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samedi 23 mai 2015

Une Courte Resucée du Concert du 5 5 55

vendredi 1 mai 2015

Ben E King

Décès à 76 ans, ce jour de Ben E King, l'inoubliable interprète et créateur de Stand by me (1961), qui fait partie de notre répertoire et que sert avec une rare sensibilité notre chanteur Mitch Le Sage.

Erratum

On nous signale que le groupe amateur nîmois dont nous avons parlé dans une précédente chronique ne s'appelle pas ziphone mais, et nous mettons cette information au conditionnel :

"les Safaune
ou "laid Zaffone
ou "lait Zaphaune
ou "les Zafoune
ou "lézard faux noeud
ou tout simplement "les aphones"

nous essaierons de nous rapprocher de l'un des membres du combo pour recueillir une information plus fiable.
nous prions les euh... zaf... musiciens, de nous excuser pour cette erreur de transcription.

la rédaction

mercredi 29 avril 2015

Les zIfone, La Première Partie des UFR Lors du Concert du 5-5-55 "n'A Pas Démérité"... Quelques Photos



Rendons justice aux jeunes musiciens du groupe "zifone" (nom encore provisoire d'après l'un des membres de ce sympathique combo de jazz "nouvelle Orléans"), il n'étais pas facile de débuter la soirée en première partie du légendaire UFR emmené par son charismatique leader le guitariste P. La notoriété des célèbres Fossoyeurs du Rock est établie de longue date, et le talent de ses membres n'est plus à démontrer. Leur choix musicaux, leur intransigeance face au diktat des Majors, la qualité de leurs compositions, les textes engagés servis par un chanteur inspiré en font une référence dans le  landerneau musical français. Cependant ziphone,ce petit groupe amateur nîmois a su crânement relever le défi et livrer une version très propre des grands thèmes du jazz américain des annnée 30."On ne veut pas se prendre la tête, a expliqué P. l'un des saxophonistes, "on est là pour s'amuser et amuser le public, on vise essentiellement le spectacle de rue et plus particulièrement les ferias ; "ce qui nous plait c'est de faire comme les penas : déambuler dans les rues et boire des coups dans les bars qui nous accueillent, "c'est pour ça qu'on voyage léger, et en acoustique. Brandissant un mégaphone au travers duquel il a chanté quelques standards, il a ajouté : "déjà, je dois me trimbaler ce machin pour passer par dessus les cuivres et la caisse claire, avec l'angoisse que la pile lâche en plein milieu du Saint Louis Blues, alors tous ces machins électroniques, c'est pas pour nous ! A la question "pensez vous écrire des compos originales jazz ? P. a répondu "ouhhhhlala non, d'abord tout a déjà été écrit en jazz, et puis j'ai eu une expérience malheureuse dans un autre groupe, je ne veux pas retomber dans cette galère de la composition originale et des égos stratosphériques des uns et des autres : "La reprise c'est bien, et puis en jazz l'avantage c'est qu'on peut improviser, alors un morceau est à chaque fois différent, "Pas comme dans le rock a t-il poursuivi avec une grimace de dégoût : "C'est une musique de bourrin, ça hurle avec des poum tchak, tu peux pas sortir du cadre, t'es tout le temps en train de casser des cordes ou de réaccorder le bouzin : très peu pour moi. Il s'est alors exclamé, résumant avec un regard fiévreux son propos : "Libertaaaaaad ! 
Saluons en tous cas cette formation intéressante qui va compléter l'offre de la scène nîmoise et fera, soyons en certains, sûrement parler d'elle dans les prochaines Années.





 
 
 
 

lundi 27 avril 2015

Concert du 5-5-55 : Un Compte-Rendu Totalement Subjectif Plein De Guillemets Donc A ne Pas Prendre Au Premier Degré Le Mieux C'Est De Le Considérer Comme Une Fiction

