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vendredi 30 mars 2012

UFR : Scène De La Vie Ordinaire Du Groupe

Avant une répète, quelque soit le lieu où nous répétons, ça se passe toujours à peu près comme ça...

jeudi 29 mars 2012

Répète Au Studio James Brown

En raison de la maladie grippale du Barde ce mercredi, la répète n'a pu avoir lieu dans la mythique Salle Jim Morrison. Cependant nous devions étancher notre soif hebdomadaire de musique ! Lololalolo fut la femme providentielle qui sauva notre soirée en nous proposant de la rejoindre à la rue d'A...
Observés par les centaines d'yeux des amis encadrés par notre pianistes, et sous la voûte pourpre du plafond en arcades, nous étions un peu perdus dans un premier temps, bien que la salle ne nous soit pas totalement inconnue tant nous l'avions fréquentée déja à l'occasion de fêtes mémorables.

Nous saluâmes l'abnégation de notre hôtesse qui n'avait pas hésitée à héberger nos approximations musicales alors que dans la nuit même, à trois heures il lui faudrait se lever pour prendre l'avion qui la ménerait jusqu'à Rome pour un salon d'encadrement. Mais elle et ainsi notre Lolo : insouciante, généreuse, regardant toujours avec beaucoup de tendresse d'amusement et d'amitié ces hommes d'un certain âge qui jouent au musicien. Et qui sont ses frères de choeur.
Une fois dans la pièce, et après avoir pris nos marques, accueillis par Philou qui n'hésita pas à zapper un match très important pour mieux nous mettre à l'aise, il nous vint à l'esprit qu'il fallait baptiser ce nouveau lieu. Comme nous répétions I Feel Good, tout naturellement nous votâmes pour Studio James Brown. Ou encore Studio James B. comme nous avons fini par nommer cet endroit. Par extention on parle désormais du SJB.




mercredi 28 mars 2012

Quand La Machine Est Grippée : Plus Besoin De Crier

J’avais les plus grandes inquiétudes concernant « l’homme pressé », l’une de nos nouvelles reprises. Je craignais une certaine confusion dans l’interprétation de ce titre , due à notre impréparation chronique, et surtout je prévoyais des difficultés majeures liées à la longueur du texte qui se déclame comme un rap lugubre plus qu’il ne se chante, dans une tonalité mal adapté à ce que j’appelle pompeusement « ma tessiture ». Ceci dit c’est une constante chez moi : a priori j’ai toujours la certitude que je n’apprendrai jamais le texte, j’ai le constant sentiment qu’aucune chanson n’est adapté à ma voix ! Je ne sais pas comment se débrouillent les auteurs et compositeurs pour à chaque fois pondre des machins inchantables.


La dernière répète, consacrée à cette reprise fut laborieuse. Au bout de la session, bien sûr, après une dizaine de tentatives, les musiciens furent capables de sortir quelque chose de relativement propre, mais de mon coté, et vous devez avoir en mémoire mon précédent compte-rendu sur le sujet, je fus très frustré par ma prestation, me jugeant maladroit, et surtout au bout du bout de mes possibilités. Mais je ne vais pas revenir sur cette épisode, largement commenté déjà.


C’est pourquoi notre rendez-vous hebdomadaire, centré sur  I Feel Good , superbement habité par James Brown, ne me laissait rien présager de bon. Passer derrière Le Maître du rythm and blues, ce n’est vraiment pas un cadeau ! Ce mercredi soir j’étais arrivé en même temps que l’Ultrabassiste chez les Smith. Le temps de rassembler le matos de Pascou puis de monter l’escalier montant à la cuisine où chaque semaine nous attend un expresso fumant, nous avions eu l’occasion de partager nos doutes sur notre capacité à nous approprier ce morceau. La partie basse est essentielle dans cette chanson, il y a une double ligne de sax qui charpente l’ensemble du titre, avec la difficulté de respecter un tempo au cordeau, et bien sur l’interprétation vocale doit être à la hauteur pour insuffler un peu d’âme dans tout-ça.

