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mardi 30 octobre 2012

Fontfroide, La Suite Avec la Compagnie

Nous étions il y a une quinzaine de jours à l'abbaye de Fontfroide, du coté de Narbonne. C'était le premier déplacement organisé par la nouvelle présidence de la Compagnie du Cercle. 

Françoise, Catou et Valérie ont parfaitement relevé le challenge en nous faisant découvrir cette abbaye cistercienne qui remonte à l'époque romane, parfaitement conservée à travers les siècles malgré les périodes parfois troubles qu'elle a traversée. 

Durant deux heures, une guide passionnée nous a fait découvrir les lieux, replaçant l'édifice et ses habitants dans les contextes socio-économiques successifs, nous exhortant sans cesse à manifester notre sens critique face aux idées reçues et attirant notre attention sur le contresens qui consiste à réécrire l'histoire à la lumière romantique du présent, avec une verve et une conviction communicatives.

Le temps était agréable, qui a permis à certains de poursuivre l'aventure sur le chemin escarpé qui nous a mené au sommet, duquel nous avons embrassé un panorama superbe. 

Au retour la compagnie s'est scindée : les uns préférant rentrer directement, les autres faisant un crochet par la Jonquera afin de faire quelques provisions en prévision des frimas futurs. 

Merci encore à la présidence : le contrat est rempli et nous conforte dans la certitude d'avoir élu un bureau dynamique !



















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Compagnie du Cercle : Pélerinage A L'Abbaye de Fontfroide





















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dimanche 28 octobre 2012

Soirée Dégustation A Ritchwood Hall : Boisson Ambrée et Batonnets de Carottes


Catou et Poun nous avaient conviés à une soirée improvisée ce samedi soir avec P., Lizz et Lololalolo orpheline de son mari en rendez-vous extérieur sur Perpignan SANS OUBLIER bien sûr la Baou Family au grand complet.
Un roboratif plat de pattes au Thon nous a rassasiés, accompagné d'une farandole de desserts orientaux et d'un gateau aux pommes "en trois cuissons" d'Odile. Mais le temps fort de cette réunion fut sans conteste le large éventail de whiskies proposé à la sagacité de nos papilles. Pour moi, bien qu'aucun des candidats n'ait démérité, c'est le Kilchoman produit sur l'île d'Islay en Ecosse qui remporta mon suffrage.

La tourbe affirmée du Kilchoman va très bien sur les bâtonnets de carotte et les chips, et se marie parfaitement avec la rondelle de saucisson trempé dans la guacamole : plébiscite !

samedi 27 octobre 2012

Les Funambules Sur Leur Fil Au Dessus Du Lac


Poun a raison : moi si prolixe depuis tant d’années, postant un message quotidien dans mes meilleurs mois, je donne des signes de fatigue dans la livraison de mon travail sur ce blog. Il est vrai que pour nous tous, les contraintes de la vie semblent se durcir, et le temps libre s’évaporer, à moins que ce ne soit une manifestation « en creux » de souffrances accrues d’un esprit et d’un corps vieillissants, d’une sclérose psychosomatique inhérente à l’âge et ses dommages collatéraux.
Plus certainement s’agit-il d’une lassitude logique après presque six ans d’animation de ce lieu que je voulais forum d’expression et qui s’avère être une scène d’autofiction : la mienne. 
Quoiqu’il en soit les photomontages se font rares, les textes sporadiques et les commentaires faméliques.

La source qui alimentait le lac de mon imagination s’est insensiblement tarie, et les molles vaguelettes qui agitent encore sa surface peinent à fertiliser des berges clairsemées de pensées sporadiques, comme des bois flottés échoués, asséchés, polis et cassants, drossés là au terme d’un vagabondage erratique, au grès des courants et des marées, témoins épars de temps meilleurs, abandonnés par des tempêtes passées parmi les varechs malodorants des profondeurs de l’âme que brouteraient les crabes fantomatiques de l’oubli, coprophages impuissants et vains submergés par la tache.

Les séances se sont succédées ces dernières semaines, souvent en l’absence de l’un ou l’autre d’entre nous. Les titres récents ont été joués et rejoués, dans des configurations variables, alternant les versions « orchestrales » ou plus intimistes en fonction des présents et de leur polyvalence. On a bien sûr mis l’accent sur les dernières compos et reprises avec une prédilection pour le Blues du Dentiste, Solex et le tout nouveau Unchain My Heart.

