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jeudi 30 septembre 2010

C'est Le Grand Soir !

Pour cette dernière soirée fumeurs, les UFR, moins le
Chanteur en villégiature sur la cote, vont faire la tournée des bars, fumer les derniers paquets qui leur restent et faire moultes libations. Demain ce seront des hommes et des femmes neufs, enfin délivres pour toujours...


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Location:Résidence Les Restanques,La Ciotat,France

mercredi 29 septembre 2010

J-1 : Tu Sais Ou tu Va Mettre Ton Patch ?

mardi 28 septembre 2010

Etre Aware et Surveiller Ses Arrières

C’était hier mon anniversaire. En soi ce n’est pas un fait bien important, ce qui l’est en revanche beaucoup plus c’est que cela signe trois ans et neuf mois de collaboration au sein des UFR. Et ça, c’est beaucoup plus intéressant. Je n’en reviens toujours pas que cette idée qui nous est venue pour renouveler un peu le genre de la « chanson d’anniversaire » ait perduré et constitue désormais une part non négligeable de notre quotidien. Si donc j’avais un souhait à formuler en ce jour de re-naissance, ce serait bien évidemment que cette aventure continue for ever.

Je ne peux pas songer à cet anniversaire sans évoquer Jean Claude Vandame au travers de sa célèbre expression : Il faut rester aware. Pourquoi cela ? Questionneras-tu, lecteur curieux. En cette ère numérique, connectée, qui fait la part belle aux réseaux sociaux, j’ai reçu de nombreux messages d’encouragement. Mais jadis cela passait par la lettre ou le téléphone, voire le télégramme. Aujourd’hui c’est par le biais de plusieurs sms, quelques messages sur facebook, deux ou trois mails, des commentaires sur le blog, et une poignée de coups de fils plus une jolie carte de vœux (délicatement fourrée d’un chèque) que me sont parvenus les messages de sympathie de mes proches et amis, sans compter le traditionnel souhait oral, de personne à personne, un peu old fashioned mais tellement attachant surtout s’il est accompagné de quelques effusions. Autant de vecteurs d’information qui nécessitent une attention de chaque instant et l’obligation d’être Aware sous peine de passer à coté d’un petit mot gentil !

L’anniversaire, c’était le thème choisi par notre Lolo pour prétexte à la petite collation de fin de répète mercredi dernier. Champagne et pain d’épice, avec un rien de beurre pour faire glisser. Association originale et savoureuse qui fut le fil rouge de notre débriefing de fin de séance. Seul le Carré fit l'impasse sur le beurre, déclarant, péremptoire et lyrique : Mon pain d'épice, je le mange sans artifice ! Nous convînmes que cela pourrait être le point de départ d'une nouvelle compo pâtissière. Bien sur on parla des deux morceaux travaillés en cours de soirée : Sweet Home Alabama et Le Cochon, délaissés depuis des lustres, dont nous refîmes l’apprentissage ma fois avec un certain bonheur, et dont les vidéos vous sont proposées dans ces colonnes. On tenta d'aborder Tush des ZZtop, mais sans réel entrain, trop de lacunes restant encore dans le jeu des musiciens.

Cependant le Sujet principal de cette fin de soirée roula sur notre intention commune d’arrêter de fumer.
On se posa la question cruciale : Mais quel était donc le (censuré de censuré de fils de censuré) qui avait eu cette idée de merde ?
Chacun se renvoya la balle, Poun accusant Jésou, ce dernier rejetant la faute au bassiste, Pierrot et Le Carré comptant les points, tentant de remonter aux origines de l’affaire.

