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mardi 27 février 2007

Ca bouillonne ça fusionne, ça pétounège des neurones

C'est un feu d'artifice de textes qui illumine la morne plaine de la culture en berne nîmoise, ces derniers jours.

Le groupe a des choses à dire, à faire entendre.
Il retrousse ses manches.
Les Undertakers entendent bien enterrer l'idée reçue qui voudrait que le bourgeois bobo se complaise dans un militantisme mou et convenu.
Foin du confort douillet des canapés en cuir pleine fleur, des soirées avachies devant la dalle plasma à bêler avec les panurges de tf1, en sirotant une boisson maltée, une épouse aimante et dolente lovée au creux des reins.
Déja, je me suis laissé dire (baissons le dôme du silence) que Valérie préparerait dans le plus grand secret, une BOMBE musicale : un Blues (il se murmure que le titre en serait : le Blues du Comptable).
Que d'aventures en perspectives !

Affaire à suivre donc.

Ceci dit, la séance du dimanche soir a été placée sous le signe des cinquantième hurlants, en référence on l'aura compris à l'anniversaire d'Alain qui vient de franchir le Mur du Con ("p'tit con","jeune con", "vrai con", "gros con" puis : "vieux con" constituant les jalons de cette progression logique).
On me dira, le Con, on a compris, mais le Mur alors ? ben... le Mur c'est Alain, ducon !
D'ailleurs on a fêté ça au champagne, comme il se doit, accompagné d'apéricubes de très bonne facture.

Sinon séance honnête. Protest Song peine à trouver ses marques.
Avec le refrain, sans le refrain, avec un autre refrain, avec un arrangement différent, avec ou sans tarte tartin, ...Tout ça n'est pas encore bien clair et demande a être travaillé.

Concernant Ho les filles, rien à dire, ça roule.

Whatever est bien abordé également, un peu de relachement parfois, mais globalement une progression constante notamment au niveau de la chorégraphie.
Le "Vieux" est toujours impérial au final. Un très bon toucher de baguettes sur l'intro, parfois un léger flou dans le refrain, quelques ralentissement en fin de couplets, mais rien de rédibitoire.
Le couple de guitaristes affirme son aisance dans l'exécution de l'oeuvre : l'intro est bien maîtrisée, elle demande peut-être un chouia d'aisance. Le riff est enlevé, dans le tempo, les guitares sont synchrones.
La basse manque un peu de présence, peut-être faudrait-il augmenter un peu son volume, elle a du mal à se détacher et scander de sa présence la mesure de l'ensemble.
La voix est ce qu'elle est, de la distraction parfois. Egalement un final (le dernier whatever), à retravailler.

mais on est désormais dans le détail. Il suffit de regarder la dernière vidéo pour se convaincre du chemin parcouru.

Satisfecit donc.

Un nouveau texte politique ! Ah, les Quinquatenaires restent pas le cul par terre !

(Richebois)

ECOLO SONG

A vous tous ,de la terre ,les pollueurs
Je voudrais retrouver le bonheur
D'une planete qui sente les fleurs
Que l'air qu'on respire soit meilleur

On nous a donné les oceans
Des coquelicots partout dans les champs
Et voila qu'aujourd'hui avec nos voitures
Nous sommes en train de tuer le futur

Non non non finit la pollution,
Les politiques, nous prenez plus pour des cons
N'y en a t'il qu'un ,qui ait vraiment le culot?
De dire son nom : Nicolas hulot !
Fuyez les banlieux, fuyez la zone
Mais respectez cette putain d'couche d'ozone

A vous tous ,de la terre les pollueurs
Soyez gentils, ne nous faites pas peur
Pas de soucis, point de rancoeur
Prenez le probleme ,à bras le coeur

Sil faut se battre pour respirer
On va le faire ,ça c'est juré
Cette chanson y contribue ?
OK c'est bon on continue

