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lundi 28 janvier 2008

Les 5 Positions....

ICI, j'ai trouvé ces "5 positions de la gamme de C Blues".
depuis qu'Odile m'a offert une guitare, je me documente à défaut de m'entraîner.
Déjà, au départ, je n'arrive même pas à comprendre comment on lit ces trucs ?
C'est dommage parcque d'après l'auteur c'est La clé pour jouer et improviser n'importe quel Blues.

Anybody's help ?




Par ailleurs, ICI, j'ai trouvé un site de cours de guitare pour débutants. Amis de la section rythmique (guitare et basse) je vous invite à y faire un tour.

dimanche 27 janvier 2008

Avis de Décès ?

Cet après midi, séance de travail avec notre choriste, Odile. En préambule à la séance, Pascou nous a rapporté la conversation qu’il a eue avec son frère, le célèbre avocat des divorces désespérés : Bernard R.

Il se trouve être également notre manager, et il espère bientôt commencer à sonner aux portes des professionnels (maisons de disque, organisateurs de spectacles) pour promouvoir notre travail. Mais semble-t-il il y a deux écueils.

Le premier c’est le nom du groupe. Undertakers. A par le fait que personne ne sait ce que ça veut dire (les plus érudits de nos compatriotes traduisent « Souspreneurs », et ne sont pas plus avancés), Bernard pense que ce nom ne rend pas bien compte de l’expression française de nos textes.

Par rapport à ces derniers, Bernard estime qu’il faudrait qu’on se prépare à l’international en les traduisant. En anglais dans un premier temps, puis dans d’autres langues par la suite, à mesure que notre succès s’étendra à d’autres cultures (Chine, Inde, Pays Arabes).
Enfin, tant qu’à changer de Nom, le groupe doit en choisir un qui puisse « parler » universellement. Prenant pour exemple « Tokyo Hôtel », qui sait qu’ils sont allemands ? Notre avocat nous encourage à trouver quelque chose dans ce style.

Bon : « Bagdad Café », c’est pris, mais Peut être « Pékin Motel », ou « Delhi Palace »…. A voir donc.
Sur le principe je suis d’accord bien sur, comme le fait justement remarquer Pascal, les Beatles ont changé trois fois de nom avant de devenir les Scarabées.

Mais hélas, ça ne s’arrête pas là. Cela veut dire que le logo « A la pelle et la guitare croisées » perd toute signification si par exemple nous devenons les Delhi Palace. Et je ne parle même pas de notre devise, « Ils ont enterrés le rock et ils en sont fiers », et notre surnom de « fossoyeurs de rock ». Les Tshirts, bien sur, on s’en sert désormais pour essuyer les amplis et les guitares.
Du coup le Blog devient obsolète : Il faut en changer.

C’est l’effet papillon !

La séance de ce jour a été consacrée à un travail en profondeur sur « Bête » et « Marre ». Nous avons profité de la présence de la Dame Aux Blanches Mains pour approfondir les chœurs. Des choses intéressantes en ont résulté.
Et il fallait du courage, car en l’absence de Sylvie nous avons assisté à un déluge de décibels dopés aux watts. Nous sommes habitués désormais à ce niveau sonore, et sommes prêts à haranguer les foules par-dessus le bruit de la cataracte des chutes du Zambèze alors qu’une formation de F16 survole le troupeau d’éléphants en rut qui charge une harde de singes hurleurs poursuivis par une tribu de guerrier Masaï hystérique battant le tambour africain.

La répétition s’est conclue par un marathon d’un nouveau genre : Toutes les compos enchaînées. Nous en avons profité pour revoir la succession des titres et avons opté pour :

1 ProtestSong
2 EcoloSong
3 Marre
4 Spam
5 Bête de scène

Pour mieux simuler un concert, les titres étaient interprétés quasiment sans transition, si ce n’est le changement de rythme imposé par le batteur, le tout en ambiance « live » avec applaudissements et hurlements de la foule.

Par ailleurs trois titres attendent encore de rejoindre les candidats au futur CD :
PsySong, Oublie ça, et Parano.

Comme quoi, en attendant de passer la main, les Undertakers ne chôment pas et n’auront pas à rougir de leur bilan.

Un nouveau Concept : Le Déménagement Flash


Vous vous en souvenez, j’ai inventé pour le nouvel an un concept révolutionnaire, celui de la cuite flash. Le Barde n’est pas en reste qui a développé une technique non moins prometteuse : celle du déménagement flash.
En effet il a fallu montre en main 1h30 à notre Jésou pour boucler sa participation au déménagement de Sylvaine, la sœur de Catou.
Saluons la performance.
Nous sommes admiratif devant cet exploit, nous qui avons débuté à 9h30 pour finir vers les 15h.

Il faut dire tout de même que notre intervention s’est déroulée dans des conditions plus classiques. Pascou, Pierrot et moi-même nous étions donnés rendez-vous à 9h au bar le Jean Jaurès. Bien sûr Pierrot n’étais pas à l’heure, mais cela nous a permis en l’attendant, de profiter pleinement de notre café, assis à la terrasse du café, pour fumer notre première cigarette matutinale.

La jeune barmaid dont le haut noir moulant mettait en valeur une fort jolie poitrine, portait par ailleurs sur des bas de lycra noir chaussés de bottes cuissardes, un petit short de jeans qui moulait parfaitement une paire de fesses très joliment pommelées.
C’est toujours un plaisir de refaire sereinement le monde avec un bon copain, et de goûter ces petits instants de bonheur simple et tranquille. On se sent bien, en phase avec ce qui nous entoure.

