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vendredi 31 août 2012

C'est la Rentrée

C’était la répétition de rentrée. Elle était important celle-là car d’une certaine manière elle allait donner le ton de la nouvelle saison. Une mauvaise répète, brouillonne, bougonne, peut avoir de lourdes conséquences sur le déroulement des travaux futurs. Surtout en cette circonstance particulière ou nous restons sur une certaine amertume après l’annulation d’un concert qui était important à nos yeux. J’en ai exposé les raisons dans un post précédent, qui me paraissent légitimes. Nous jouons bien ce que nous connaissons, nous évoluons sur des rails étroits dont le parallélisme doit être parfait afin de ne pas avoir l’obligation de surveiller notre jeu, d’être attentifs aux uns et aux autres, et pouvoir se libérer des contraintes techniques pour donner de l’âme à nos interprétations. Rien de pire qu’une restitution laborieuse, scolaire et approximative exécutée dans la crainte et privée d’émotions.

Ca n’a pas été le cas ce dernier mercredi. Lorsque j’ai rejoint la cuisine d’été de la maison des Smith, j’étais un peu surpris : d’habitude j’arrive assez tard, vers 21h, et déjà bon nombre des voitures de mes comparses sont garées dans l’allée dallée en opus incertum donnant au lieu l’allure d’un parking de village le jour du marché. Mais là c’était quasiment vide. « La répète est peut être annulée, m’interrogeai-je en poussant le portillon en acier métallique rompant dans des harmoniques discordantes la continuité d’un haut mur de pierre sèche à l’aspect cossu. Cependant mes doutes furent levés lorsque j’aperçus, attablés, le Barde et le Carré discutant autour d’un café. Après les mondanités d’usage j’appris que le reste de l’équipe « faisait un film ». Interloqué je demandai des précisions : Le Leader, L’Untrabassiste et Lololalolo étaient chez Eric A. afin de préparer une bricole à l’occasion de l’anniversaire d’une connaissance, Max. La tendance actuelle en matière d’anniversaire est moins désormais à la rituelle chanson de circonstance au texte collectif sur des mélodies connues, qu’au spectacle vivant mettant en scène les petits travers de l’impétrant ou au diaporama d’images d’archives toutes plus humiliantes pour la pauvre victime qui prend douloureusement conscience de la pérennité de photos dont il aurait espéré qu’elles disparaissent dans les oubliettes de son histoire tourmentée. Hélas les réseaux sociaux sont passés par là…

Nous eûmes le temps de refaire le monde, et aussi une partie du système solaire environnant, poussant même jusqu’à la banlieue de Proxima du Centaure avant que nos amis daignent nous honorer de leur présence. Un rien de correction aurait voulu qu’ils nous tiennent au courant de l’évolution de leur affaire, mais vous savez comment sont les artistes, égocentrés, nombrilistes, affligés d’une éducation d’un niveau proche de celui du Gardon sous le Pont Saint Nicolas par une chaude journée d’août : On n’en remplirait pas une tasse à café !

Il était presque 22h lorsque Jésou prit les devants et appela la pianiste pour avoir des nouvelles. Cette dernière répondit qu’ils étaient en route. Forts de cette information rassurante, nous descendîmes à la SJM afin de nous échauffer un peu. Phil, sevré depuis un mois manifestait une joie enfantine et exhiba, un peu exalté, ses baguettes-fagots afin d’entamer la session par quelques roulements. Le contact et le rebond des peaux, la hauteur du tabouret, la tension de l’accastiage, la distance des pieds par rapport aux pédales, les mouvements du corps, des épaules, faire craquer les jointures des poings et des vertèbres du cou à la façon d’un Schwarzenegger s’apprêtant à foutre une raclée à Rambo… Une manière d’ouvrir les débats.

