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dimanche 18 janvier 2015

OÙ Les UFR Ne font Même Pas Illusion !

Alors ce matin, j'avais du mal à dormir, du coup j'ai décidé de publier le clip de "Juste Une Illusion" un cover du succès de JL AUBERT. Entre parenthèses, ç'a été un travail difficile. La vidéo tournée par notre Philou D. lors de la dernière répète à la Salle Nouvelle Claude François était remarquable, elle présentait le groupe dans son ensemble d'une manière très fluide et stable, mais le son était assez mauvais. La captation d'une autre prise était meilleure, mais on ne voyait que ma tête tout au long, et il n'était pas complet. Deux autres versions avaient été filmées en plan fixe, et n'étaient ni complètes, ni satisfaisantes sur le plan de l'exécution. J'ai dû caler les sons et les images de ces quatre versions, en tentant de les rendre à peu près synchrones. 

La version présentée ici est très moyenne sur le plan de l'interprétation, mais c'est de toute façon la seule qui présentait "à peu près" un travail approchant le passable. N'oublions pas que nous Fossoyons le Rock : C'est notre patte ! Pas de scrupules donc à publier cela, de toute façon on ne fera jamais mieux, même et surtout en concert. Donc aucun regret : je publie ce clip. 

 Quand je publie un fichier de 400 MO sur le net, ça me prend des plombes : plusieurs heures. Quelques heures après avoir lancé le téléchargement, mon ordi me prévient que le transfert est achevé. Là je m'aperçois que la vidéo se trouve sur FaceBook. Je me suis trompé en voulant cliquer sur le bouton Youtube. Dans le quart d'heure notre Leader en prend connaissance et émet de grosses réserves quant à sa pertinence. Je ne reproduirai pas ici le texte, très policé, de son intervention, mais derrière les mots, il y avait une sourde hostilité ! De toute façon, c'était aussi mon intention de la retirer puisque je voulais la publier sur YouTube. Quelques heures plus tard, voici donc ce clip, dont l'effacement de FB et l'affichage dans ces colonnes n'a pas ajouté une once de qualité à notre interprétation ! Mais le blog est vu par deux personne (moi le matin, et moi le soir) : ça passe !
 

vendredi 16 janvier 2015

Pour Poun Qui Aime Bien Michael Jackson

Juste Pour Moi

Pour le Barde





(Metallica) Nothing Else Matters - Gabriella Quevedo

... Et Qu'on n'Aille Pas Me Dire Que C'est Compliqué La Guitare et la Basse !

Une video surprenante, cliquer sur "Publication"

dimanche 11 janvier 2015

J'Etais Charlie Cet Après-Midi, Parmi des UFR et des Milliers d'Autres


Le parcours faisait un petit kilomètre de long. J'ai estimé la largeur de la rue de la République à 25m. J'ai compté deux personnes par m2. J'arrive au même résultat que les organisateurs de ce rassemblement : 50000 personnes. Les applaudissements déferlaient sur nous en vagues : on entendait leur bruit se rapprocher, nous envahir, puis s'éloigner derrière nous. des accents doux de la  Marseillaise nous ont hérissé les poils comme un choeur d'opéra. Les pancartes reprenant slogans et dessins, les crayons et stylos, les affichettes scotchées à même les vêtements démultipliaient comme à l'infini le soutien à Charlie  : des emblèmes brandis comme un exorcisme à la connerie sauvage. J'ai vu beaucoup de gens de ma génération, qui ont en leur temps dévorés Pilote, HaraKiri ou Charlie Mensuel ou Hebdo, puis ont oublié leurs jubilations de jeunesse à la lecture des irrévérences, farces et blagues outrancières de ces seigneurs du trait qui en étaient les auteurs inspirés, et dont mes contemporains découvraient les potaches méfaits chaque semaine comme un running gag qu'ils pensaient éternel. C'était pour nous un partage des valeurs iconoclastes qui ont nourries notre vision du monde. Inspirés par les américains de Mad, et les Monthy Pythons, leurs  enfants illégitimes furent les Nuls,  Groland, Le Service Après Vente d'Omar et Fred.. Cette marche m'a remis en mémoire tout cela, et m'a rappelé que cette liberté n'est pas acquise. Elle a été gagnée par des types qui se sont battus pour elle. Les caricaturistes ont participé à cette lutte. Et cette liberté peut être remise en question à tout moment, et se déliter dans l'obscurantisme et les fanatismes en quelques heures, si les forces du mal veulent s'en donner la peine.



samedi 10 janvier 2015

Une Faux Soyeuse Pour les Fossoyeurs


vendredi 9 janvier 2015

Où l'On Comprend d'Où Vient l'Humour Particulier de Notre Barde

Pour nous tous, cinquantenaires,  c'est les dessinateurs et auteurs de Pilote, Harakiri et Charlie qui ont façonné notre humour.

mercredi 7 janvier 2015

Je Suis

Ce jour. 12 personnes. Ce que vivent des millions de gens au quotidien, ailleurs. Face à cette terrifiante et concrète réalité, on contemple au fond des yeux le mal absolu. le vrai, le seul, qui nous ferait entrevoir  l'enfer si on était croyant, qui renvoie simplement au néant sans la consolation d'un après, sans l'espoir d'une justification . La mort crue, sauvage, indifférente et absurde.

vendredi 2 janvier 2015

Le Réveillon ? Plutôt Calme !