Rue Gretry, nous avons retrouvé Sylvaine et Pascale au milieu d’un étrange appartement, fait de pièces imbriquées, reliées par des dégagements, des couloirs, communiquant selon l’imagination baroque d’un architecte dadaïste. Comme beaucoup de logements anciens nîmois, ce sont les carrelages qui frappent au premier coup d’œil. Les dessins en sont superbes, et donnent l’impression d’un tapis persan minéral. Les hauts plafonds, dont certains décorés de rosaces ajoutent encore au charme des lieux.
Hélas la rue Gretry reliant le Jean Jaurès au Victor Hugo, est une artère particulièrement bruyante qui interdit en été toute tentative d’ouverture des fenêtres, ce qui entre autres a motivé le déménagement de Sylvaine.

Nous avons pris le temps de boire une ricorée avant de charger le Cruiser de Pounet de cartons divers. Le reste des déménageurs volontaires devant arriver un peu plus tard, nous en avons profité pour faire un premier voyage vers la rue Delon-Soubeyran, nouvelle adresse de Sylvaine. L’immeuble est en complète rénovation, et c’est donc au bout d’un long couloir bas, encombré de câbles pendants, s’ouvrant sur plusieurs cours intérieures, que nous avons débouché sur une charmante courette abritant une tonnelle très sympathique. On voit bien que tout reste encore à faire coté travaux, un corps d’immeuble restant encore à rénover, mais un escalier en colimaçon donne accès au premier étage à un charmant appartement d’une pièce en mezzanine. Tout y est fonctionnel, propre, peut-être un tout petit peu trop, surtout coté carrelage dont la banalité jure avec la beauté de l’environnement. Las , il sera toujours temps de le dissimuler sous quelque parquet flottant qui saura redonner de la chaleur au lieu.
L’avantage de la proximité des deux adresses est qu’on peut les rejoindre à pieds, ce que nous avons fait avec Pierrot.

Cette petite mise en jambe, ce premier galop d’essai fut le préambule de la partie sérieuse de la matinée. Entre temps Maurice, ami ardéchois de sylvaine, son fils, ainsi que Sabine une de ses sœurs avaient débarqués et voulaient en découdre avec le capharnaüm habituel de ce genre de manifestation.
Maurice était venu en estafette ce qui permit à une noria de s’installer et de rapidement remplir les véhicules.
Le reste n’est qu’anecdote. Passons sur les traditionnels casse-tête que constituent les tentatives de faire coïncider des objets volumineux lourds et rigides avec les courbes serrées et abruptes d’un escalier en colimaçon, et sur les quelques rares indécisions de la maîtresse des lieux quant à la destination de tel ou tel objet. Passons également sur quelques sarcasmes de son amie Pascale, nous y sommes habitués !

Comme raconté plus haut, nous eûmes la surprise de saluer l’arrivée de Christian et ses fils vers 11h. A défaut d’être d’une utilité folle sur le plan déménagérial, au moins Jésou entretint il une ambiance bon enfant, propice à la gaîté et donc à l’efficacité de l’entreprise.

Un épisode particulièrement passionnant de ce déménagement fut l‘installation du lave-linge que nous inserrâmes avec difficulté dans un recoin derrière l’escalier de la mezzanine. Le fait en soi n’aurait pas eu grand intérêt, si ce n’est que cela nous permit d’admirer l’habileté de Pascale à se pencher au dessus de l’appareil, et sa grande souplesse pour se faufiler à 4 pattes dans les endroits les plus étroits afin d'aider aux branchements d'eau et d'électricité. Nous la voyions de dos, et c’était un spectacle captivant de l’avis de tous –sur un plan technique bien sur. Jésou de son coté nous fit une démonstration des mêmes talents, mais curieusement ne déclencha pas le même enthousiasme.

Au cours du lunch qui suivit, alors que Catou nous avait rejoints, J’appris que Maurice était artisan (une sorte d’ardéchois cœur-fidèle moderne) et qu’il faisait partie d’une troupe de théâtre amateur qui tourne depuis 1994. Entre artistes une complicité se développa rapidement, qui nous permit de partager nos expériences.

Et puis j’en appris plus sur notre Fan attitrée ; ainsi son grand père sarde avait émigré en Algérie pour y travailler, et s’y était installé puis avait pris la nationalité française. Les Parents de Pascale avaient du partir lors des « évènements » dans les années 60. La mère était enceinte, mais Pascale était née en France.
Comme Philou.
Peut être lors de son pèlerinage annuel en Algérie Philou pourrait-il emmener, outre Lise et Sylvie, Pascale afin qu’elle y retrouve ses racines.

vendredi 25 janvier 2008

Ma fidèle 405 n'est plus

Il y a beaucoup de tristesse en moi aujourd’hui. J’ai du me séparer de la compagne de mes déplacement, l’amie chère à mon cœur, celle qui m’emmenait au bout de la terre et au-delà : ma fidèle 405. Une dernière fois nous avons pris l’autoroute tous les deux, filant vers l’ouest souplement. J’ai appuyé sur la pédale, et les chevaux d’acier se sont déchaînés encore, me permettant de goûter à leur frénétique galop.

Et puis je l’ai laissée sur le parking de la concession Peugeot de Montpellier. J’ai claqué la porte, et je me suis éloigné, dissimulant à grand-peine une larme de chagrin. Je ne me suis pas retourné.