Je posai sur le lutrin mon carnet de chant qui s’ouvrit sur le Blues du Dentiste : c’est donc par ce morceau que nous débutâmes notre trio. Enfin presque. Avant il me fallut reconnaitre l’intro d’Hôtel California, puis un titre des Moody Blues – mais pas Knight in White Satin, et encore un truc que je peinai à identifier mais qui me disait quelque chose tout de même. C’est la tradition : Jésou n’entame JAMAIS une répète en se faisant la main sur un des titres de notre répertoire. Je l’ai signalé déjà au grès de mes comptes-rendus. Je pense qu’il y a chez lui un coté superstitieux. Sans doute pense-t-il que ça lui porterait malheur s’il gratouillait un de nos morceaux avant de démarrer. Comme s’il voulait conjurer un mauvais sort, comme d’autres croisent les doigts ou jettent des poignées de sel par-dessus l’épaule. Un rituel d’exorcisme ! Ou bien plutôt, à y réfléchir, une sorte de message subliminal visant à influencer les choix du groupe vers des régions musicales jusqu’alors laissées en friche.

C’est au milieu du Blues du Dentiste, au moment où Henri se fait faucher toute son oseille par le dentiste-plombier que le reste de la bande apparut à la porte, en ordre dispersé et volubile, sans aucun égard pour les trois pélucres qui tentaient d’avancer en les attendant. On pouvait commencer !

S’ensuivit l’habituel bordel : conversations croisées, service des boissons, manipulations de câbles, réglages stridents, cacophonie d’instruments, bruits et onomatopées diverses. Ambiance joyeuse genre rentrée des classes, potache et bon enfant comme on l’aime chez nous les Undertakers. Pendant que le groupe reprenait au complet le fameux blues dentaire, Nous eûmes la visite d’Alexis et son cousin qui restèrent un moment pour écouter notre travail. Toujours un peu cabotins nous leur en donnâmes pour leur argent et leur jouâmes des reprises : Hit The Road, Sweet Home Alabama qu’ils plébiscitèrent avec chaleur.

Nous étions en forme, débordant d’énergie sous l’impulsion d’un Carré remonté comme un coucou suisse qui dépassa allègrement les 150 bpm sur l’autoroute à sept voix de notre interprétation frénétique. Après le départ des gosses nous poursuivîmes, survoltés, tonitruants, avec les deux Blues Brothers puis I Feel Good avant de reprendre notre souffle sur une version particulièrement mélancolique de Love In Vain qui arracha des sanglots à notre bassiste dont la sensibilité est bien connue, pour lâcher les chevaux sur Solex avant de conclure sans forcer avec le Dentiste. Entre temps le batteur insista, afin de nous le remettre en tête, sur une reprise de Juke Box dans sa version initiale. Phénomène étrange : Malgré le tempo résolument rock, débarrassé de son récent habillage bossa, j’eus du mal à abandonner la béta-version au phrasé chaloupé proposée par Jérôme, le batteur intérimaire. Preuve s’il en est que « son » Juke Box avait marqué nos esprits. Nous eûmes d’ailleurs un débat sur le sujet, certains préférant l’exotisme de la version II, d’autres revendiquant le retour à la pureté, et l’abandon de l’hérésie en prônant l’approche rock de la V1.0.
Rassurez vous, il n’y eut pas de pugilat, mais à cette heure la discussion reste ouverte sur les avantages de l’une et de l’autre.

A 23h15 la session était bouclée, le dernier éteignit la lumière et ferma la porte de l’Antre des Possibles Musicaux, qui retourna à ses ténèbres inter-répètes. On s’assit autour de la table de débriefing, dans la cuisine d’été pour tenter de définir les prochaines orientations du groupe. Comme d’accoutumée chacun y alla de sa proposition. On déplora les échecs de certains titres, on tenta d’en promouvoir d’autres. Je proposai Venus des Shocking Blue, mais Phil opposa une fin de non recevoir non négociable. Il alla jusqu’à réclamer un stylo afin de rédiger sur le champ sa lettre de démission en cas de consensus sur ce titre. En représailles nous insistâmes sur le Sugar Baby Love des Rubettes et leurs wap doo wap sucrés, on avança aussi les Forbans, Les Beach Boys, Triangle et Martin Circus, mais aussi par la voix de notre Lolalolo un titre de Patty Smith ou encore celui de la pub actuelle de Canon sous le masque inexpressif de notre Carré décidément mis à rude épreuve pour sa rentrée.