Je ne parle même pas des cris de bêtes qu’il faut pousser en début de couplets, dont James Brown a le secret. Du reste, j’avais passé mon trajet à tenter de les reproduire, avec un bonheur très limité. Il faut dire que ces cris, s’apparentant à des rugissements, doivent anticiper l’entame des couplets, ils doivent être poussés dans le ton, et avoir une longueur calibrée afin de ne pas perturber le batteur qui ne sait pas très bien à quel moment reprendre. Et puis j’ai du mal avec les cris -à mon sens c’est presque une spécialité vocale en soi- ; j’écoute toujours avec admiration et jalousie les grandes pointures du rock se livrer à cet exercice tandis que mes tentatives s’apparentent plus à des miaulements maladroits. J’ai découvert aussi que sur les titres anglais, même les cris doivent être « chantés » avec l’accent, et de préférence pas avec celui de Nîmes !

Jean Paul le Sax-Symbol était de la partie ce soir là, et c’est d’ailleurs en raison de sa présence que nous avions abandonné l’homme pressé, laissant ce dernier reprendre son souffle. Avec beaucoup d’à propos notre saxophoniste intermittent avait apporté une bouteille de boisson ambrée qui contribua à dissiper la tension inhérente à la mise en chantier d’un nouveau titre. Rien que pour cette délicate attention, nous convînmes que sa présence était souhaitable et même nécessaire à chacune de nos répète et que cette offrande devait désormais constituer le sésame de sa bienvenue parmi nous. Il y eut une phase de flottement où chacun y alla de sa ritournelle perso, un peu comme lors des concerts philharmoniques lorsque les instruments s’accordent en une joyeuse et sonore cacophonie autour du La 440.

Au bout d’un moment, chef d’orchestre improvisé, je consultai chacun pour savoir s’il était prêt. Lololalolo écrasa sa cigarette dans un rire nerveux et ce faisant appuya par inadvertance sur la touche du programme automatique qui diffusa illico l’ouverture de la chevauchée des Walkyries dans son adaptation disco, Jésou abandonna les accords acoustiques de SA version de Stairway to Heaven ( il aime bien en entame du morceau du jour, jouer un truc à des années lumières du sujet, histoire, j’imagine, de se détendre et de nous offrir un petit quiz musical avant de passer aux choses sérieuses), le Leader se servit dans l'urgence un verre de coca, rassembla autour de lui ses guitares, ses sax, ses deux harmonica, son clavier de secours et réinitialisa son pédalier à effet quantique avant de chercher à quatre pattes le médiator qu’il avait dans sa poche, L’Ultrabassiste consulta ses notes par dessus le double foyer de ses lunettes et baissa le niveau de sa basse afin de se faire oublier non sans avoir conspué le Leader pour avoir « encore changé » la ligne de basse sans prévenir, le Sax Symbol rajusta le nounours qui obstruait l’orifice de son instrument et suçota sa anche en une caresse labiale particulièrement sensuelle, je saisis fermement mon micro, le Carré d’un bref coup de baguette sur sa caisse claire signifia la fin de la récréation, impassible.

Et là : un petit miracle ! chaque musicien avait travaillé ( !) et connaissait grosso modo sa partie. La première tentative fut presque potable, et les suivantes permirent de régler la majorité des pièges de ce titre millimétré. A la fin d'une session qui me vit crier besogneusement de manière aussi pitoyable qu'une parturiante aphone en cours de césarienne par le siège alors que le placenta refuse de se décoller, nous avions une interprétation très honnête, en tous cas tout à fait présentable en concert surtout sous le coup d’un malentendu. Loin des doutes engendrés par l’homme pressé, dont on ne saurait prédire l’avenir tant sa mise au point semble ardue, La chanson de James Brown nous apparut plus abordable, contre toute attente, et en tous cas nettement plus festive.

Elle s’inscrit de surcroît parfaitement dans notre répertoire, aux cotés des Blues Brothers, de Ray Charles et des Status Quo notamment.
Longue vie donc à ce nouveau né porté sur les fonts baptismaux par des Fossoyeurs plutôt inspirés cette fois-ci.