O toi ma fidèle 405, à la robe bleue de nuit, aux lignes basses de prédateur de l’asphalte, ton souvenir restera gravée dans mon cœur au fer rouge de ma reconnaissance éternelle.
Et je suis allé à la maternité des voitures, madame Peugeot venait d’accoucher d’un joli bébé gris gallium aux formes rondes et enfantines, compactes. Un jouet. Une 107. Le chef d’atelier, sage femme en cravate m’en a fait les honneurs, énumérant les mille gadgets de son tableau de bord. Puis il m’a remis les clés, lui aussi un peu ému.

Nous sommes repartis, vers le levant. Un peu rétive au départ, comme un poulain incertain dans son premier trot, elle s’est de bonne grâce pliée à mes sollicitations. Une nouvelle amie.

Sinon il me faut rendre compte de la dernière soirée de répétition. Pour une fois pas de marathon, mais un travail approfondi sur Bête de scène et Marre. Depuis que nous jouions ces deux morceaux, au cours du dernier mois, nous n’avions pas encore arrêté leur forme définitive, expérimentant tel ou tel arrangement, modifiant l’ordre et le nombre des couplets, posant ici une respiration, là un break, laissant à notre Pierrot toute latitude pour développer ses riffs ravageurs et aux chœurs le soin de s’accorder.

Mais désormais nous y voyons plus clair. Bête de scène est codifiée, dans une forme qui pourrait être définitive.
Nous avons eu moins de soucis à boucler Marre. Le titre est plus court, plus compact à l’image de ma 107.

Comme d’habitude j’ai été en bute aux quolibets de mes comparses. Ca ne me choque plus, j’ai bien compris que ça leur permettait d’évacuer leur stress, même si cette injustice criante me blesse parfois, bien que je ne le montre pas.
Ainsi mes derniers morceaux publiés sur le blog ont-il été de nouveau brocardés. J’excuse leur cruauté bien sûr : « Pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font » disait le Christ à son Papa alors qu’on le crucifiait (Luc 23,34). "Ils ne savent pas ce qu'ils font ", parce qu'ils sont sans amour et ils ne se rendent pas compte qu'ils refusent l'amour. Ils sont cruels, tellement cruels qu'ils ne savent plus que l'homme est fait pour la vie et non pour la mort explique le prédicateur..

Par ailleurs j’ai déploré un harcèlement manifeste lors de la mise en place des respirations et autres ponts de Bête de scène, les uns et les autres reprochant mes interventions vocales décalées. Nous autres chanteurs, en particulier chanteurs à voix, chanteurs lyriques pour ainsi dire, sommes habitués à ce que les musiciens rejettent sur nous les imperfections de leur jeu. C’est ainsi, je suis le fusible impuissant de leurs querelles, de leurs échanges à fleurets de moins en moins mouchetés.

Enfin nous avons évoqué le CD qui pour l’instant est toujours dans les cartons. A mon sens Jako dans sa rigueur musicale, nous peaufine un mixage digne des Queen. Le connaissant, je l’imagine : chaque soir, jusqu’à des heures indues de la nuit, ses pauvres yeux cherchant par-dessus ses lunettes La Piste Idéale, droppant ici, bottant là, ajoutant, égalisant, ajustant les niveaux sonores. Mes pensées vont à sa tendre épouse pestant contre ces rockers amateurs qui lui accaparent son Jako et l’éloigne de la couche nuptiale et des devoirs afférents.

Courage Jako, le staff Undertakers est avec toi !

mercredi 23 janvier 2008

Expérience de Physique Amusante

Bon...
On s'aperçoit au fil du temps, que parfois l'attention baisse, et qu'il est nécessaire de redonner un coup de fouet à un blog vieillissant.
Comme pour l'audimat ou la pub, la meilleure solution est d'insérer un peu de cul.
je ne sais pas si vous avez remarqué, mais ça rappelle l'expérience de Pavlol qui faisait saliver les chiens. Un peu comme quand j'écris "CITRON", vous avez vu comme vous ne pouvez vous empêcher de saliver ?
Bien, poursuivons l'expérience. ôtons le citron. A la place j'écris "Clara Morgane".
Vous notez ? Ça salive pareil ! C'est ça le miracle de Pavlov..
Il n'est même pas nécessaire d'afficher ci-dessous la photo de Clara. Mais bon, ça c'est la cerise sur le gâteau...




Clara


Elle était belle telle une viennoiserie
La peau halée les tétons arrogants
Comme les cornes dorées d’un croissant
Et ce subtil parfum de fruit confit

Dans ma tête ça a fait contact
J’ai pensé à Clara Morgan
Clara Morgan
Clara Morgan

Quand elle marchait ses hanches ondulaient
Ainsi que la petite houle dans la crique abritée
Et dans la foule ses longs cheveux de blé
Comme dans les pubs autour d’elle dansaient

Dans mon crâne j’ai eu un déclic
J’ai pensé à Clara Morgane
Clara Morgane
Clara Morgane

Un no man’s land autour d’elle se faisait
A mesure que dans la rue elle marchait
Elle était belle fière inaccessible
De tous les yeux autour c’était la cible

Mon esprit a focalisé
J’ai pensé à Clara Morgane
Clara Morgane
Clara Morgane

Elle a sorti de son sac un iphone
Emouvante dans la lumière du soir
Je l’ai dépassée complètement atone
Son corps souple gravé dans ma mémoire

Maintenant quand je me souviens
Je pense à Clara Morgane
Clara Morgane
Clara Morgane

mardi 22 janvier 2008

N'allez Surtout pas Imaginer...

N'allez surtout pas imaginer que je sois un être tourmenté ! Tout au plus tentai-je d'explorer ici et là quelque recoin obscur d'un esprit mystérieux, dont les convolutions quantiques produisent des signaux stochastiques des plus aléatoires, si vous voyez ce que je veux dire.