Avec l’expérience vient la crainte, bizarrement. Une trentaine de concerts au compteur désormais, et de plus en plus présente est cette angoisse qui précède le moment de se jeter dans le grand bain scénique.
Je n’ai donc pas dérogé à cette nouvelle règle de l’avant concert, gérant tant bien que mal une inquiétude dont je sais qu’elle est sans objet : Nous sommes bons, et puis c’est tout !
Mais quand même si l’on accepte ce préalable, reste une incertitude : le public en est il conscient ? (...qu'on est bon ?!)
L’exercice de la scène est donc une éternelle remise en jeu de notre titre, une confrontation directe entre nos goûts, notre technique, et l’appréciation critique du public.
Peut-être suis-je un inquiet finalement !
On s’est pointé vers 21h, après avoir tourné un moment pour trouver une place vers la Révolution. Mais c’est finalement au parking d’Assas que nous avons échoué. En montant vers le lieu du concert, nous avons rencontré Albert S. soucieux de la sorbetière industrielle à margueritas qu’il avait installée dans l’après-midi : le granité serait il parfait ? La titrage alcoolique correct ? La suite allait le rassurer : les conditions avaient été réunies pour contenter les papilles et les gosiers les plus exigeants, en qualité, mais aussi et surtout en quantité !
Il y avait déjà du monde à la rue d’Al.. : à l’entrée du rez-de-chaussée les gens se tenaient sous un dais qui abritait l’étal de Thibaud (excellent rôtisseur aux Halles de Nîmes). Ils dégustaient un assortiment de sandwiches à la viande de Salers, des crevettes en beignets et autres dips de poulet « fermier » comme le précisait fièrement le Chef de cette baraque à frites de luxe. (sans les frites).
A l’intérieur on entendait déjà les accents New Orleans du jazz band de notre Pierrot et ses amis frapadingues de l'impro encadrée, tout au fond de la pièce, après le saumon, la brandade, les rillettes et l’anchoïade. Philou avait fixé à 21h le début des concerts et les musiciens étaient pile à l’heure.
Dans la Salle Claude François, réaménagée en lieu de réception, les habituels professionnels de la fiesta étaient au comptoir, servant à la file les assoiffés venus écouter les cuivres vigoureux du « band ». P. se démenait comme un diable en costard-cravate des années cinquante. A l’épaule était passée la sangle de son mégaphone, avec lequel il haranguait la foule des spectateurs entre deux riffs de ses acolytes (dont un JP inspiré, et un Eric solide au banjo), sur les battements fantasques de Jérôme I. Récemment la formation avait été complétée d’un contrebassiste dont la contribution s’avérait très payante pour la cohésion de l’ensemble.
Leur prestation d’une heure a été très applaudie, tandis-que je m’efforçais de ne pas répondre au chant des sirènes de la soif (Charybde, Scylla et La Belle Five), désirant rester totalement opérationnel et au contrôle durant la partie des UFR. Il semble que cette règle n’ait pas été totalement suivie par l’ensemble des musiciens du groupe toutefois, car certains étaient assez joyeux au moment de l’entame, ce qui n’a pas nui à la qualité de notre prestation.
Nous avons débuté un peu en retard sur l’horaire initial : à 22 heures 30. Mais il fallait tout de même laisser à Pierrot et Jean Paul le temps de récupérer un peu, et surtout de manger une bricole avant de replonger dans l’enfer musical en changeant leur casquette de jazzmen pour un couvre-chef plus rock’n roll.
Nous avons attaqué avec notre nouvelle reprise : Rock à la Radio. Pas trop compliqué, texte squelettique, sans grand danger vocal : c’était parfait pour moi, et ça permettait de mettre tout le monde dans la tonalité affichée: le Rock'n roll. Cela ouvrait dans notre playlist ce que notre Leader à nommé « le quart d’heure français » regroupant nos dernières reprises : Le rock à la radio cité plus haut, mais aussi dans la foulée : Juste Une Illusion, Faut que j’me tire ailleurs. La séquence suivante a été consacrée à plusieurs de nos compos, ce qui nous a mis, Poun et moi, en joie. Nous aimons nos compos, et souvent nous sommes désespérés qu’elles désertent notre playlist. Pendant que je les chantais, j’ai eu le plaisir de voir bon nombre des gens qui nous regardaient reprendre à l’unisson nos refrains (dont Odile et Alain nos « choristes historiques »). J’ai éprouvé une petite fierté à surprendre de l’intérêt dans les yeux de personnes qui n’étaient pas des assidues de nos concerts et qui visiblement appréciaient ces créations originales.
Nous leur avons offert, pour suivre des titres croquants-craquants-fondants, généreux et malins, comme on dit dans Top-Chef, « avec de vrais morceaux de Rolling Stones -sans glutamate- dedans » ! Un conséquent tunnel de 5 morceaux, organisés en crescendo à partir de Love In Vain, un blues qui s’est transformé en invite à la danse une fois que notre Philou a déclaré « que c’était un slow » et qu’il fallait « choisir sa partenaire » !