Non non non finit la pollution
Les politiques ,nous prenez plus pour des cons
N'y en a t'il qu'un,qui ait vraiment le culot
De dire son nom Nicolas hulot
Fuyez les banlieux ,fuyez la zone
Et puis surtout qu'la musique soit bonne

lundi 26 février 2007

The Fifty Show

En Hommage à notre batteur, la version enfin intégrale (quoique toujours en deux parties) de Whatever. fort d'un demi quintal d'années (... le poids des ans, le choc de l'arthrose), Alain bat la Mesure comme la Mère Poulard, sur une chorégraphie digne des meilleures prestations de notre référence : Status Quo.

jeudi 22 février 2007

Une Titre Original pour le groupe Nîmois

Chant de protestation éructé à la face
De ceux qu’on appelle les honnêtes gens

(en hommage à Bruno Carette)

(mazet, charras)



Protest Song

Je proteste et je conteste
Je suis contre tout le reste
Et sous aucun prétexte
L’avis des autres je n’accepte

Je fuis comme la peste
Les pétitions les manifestes
Et tout ce qui empeste
Les bons sentiments indigestes.

J’affirme fort et j’atteste
Que je ne ferai pas un geste
Pour ceux que je déteste :
Les sales retourneurs de veste.

Les orateurs immodestes
Les champions des vertus agrestes
Les camelots un peu trop lestes
et tous ces messieurs de la presse

Retournez donc à votre sieste
Je proteste et je conteste
Vos harangues funestes
Vos ridicules promesses.


Du citron je prends le zeste
De l’amour je garde le sexe
De la main enfin je dresse
A leur face, Mon seul index


Rhââ ! Qu’est ce que ça fait du bien
De cracher enfin son venin
A la gueule ouverte du destin
Bande de nains A face de lapin

Et tarte tartin….

Reprise de l"entraînement

C'est avec beaucoup de joie, mais aussi une grande déception que nous nous sommes retrouvés, après une absence de 15 jours, au studio de répétition de Pierrot ce mercredi soir.
Joie de partager à nouveau le plaisir de jouer ensemble.
Déception car notre batteur, Alain, a préféré se vautrer dans le plaisir canapesque d'un match de foot mineur plutôt que de soutenir de sa rythmique apocalyptique (selon Saint Jean) nos louables efforts musicaux.
Mal lui en a pris. Car outre une interprétation sans faille de whatever, dont nos guitaristes ont longuement peaufiné le riff, c'est à une CREATION - Protest Song- que nous avons donné naissance ce mercredi soir. Sur les fonds baptismaux de l'église saint ROCK le papa, la maman et les parains ont tour à tour tenu ce nourrisson encore vagissant. chacun apportant sa contribution artistique afin d'en améliorer les qualités.
On se prend à réver à la scène du Milonga le marchand de musique, dont nous espérons qu'il accueillera une fois notre groupe.
On convient de préparer "Ca c'est vraiment toi" de Téléphone, et Pascou doit nous apporter un texte afin d'étoffer encore notre offre de titres originaux.
Au final, tout le monde se sépare sur de bonnes vibrations, et des nouvelles, diverses et variées, dont certaines nous réjouissent, et d'autres nous attristent ou nous préoccupent. C'est aussi ça la vie....

Carton Rouge pour Alain ( tout ça pour ça ! )


Le gardien de but de l'AS Rome, Alexander Doni, lors du match des 8es de finales de la Ligue des champions, qui a opposé l'Olympique lyonnais à l'AS Rome et s'est soldé par un match nul, le 21 février 2007, à Rome. (le web du Monde)