Il s'agit bien sur dans tous les cas de produits de l'imagination, je l'accorde souvent assez pessimiste, noirs, cyniques, parfois désabusés, moroses, voire mélancoliques ou contemplatifs, mais qui ne sauraient aucunement renseigner sur une quelconque disposition d'esprit de votre serviteur.

Une sorte de tirage au sort oulipesque produisant des constructions de groupes syntaxiques plus ou moins ordonnés, ou d'associations d'idée thématiques.

Bon, j'essaye que ça soit relativement court et qu'à la limite, au pire, ça puisse éventuellement se chanter. A mon sens, l'absence de signification globale de tout ça se marie bien avec un rock un peu hard, gothique, style Scorpion. Si on n'écoute pas trop, on aurait même l'illusion que c'est en anglais.


EGO

Parfois j’ai la sourde impression
D’aligner des phrases sans raison
Ainsi j’aurais tellement voulu
Ecrire du profond du vécu

Pourtant je suis moi
Avec ma passion
Et mes émotions
Je veux être moi
Avec tant de force
Que ça me fait mal
Tout au fond du corps
Que ça me fait mal

Hélas je ne suis pas de la banlieue
Et je n’ai pas connu le feu
Qui dévore ceux qui on souffert
Dans leur vie et même dans leur chair

Je ne suis pas de ces esprits
Aux fulgurantes visions
Et mes grimoires ne seront
Jamais de sublimes écrits

Pourtant je suis moi
J’aspire et je rêve
J’invente et j’explore
Je veux être moi
Avec tant de force
Que ça me fait mal
Tout au fond du corps
Que ça me fait mal

Je n’ai pas non plus l’expérience
Belle riche pleine et intense
Dont je pourrais me prévaloir
Lors de mondanités d’un soir.

Pourtant je suis moi
Je pense et je suis
Je fais et j’agis
Je veux être moi
Avec tant de force
Que ça me fait mal
Tout au fond du corps
Que ça me fait mal

lundi 21 janvier 2008

Le Ressac de l'Amer

Ressac


Je voyage parmi les ondes
Etranger à votre monde
Electron ivre et sans attaches
Sur un photon je chevauche

Une tout autre dimension
Hors d’atteinte de la raison
Abrite mes subtiles transes
Aux ardents reflets suaves

Votre agitation factice
Votre errance fragile
M’indiffèrent et me lassent
Dans leur trajectoire fugace.

Vous ne laisserez nulle empreinte
Dessus le sable des siècles
Battu par le ressac cruel
D’une destinée éternelle

Vous ne laisserez de trace
Dans la mémoire des races
Que celle éphémère d’un feu
De paille attisé par les Dieux.

Je continuerai bien après
Je continuerai encore
A contempler Ces étoiles
Qu’alors vous avez adorées

Je surfe
Sur les vagues sidérales
Je baigne
Dans le grand vide létal.

dimanche 20 janvier 2008

Monsieur Bip.. et Compagnie

Quand j’ai rencontré Monsieur Bip
Il s’appelait encore Christian
On le nomme Jésou en principe
Mais depuis un certain temps
On salue son coté agile
En l’appelant le barde immobile

Pierre est toujours resté très jeune
C’est pourquoi on dit tous Pierrot
Mais je trouve beaucoup plus fun
Son petit sobriquet Belin
Plus approprié c’est certain
Que son nick de Leader Maximo

Mais c’est Pascal qui remporte
La palme des appellations
Pascou Pounet ou même Poune
Autant d’excellentes façons
De nommer l’ultrabassiste
Du XXIème siècle

Notre batteur a intégré
Récemment la communauté
Philippe il a pour prénom
Mais c’est tout de même un peu long
Pour faire court on dit donc Phil
Phil le carré drummer habile

Quant aux choristes ils sont deux
Alain Baou de Camplanier
Vielle noblesse sans quartier
Odile ma moitié à la ville
De blanches mains elle nous exhibe
Lorsqu’elle pousse ses vocalises

Enfin je suis pour vous servir
Mitch le sage entre tous les sages
Je chante pour vous divertir
Avec soixante quinze pour cent
De précision dans ma justesse
Et du coyote j’ai les accents

Undertakers on nous appelle
Les Fossoyeurs du rock n’roll
Nous ne sommes pas des idoles
Juste des Rockers des rebelles

samedi 19 janvier 2008

Quand la Chatte n'est pas là..

Les répétitions se suivent et ne se ressemblent pas toujours. Celle de mercredi dernier chez Le Barde, très carrée nous a permis, après le marathon, d’explorer plus avant « Bête de Scène» et surtout « Marre ». Sur ce dernier, sur les conseils d’Alexis, Phil durant les breaks marque le tempo à la grosse caisse. C’est que nous appelons un breack à la Greendays. Les compos perso constituent maintenant la majorité de notre répertoire avec 6 titres.
D’habitude le son de la batterie nous oblige à monter la puissance de nos instruments. Le mien, vocal, atteint vite son plafond malgré l’amplification. En effet la sono accroche vite le micro dès qu’on pousse le son, et ça larsène dans tous les sens. Mais cette fois-ci, tout le monde baisse son volume, à tel point que notre jeu en est perturbé ! C’est Sylvie qui nous a imposé cette contrainte pour les enfants. Aussi sommes-nous ravis de lui faire écouter nos titre et de sournoisement monter le son pendant l’audition ! Sommes-nous machiavéliques tout de même !