On sortit des oubliettes le Train de la Vie qui restait en carafe dans une quelconque gare en attendant notre regain d’intérêt, et aussi une reprise injustement ignoré Oh Les Filles, mystérieusement abandonnée depuis trois ou quatre ans malgré son aspect éminemment festif et participatif en concert. A l’évocation du choix possible d’un titre un peu plus lent, Phil rétorqua que nous avions déjà plein de slows. Pierrot convint qu’en effet nous en avion….. UN qui n’était d’ailleurs pas un slow : Love In Vain. Nous fîmes un rapide calcul statistique : 1 morceau sur trente.. 3,3% de notre répertoire : c’était peut être un peu trop en effet : Il ne faudrait pas lasser le public !

On se quitta à minuit passé après la petite cigarette d’adieu sur un bilan positif et prometteur pour le futur des UFR.

jeudi 30 août 2012

Rentrée des UFR : Le Blues de Pascou. Première Répète

mercredi 29 août 2012

De L'Annulation In Extremis d'Un Concert


L’été se termine doucettement. Les uns et les autres sont partis, puis revenus de leurs lieux de vacances, et ont repris leurs activités quotidiennes. Le cycle de la vie se perpétue, la succession des saisons en rythme le déroulement sur un tempo de plus en plus rapide à ma perception cinquantenaire. Ainsi de nouvelles olympiades se sont déroulées renvoyant dans les limbes de l’histoire sportive les jeux de Pékin dont j’avais le sentiment qu’elles s’étaient déroulées hier.

On aura vu James Bond escorter Elisabeth jusqu’à son hélicoptère avant qu’elle ne saute en parachute au dessus du stade et Paul McCartney peiner pour donner encore l’illusion qu’il est un éternel adolescent à soixante dix ans. Nos athlètes ont « tout donné » et ont « tout lâché » et sont tombés sur de « sacrés clients », éléments de langages bien rodés. Consolation des perdants à défaut d’accrocher la troisième marche du podium. Moisson standard de médailles faisant la part belle à des disciplines confidentielles , plaisantes au demeurant, comme par exemple ce match Allemagne-Brésil de beach volley. Emotions, pleurs, joies... ces évènements ont accompagné mes vacances d’août comme un contrepoint à la nature environnante qui m’apaisait.
Deux Armstrong ont fait la Une : l’un s’est dopé, l’autre est mort. Ce dernier rappelant à ma mémoire ce soir de juillet 69 ou bouche bée je voyais en direct l’histoire s’inscrire. Je me suis pris à rêver d'un gosse du XVème siècle les yeux écarquillés devant  l'image tremblotante de l’accostage sur une côte insulaire des caraïbes d’un certain Colomb.. "One step for man, one génocide for mankind" aurait prophétisé le grand homme la voix étrangement lointaine et déformée, ponctuée par les bips de transmission.

Un président normal s’est reposé à Brégançon s’attachant à s’inscrire en négatif sur l’image présidentielle déjà jaunie de son prédécesseur qui jetsettait à quelques kilomètres.
Mais pour moi l’évènement majeur de cet été est beaucoup plus personnel : Ma studiomobile, mon camion rutilant et son légendaire pare-vachettes chromé, mon Pajero Sport Mitsubishi et ses deux tonnes deux de puissance brute ne sont plus. Victime d’une paralysie fulgurante du système de transmission après treize ans d’existence. Cette machine somptueuse qu’un Botero aurait pu fixer sur une toile a rejoint pour quelques centaines d’euros le paradis des 4*4. Abandonnée sur le parking d’un garagiste, vendu à l’encan, bradée, reniée. Je me faisais l’effet d’un sinistre traitre. On ne partage la vie d’une telle monture durant dix ans sans éprouver une tristesse navrée pour ce compagnon irréprochable de nos joies et des nos peines. « Le camion » faisait partie de la famille ! A la place, nous avons jeté notre dévolu (à quoi ça ressemble un dévolu ?) sur un petit gabarit plein de fraîcheur, un petit SUV du pauvre en livrée sombre et tendance, vif et malin, et surtout d’une incroyable sobriété. Un Sandero Stepway. La dame de chez Dacia nous a accueillis comme des princes arabes, nous offrant mille petites choses pour nous remercier de notre choix, jusqu’à une bouteille de champagne que nous avons bue en amoureux en contemplant au soir déclinant le village des Justes enchâssé de verdure sur les hauteurs de la Loire. Muni d'une blue touffe, et d'un lecteur MP3 de série, nul doute que ce nouveau studiomobile m'aidera dans mes répètes routières...