 
Hélas, cet élan, cette dynamique qui semblaient animer notre groupe depuis quelques séances pourraient se briser net ce mercredi soir : La répète hebdomadaire est annulé en raison d’une grippe du propriétaire de la SJM, le charismatique Barde à la proverbiale immobilité. Notre enthousiasme ressuscité résistera-t-il à ce coup du sort ? la mécanique subtile de notre machine à rêve se retrouvera-t-elle – par une mauvaise contagion- grippée ? la vie des UFR est passionnante mais parsemée d’obstacles et d’émotions diverses. Saurons nous surmonter nos peurs notre lassitude et nos imperfections pour repartir de plus belle dans une semaine ? C’est le défi hebdomadaire que nous nous lançons à nous même, inlassablement, avec bonheur, depuis cinq ans déjà.

dimanche 25 mars 2012

Expo Photo A Caissargue : Les UFR A l'Honneur

Les groupes de rock sont légions. Peu d'entre eux atteignent la célébrité, plus rares encore sont ceux que l'on consacre de leur vivant. UFR, grâce au grand photographe et portraitiste Pascal Rollin atteint ce status particulier en faisant l'objet d'une exposition dévolue entièrement à chacun de ses membres. Le Carré, Lololalolo, Le Barde et le Sage ont répondu présent à la convocation du Kéké afin d'inaugurer les trois panneaux qui leur étaient consacrés. Ce fut assez troublant pour eux de se tenir, en chair et en os, devant leur image figée pour l'éternité sous le regard amusé des visiteurs. Après la Scène, les CD, les articles dans les journeaux, c'est un évènement de plus qui alimente la légende des Fossoyeurs du Rock. A quand désormais la biographie qui éclairerait les fans sur le parcours singulier de ce groupe mythique.










une vue d'Amsterdam, achetée par notre Barde.



Une mise en abime façon Norman Rockwel : Je photographie le gars qui photographie les deux filles qui regardent les photos qu'il a prises d'elles.

jeudi 22 mars 2012

I Feel Good Sous Le Tendre Regard de la Pianiste

mardi 20 mars 2012

Spring !

lundi 19 mars 2012

En Vente A Partir de Demain !

dimanche 18 mars 2012

Nouveau Repertoire des UFR : Le Choix du Leader

I FEEL GOOD
James Brown

Whoa-oa-oa! I feel good, I knew that I would, now
I feel good, I knew that I would, now
So good, so good, I got you

Whoa! I feel nice, like sugar and spice
I feel nice, like sugar and spice
So nice, so nice, I got you

{ sax, two licks to bridge }

When I hold you in my arms
I know that I can't do no wrong
and when I hold you in my arms
My love won't do you no harm

and I feel nice, like sugar and spice
I feel nice, like sugar and spice
So nice, so nice, I got you

{ sax, two licks to bridge }

When I hold you in my arms
I know that I can't do no wrong
and when I hold you in my arms
My love can't do me no harm

and I feel nice, like sugar and spice
I feel nice, like sugar and spice
So nice, so nice, I got you

Whoa! I feel good, I knew that I would, now
I feel good, I knew that I would
So good, so good, I got you
So good, so good, I got you
So good, so good, I got you
HEY!!

Parfois, Il Faut Savoir Montrer Ses Muscles

Je viens de prendre conscience que je suis un athlète de haut niveau. Et si je devais faire une comparaison sportive, ma spécialité serait le biathlon. Avec une discipline olympique qui pourrait s’intituler « écriture et chant, position indifférente, à 25 centimètres, sans élan ». Par quel processus, cette prise de conscience ? Je dirais par une démonstration « en creux ». Durant plus d’un mois je n’ai pratiqué ni l’un ni l’autre de ces deux sports car j’ai été éloigné du terrain par une terrible souffrance qui m’a cloué sur mon lit de douleur durant plusieurs semaines. Comme tous les sportifs de haut niveau j’ai constaté une perte importante de tonus due à un manque cruel d’entrainement et de motivation comme si mes muscles s’étaient atrophiés durant cette période d’indisponibilité.

Ainsi l’écriture m’est devenue pénible, laborieuse. Moi qui était le recordman de la page A4 et qui « passait » sans difficulté en routine cette distance autrefois, je peine désormais à enchaîner les paragraphes, butant sur les transitions comme un coureur se prendrait les pieds dans les haies du 110m, éprouvant les pires difficultés à manier quelque subjonctif que ce soit. Mon discours manque de cohérence, les idées s’évaporent . Je les lance sans précision dans des ellipses malhabiles et je sens bien qu’elles ratent leur cible là où jadis elles atterrissaient par rafales en plein cœur, touchant le lecteur au plus profond de ses émotions.