Hier soir, nous étions tous conviés chez Pascou pour une orgie sonore impromptue. Nous avons profité de l’absence de Catou, en stage à Paris, pour « mettre du son » comme dit Jésou. Quand la Chatte n'est pas là... les Rats dansent ! J’avais apporté ma guitare pour l’occasion ce qui m’a permis de m’entraîner sur Spam. Pas évident du tout de chanter en jouant. Il va me falloir fournir un gros effort pour progresser. Phil n’ayant pas pu venir c’est Pierrot qui a testé la superbe batterie électronique de Clara la fille de Pascou. C’est un instrument magique. Pierrot a investi l’objet et nous a fourni une preuve indiscutable de son talent multi-tâches.

Jésou et Sylvie sont arrivés un peu plus tard. L’un et l’autre, au sortir du buffet d’anniversaire de Jacques étaient passablement joyeux. Les vins de bourgogne avaient produit leur effet euphorisant. Jésou a empoigné sa guitare et nous a montré ses talents de soliste sur le nouveau titre de M. Puis nous avons passé en revue le répertoire. Sauf que le Barde s’est lâché, poussant son ampli à fond. Il me semblait voir les décibels se précipiter en une cataracte sonore, telles les chûtes du Zambèze après les crues. A la fin du premier morceau j’avais une extinction de voix tant j’avais du solliciter mes cordes vocales ! Et puis nous avons exécuté une tournante sur « Marre » chacun prenant la batterie, puis le chant. Il y avait une folie certaine chez les Pascou ! D’ailleurs nous avons profité d’une pause pour ourdir un complot contre PK// afin de le déstabiliser un peu lors d’une prochaine répète. Mais, chut ! C’est top secret.

Quoi qu’il en soit, une répète très stimulante, débridée, échevelée, brouillonne, déjantée, assez médiocre musicalement, mais tellement rafraîchissante. Tout ce qu’on aime, finalement.



Une fan épuisée d'avoir trop applaudi les Undertakers, s'est endormie, ivre de bonheur, insensible au tumulte qui l'entoure.

mercredi 16 janvier 2008

Les Penseurs du Rock

Cet envoi de portraits, léchés par le kéké un soir de répète.

On les insèrera dans le book, ça fera pro.
J'aime beaucoup le coté "intellos du Rock". Des types qui ne font pas de la musique pour s'amuser, mais qui ont une MISSION : celle de faire réfléchir le public aux grand sujets de société et à la complexité du monde qui nous abrite.

Ces photos rendent bien compte de l'atmosphère industrieuse qui règne lors de nos réunions.
Elles ont un coté sombre qui n'est pas pour me déplaire.

Par contre Poune, ce n'est pas politiquement correct : tu fumes !.... Et en plus tu vas mettre de la cendre partout.





mardi 15 janvier 2008

Vil Coyote

A l'aide ! à la suite de la répétition de dimanche, je me suis endormi un peu stressé la nuit dernière. J'ai fait un rêve étrange ou je tentais de capturer la voix parfaite. Dans mon songe, j'étais vil coyote, je poursuivais le Road Runner bip bip. On ne le dit pas assez, le "bip ! bip !" du volatile le plus rapide de l'ouest est calé sur le La 440.

J'ai passé ma nuit à le poursuivre, lui tendre des pièges, construire grâce à ACME,les machines les plus géniales.

Las, jamais je n'ai tenu le LA 440 plus de 10 secondes. Bip m'a nargué toute la nuit.


Mais le pire c'est que ce matin, en me réveillant, je me suis regardé dans la glace. et là, horreur !

J'étais devenu Mitch le Coyote ! condamné à glapir ses textes et hurler à la mort les refrains avec sa meute de choristes.



Un doute m'étreint (de nuit), je me souviens que l'un de nos commentateurs écrivait sous le pseudonyme de "Monsieur Bip"..... Serais-je envoûté par ce dernier, mordu d'une quelconque manière et à mon insu, transformé en coyote-garou, et éternellement contraint à me nourrir de boisson ambrée, vivre la nuit et me métamorphoser en Dick Rivers les nuits de pleine lune ?

lundi 14 janvier 2008

Ecoute Critique du Master chez Jako



En ce 13 janvier, date anniversaire de la création du groupe, tout le monde est rassemblé pour une séance d'écoute critique des titres mixés par Jako. Il y a de la fébrilité et de l'impatience dans l'air dans l'attente de Pierrot, en retard comme d'habitude. Frédérique, épouse de Jako, est venue nous rendre une petite visite ; elle écoute avec bienveillance nos compos. C'est bien de se retrouver entre artistes !



A la console, nous faisons le cercle autour de Jako tandis qu'il nous envoit dans les enceintes les pistes mixées.
Les trois compos sont excellentes. Le mixage pour moi est parfait, bien que le batteur ait trouvé à redire sur ma voix "trop présente" et ses cymbales pas assez "en avant".
Les choeurs apportent énormément à l'équilibre de l'ensemble.
Par contre les reprise anglaises me laissent un peu sur ma faim, surtout Caroline, que je débute par une espèce de glapissement étrange dès le troisième mot. On réécoute plusieurs fois le passage, ce qui déclenche l'hilarité générale et me vaut le surnom de "coyote".
Nous sommes un peu surpris par notre prestation : guitares pas tout à fait accordées, tempo parfois approximatif. Nous avons presque l'impression que Jako n'a pas pris les bonnes pistes ! Il est vrai que c'est moins décourageant pour nous d'accuser la technique...
J'aime beaucoup la nouvelle version de "Jumping" par contre, et Odile anime parfaitement "New York".
Il y aura tout de même une dernière séance d'écoute, un "filage" comme dit Jako, avant de délivrer le "bon à tirer".