Pendant ce temps la pianiste, le leader et le batteur V1.0 on parcouru à moto les lacets alpins Suisse et Italien.
Le Carré s’est retiré dans ses terres, le Bassiste n’est pas allé à Amsterdam ; Le Barde a compté ses chiens, quant au saxophoniste j’ai perdu la trace de ses pérégrinations estivales.

Sur le plan musical des UFR, puisqu’en l’occurrence c’est un peu ce qui nous intéresse dans cette tribune, après la réussite du dernier opus du Family Tour « Solex Edition », un défi nous était lancé par Eric M. Il nous voulait absolument pour la célébration de l’anniversaire de son mariage avec Lydie, qu’il associait à ses cinquante ans révolus et son nouveau status de grand-père (saluons la venue au monde de Louane).

Sur le principe nous avions donné notre accord pour un petit concert. Mais il y avait un problème de taille : Le Carré serait absent pour la date prévue : le 25 août. Comme Jérôme I, l’homme à principe (d’Eisenberg), avait participé au bœuf qui avait fait suite à ce fameux concert Solex, nous lui avions proposé de remplacer Phil. Jérôme, un peu hésitant au départ nous avait donné son accord. Il nous restait un mois –quatre répètes- pour nous mettre en ordre de marche. Pour ne pas trop compliquer les choses nous avions initialement décidé de reprendre la playlist du concert Solex : une douzaine de titres. Elle était éprouvée, faisait la part belle aux reprises et donc selon nous conviendrait parfaitement à un public hétérogène en terme de provenance, d’âge et de culture musicale.

Nous avons donc abordé la première répète assez confiants, la fleur au fusil en quelque sorte. C’était pour nous une formalité qui permettrait à chacun de maintenir son niveau de préparation et à tous d’intégrer rapidement dans l’équipe un nouvel élément.

C’était sans compter avec le caractère fondamental de l’élément en question : la batterie, c'est-à-dire la colonne vertébrale du groupe, qui marque le tempo, auquel chaque musicien se réfère. Phil nous a habitué à un luxe musical auquel nous ne faisons plus attention tant il nous parait évident : la régularité. Même lorsque nous déchiffrons un nouveau morceau, si nous tâtonnons pour trouver les accords ou le bon phrasé, c’est pour nous une évidence que Le Carré n’aura aucun problème. On démarre, il est là, il fait son job, avec discrétion, efficacement et une petite lueur primesautière dans les regards qu'il coule en lousdé à notre pianiste. Il ne rate jamais une mesure, il a la patience d’un iguane guettant son repas sur un rocher ensoleillé, il sait nous recadrer quand notre « sensibilité artistique » nous entraîne dans des voies sans issues. Il est le roc sur lequel nous édifions nos constructions musicales, il résiste aux tempêtes, inoxydable,  à l’épreuve de toutes les agressions possibles. Et puis nous avons construit notre travail autour de lui, il connait chacun de nos travers, il sait nos limites, nous savons les siennes, il anticipe nos bavures. Et force a été de constater qu’en son absence : nous ne savions plus jouer ! Car sa « musique » est dans nos têtes, nos automatismes sons construits autour de son toucher de baguettes.

Jérôme est un excellent batteur. C’est un batteur de jazz. Durant des années sa pratique a tourné autour du swing. Il ne « connait » pas la grosse caisse, et ne bat pas à plus de 90 bpm là où nos discutables pratiques nous entraînent vers des moyennes de 140. Il est imaginatif, inspiré, avec une sorte de folie intermittente très roborative. Il nous propose un univers passionnant, mais qui se superpose difficilement à celui du rock, binaire, qui marque lourdement les temps, et laisse peu de place à la sensibilité. Le message est volontairement appauvri, ce qui nous arrange foutrement bien, et il ne laisse aucune place à l’improvisation qui constitue l’essence même du jazz.
Surtout : Jérôme ne connait pas notre répertoire. Pour lui, il n’était pas question de réviser mais tout simplement de découvrir. En trois répètes. Alors qu’il nous faut en moyenne un mois pour répéter UN SEUL morceau ! Nous avons rapidement compris que nous devions rapprocher nos visions, adapter nos titres et que cela prendrait du temps. Et nous avons réalisé que le temps nécessaire à cette collaboration, nous ne l’avions pas. Même en réduisant la playlist, même en choisissant les morceaux les plus facilement transposables, d’autant qu’en cette période de vacances les uns et les autres n’étaient jamais tous présents simultanément.