Ces trois titres marchent bien, nous les interprétons avec une relative aisance. Ce qui est intéressant surtout c’est que quel que soit l’arrangement et la configuration du groupe nous retombons sur nos pattes et livrons un produit correct. Comme des funambules aveuglés, nous marchons sur des fils musicaux qui se croisent, suivant à notre tour tel ou tel qui bifurque sans crier gare porté par l’intuition du moment, lui emboitant le pas dans des agitations de balanciers, puis stabilisant les ondulations du câble en attendant la prochaine variation, à l’oreille, à l’instinct. Les apprentissages récents ont été incroyablement rapides, ce qui est assez surprenant étant donné qu’à mesure que nous introduisons de nouveaux titres, notre Leader veille, dans un souci pédagogique, à en augmenter la difficulté. De là à laisser penser que nous deviendrions meilleurs, il y a un pas que je m’interdis de franchir, cependant il faut bien constater, sans trop en chercher la cause, que ces morceaux fonctionnent bien.

Lors de la dernière séance du mercredi, en l’absence du Sax Symbol et de Lololalolo le premier pour cause de match de foot (Montpellier-Olympiakos), la seconde étant prise par des obligations littéraires, nous avons repris des titres anciens, depuis plusieurs mois perdus dans les profondeurs des archives musicales du groupe. Ainsi avons-nous exhumé Oublie ( !), Proud Mary, Marre, Caroline, Should I Stay dans des versions plus jazzy et rythm’nbluesantes grâce au saxo ténor parfaitement maîtrisé, et empreint d’une certaine émotion de notre Leader.
Le Sax Symbol n’a qu’à bien se tenir, ainsi que notre pianiste : Le Leader maximo est chaud-bouillant, prêt à tout bouffer, n’hésitant pas à marcher sur les terres des titulaires pour les pousser dans leurs derniers retranchements et les acculer à une compétition qui ne pourra qu’être fructueuse pour le groupe. Moi-même je ne me sens pas très tranquille, et je surveille constamment mes arrières guettant les chœurs, marquant notre P. à la culotte afin de ne pas me laisser déborder par sa voix souple. Seul peut-être notre batteur est-il encore à l’abri des velléités hégémoniques de notre guitariste solo, tant son tempo métronomique est en dehors de toute critique, mais pour combien de temps encore ?

Quel dommage désormais, alors que notre répertoire étendu nous permet de faire des choix et de colorer une playlist selon l’humeur du moment, que nous n’ayons toujours aucune date programmée pour en livrer notre interprétation au public.


mardi 23 octobre 2012

Les UFR Se Mettent Au Golf...

Parce que le golf c'est rock n'roll ! La preuve : Le Carré, le plus rocker d'entre nous, le garant de la ligne musicale du groupe, qui soumet à l'aune de son expertise rock les reprises proposées par l'un ou l'autre et fixe les standards d'un rock licite, qui n'est pas loin de considérer que les Rolling Stones ne sont que des artistes de variétoche, Notre Batteur donc,  joue au golf depuis des années.
Il a entraîné dans cette passion "sportive" l'ultrabassiste et le Leader qui se sont inscrits à un programme de cours intensif.
"Le Golf c'est l'école de la rigueur et de la pureté du geste, martèle volontiers le Maître du Rythme Binaire dans ses harangues prosélytes aux deux novices ;  "ça ne peut que faire du bien à votre jeu et vous laver le cerveau de tout ce fatras que vous écoutez sur les radios périphériques et qui pervertit votre jugement.

Mais le plus important, au delà de tous les conseils, c'est la pratique. travaillant dans le libéral, nos trois athlètes tentent de grappiller dans leur emploi du temps surchargé quelques instants pour parfaire leur put ou leur swing.

Chaque moment est bon à prendre pour progresser, et le lieu importe peu tant qu'il permet de pratiquer et de se concentrer sur le geste parfait...

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mardi 9 octobre 2012

Le Douk-Douk du Chanteur

Mon Douk-Douk :
Je l'ai trouvé chez un coutelier du Chambon sur Lignon, et j'en suis tombé amoureux. C'est pourquoi pour lui rendre hommage, j'ai fait son portrait (j'espère que Lololalolo me l'encadrera !).

C'est le parfait couteau du Rocker. Il se la pète pas comme le Laguiole (hein Philou !), mais quand même il est plus swag que l'Opinel (pas vrai Alain ?). Il est rustique, d'une conception ultra simple : de la tôle emboutie et pliée, deux rivets, de l'acier inoxidable qui noircit, Des logos totémiques sur la tranche, un boucle d'acier au bout pour y fixer une chaîne ou mieux une corde de mi reliée à un passant du jean pour le ranger dans la poche à zippo, une gueule sympathique et pas cher : 16€ !

Le premier Douk-Douk a été fabriqué en 1929. Il a d'abord inondé le marché de l'Océanie avant de se répandre par millions en Afrique. C'est le couteau des baroudeurs et des guerriers, des aventuriers et des petits blancs. C'est depuis quelques mois le couteau d'un Fossoyeur du Rock ! Alors vous avez intérêt à aimer mes chansons : sinon je sors mon Douk-Douk dare dare !


lundi 8 octobre 2012

Certains UFR Etaient Chez les T. Ce Dernier Samedi