Les choristes ont fait du bon boulot, ils sont indispensables au groupe, ils enrichissent nos morceaux, leur donnent du volume. Réticent dans un premier temps, Alain convient que sa présence le 31 mai est nécessaire.



Phil écoute attentivement chaque titre. C'est lui qui se révèle le plus exigeant sur les niveaux sonores des uns et des autres et décèle les plus infimes imperfections. Il ne faisait pas tant le malin à Okkaïdo ! Il donne des indications que note scrupuleusement Jako.



Pour fêter l'anniversaire et la fin prochaine de la première partie de notre collaboration avec Jako, nous avons apporté du champagne, de la boisson ambrée, et des galettes des rois, ainsi que des chocolats pour la charmante Frédérique.



Rockers, Rebelles, nous ne buvons la boisson ambrée que dans des flûtes à champagne. Tellement plus chic !



Pierrot, cheville ouvrière du groupe, est couronné à juste titre, Roi du ROCK.

samedi 12 janvier 2008

Notre batteur : Cet Inconnu

Qui est vraiment Phil le Carré ?
je suis sur que chacun d'entre vous s'est posé au moins une fois la question.
Qui se cache derrière l'artiste impassible qui rythme nos mélodies sur sa batterie chinoise ?

D'où vient-il, qu'a-t-il fait , quel est son parcours artistique ?
Ces quelques photos, qu'il a bien voulu nous prêter, éclaireront d'un jour nouveau la personnalité complexe et tourmentée de notre batteur.



Très jeune, le petit fifi comme l'appelait sa maman, découvre la batterie de son papa. Issu d'une famille de saltimbanques depuis plusieurs générations, Philippe est un "enfant de la balle". Les Fériaud se sont illustrés sur toutes les scènes du monde, accompagnant les plus grands. Leur numéro met en scène une famille de clowns musiciens. Le père, l'auguste joue du saxo et de la batterie, la mère de l'accordéon et de l'harmonica. les 12 enfants se répartissent les bois, les cordes et les vents tout en jonglant et exécutant la pyramide humaine, en traversant des cerceaux enflammée.


Phil a une vingtaine d'années. Après des études de kinésithérapie, il est incorporé dans l'armée. Plutôt que de servir en tant qu'aspirant dans le service de santé, il préfère rejoindre la fanfare interarmées d'outremer. Il sillonne ainsi les océans du globe afin de divertir les recrues. Il termine son service en tant que tambour major et mascotte de son régiment. Son grand succès : le solo de batterie de l'Air du Boudin, l'hymne célèbre des légionnaires. Même de nos jours, il n'est pas rare qu'un ancien de la coloniale rencontré au hasard de ses pérégrinations, lui demande de le lui taper sur un couvercle de poubelle ou une aile de voiture.


Au sortir de son service militaire, Philippe a gardé des contacts au japon. Notamment Mariko, une japonaise qu'il a rencontrée au cours d'une tournée dans l'île d'Okkaïdo. par amour il séjournera plusieurs années au pays du soleil levant. Il fait alors partie d'un groupe traditionnel shintoiste. C'est au cours de cette période qu'il acquiert cette modération, cette impassibilité toute nipponne qui feront son succès plus tard. De Mariko, il aura trois enfants, qu'il n'a hélas jamais revu depuis cette époque.


A la fin des années 70, Philippe et ses amis d'enfance montent un groupe de Jazz. Le parti-pris bebop ne paye pas, on est en pleine période disco. le groupe finit pas se séparer.


Dans les années 85-90 Philippe se lance à son tour dans le disco-rock. Malheureusement, c'est la techno qui perce désormais. Philippe traverse des années difficiles. Il sombre dans l'alcool et les substances illicites, et fréquente la faune interlope de la nuit. Pour survivre, il doit vendre sa batterie. ses mains tremblent trop désormais. Il ne peut plus jouer. Il vit de petits boulots. Il est tour à tour rempailleur de chaises, rémouleur de célerie, derviche tourneur fraiseur, aboyeur de rue.



Année 2007 : c'est la rédemption. Un groupe de Rock à l'ascension fulgurante lui tend la main. les répétition hebdomadaires le stabilisent, il reprend goût à l'effort, à la vie, et malgré quelques rechûtes, soutenu par ses amis musiciens, c'est dans le Rock N Roll qu'il prend désormais son plaisir.
Sur cette photo de studio, on le voit aux prise avec l'impressionnante batterie que Jako met à la disposition des musiciens.

Voilà, en quelques jalons, quelques éléments de la vie aventureuse de Phil le pas si Carré que ça.

La Pyramide de Maslow, le Disque de Jako

Ces deux derniers mercredi, comme déjà une cinquantaine de mercredi derrière eux, les UFR ont répété. Mais cette fois-ci avec un plaisir particulier. En effet Christian nous avait appris peu avant, que nous étions acceptés pour le concert de Sainte Anastasie le 31 mai. Voilà qui nous permet de rebondir pour 2008, renouveler notre intérêt et nous fournir un nouveau but. C’est ce que nous autres managers appelons le management par objectif. C’est très bon pour le personnel, ça le maintient en haleine et entretien un état de stress bénéfique à la réussite de l’entreprise, ceci par la motivation au travail, théorie chère à Maslow.