De même les muscles de ma gorge sont comme tétanisés dès que je pousse un peu la voix : je rame à contre-courant pour remonter l’octave et reste encalminé bien en deçà des possibilités vocales qui faisaient ma réputation. Je rappelle qu’on me surnomme dans le milieu, le Roberto Alagna du Rock n’Roll. Me retrouver ainsi en difficultés, moi qui soutenait de mon organe puissant le travail des musiciens, qui telle l’étoile du berger illuminait le ciel des répètes dans les moments de doutes et d’errances musicales, me plonge dans un profond désarroi. Il m’est difficile de constater, moi qui suis un compétiteur, une bête de scène, que je ne peux plus jouer à fond le rôle qui est le mien, cette charge qui pèse sur mes épaules depuis toutes ces années, que j’ai acceptée à contre cœur dans un premier temps, puis que j’ai fait mienne et que je porte désormais à l’instar d’un étendard agité au vent de ma fierté.

Cet étendard, oriflamme de mon patriotisme musical, je l’ai brandi à nouveau lors de la dernière répète du mercredi. La fois précédente déjà j’avais fais un gros travail de débrouillage au niveau du texte de la chanson proposée par le Barde : L’homme Pressé des Noir Désir. Hélas mes compagnons n’étaient par prêts alors à relever ce défi : la pression de la vie, le stress du travail, les obligations familiales et professionnelles ont été autant de frein à leur enthousiasme. Pour faire simple : ils n’avaient rien foutu. Ce n’est pas un jugement de valeur, simplement un constat : il y a des engagements qui ne sont pas tous de la même trempe. Il est des feux qui brasillent faiblement sous la cendre accumulée, il en est d'autres qui flamboient joyeusement sur le brasier des passions.

Mais mercredi chacun avait bossé sa partie et nous avons pu entamer le lent travail de défrichage et d’appropriation qui préside à cet exercice périlleux qui consiste à restituer l’âme d’un titre écrit et interprété par d’autres. La « reprise » est toujours une entreprise délicate. Objectivement on devrait jouer sur du velours : les auteurs ont su toucher le cœur d’un public, et par définition nous ne leur empruntons que des succès et donc des valeurs sures. Cependant il est de notre responsabilité de massacrer intelligemment notre version afin d’apporter un plus à l’œuvre. Nous ne sommes pas des copistes : nous sommes des enlumineurs ! On se souviendra de nos « covers » de Jumping Jack Flash, ou Sweet Home Alabama qui de l’avis de tous ont transcendé l’original au point que parfois certains nous demandent comment, dans quelles conditions, nous les avons écrites.

