fils, ainsi que Sabine une de ses sœurs avaient débarqués et voulaient en découdre avec le capharnaüm habituel de ce genre de manifestation.
Maurice était venu en estafette ce qui permit à une noria de s’installer et de rapidement remplir les véhicules.
Le reste n’est qu’anecdote. Passons sur les traditionnels casse-tête que constituent les tentatives de faire coïncider des objets volumineux lourds et rigides avec les courbes serrées et abruptes d’un escalier en colimaçon, et sur les quelques rares indécisions de la maîtresse des lieux quant à la destination de tel ou tel objet. Passons également sur quelques sarcasmes de son amie Pascale, nous y sommes habitués !

Comme raconté plus haut, nous eûmes la surprise de saluer l’arrivée de Christian et ses fils vers 11h. A défaut d’être d’une utilité folle sur le plan déménagérial, au moins Jésou entretint il une ambiance bon enfant, propice à la gaîté et donc à l’efficacité de l’entreprise.

Un épisode particulièrement passionnant de ce déménagement fut l‘installation du lave-linge que nous inserrâmes avec difficulté dans un recoin derrière l’escalier de la mezzanine. Le fait en soi n’aurait pas eu grand intérêt, si ce n’est que cela nous permit d’admirer l’habileté de Pascale à se pencher au dessus de l’appareil, et sa grande souplesse pour se faufiler à 4 pattes dans les endroits les plus étroits afin d'aider aux branchements d'eau et d'électricité. Nous la voyions de dos, et c’était un spectacle captivant de l’avis de tous –sur un plan technique bien sur. Jésou de son coté nous fit une démonstration des mêmes talents, mais curieusement ne déclencha pas le même enthousiasme.

Au cours du lunch qui suivit, alors que Catou nous avait rejoints, J’appris que Maurice était artisan (une sorte d’ardéchois cœur-fidèle moderne) et qu’il faisait partie d’une troupe de théâtre amateur qui tourne depuis 1994. Entre artistes une complicité se développa rapidement, qui nous permit de partager nos expériences.

Et puis j’en appris plus sur notre Fan attitrée ; ainsi son grand père sarde avait émigré en Algérie pour y travailler, et s’y était installé puis avait pris la nationalité française. Les Parents de Pascale avaient du partir lors des « évènements » dans les années 60. La mère était enceinte, mais Pascale était née en France.
Comme Philou.
Peut être lors de son pèlerinage annuel en Algérie Philou pourrait-il emmener, outre Lise et Sylvie, Pascale afin qu’elle y retrouve ses racines.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Tu a oublié de signaler que Momo (c'est comme ça que Maurice aime se faire appeler par ses frères artistes)s'est engagé à nous faire venir en "Stars interdépartementales" au Vans'city à l'occasion de je ne sais plus quelle manifestation qui a lieu je ne sais plus trop quand.
Et c'est du solide.

Tuc-à-toute-heure

Anonyme a dit…

s

Tuc-qui-a-relu

The Undertakers 5 a dit…

Morbleu, mais tu as raison !

Et aussi, On va passer au Rouge-Gorge, à Avignon.

Momo connait bien un type qui a croisé le patron un jour.
D'ailleurs je dois lui faire passer un CD.

C'est du lourd.

Pascale a dit…

Je voudrais pas foutre la merde à peine descendue du tgv, mais est-ce que le tuc a rendu le sésame à Sylvaine ? Hein ?

Anonyme a dit…

ça y est c'est fait,j'ai recuperé l'objet dans la poche du TUC etourdi et l'ai remis a sa legitime proprio hier soir ( une sorte de cadeau d'annif quoi!)

Anonyme a dit…

Sylvaine, si tu m'écoutes, sache que le magnifique trousseau que tu m'avais si gentillement offert en gage d'amitié, m'a été dérobé.

J'aime pas balancer mais il me semble que Pascou est dans le coup.
Je poursuis mon enquête ..

Blanquette-de-veau-à-l'ancienne