vendredi 9 février 2007

Répète du 7 février 2007

Malgré le match de foot tout le monde est présent, même Alain dont nous saluons le professionnalisme. de toute façon les français ont perdu contre l'argentine, donc pas de regrets.
Petit tour de chauffe pour Alain, arrivé légèrement en retard (mais compte-tenu de l'effort consenti, on dit rien..). On teste l'utilisation d'un métronome. expérience peu concluante. Ca nous permet toutefois de constater que Status Quo tourne à 120 bpm (bits per minute) sur "Whatever". Une Info qui, vous le reconnaitrez, est d'une importance capitale. Brown Sugar est un peu laissé de coté, on préfère travailler sur "Oh les Filles". Ca tourne plutot bien. Il reste pas mal de travail tout de même pour fluidifier le tout.
Lors d'un petit break nous sortons sous la nuit étoilée, les volutes de nos cigarettes s'évanouissent paresseusement parmi les étoiles. C'est Bô. Nos pensées se font métaphysiques et vagabondes, embrassant l'insondable mystère de l'univers dont nous remplissons l'infinie vacuité de pets salvateurs.
C'est donc en véritables messagers de pets que nous retournons au taf. Lors d'une dernière interprétation de Oh les Filles, Jésou pète une corde (finalement tout bien considéré, ca a beaucoup pété durant cette soirée). Mais ça ne s'entend presque pas (est-ce une bonne nouvelle ?). On est obligé de faire les morceaux en deux fois pour les enregistrer en vidéo : l'appareil photo ne peut filmer que par tranches de trois minutes !Quand je pense qu'il a fallu 40 ans de progres techniques et des hommes sur la lune pour réinventer le super 8 !
Bon, voilà c'est tout me semble-t-il.
Ah, non ! J'oubliais, on décide de mettre Téléphone à notre répertoire : Un autre monde, et puis aussi un Beatles : Back to USSR, et peut être aussi un Blues Brothers : Sweet home Chicago.

Pas de répète mercredi 14 car nous partons au ski à Saint françois Longchamp. Le Jésou reste de garde à Nîmes en attendant la prochaine séance du 21 février.

jeudi 8 février 2007

Au bonheur des dames : Oh les filles ! première répète. hélas, il manque le grandiose final

Oh les Filles

Oh les filles
by Au Bonheur des Dames

Je suis sorti avec Hélène
Dans un café on s'est assis
Quand je lui ai dit que je l'aime
Elle m'a dit qu'elle m'aimait aussi
Le lendemain j'lui téléphone
Elle me dit que tout est fini

{Refrain:}
Oh les filles, oh les filles
Elles me rendent marteau
Oh les filles, oh les filles
Moi je les aime trop

Je suis sorti avec Monique
Au cinéma on est allé
Et au moment le plus tragique
Elle m'a prié de l'embrasser
Et comme je suis un gars pratique
Je ne me suis pas fait prier

{au Refrain}

Je suis sorti avec Marcel
Il est sorti avec Marcel
Je suis sorti avec Marcel
Il est sorti avec Marcel
Je suis sorti avec Marcel
Il est sorti avec Marcel
Je suis sorti avec Marcel
Il est sorti avec Marcel
Dans l'métro on s'est rencontré
Il habite tout près de Sarcelle
Alors je l'ai accompagné
Arrivé devant son H.L.M.
Il me dit j'aime pas les pédés

{au Refrain}

Je suis sorti avec Karine
Elle ne m'a rien demandé
Elle est si douce elle est si fine
Puis j'aime ses beaux yeux étonnés
J'aimerai toute ma vie Karine
Et rien n'pourra m'en empêcher

{Refrain:}
Ah cette fille, Ah cette fille
Elle m'a rendu marteau
Ah cette fille, ah cette fille
Moi je l'aime trop

{ad lib}

Sitting Bull


Il est de ces moments rares où l'on peut visualiser l'Oeuvre Créatrice de l'Artiste. Une attitude, un regard, le corps momentanément relaché, les énergies vitales concentrées sur le placement des doigts : un instantané saisissant qui permet de mieux comprendre le cheminement de la pensée. Une parenthèse magique, un hiatus dans l'espace-temps, une pause, une eternité.

Le cave se rebiffe !