Quant à moi je me tins coi. Car je savais très précisément qui avait été l’initiatrice de cette action : Odile ! Hantée par la maladie d’un ami très cher, dont on pouvait imputer l’origine à une tabagie compulsive et intense, elle faisait le siège depuis des mois de ma citadelle enfumée. Vaillamment je résistais aux assauts. Un instant de faiblesse, peut être une trop grande fatigue consécutive à une semaine particulièrement chargée, me fit baisser la garde un soir. Il n’en fallut pas plus pour que ma moitié investisse ma forteresse jusque là inexpugnable et en pulvérise les défenses : je donnai mon accord, repoussant à un avenir lointain l’échéance fatale. Pas si lointain que ça en définitive puisque dans quelques jours, le trente septembre à minuit, la peine sera effective.

On compara la volonté de l’un et de l’autre, on recensa les stratégies de combat, on évoqua les tentatives avortées, les échecs cuisants, les petites victoires, on donna des recettes infaillibles, les trouvailles technologiques et électroniques, on se repassa les adresses de thérapeutes efficaces aux technique exotiques, on se lamenta beaucoup. Lolo surtout nous expliqua ses appréhensions face à l'arrêt brutal de la nicotine ; elle décrivit de manière effrayante les effets dévastateurs du manque sur l'organisme, assimilant les symptômes à ceux d'une descente d'acide. Mes cheveux hérissés par des visions apocalyptiques n'étaient pas retombés que Pierrot en rajouta une couche en nous mettant abruptement et en termes précis en garde contre les dérèglements du métabolismes, notamment les problèmes de transit intestinal nécessitant une absorption massive de pruneaux pour combattre la constipation induite. L'atmosphère se refroidit considérablement, et nous fûmes bientôt plongées dans les plus sombres pensées !

Pour aider chacun à lutter contre le manque et la démotivation, on s’accorda sur un châtiment à la mesure de l’enjeu en cas de récidive, propre à galvaniser la cohésion des troupes : Le ou la première qui reprendrait la cigarette serait condamné à être sodomisé par l’ensemble des autres. On le voit : pas de demi-mesure !
Cependant on se mit d’accord sur le fait que quoi qu’il arrive, en cas de défaite de l’un d’entre nous, ce serait Baoulinda qui trinquerait en premier et passerait à la casserole. Les femmes se déclarèrent même prête à se munir d'ustensiles adaptés pour mener à bien l'opération. Il nous avait accompagnés de ses commentaires quotidiens tout au long des derniers moments de liberté, décomptant avec un empressement joyeux et suspect chaque jour passé, il était normal que lui entre tous partage notre calvaire au nom de cette solidarité dont il s'était prévalu.

Cette résolution unanime nous remonta le moral. Chacun s’imprégna de cette image mentale au moment de se séparer, et j’ai le sentiment que plus d’un secrètement, eut le vif espoir que bientôt l’un ou l’autre craque…

lundi 27 septembre 2010

Répète : Le Cochon

Incroyable : Même Google Est Au Courant !


C'est Catou (qui la première m'a souhaité mon anniversaire tôt ce matin) qui a attiré mon attention sur ce fait incroyable : Google s'est fendu d'une page d'accueil avec un gâteau d'anniversaire pour à travers la célébration d'un évènement personnel saluer la notoriété grandissante des UFR.

dimanche 26 septembre 2010

Sweet Home Alabama, Répète du 22 Septembre

Notre Lololalolo A l'Honneur


Paru dans le Midi Libre, cet article consacrant les talents d'encadrement de Lolo et Laulau, finalistes d'un concours national. Ils sont désormais dans le dernier carré (qui est pentagonal, ce qui n'est pas fréquent chez les carrés, à part ceux qui se poussent un peu du col, ou qui se sentent à l'étroit aux entournures). Je ne doute pas qu'ils termineront premiers et confirmeront leur place de leaders nîmois de l'encadrement.