La séance d’une heure et demi hebdomadaire a été toute entière consacrée à « l’homme pressé ». Comme toujours nous avons compté les mesures, identifié les breaks, repéré les changements d’accords ; P. notre Leader a pris la peine d'écouter sur Youtube l'original afin de s'imprégner de l'esprit du titre, et nous avons patiemment déroulé le fil du texte, introduit une partie de piano. Ce n’est qu’au bout de plusieurs tentatives que nous avons pu nous poser quelques instant pour contempler le chemin parcouru avec un rien d'espoir quant au futur de ce morceau et sa possible intégration à notre répertoire avec tout de même un bémol de la part du Carré, looiiiiiiin d'être convaincu par le choix même du morceau (si l'on fait abstraction de ses doutes quant à la qualité de l'interprétation).
A mesure du déroulement de cette séance, le souci a été pour moi qu’au moment ou j'ai fini par me mettre le texte en bouche (métaphoriquement) : c'est à dire au bout de cinq ou six tentatives, je suis devenu quasiment aphone. Erreur de débutant : j’avais attaqué bille en tête dans une tonalité trop aigüe, sans exercice préalable. Après deux ou trois tentatives passables vocalement mais tragiques dans la scansion j’ai ressenti ces picotements et ce pincement du larynx annonciateurs de blocages. Je connais les symptômes : La gorge se ressere, se tapisse de papier de verre, les muscles du cou deviennent douloureux, les machoires peinent à articuler et frisent le trismus, la respiration se réduit à un filet d'air et on a l'impression d'être dans une panda à fond de seconde, incapable de passer la troisième, dans le dépassement difficile d'un semi remorque sur une piste de montagne : on talonne désespérément malgré les efforts les plus désespérés, le moteur en surrégime. Une crampe, tout bêtement !
Je suis convaincu d'ailleurs que ce n'est pas la bonne manière pour moi d'interpréter ce texte. dans cette tonalité exotique pour moi, je dois mettre beaucoup plus de puissance pour porter ma voix, je gaspille de l'air et je me retrouve essoufflé au milieu de couplets interminables qui laissent peu de place aux respirations. Et puis en définitive je verrais bien l'homme pressé d'une manière différente.. Les Noir Désir le chantent comme un protestsong, hurlant froidement leur rage pour dénoncer un système -une sorte de clone du Antisocial de Trust dans les années 70-. Quand à moi je préfère incarner véritablement cet homme pressé, installé dans la classe supérieure, profiteur, opportuniste, méprisant, cynique. Ce gars-là est à l'aise, il n'a aucun remord, il se complait dans son privilège et son élitisme : pourquoi hurlerait-il ? je le vois plutot chanter sereinement, avec un certain détachement amusé.
Mais déjà, tout cela est de l'histoire ancienne. Sitôt proposé : sitôt consommé ! Le vent de l"histoire des UFR balaye les scories des titres à peine entamés. L'homme pressé tel un météore musical va céder la place ! On passe à autre chose : pour la prochaine répète on travaillera ''I feel good" .
Mais là je suis un peu malhonnête : Si nous passons à James brown, c'est parce que notre Sax Symbol Jean-Paul sera des notres ce prochain mercredi.
D'ici là, je vais continuer le difficile entraînement de chant et d'écriture, afin de retrouver mon niveau mondial.

mercredi 14 mars 2012

Montre Nous Le Chemin, Toi Qui le Connait Si Bien...

Le 14 Mars Anonymous a dit sur une petite reflexion propos de sting: “Tu ne serais pas à 2 doigts de nous faire une carrière solo, toi ?P.”


Dieu m'en préserve ! Non, j'adore cette vie de groupe. Pour moi individualiste forcené c'est un challenge et presque une thérapie.
Mais j'ai le sentiment, après cinq ans d'existence -et nous en avons discuté ensemble déjà- que nous sommes dans une période de questionnement quant à l'orientation de notre groupe.
Pour faire un parallèle cosmique, la vie de notre groupe rappelle un peu celle de cette sonde Pathfinder, envoyée sur Mars il y a une dizaine d'années. Sa mission d'exploration du sol était prévue pour quelques mois. Elle avait été conçue pour ça. Contre toute attente elle a continué à fonctionner des années après. Il a donc fallu lui donner de nouvelles taches à accomplir. Sur certaines photos on voyait les traces de ses déambulations dans tel ou tel cratère et on avait parfois le sentiment qu'elle tournait un peu en rond, comme si ses concepteurs ne savaient plus très bien qu’en faire. Bien sur ce n’était pas le cas. Au prix de la communication terre-mars les ingénieurs du spacelab avaient à cœur de rentabiliser l’opération.
De même les UFR se sont rassemblés en 2007 pour une mission bien précise : animer une soirée d’anniversaire. Et puis on s’est aperçu que l’outil était solide, et que sa vie pouvait être prolongée bien au delà de cet événement. On avait pensé que l’énergie déployée pour cette occasion aurait été vainement gaspillée si on n’avait pas poursuivi sur la lancée. On a donc modifié le programme et réorienté les objectifs du groupe : création reprises et concerts dans un style résolument rock. Il y avait une cohérence, un but clair, partagé par tous.
A mi parcours le challenge suivant, proposé par le Leader, a été de renouveler presque entièrement le répertoire, ce qui a été accompli avec succès.

Notre nouveau défi, est désormais de donner à chacun la possibilité de peser sur l’orientation du groupe en proposant un titre. L’intention est louable et légitime. Notre groupe à l’inverse de celui de Sting est basée sur l’amitié et le partage. Mais ces choix révèlent l’écart extrême qu’il peut y avoir entre les goûts des uns et des autres. L’un a une sensibilité plus jazz, tandis que l’autre s’orienterait vers un rock plus pop, alors qu’une dernière préfèrerait des chansons à type de balade, quant à moi je ne ferais que de la création. En définitive le seul fidèle aux origines serait le bassiste qui propose un titre…. Des Status Quo.

