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samedi 19 janvier 2008

Quand la Chatte n'est pas là..

Les répétitions se suivent et ne se ressemblent pas toujours. Celle de mercredi dernier chez Le Barde, très carrée nous a permis, après le marathon, d’explorer plus avant « Bête de Scène» et surtout « Marre ». Sur ce dernier, sur les conseils d’Alexis, Phil durant les breaks marque le tempo à la grosse caisse. C’est que nous appelons un breack à la Greendays. Les compos perso constituent maintenant la majorité de notre répertoire avec 6 titres.
D’habitude le son de la batterie nous oblige à monter la puissance de nos instruments. Le mien, vocal, atteint vite son plafond malgré l’amplification. En effet la sono accroche vite le micro dès qu’on pousse le son, et ça larsène dans tous les sens. Mais cette fois-ci, tout le monde baisse son volume, à tel point que notre jeu en est perturbé ! C’est Sylvie qui nous a imposé cette contrainte pour les enfants. Aussi sommes-nous ravis de lui faire écouter nos titre et de sournoisement monter le son pendant l’audition ! Sommes-nous machiavéliques tout de même !

Hier soir, nous étions tous conviés chez Pascou pour une orgie sonore impromptue. Nous avons profité de l’absence de Catou, en stage à Paris, pour « mettre du son » comme dit Jésou. Quand la Chatte n'est pas là... les Rats dansent ! J’avais apporté ma guitare pour l’occasion ce qui m’a permis de m’entraîner sur Spam. Pas évident du tout de chanter en jouant. Il va me falloir fournir un gros effort pour progresser. Phil n’ayant pas pu venir c’est Pierrot qui a testé la superbe batterie électronique de Clara la fille de Pascou. C’est un instrument magique. Pierrot a investi l’objet et nous a fourni une preuve indiscutable de son talent multi-tâches.

Jésou et Sylvie sont arrivés un peu plus tard. L’un et l’autre, au sortir du buffet d’anniversaire de Jacques étaient passablement joyeux. Les vins de bourgogne avaient produit leur effet euphorisant. Jésou a empoigné sa guitare et nous a montré ses talents de soliste sur le nouveau titre de M. Puis nous avons passé en revue le répertoire. Sauf que le Barde s’est lâché, poussant son ampli à fond. Il me semblait voir les décibels se précipiter en une cataracte sonore, telles les chûtes du Zambèze après les crues. A la fin du premier morceau j’avais une extinction de voix tant j’avais du solliciter mes cordes vocales ! Et puis nous avons exécuté une tournante sur « Marre » chacun prenant la batterie, puis le chant. Il y avait une folie certaine chez les Pascou ! D’ailleurs nous avons profité d’une pause pour ourdir un complot contre PK// afin de le déstabiliser un peu lors d’une prochaine répète. Mais, chut ! C’est top secret.

Quoi qu’il en soit, une répète très stimulante, débridée, échevelée, brouillonne, déjantée, assez médiocre musicalement, mais tellement rafraîchissante. Tout ce qu’on aime, finalement.



Une fan épuisée d'avoir trop applaudi les Undertakers, s'est endormie, ivre de bonheur, insensible au tumulte qui l'entoure.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

a la repete de mercredi prochain, je vous ferais lire les lettres de felicitations que j'avais dans ma boite aux lettres ,elles proviennent de mes voisins les plus proches qui semblent-il n'ont pas su apprecier a leurs juste valeurs nos prestations sonores de vendredi dernier

The Undertakers 5 a dit…

les postiers ne sont pas mélomanes

Anonyme a dit…

Je t'ai toujours dit que ton quartier était craignos.
Finger