Citons pour mémoire un difficile désaccordage des guitares pour les deux derniers titres de ces fainéants de Rolling Stones qui pour se simplifier la vie, et compliquer la notre, utilisent une deuxième guitare reconfigurée dans la tonalité adéquate. Hélas, les UFR n’ont pas les mêmes moyens, et n’ont pas un accordeur en backstage pour leur faciliter les choses. J’ai donc meublé un peu, le temps que les détails techniques se règlent.
Au chapitre des anecdotes aussi, une expérimentation de notre pianiste, la talentueuse Lololalolo, qui a réussi à plaquer l’intro de « Bête de Scène » sur « EcoloSong ». sous le regard amusé de notre Carré, qui en a vu d’autres(et notamment de votre serviteur). C’était audacieux, mais pas inintéressant. Une revisitation à creuser en répète en tous cas (private joke). On citera pour mémoire ma panne de micro en fin de « Oh Les Filles » et ma tentative a capela pour la masquer, le ballet affectueux de l’épouse du guitariste rythmique venant régulièrement parmi nous pour le ravitailler en boissons, (j’imagine l'ovation lors d’un concert des Stones devant 80000 personnes à Wembley) et l’entame d’un titre, commencé sans le bassiste parti s’aérer dans l’intervalle… la routine, quoi (sourire). C’est ça les Undertakers : de la spontanéité, de la fraîcheur et le sentiment qu’à chaque instant TOUT peut arriver !
Cependant les gens n’étaient pas venus pour voir un concert des Fossoyeurs, mais pour honorer la naissance de notre Philou, ainsi des impératifs de timing se faisaient de plus en plus insistants, nous appelant à réduire notre concert - Je me suis même laissé dire que du coté de certains organisateurs, on aurait vu d’un bon œil que nous ne jouions que quatre titre avant de céder la placer à d’autres célébrations – Aussi dès le treizième titre on venait me voir au micro pour que j’abrège. Mais je ne pouvais pas : Le quinzième morceau était celui de notre Philou !
J’ai eu le plaisir de l’appeler au micro, et il nous a régalés d’une remarquable interprétation de Toute la Musique Que J’Aime. De l’avis général « c’était bien mieux que Johnny ! »
De nouvelles maîtresses de cérémonie se sont illico saisies du micro pour dire un très joli compliment qui tournait autour de ce que préférait Philou (la pèche plutôt que la chasse, la corrida plutôt que la course camarguaise, le champagne au pastis, le week-end à la semaine…). Pour corser la prestation, un facétieux dans l’ombre modifiait le son de leur voix à la volée. J’ai beaucoup aimé la partie où Catherine faisait son envoi avec une voix de canard : ça donnait un sel particulier à son inventaire. Ce moment drôle, et empreint d’émotions devant un Philou sous le charme a ouvert la série des cadeaux que notre hôte à déballés fébrilement. On nota une tête de taureau en patchwork très originale.
Ce moment de répit nous permit de recharger les accus pour interpréter quelques morceaux supplémentaires à la demande de Philou. Cela nous permit une très longue interprétation de Stand By Me, que nous dûmes faire durer une dizaine de minutes afin de permettre aux nombreux couples de « conclure » en dansant. Nous avons terminé notre set par Oh les Filles,  qui me permit de revisiter l’avant dernier couplet, remplaçant les amours avec Marcel par une relation avec Philou : Je suis sorti avec Philou, Près des arènes on s’est rencontré, il habite tout près d’la Révo, alors je l’ai raccompagné, arrivé d’vant son HLM…. (là il a un peu tiqué) il m’a dit… vous connaissez la suite.
Je n’ai pas regardé l’heure, mais nous avons dû jouer deux heures. Si on compte le concert des jazzmen, P. et JP. ont donc fourni leur plus longue prestation musicale « de tous les temps ».
Philou nous a remerciés, je crois qu’il était content de notre contribution. Plein de gens sont venus me voir après le concert pour me dire leur plaisir, et même Le Carré nous accordé un satisfecit : « c’était pas mal » a-t-il déclaré avec un petit sourire. Pour moi ça vaut toutes les palmes et médailles !
Pour maintenir l’ambiance festive, Hub nous a amené jusqu’à plus de 4 heures du mat. grâce à la discothèque de son Iphone pluggé sur notre sono. Je me souviens que vers la fin nous avons dansé sur Tata Yoyo repris 4 fois en boucle. Hub nous a avoué que ce n’était pas une démarche artistique, mais qu’il avait perdu ses lunettes et qu’il avait du mal à sélectionner les titres sur l’écran de son smartphone !
Enfin un dernier flash mémoriel pour évoquer, entre deux Jet27 "de l'amitié", une longue séquence de polyphonie corse avec la main en coquille sur l'oreille et une expression de profonde communion avec les Forces de l'Ether (ou de l'alcool, au bout d'un moment je n'arrive pas bien à faire la différence), en compagnie de notre Sax Symbol. Cher J.P. je me souviens que notre harmonie était parfaite, nous en avons convenu avec la plus profonde conviction, comme seuls peuvent en convenir deux allumés très "corne passée" à 4h du matin, cependant je ne peux me rappeler le titre qui passait à ce moment : Le lac du Connemara peut-être ? Je sais que nous nous étions rebaptisés I Muvritaker, ou I Undervrini.
Le dernier carré s’est séparé vers 4h30. Soirée réussie pour nous, dont nous espérons qu’elle l’a été tout autant pour les quatre-vingt participants, et surtout pour l’organisateur de l’évènement : Philou.