Un éclair de rage dans le regard, le Baou entame Whatever avec une énergie renouvelée : on lui a promis une bouteille de champagne s'il arrivait à tenir le 120 bpm pendant 5 mn.. En dépit d'une chaussée très glissante et de condition climatiques hivernales, il tient ses drums sans trembler et enchaîne avec fougues caisse claire/charleston sans dévier de sa trajectoire.

Attention à la confusion !


Au début j'ai pas fait attention, j'allais brancher mon micro sur le petit ampli gris !
Ceci dit, compte-tenu de la température "de saison", on aurait bien apprécié que le chauffage soit le gros machin noir à gauche..

le mediator fetiche de Jésou


...Une (petite) pipe, et au lit !

lundi 5 février 2007

dimanche 4 février 2007 : chez Alain

Le rendez vous de cette séance intermédiaire est fixé à 18h30. la veille au soir, une de ces grôôôsses fêtes qui rythment la vie du groupe nous a happée telle une tempête tropicale devastant les côtes bucoliques de l'atoll serein, nous abandonnant pantelants mais comblés, ainsi que les débris épars d'un fier vaisseau qui a lutté trop longtemps, jonchant ça et là la plage enfin apaisée, à l'orée du petit matin.
En résumer le déroulement relève de la gageure, c'est pourquoi je n'en tenterai pas l'exercice. Sachez toutefois que tous les ingrédients étaient réunis pour faire de cette soirée un évènement marquant de ce qu'il est convenu d'appeler la Scène Festive Nîmoise.
Mais revenons à ce dimanche soir. c'est avec une légère lassitude dans le geste que nous entamons les répètes. Il y a comme une langueur dans le jeu des guitariste, la basse se fait caressante, les percus cotonneuses, la voix... Iglésienne.
Mais à coeur vaillant rien d'impossible, comme le disait si justement Jacques Coeur (homme d'affaire devenu grand argentier du Roi de France Charles VII).
C'est avec une énergie redoublée qu'après avoir expédié "Whatever" nous entreprenons un premier déchiffrage de Brown Sugar... avec un résultat, disons, contrasté, mais prometteur. Je ne suis pas persuadé que ma voix à la Brian Ferry soit le medium le plus adéquat pour traduire fidèlement les intonation d'un Jagger déjanté, mais bon... C'est aussi le devoir de l'Artiste que de donner (au sens Wagnérien du terme) un éclarage nouveau.
le rouleau compresseur est lancé ! Alimenté de cidre, pistaches, saucisses et olives dénoyautées, l'engin musical, abattant au passage barrières et préjugés, se lance un nouveau défi : le cultissime Oh les Filles d' Au Bonheur des Dames. Et là, chers lecteurs : Le miracle! En 10 minutes tout est en place. Sans texte, sans partition, sans préparation aucune, les Undertakers, faisant montre d'un professionnalisme exemplaire, habitent ce titre de leur présence. Oserai-je ajouter qu'ils le transcendent ?

Fin des hostilités à 20h30, et rendez vous mercredi prochain...

jeudi 1 février 2007

Progression constante

les deux dernières séances ont été très profitables au groupe.
les arrêts se mettent en place, le solo s'affinne, la batterie se cale, la fin est bien balisée, la voix se place, les jeux de scènes se chorégraphient, les automatismes s'enchaînent..
Les Undertakers ont indéniablement fait un "saut quantique" depuis quelques jours. C'est assurément le fruit d'un travail individuel acharné, et d'un collectif au moral d'acier bleuté.
malgrés la température plutôt fraîche du garage dans lequel nous avons répété ce 31 janvier, l'ambiance était très chaleureuse. l'enregistrement de la séance est malheureusement très médiocre, la qualité du son est épouvantable, et les 15 images par secondes de la video traduisent bien mal l'énergie déployée par tous, au cours de cette session.
Tout cela va nous permettre d'attaquer avec espoir un nouveau morceau, peut-être Brown Sugar des Rolling Stones. Jésou a déja bien travaillé dessus. le texte par contre est plutôt compliqué.