J’aime pareillement chacune des propositions de mes comparses et en soi leurs choix sont parfaitement légitimes.

Cependant le résultat de ce référendum rend une vision brouillée de notre futur répertoire, et la cohérence de départ vole en éclat. Peut-on encore s’intituler « groupe de rock » lorsqu’on interprète Nougayork, par exemple -et je ne remets pas en question ce choix, j’aime beaucoup ce titre- et d’ailleurs on voit bien que nous tirons certaines de nos compositions vers des interprétations plus swingantes que fondamentalement rock.
La lisibilité de notre travail est aussi perturbée par l'introduction de nouveaux instruments : saxo et peut-être violon, qui bouleversent l'équilibre des musiciens, sans compter la participation intermittente d'un nouveau membre et les conséquences sur les orientations musicales que celà entraîne. Nous apprécions sa présence mais son intermittence,  justement, ne permet pas de développer les automatismes nécessaires. En définitive notre répertoire oscille entre du rock, du rythm'n blues, une variété popisante, quelques touches jazzy, du blues, et des choses inclassables à la frontière de l'un ou l'autre de ces genres.

En conclusion, et en termes d’image, quel visage les UFR doivent-il présenter au public désormais ? Quelle sera la ligne des Fossoyeurs pour les mois à venir. ? Comment innover, renouveler le plaisir, étonner, rassembler, tout en conservant une spécificité qui permette d’envoyer un message clair à nos publics ?

C’est à notre Leader de nous montrer le chemin.

mardi 13 mars 2012

Une Petite Réflexion, A Propos de Sting

Je ne sais pas pourquoi je pense à ça à cette heure-ci, en regardant un film sur C+. J'ai l'esprit de l'escalier, je vous le rappelle. Quoiqu'il en soit voilà : cet après-midi sur France Inter j'ai suivi l'émission de François Bunnel ; Il interviewait Sting. Au décours de l'entretien, ce dernier en vint à raconter son expérience avec Police, et la difficulté à faire durer un groupe de rock tant les personnalités sont multiples, les motivations différentes, à un âge où toutes les passions sont exacerbées.
Interrogé sur ses relations avec les autres musiciens, Sting avoua qu'il n'avait eu aucune difficulté à en devenir le leader : Chanteur, guitariste, bassiste, auteur et compositeur il détenait tous les atouts pour imposer son autorité sur le reste de la bande. Malgré cela, et à cause des concessions nécessaires à un certain équilibre dans le groupe, il s'était décidé à entamer une carrière solo. Plus besoin de compromis et de négociations,qui dénaturaient son travail. Il conclut : dans un groupe, il n'y a pas de démocratie. c'est un régime autoritaire.
Je me demande si on n'aurait pas besoin d'un bon dictateur pour remettre un semblant d'ordre dans le foutoir de nos nouveaux choix de titres pour cette année... et quand j'écris "choix" j'aurais tout aussi bien pu dire "loterie" ! car aucun d'entre nous n'est même certain d'avoir envie de défendre son poulain suffisamment longtemps pour qu'on puisse le travailler, et se déclare tout à fait disposé à en changer pour un autre.

Scoop : On a Retrouvé les Deux Papys du MouPèteChaud !


Un Chanteur Vintage Millésimé

Le Mari de La Pianiste




lundi 12 mars 2012

Nouveau Repertoire des UFR : Le Choix du Kéké !

Nouveau Repertoire des UFR : L'Autre Choix du Carré.. Roxy Music

La Notoriété des UFR : Une Expo Retrospective Leur Est Consacrée !


Expo annuelle du club-photo de Kéké, à Caissargues où seront accrochées des photos des UNDERTAKERS réalisées par notre ami.

"Mes nouveaux potes de photo vous ont beaucoup aimés, déclare le Doisneau local à note reporter, "ils m'ont même demandé un petit concert de votre part.. conclut-il !