Petit détail : sur le cliché il semble que Lolo soit toute petite à coté de son associé. Vous aurez compris qu'elle pose assise, bien sûr.
Et aussi, sur la photo, ne trouvez-vous pas que Laurent a des airs de Franc Dubosc ?

samedi 25 septembre 2010

La Dernière Touche


Lololalolo, notre pianiste, est en train de mettre la dernière touche à son nouveau costume de scène, en accord avec son clavier.
Quel sens du détail, quel professionnalisme.
On aimerait que tous dans le groupe aient le même souci de perfection...
Si Lolo était un animal à plumes, ce serait un oiseau de paradis..

J'aimerais demander à notre recto-ornithologue, Jésou : Si le batteur, le guitariste solo ou le bassiste devaient s'habiller de plume pour être raccord avec Lolo, à son avis, où devraient-ils placer les plumes ?

vendredi 24 septembre 2010

Le Dessin du Jour

mercredi 22 septembre 2010

La Godin et Un Kriter de Choix

Que dire sur la dernière répète ? Tout d’abord qu’elle fut l’occasion de la rentrée de Lololalolo, dernier membre à ne pas avoir repris le collier mercredi dernier. Les claviers retrouvaient leur propriétaire, les chœurs leur ampleur, et les titres leur cohérence harmonique.

Nous reprîmes les compos habituelles, délaissant les plus récentes telles que « le train de la vie », « le cochon », ou a fortiori « ma caisse ». Lors de la répète précédente, nous avions noté que bien que satisfaisante, l’interprétation de notre répertoire manquait encore de fluidité. Il nous fallait donc retrouver les automatismes. On recala « oublie » avec son entame façon slow sirupeux, « ecolosong », « spam » et « marre » furent plutôt facilement exécutés, tandis que « brocknroll » nécessita un peu plus d’attention. « Docteur Bonheur » et « Bête de Scène » ne posèrent pas de problèmes majeurs. On termina par une ou deux reprises, celles des Status Quo « whatever » et « caroline », et le titre des clash « should I say ». On laissa de coté les tous derniers ajouts » sweet home… » et « tush » sans avoir le temps d’interpréter les Rolling Stones, ni les sex pistols.

Je notai par contre un réel effort sur les volumes sonores. Jésou surtout gagna en clarté en supprimant les effet disto sur sa guitare dont le son me parut plus ample et chaud. Ce qui me fit dire que plus qu'une "style Fender" sa gratte devenait une "style René Brizach ou Gaudin", à quoi Poun me rétorqua que je ne croyais pas si bien dire, Godin (Robert pour les intimes) étant un fabricant de guitares très coté, notamment à travers son modèle acoustique à table galbée "5th Avenue".

Je m'entendais à la perfection. A aucun moment je ne me sentis en difficulté coté voix, si ce n’est une toux inopportune sur « bête de scène » pile dans le couplet ou je chante « y en a qui disent que je suis un peu vieux ».
Bizarrement cet incident plut beaucoup, on me suggéra de l'intégrer dans mon interprétation, d'en faire un effet scénique.

Grâce à mon iphone, je fis une captation somme-toute plutôt propre de cette répète . La qualité du son surtout me surprit qui, vous l’avez peut-être constaté en regardant les dernières vidéos postées, est tout à fait honorable compte-tenu de l’appareil utilisé.
Les voix et instruments sont bien définis, la distorsion reste faible, l'image est acceptable, peu bruitée en basse lumière : malgré son absence de grand angle cet appareil peut constituer un bloc note pratique.

On termina vers 23h et se rassembla autour de la table de la cuisine d’été et d’une bouteille de Kriter.

mardi 21 septembre 2010

Marre : Les Hommes de l'Ombre En Pleine Lumiere

Une Affichette Explicite

Dans le cadre de notre future campagne de moralisation de la musique, et singulièrement des UFR, voici la nouvelle affichette indiquant le caractère "non fumeur" du blog, conformément à notre volonté de tempérance tabagique.
Le Groupe s'est réuni afin de déterminer l'ensemble des logos utiles pour prohiber toute entreprise de fumerie inappropriée.
Il sera donc désormais interdit de fumer en visitant ces colonnes à partir du 30 septembre minuit sous peine d'écouter l'ENSEMBLE des titres des UFR dans leur version maquette de studio. Plusieurs fois.

lundi 20 septembre 2010

Brock n'Roll 2ème Prise : L'Ultrabassiste Est Très Décontracté

Gros Plan Sur Lololalolo : En attendant Que Les Guitaristes Commencent...

répète de Brock n Roll, premier essai.