Concert Du 5-5-55 : Quelques Photos













dimanche 26 avril 2015

Le Concert des 5-5-55 : Echantillon !

samedi 25 avril 2015

Concert Privé chez Philou ce soir, Pour ses 55 ans

Peut-être un compte-rendu ultérieur... ou pas. Selon comment ça se sera passé. En général lors de ces concerts privés, on n'intéresse pas grand monde lol ! Quoi qu'il en soit : scoop ! Philou fera son outing, il chantera du Johnny ! Au moins à ce moment là, on aura peut-être un peu d'attention.

vendredi 13 mars 2015

Faut Que J'Me Tiiiiire

jeudi 12 mars 2015

Reverb

Mes amis avignonnais, les Réverb, en répétition.

cliquer sur "publication"




dimanche 18 janvier 2015

OÙ Les UFR Ne font Même Pas Illusion !

Alors ce matin, j'avais du mal à dormir, du coup j'ai décidé de publier le clip de "Juste Une Illusion" un cover du succès de JL AUBERT. Entre parenthèses, ç'a été un travail difficile. La vidéo tournée par notre Philou D. lors de la dernière répète à la Salle Nouvelle Claude François était remarquable, elle présentait le groupe dans son ensemble d'une manière très fluide et stable, mais le son était assez mauvais. La captation d'une autre prise était meilleure, mais on ne voyait que ma tête tout au long, et il n'était pas complet. Deux autres versions avaient été filmées en plan fixe, et n'étaient ni complètes, ni satisfaisantes sur le plan de l'exécution. J'ai dû caler les sons et les images de ces quatre versions, en tentant de les rendre à peu près synchrones. 

La version présentée ici est très moyenne sur le plan de l'interprétation, mais c'est de toute façon la seule qui présentait "à peu près" un travail approchant le passable. N'oublions pas que nous Fossoyons le Rock : C'est notre patte ! Pas de scrupules donc à publier cela, de toute façon on ne fera jamais mieux, même et surtout en concert. Donc aucun regret : je publie ce clip. 