Les UFR sont invités pour le vernissage qui aura lieu le vendredi 23 mars à partir de 18h30.

dimanche 11 mars 2012

Nouveau Repertoire des UFR : Would You Mind Some Piece of Rubettes for Tonight Concert ?

Nouveau Repertoire des UFR : Le Choix du Coeur !

Nouveau Repertoire des UFR : Le Choix (Evident) de Poun

Nouveau Repertoire des UFR : Le Choix de Personnne, Mais Petit Coup de Coeur Perso : Suzy Quatro, Ca Déchirait La Race de Sa Mère, Si Je Puis M'exprimer Ainsi !

Nouveau Repertoire des UFR : Le Choix du Carré

Nouveau Repertoire des UFR : Le Choix du Chanteur

Nouveau Repertoire des UFR : Le Choix de Jésou

Nouveau Repertoire des UFR : Le Choix de Lololalolo

Les talents Multiples de Notre Pianiste

Plusieurs membres des UFR ont des talents multiples dans des domaines assez éloignés de l'art musical qui nous rassemble : On peut mentionner par exemple Phil est ses créations de meubles high tech à base de béton, de verre et de barres d'acier, et euh... enfin là tout de suite les talents annexes de Jésou et Poun ne me reviennent pas mais je suis certain qu'ils en ont, innombrables et tout aussi surprenant les uns que les autres !

Concernant notre pianiste, inconstablement elle a baigné dans une fontaine de talents lorsqu'elle était petite, tant chaque domaine artistique qu'elle aborde nous donne l'occasion de constater à quel point elle excelle. Un peu comme notre P., elle est ce que les anglosaxons joliement nomment "gifted", comme si quelque divinité lui avait accorté le cadeau merveilleux de pouvoir exprimer sa sensibilité quelque soit la discipline abordée.

En ce moment c'est par la peinture qu'elle exprime son talent. Elle prend des cours depuis plusieurs années, et désormais sa maîtrise des tchniques picturales eclate au travers d'oeuvres aux styles divers qui laissent entrevoir par le choix des thèmes et des compositions toute la richesse de sa réflexion et la subtile sensibilité qui anime ses toiles. Incontestablement, "il se passe quelque chose" lorsqu'on regarde l'un de ses tableaux. Même un solex se trouve transcendé par le regard de notre Lolo !

Après avoir vu ses oeuvres accrochées sur des murs privés, je la tanne pour qu'enfin elle les expose. peindre pour soi et ses amis est une chose, plaisante, mais comme toute expression artistique la peinture se doit d'être montrée, partagée, commentée.

Lors de notre dernière rencontre, lors d'un repas entre amis, je me suis retrouvé dans la situation de ce convive qui observe du coin de l'oeil Picasso griffonnant distraitement sur la nappe en papier (dans un coin que n'aurait pas lacéré à grands coups de fourchettes un Pascou hargneux), attendans fébrilement la fin du repas pour emporter le bout de talent, la scorie de génie.
J'ai pris bien soin de recueillir la précieuse esquisse et de la publier ici. Au passage il s'agit du permier dessin signé de Lolo. Jusque là, par modestie, notre amie n'avait signé aucune de ses oeuvres. Je viens, après l'avoir pris en photo, de le mettre précieusement au coffre, parmi nos secrets et bijoux de famille.
Plus tard, quand Lololalolo sera célèbre, je pourrai ressortir ce dessin et le vendre à un musée !

mercredi 7 mars 2012

L'autre Défi des UFR

Autre proposition, celle de P. notre Leader : Nougayork. Je me réjouis à titre personnel de ce choix, plutot reposant après les deux pages de textes de l'homme pressé (merci Jésou). Je souhaite cependant bon courage aux musiciens ! d'ailleurs même sur le titre des Noir Désir y aura du boulot pour certains...

En ce qui me concerne, et vu que ce sont les compos qui à mon sens font notre spécificité et justifient notre association, j'opterai sur un travail autour du Baleineau ou de Karma-Léon , et pourquoi pas des deux, vu que leur durée est courte (aux alentours de deux minutes). A comparer aux quatre minutes de l'homme pressé ou de Nougayork. Y a pas de raison que je sois floué ! moi aussi j'ai droit à quatre minutes. Sinon, je prendrai Alertez les Bébés (Higelin) 13 minutes ! Na !