Ce dernier définit des priorités, qu’il hiérarchise selon une « pyramide des besoins » bien connue des théoriciens du travail : le besoin le plus primaire est physiologique : « être en bonne santé », au dessus vient le besoin de sécurité, en 3 se situe le besoin d’amour, qui englobe les rapports sociaux, l’affection, l’appartenance à un groupe. Le niveau 4 est celui de l’estime, la reconnaissance par les autres. Enfin, lorsque tous ces besoins sont satisfaits, nous recherchons la « réalisation de soi » qui comprend progression, développement, épanouissement et constitue le sommet de la pyramide. L’individu progresse en satisfaisant tour à tour ces besoins, des plus matériels jusqu’aux plus spirituels et existentiels.

On constate que les UFR s’inscrivent parfaitement dans ce processus : ayant satisfaits leurs besoins physiologiques (vie aisée, enfants adorables, épouse aimante, boisson ambrée, limoncello et cigarettes), ils ont recherché la sécurité dans la cadre douillet de la villa des climatites. La salle Jim Morrison leur a fourni le local idéal pour développer leur musique. L’amour est le besoin fondamental des musiciens, l’appartenance au groupe en est l’expression la plus concrète : se retrouver ensemble, jouer ensemble, construire, mettre en commun. Cette satisfaction « interne » le groupe a eu besoin de la partager avec d’autres, et de recevoir une manifestation de leur adhésion ; c’est la nécessité du public et des fans : la reconnaissance de son travail. Enfin dans le cadre de leur réalisation en tant qu’individus appartenant à un groupe, le CD de leurs chansons leur apportera la preuve concrète de leur talent créatif et favorisera leur épanouissement.

Finalement l’animal humain n’est pas bien compliqué : on peut facilement le mettre dans des cases, prévoir son comportement et ses motivations. Je pense que l’homo musicalis en est un exemple très représentatif.

Pour ceux que les théories du comportement intéresseraient, permettez moi de vous renvoyer vers CE LIEN, qui résume de manière assez synthétique et pas trop rébarbative les tendances du moment.

Après avoir dégusté une galette confectionnée par Marie-Françoise, fourrée au chocolat (la galette), accompagnée d’un excellent cidre, nous avons donc répété nos titres habituels avant d’entamer les nouvelles compositions.
Il s’agissait de Bête de Scène, qui commence à prendre tournure, et « Marre » rebaptisée « J’Aime pas les Epinards » dont nous avons en temps réel construit l’arrangement. Ce dernier titre en est encore à l’état de chantier, mais il est prometteur.

Au chapitre des nouvelles, rendez vous est pris avec Jako dimanche 13 janvier pour une écoute critique des titres du concert. On sait déjà qu’il a fallu trois heures à l’ingé-son pour caler les chœurs de Spam, ce qui donne la mesure du travail considérable qu’il a fourni. Par ailleurs, il semblerait, au vu des rares sites parlant de Sainte Anastasie, que nous participions à un festival de la « musique française », ce qui devrait disqualifier nos titres anglosaxons. Nécessité donc de développer notre répertoire français pour tenir la demi heure allouée.
Signalons pour l’anecdote, que la version définitive et enregistrée de notre « tour 2007 » sort un an jour pour jour après la première séance de ceux qui s’appelaient encore les « Green Cold Chili Pépères », dont on peut voir la vidéo dans les tous premiers articles du présent blog.

A l’évidence, le sentier de la gloire cher à Pounet, est long, tortueux, escarpé, semé d’embûches, mais il mène quelque part.

vendredi 11 janvier 2008

Le Site Officiel de la Commune de Sainte Anastasie

Clicker ICI pour accéder au site



ICI, une autre page, donnant quelques renseignements supplémentaires sur l'évènement du 31 mai

jeudi 10 janvier 2008

L'Allégorie du Kéké

Il fallait une allégorie pour tous les oubliés du long sentier tortueux qui devrait ( ? ) vous mener à la gloire :

Sylvie qui vous supporte

La fameuse salle Jim Morrison

Le trophée, déjà au mur, avant même la célébrité

Les cadavres de bouteilles ( vertes, jaunes ou ambrées )

la sono qui souffre des couacs incessants

Les partitions quand on sait les lire ( Honky Tonk Woman )

L’ambiance glauque et sordide des caves de répète ( sexe, alcool et drogue )

On peut même deviner derrière ce pauvre cendrier la corde de guitare neuve… elle sait déjà le sort qui sera le sien, la pauvrette !

Bref, tu sauras parler de tout ça en bien plus meilleur que moi



Kéké, rien à rajouter. Tu a su brosser sans fard, et avec une poésie réaliste l'atmosphère nocturne d'une répète des UFR.

dimanche 6 janvier 2008

Euterpe et une Belle Calliope


Bon, alors pour Môôôssieur Pascou, qui nous fait un caca mou sur sa "basse qui n'est pas une basse", et avec des clés aléatoirement réparties au grès des problèmes gastriques des luthiers ludiques qui luttent contre l'ennui en brouillant les pistes par le rajout de cordes par-ci par-là (tu parles d'un instrument dont les caractétistiques n'obéissent à aucun critère précis).

Voici l'allégorie dite "à la basse".


Il s'agit d'un tableau de Simon Vouet peint au XVIIè siècle. Il se rapproche de l'école Vénitienne.

C'est une commande d'un riche arracheur de dents, Pascal Richebois.

C'était monnaie courante à l'époque pour les notables prospères, que de de se faire représenter dans une composition d'inspiration mythologique, par les peintres les plus en vue.