EcoloSong En Répète le 15 septembre Dernier

dimanche 19 septembre 2010

Feria : Repas A l'Imprimerie et After chez Lolo

Nous avons répondu ce samedi à l'appel de Valérie pour en marge de la Féria manger un bout ensemble.

Alors que le soleil se couche derrière le Carré d'Art. Nous arrivons les premiers devant le cabinet d'expertise d'Alain, à vingt heures.

Les Jean nous rejoignent peu après. "J'ai parié avec Valérie, déclare Alain en arrivant, que si les Richebois et les Mazet arrivaient à l'heure, je me prendrais une monumentale biture. Hélas si les Mazet ont rempli leur contrat, les Richebois sont en retard.


Sur la suggestion de Valérie, notre Maître de Soirée, nous tournons le dos à la Féria pour nous diriger vers la Révo. Elle nous propose de dîner à l'IMPRIMERIE, un restaurant de tapas. La propriétaire est décoratrice, l'intérieur du restau reflète ses goûts.


Au menu : des assiettes de tapas, donc. Tapas du Sud, Tapas du nord, et un mix des deux qui sous l'appellation de "rencontre" permet à deux convives de partager.


En attendant les plats, certains d'entre nous découvrent le Zizicoincoin, mélange de limoncello et de cointreau. Quant à moi, la dame me propose un whisky. "baby, me demande-t-elle ? "Euh, réponds-je, je préférerais un whisky pour adulte ! Poun de son coté commande un whisky coca. "On appelle ça un hyprocrite ! commente avec humour notre hôtesse. Pour accompagner les tapas, un blanc Viognier de Bourdic, et un rouge Mourgues du grès. Sa saveur est surprenante, qui laisse sur la fin un net goût de pierre.

Odile et Pascou ont décidé de se partager l'assiette "rencontre".

Lolo, assise entre Pierrot et Alain ne sait lequel choisir. "Ah, si je pouvais me dédoubler, songe-t-elle...

Les tapas étaient excellents. Pour le dessert je prends, comme Valérie, une pastilla à la pomme.


Même les toilettes sont l'occasion pour la restauratrice d'exposer des tableaux et de présenter un mobilier original. Ainsi cette vasque supportée par une base de machine à coudre.

Après le repas, pour se faire pardonner de n'avoir pas accompagné Philou à Hyères pour le week end voile que nous lui avions offert, Lolo nous convie spontanément chez elle pour un dernier verre.

Dans la salle du bas, convertie en bar/salle de jeu, on admire les nombreuses photos de la bande, encadrées par notre encadreuse. Puis un match acharné oppose autour de la table de ping pong le trio Alain-Valérie-Pierrot à la triplette Catou-Pascou-Mitch. Il faut toute la mauvaise foi et l'anti-jeu des premiers pour vaincre les seconds.

Le JET 27 est servi. Quel digestif sensuel...