Nougayork (Claude Nougaro)

Parole de Nougayork:

Dès l'aérogare
J'ai senti le choc
Un souffle barbare
Un remous hard-rock
Dès l'aérogare
J'ai changé d'époque
Come on! Ça démarre
Sur les starting-blocks

Gare gare gare
Là c'est du mastoc
C'est pas du Ronsard
C'est de l'amerloc
Sera-ce la bagarre
Ok j'suis ad hoc
J'aurai l'gros cigare
En or, les pare-chocs

Dès l'aérogare
J'ai senti le choc
Faur rentrer dare-dare
Dans la ligne de coke
Un nouveau départ
Solide comme un roc
Une pluie d'dollars
Ici Nougayork

Ici superstar
J'suis gonflé à bloc
C'est l'enfance de l'art
C'est l'œuf à la coque

A moins qu'un lascar
Au détour d'un block
Et sans crier gare
Me découpe le lard

Façon jambon d'York

Un Nouveau Défi

Notre challenge pour cette année 2012 : Afin de permettre à toutes les sensibilités de s'exprimer au sein du groupe et explorer de nouveaux chemins musicaux : chaque membre du groupe propose un titre, qui sera travaillé en répète afin de le proposer peut-être en concert.

Le choix de Jésou : L'homme pressé des Noir Désir. Je' remercie chaleureusement notre guitariste rythmique pour cette trouvaille. C'est facile à chanter, en plus il n'y a pas beaucoup de texte : idéal pour le chanteur !

J'suis un mannequin glacé
Avec un teint de soleil
Ravalé, Homme pressé
Mes conneries proférées
Sont le destin du monde
Je n'ai pas le temps je file
Ma carrière est en jeu
Je suis l'homme médiatique
Je suis plus que politique
Je vais vite très vite
J'suis une comète humaine universelle
Je traverse le temps
Je suis une référence
Je suis omniprésent
Je deviens omniscient
J'ai envahi le monde
Que je ne connais pas
Peu importe j'en parle
Peu importe je sais
J'ai les hommes à mes pieds
Huit milliards potentiels
De crétins asservis
A part certains de mes amis
Du même monde que moi
Vous n'imaginez pas
Ce qu'ils sont gais

[Refrain] :
Qui veut de moi
Et des miettes de mon cerveau
Qui veut entrer
Dans la toile de mon réseau

Militant
quotidien
De l'inhumanité
Des profits immédiats
Des faveurs des médias
Moi je suis riche, très riche
Je fais dans l'immobilier
Je sais faire des affaires
Y'en a qui peuvent payer
J'connais le tout Paris
Et puis le reste aussi
Mes connaissances uniques
Et leurs femmes que je...
Fréquente évidemment
Les cordons de la bourse
Se relâchent pour moi
Il n'y aplus de secrets
Je suis le Roi des rois
Explosé l'audimat
Pulvérisée l'audience
Et qu'est-ce que vous croyez
C'est ma voie c'est ma chance
J'adore les émissions
A la télévision
Pas le temps d'regarder
Mais c'est moi qui les fais
On crache la nourriture
A ces yeux affamés
Vous voyez qu'ils demandent
Nous les savons avides
De notre pourriture
Mieux que d'la confiture
A des cochons

[Refrain]

Vous savez que je suis
Un homme pressé
x3
Je suis
Un homme pressé x3

J'suis un militant
quotidien
De l'inhumanité
Et des profits immédiats
Et puis des faveurs
des médias
Moi je suis riche, très riche
Je fais dans l'immobilier
Je
sais faire des affaires
Y'en a qui peuvent payer
Et puis je traverse le
temps
Je suis devenu omniprésent
Je suis une super référence
Je peux
toujours ram'ner ma science
Moi je vais vite, très vite
Ma carrière est en
jeu
Je suis l'homme médiatique
Moi je suis plus que politique
Car je
suis un homme pressé x6

J'suis un militant quotidien
De
l'inhumanité
Et des profits immédiats
Et puis des faveurs des
médias
Moi je suis riche, très riche
Je fais dans l'immobilier
Je sais
faire des affaires
Y'en a qui peuvent payer

Love Love Love
Dit-on
en Amérique
Lioubov
Russie ex-Soviétique
Amour
Aux quatre coins de
France