La Jolie fille à gauche, c'est bien sûr Mnémosyne. Elle a un nom de médicament pour adolescent qui va passer son bac, mais en fait c'est la Déesse... la Déesse de quoi déjà ?! Ah ! Oui, la Déesse de la mémoire et du souvenir.
Cette personne a bien sur été engrossée par le père Zeus, qui ne peut pas s'empêcher de tremper son pinceau un peu partout.
Du coup Mnémosyne a 9 filles : les MUSES.
Bon, je vous la fait courte, la jeune femme qui tient le miroir d'une main et le manche de l'autre, c'est Euterpe muse de la musique.
Elle vient d'offrir à sa mère La Basse. Instrument béni des dieux puisqu'il rythme et donne le tempo.
On comprend que c'est là une allusion à la succession des évènements qui rythment notre vie, jours, saisons, course du soleil dans le ciel, migration d'oiseaux, ragnagnas. Le tout en musique.

Aux pieds d'Euterpe, c'est Ephaïstos le dieu des forges, qui a forgé les cordes, les clés, et la mécanique subtile de l'instrument. (Il est représenté sous les traits de Pascal).
Comme il a un peu picolé avec Dyonisos, Il ne se rappelait plus très bien comment il fallait disposer les clés ; dans le doute il les a mises toutes du même coté, se disant qu'il pourrait toujours y revenir plus tard.

Il était un peu pressé de toute façon, car c'était une demande d'Euterpe, et il en pinçait pour elle.
Ephaistos tient dans sa main un sablier. Ce sablier est réglé sur 3mn 30. Déjà à l'époque, on savait qu'une sardane, une branle, une gaillarde ou une pavane, ne devait pas durer plus longtemps sous peine de ne pas attirer l'attention des Maîtres de ballet et de ne pas figurer dans les charts.
Le sablier est associé à la faux, on devine qu'ils annoncent la mort inéluctable, de qui, de quoi, on ne sait pas trop. A cette époque, pour faire plaisir à l’Eglise, on glissait des sablier, des faux, des crânes un peu partout dans les tableaux, comme ça on se disait que ça ferait profond, et que plus tard il y aurait des types qui gloseraient à l’infini sur les motivations, les intentions, les mystères cachés.


Peut-être en l’occurrence était-ce une allusion aux fossoyeurs, groupe de ménestrels spécialisés dans la musique balance et roule, importée des indes de l’ouest. Pascal en était un des musiciens. Toutefois toutes les supputations sont également possibles.

Derrière Euterpe, deux de ses soeurs Calliope muse de la poésie épique et de l'éloquence, et Polymnie dont le nom signifie "abondante variété des rythmes".
Ce sont les "bonnes copines" celles qui louent par devant et débine par derrière.
Le peintre les a placées dans la scène pour rendre hommage au talent d’auteur et de musicien de Pascou. Mais aussi pour rappeler combien la notoriété est éphémère, et le monde du spectacle factice, sujet qu’il est à l’hypocrisie et la médisance.

vendredi 4 janvier 2008

La Basse 6 Cordes : Mythe ou réalité ?

Pour comprendre ce qui va suivre, il est nécessaire au préalable, de lire le fil de commentaires du message précédent, sur le codex des Undertakers...

Pounet nous a largement démontré sa science de la basse, que ce soit en répétition, en concert, ou dans ces colonnes pour nous en faire l'historique.

Je salue son érudition, et sa parfaite maitrise du copier-coller.
oserai-je en profiter pour ajouter que lors de l'opération de copier-coller, il est intéressant, avant de publier le texte ainsi pillé, d'une part de citer ses sources,
et aussi de nettoyer le dit textes des mots parasites concernant le méta-langage du site visionné... ainsi dans ce paragraphe :

"Histoire [modifier]
Cet instrument fut conçu, tout comme la guitare électrique, pour pallier le manque de puissance des instruments acoustiques exigés dans la musique...."


Ainsi, donc, faut- il considérer que le terme [modifier] qui se répète à longueur d'article ne fait PAS partie réellement du texte, mais constitue plutôt une balise pour le sagace lecteur de Wikipédia.

je vous livre d'ailleurs ci-dessous l'article original afin de continuer l'exploration du monde merveilleux de l'électro-acoustique.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guitare_basse

D'autre part, je me permets de m'inscrire en faux concernant une prétendue répartition standard des clés autour du manche, dans le style "4 d'un coté, 2 de l'autre".

Pour preuve cet article, agrémenté d'une photo, trouvé sur ebay :

NOUVELLE BASSE DE 6 CORDE DE BONNE QUALITÉ

Manufacturer: Harper

Model: sb-180-6
Body: Agathis
Neck: Maple
Fingerboard: Rosewood
Pickups: 2 Humbacker
Controls: 2 Volume + 2 Tone
Machine Head: IB-6 R+L
Bridge: BB-55 - 6 String
Scale: 34" / 24 frets
Strings: D'Dario, USA (6 strings)
Tension Rod: Double Action
Hardware: chrome
Colores disponibles: Sunburst-blueburst o naturale




Ici encore, toujours sur l'excellent Ebay, cet article proposé à la vente dont voici le descriptif :

Très belle basse Greg Bennett modèle FN 5/6, 6 cordes, avec éléctronique active.

Finition rouge translucide, corps en aulne.

Mécaniques à bain d'huile.

Instrument très confortable, très très belle finition !



Je crois que nul commentaire supplémentaire n'est nécessaire ?

jeudi 3 janvier 2008

Le Codex des Undertakers



Comment déchiffrer, définir, le style des Undertakers :
Grâce au Undertakers Code.

(Voir précisions dans les commentaires)

mercredi 2 janvier 2008

Le Réveillon en Images