 Quand je publie un fichier de 400 MO sur le net, ça me prend des plombes : plusieurs heures. Quelques heures après avoir lancé le téléchargement, mon ordi me prévient que le transfert est achevé. Là je m'aperçois que la vidéo se trouve sur FaceBook. Je me suis trompé en voulant cliquer sur le bouton Youtube. Dans le quart d'heure notre Leader en prend connaissance et émet de grosses réserves quant à sa pertinence. Je ne reproduirai pas ici le texte, très policé, de son intervention, mais derrière les mots, il y avait une sourde hostilité ! De toute façon, c'était aussi mon intention de la retirer puisque je voulais la publier sur YouTube. Quelques heures plus tard, voici donc ce clip, dont l'effacement de FB et l'affichage dans ces colonnes n'a pas ajouté une once de qualité à notre interprétation ! Mais le blog est vu par deux personne (moi le matin, et moi le soir) : ça passe !
 

vendredi 16 janvier 2015

Pour Poun Qui Aime Bien Michael Jackson

Juste Pour Moi

Pour le Barde





(Metallica) Nothing Else Matters - Gabriella Quevedo

... Et Qu'on n'Aille Pas Me Dire Que C'est Compliqué La Guitare et la Basse !

Une video surprenante, cliquer sur "Publication"

dimanche 11 janvier 2015

J'Etais Charlie Cet Après-Midi, Parmi des UFR et des Milliers d'Autres


Le parcours faisait un petit kilomètre de long. J'ai estimé la largeur de la rue de la République à 25m. J'ai compté deux personnes par m2. J'arrive au même résultat que les organisateurs de ce rassemblement : 50000 personnes. Les applaudissements déferlaient sur nous en vagues : on entendait leur bruit se rapprocher, nous envahir, puis s'éloigner derrière nous. des accents doux de la  Marseillaise nous ont hérissé les poils comme un choeur d'opéra. Les pancartes reprenant slogans et dessins, les crayons et stylos, les affichettes scotchées à même les vêtements démultipliaient comme à l'infini le soutien à Charlie  : des emblèmes brandis comme un exorcisme à la connerie sauvage. J'ai vu beaucoup de gens de ma génération, qui ont en leur temps dévorés Pilote, HaraKiri ou Charlie Mensuel ou Hebdo, puis ont oublié leurs jubilations de jeunesse à la lecture des irrévérences, farces et blagues outrancières de ces seigneurs du trait qui en étaient les auteurs inspirés, et dont mes contemporains découvraient les potaches méfaits chaque semaine comme un running gag qu'ils pensaient éternel. C'était pour nous un partage des valeurs iconoclastes qui ont nourries notre vision du monde. Inspirés par les américains de Mad, et les Monthy Pythons, leurs  enfants illégitimes furent les Nuls,  Groland, Le Service Après Vente d'Omar et Fred.. Cette marche m'a remis en mémoire tout cela, et m'a rappelé que cette liberté n'est pas acquise. Elle a été gagnée par des types qui se sont battus pour elle. Les caricaturistes ont participé à cette lutte. Et cette liberté peut être remise en question à tout moment, et se déliter dans l'obscurantisme et les fanatismes en quelques heures, si les forces du mal veulent s'en donner la peine.



samedi 10 janvier 2015

Une Faux Soyeuse Pour les Fossoyeurs


vendredi 9 janvier 2015

Où l'On Comprend d'Où Vient l'Humour Particulier de Notre Barde

Pour nous tous, cinquantenaires,  c'est les dessinateurs et auteurs de Pilote, Harakiri et Charlie qui ont façonné notre humour.

mercredi 7 janvier 2015

Je Suis

Ce jour. 12 personnes. Ce que vivent des millions de gens au quotidien, ailleurs. Face à cette terrifiante et concrète réalité, on contemple au fond des yeux le mal absolu. le vrai, le seul, qui nous ferait entrevoir  l'enfer si on était croyant, qui renvoie simplement au néant sans la consolation d'un après, sans l'espoir d'une justification . La mort crue, sauvage, indifférente et absurde.

vendredi 2 janvier 2015

Le Réveillon ? Plutôt Calme !


Le Réveillon des Undertakers (enfin Presque Tous)



Nous étions reçus à L. près de A. chez les R. voilà pour la précision géographique et l'identité de nos hôtes. La Demeure put accueillir plus de vingt personnes et leur permettre de dormir sur place éliminant ainsi tout risque d'arrestation, retenue en cellule de dégrisement et autres désagréments toujours à craindre sur le retour des festivités. On déplora quelques soucis (très mineurs) d'eau, mais on se félicita de la rénovation du chauffage central qui offrit à tous la possibilité de dormir dans le plus simple appareil.