Il fallait donc réapprendre une dizaine de titres en deux ou trois séances, et même en créer un nouveau : Le Blues Du Dentiste ! (et encore, dans notre gloutonnerie nous avions aussi pressenti le Gigolo de Luis Prima.. mais là on a dit : halte au feu !) On a tenté de croire à cette utopie durant quinze jours, basculant tour à tour entre deux antipodes, deux attitudes, l’une bravache : « On le fait (quand même) ! » et l’autre résignée : « On n’y va pas ! ». Portés par le désir de faire plaisir à Eric, nous avons nié l’évidence jusqu’au dernier moment, tentant par tous les moyens de trouver un remède à notre impréparation, espérant qu’un Deus Ex Machina descendrait des cintres pour sauver notre aventure en perdition. Et puis tout de même, au décours de la dernière répète et d’une nuit d’insomnie, il nous a fallu convenir que décidément ce n’était pas possible et qu’en l’état nous avions réunis toutes les conditions pour nous casser la gueule, nous vautrer en beauté, et surtout en public !

On voulait bien passer sur beaucoup de choses, mais l’amour propre : No Way !

En bref : On l’a pas fait.

Pardon à Eric et à Jérôme, mais c’est aussi ça la vie d’un groupe : avoir le courage de dire non quand il le faut.

En plus pour la soirée d’Eric, personne n’y a perdu au change : Il y avait deux excellents DJ qui ont animé la fête de bout en bout. Dommage qu’il m’ait pris l’envie de chanter à un moment donné. Heureusement ce fut court.

samedi 25 août 2012

Une Petite Playmate en Attendant L'Inspiration


dimanche 19 août 2012

Un Petit Moment Sympa Dans La Relative Fraicheur d'Une Fin de Soirée Aoûtienne, Chez Le Barde

mercredi 15 août 2012

Jean-Paul : Tu Manques d'Ambition ! C'est Ca Qu'Il Nous Faut !


Lolo (Dont On Aperçois Les Jambes) A Trouvé Un Prof de Piano..


Jérôme, Jean-Paul, Poun ! Arrêtez Tout : On a Trouvé du Monde Pour Le Concert du 25 Août !


Pour Notre Leader Qui Veut Introduire du Violon Dans Notre Rock


samedi 4 août 2012

Pour Conclure Sur Yannick




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jeudi 2 août 2012

Les Guitares Improbables de P.


Ca faisait un bout de temps que Pierre ne nous avait pas gratifié de quelque excentricité guitaristique, tout occupé qu'il était par divers instruments à soufflerie buccale. Je le regrettais amèrement, moi qui aime présenter ses trouvailles et les mettre en lumière pour le plus grand plaisirs de nos lecteurs intéressés par la technique et l'innovation musicale.

Mais dernièrement il m'a présenté ce dispositif, qu'il a confectionné au moyen de deux ukulélés chinés aux puces après qu'il ait regardé à la télé une rediffusion de l'inspecteur Harry dans "il état une fois dans l'ouest".
"Je les ai accordés de manière à passer facilement de brown sugar à god save the queen sans avoir à réaccorder la guitare, et puis c'est pratique, en même temps je peux tenir mon saxo !
"En plus Brown Sugar (ou même God Save The Queen d'ailleurs) au ukulélé, il me semble, même en cherchant sur Youtube, que personne n'avait tenté.
"Si ça c'est pas de l'appropriation, alors je ne sais plus quoi essayer ! A-t-il conclu.

Après Lololalo et son banjo, les ukulélé de Pierrot associés à la batterie sans grosse caisse de Jérôme vont révolutionner notre répertoire pour l'enchantement de nos fans, j'en suis certain.

Un Barde Immobile