Le Réveillon des Undertakers (enfin Presque Tous)



Nous étions reçus à L. près de A. chez les R. voilà pour la précision géographique et l'identité de nos hôtes. La Demeure put accueillir plus de vingt personnes et leur permettre de dormir sur place éliminant ainsi tout risque d'arrestation, retenue en cellule de dégrisement et autres désagréments toujours à craindre sur le retour des festivités. On déplora quelques soucis (très mineurs) d'eau, mais on se félicita de la rénovation du chauffage central qui offrit à tous la possibilité de dormir dans le plus simple appareil.

Le repas fut excellent et varié. Des amuse-gueule a base de moules et de de saint-jacques, des feuilletés d'escargots, le traditionnel dyptique foie gras/saumon précédèrent des salades composées, des pains de légume et de poisson, et des rôtis de porc et boeuf. Un splendide plateau de fromage de Chez Vergne annonça les gâteaux de soirée, alors qu'une montagne de mandarine rinça les bouches de tous après ces agape  de champagne et d'une multitude de verres de ti'punch. Bizarrement, il se consomma très peu de boisson ambrée. Sans doute parce que le chanteur, grand amateur, fut occupé une partie de la soirée à confectionner les cocktails antillais qui remportèrent un très vif succès.

Les cotillons judicieusement sélectionnés par notre Baou ajoutèrent des touches colorées aux séduisantes tenues de soirées des épouses. On citera pour mémoire le petit haut noir de MF, la robe noire à pois d'O. le petit pull et le pantalon près du corps très sixties d'A. les tenues sensuelles de C. et L. (hmmmm ces jambes). Pardonnez moi les filles si j'ai oublié de citer telle ou telle, tant d'images se bousculent encore dans ma tête il me faut encore en faire le tri... Les mecs de leur coté, et comme à l'accoutumée furent... quelconques !

Hub assura une sono éclectique grâce à sa Bose intersidérale. La playlist fut centrée sur les '80. On nota l'absence de Dalida et Clolo, et je ne me souviens pas d'avoir entendu le Lac du Connemara, mais les Poppys furent de la fête pour entraîner chacun d'entre nous vers minuit. On se battit à coup de boules et de serpentins, on s'aspergea de bombes de choses collantes, on gonfla des ballons, on les écrasa avec les pieds. Quand retentit la douzaine de coups de minuits, on s'enlaça, on s'embrassa, on se fit mille voeux, on émit plein de souhaits, et on but un rien de Deutz en moins de deux. Après les effusions, qui cette année à notre plus grand bonheur,  furent exemptes de sms frénétiques nous assistâmes à un court feu d'artifice qui enchanta l'assistance.

On dansa jusqu'à tard (tôt ?),  avant de procéder à la remise des cadeaux, dont la diversité refléta celle de notre groupe. En vrac, et de mémoire, on remarqua un manchon pour réchauffer les pieds, un kit de cuisine pour râper les aliments, un faisan empaillé, un gratte-dos télescopique, mais surtout un très beau four à chaleur tourbillonnante offert à Catherine pour la remercier de son accueil.

Une petite aubade intimiste fut donnée dans la cuisine par notre Leader et le KreaX tandis que progressivement les couples montaient vers les chambres pour un repos réparateur aux alentours de 3h30.

On fit une ballade au village le lendemain, au cours de laquelle nous apprimes, sous le sceau du secret, qu'un des UFR et son épouse s'étaient baignés dans la rivière -nus- quelques années auparavant. On passa par la place du village où les R. s'étaient mariés une trentaine d'années plus tôt. On termina par un superbe EPAD aux formes futuristes quelques décennies en arrière, qui nous permit de nous projeter dans l'avenir avec un esprit plus serein.

Cette ballade nous mit en appétit pour le repas dont les grillades (saucisses de porcelet de Thibaud notamment) et patates sous la cendre fut géré en virtuose pas notre Philou. Le vin du Père Tienne accompagna les viandes. Auparavant, au cours de l'apéritif, on se rassembla autour des photos de mariage que chaque couple avait amené. Nous constatames que nous n'avions pas changé !

La sieste de certains permit à d'autres de prendre congé. Le repas du soir, plus restreint, offrit aux 10 rescapés de "manger les restes". Certains se rassemblèrent autour de la table de belote (Philou et Jean Paul hélas durent s'incliner devant Lolo et le Baou). Les autres s'affalèrent sur les sièges autour, tentant de trouver parmi les papillotes quelques pâtes de fruit rescapées, tout en regardant Rex (le York) s'amuser avec les baudruches survivantes de la veille.

Au matin du troisième jour, on se mit sur le départ, après avoir poussé le 4*4 du Baou dont la batterie n'avait pas résisté à une température solidement hivernale.
Merci encore infiniment à Catherine et Pascal pour leur accueil, leur gentillesse.