Le repas fut excellent et varié. Des amuse-gueule a base de moules et de de saint-jacques, des feuilletés d'escargots, le traditionnel dyptique foie gras/saumon précédèrent des salades composées, des pains de légume et de poisson, et des rôtis de porc et boeuf. Un splendide plateau de fromage de Chez Vergne annonça les gâteaux de soirée, alors qu'une montagne de mandarine rinça les bouches de tous après ces agape  de champagne et d'une multitude de verres de ti'punch. Bizarrement, il se consomma très peu de boisson ambrée. Sans doute parce que le chanteur, grand amateur, fut occupé une partie de la soirée à confectionner les cocktails antillais qui remportèrent un très vif succès.

Les cotillons judicieusement sélectionnés par notre Baou ajoutèrent des touches colorées aux séduisantes tenues de soirées des épouses. On citera pour mémoire le petit haut noir de MF, la robe noire à pois d'O. le petit pull et le pantalon près du corps très sixties d'A. les tenues sensuelles de C. et L. (hmmmm ces jambes). Pardonnez moi les filles si j'ai oublié de citer telle ou telle, tant d'images se bousculent encore dans ma tête il me faut encore en faire le tri... Les mecs de leur coté, et comme à l'accoutumée furent... quelconques !

Hub assura une sono éclectique grâce à sa Bose intersidérale. La playlist fut centrée sur les '80. On nota l'absence de Dalida et Clolo, et je ne me souviens pas d'avoir entendu le Lac du Connemara, mais les Poppys furent de la fête pour entraîner chacun d'entre nous vers minuit. On se battit à coup de boules et de serpentins, on s'aspergea de bombes de choses collantes, on gonfla des ballons, on les écrasa avec les pieds. Quand retentit la douzaine de coups de minuits, on s'enlaça, on s'embrassa, on se fit mille voeux, on émit plein de souhaits, et on but un rien de Deutz en moins de deux. Après les effusions, qui cette année à notre plus grand bonheur,  furent exemptes de sms frénétiques nous assistâmes à un court feu d'artifice qui enchanta l'assistance.

On dansa jusqu'à tard (tôt ?),  avant de procéder à la remise des cadeaux, dont la diversité refléta celle de notre groupe. En vrac, et de mémoire, on remarqua un manchon pour réchauffer les pieds, un kit de cuisine pour râper les aliments, un faisan empaillé, un gratte-dos télescopique, mais surtout un très beau four à chaleur tourbillonnante offert à Catherine pour la remercier de son accueil.

Une petite aubade intimiste fut donnée dans la cuisine par notre Leader et le KreaX tandis que progressivement les couples montaient vers les chambres pour un repos réparateur aux alentours de 3h30.

On fit une ballade au village le lendemain, au cours de laquelle nous apprimes, sous le sceau du secret, qu'un des UFR et son épouse s'étaient baignés dans la rivière -nus- quelques années auparavant. On passa par la place du village où les R. s'étaient mariés une trentaine d'années plus tôt. On termina par un superbe EPAD aux formes futuristes quelques décennies en arrière, qui nous permit de nous projeter dans l'avenir avec un esprit plus serein.

Cette ballade nous mit en appétit pour le repas dont les grillades (saucisses de porcelet de Thibaud notamment) et patates sous la cendre fut géré en virtuose pas notre Philou. Le vin du Père Tienne accompagna les viandes. Auparavant, au cours de l'apéritif, on se rassembla autour des photos de mariage que chaque couple avait amené. Nous constatames que nous n'avions pas changé !

La sieste de certains permit à d'autres de prendre congé. Le repas du soir, plus restreint, offrit aux 10 rescapés de "manger les restes". Certains se rassemblèrent autour de la table de belote (Philou et Jean Paul hélas durent s'incliner devant Lolo et le Baou). Les autres s'affalèrent sur les sièges autour, tentant de trouver parmi les papillotes quelques pâtes de fruit rescapées, tout en regardant Rex (le York) s'amuser avec les baudruches survivantes de la veille.

Au matin du troisième jour, on se mit sur le départ, après avoir poussé le 4*4 du Baou dont la batterie n'avait pas résisté à une température solidement hivernale.
Merci encore infiniment à Catherine et Pascal pour leur accueil, leur gentillesse.