On se sépare vers deux heures.
Excellente soire.

vendredi 17 septembre 2010

Un Moment Rare ; Le Barde Immobile en Action. Répète de"Oublie" A La SJM

jeudi 16 septembre 2010

Spam en Live, En Répète A la SJM

mercredi 15 septembre 2010

Une Grande Victoire

Lors de notre dernière rencontre nous avons évoqué, Poun, Jésou et moi, un certain désir d'arrêter de fumer. Quant à moi il semblerait que cela pourrait se passer début octobre.
Mais déjà j'ai remporté une victoire importante : depuis des années j'ai l'habitude au travail après le repas, de fumer une cigarette sur l'un des bancs du parc tout proche,(pouah ! comment est-ce possible ?) accompagné de notre ami Fred qui est délivré de cette drogue depuis plus de dix ans.
Pour la première fois j'ai volontairement décidé de NE PAS fumer cette cigarette. Fred pour saluer mon courage a tenu à immortaliser le moment.
Je crois que je suis quasiment tiré d'affaire désormais, et que l'arrêt effectif ne sera qu'une formalité compte tenu de cette manifestation forte de ma volonté d'acier. Je peux arrêter quand je veux !
Nous ne buvons plus en répète depuis de longs mois, nous ne proférons plus de jurons ni ne tenons de propos égrillards, la suppression de la cigarette va nous permettre de franchir une nouveau pallier dans notre inexorable progression vers l'ascèse. A nous dans un second temps les joies du jeûne, de la mortification de la chair, la méditation et la chasteté.

Nous recherchons une Gourou-te qui glougloute (pas une dinde : une choriste charismatique) afin de nous guider sur ce chemin (envoyer photo en pieds, avec mensurations, lettre de motivation et cv détaillé mentionnant les pratiques acquises, afin de permettre au comité de sélection de choisir en toute objectivité)...

mardi 14 septembre 2010

Raybaladis Suite & Fin : Le CD



lundi 13 septembre 2010

Concert Ray Baladis : Boeuf A la Manade !

Nous devions nous rendre à Lyon ce samedi dernier pour prêter main forte à notre Leader dans l’aménagement de l’appartement de sa fille. La journée promettait d’être rude étant donné la distance et le grand volume de meubles et d’objets en tous genres qu’une jeune fille de son âge, coquette de surcroit m’a-t-on dit, trimballe afin d’assurer son confort. Sans compter l’inévitable pause repas, dont je m’étais laissé dire lors du précédent opus duquel j’avais été absent, qu’elle avait été redoutable. Cependant au dernier moment il y eut un contrordre de P. : « l’Opération Cochon », comme il l’avait nommée avec à propos, était annulée. (ndlr pour les non initiés: cf. "Dans le Cochon Tout est Bon", dans un précédent article de septembre 2009),

Cette annulation tombait bien finalement puisque le Carré nous avait fait part du concert d’un groupe de variété les « Ray Baladis » qui se produisaient dans la soirée de ce samedi à Congenies à la manade des Oliviers. Bien que notre décision fût tardive je pus joindre Jako, partie prenante de la manifestation, pour savoir s’il était toujours possible de nous joindre à la soirée.
Ce dernier contacta Eric Calvet, ami commun de Phil et guitariste du groupe, qui donna son accord.

Nous nous rejoignîmes donc chez l’Ultrabass vers vingt zéro zéro comme disent les militaires afin de regrouper les troupes. P. ne put se joindre à nous, des impératifs familiaux l’ayant appelé à Uzes. Il restait tout de même hors cette absence de poids, le gros des UFR. Je veux dire bien sur « la plus grosse partie » des UFR, vous imaginez bien qu’en aucune façon je ne voudrais désigner ainsi l’un ou l’autre de mes amis fut-il généreusement avantagé par une nature profuse.

Le trajet se plaça sous la conduite de notre GPS qui trouva sans encombre Congénies (dont on ne sait pas bien s’il faut le prononcer kongéni ou kongéniesse). La manade fut quant à elle un peu moins simple à atteindre car « Simone » se perdit un peu dans les vignes avant qu’un appel téléphonique à notre Phil déjà présent sur les lieux nous remette sur les rails. Mais cet incident mineur tomba rapidement dans les oubliettes de la (petite) histoire lorsqu’enfin, et par une porte dérobée nous débouchâmes au milieu d’une petite foule d’une centaine de personnes vers 21:00. La soirée était encore estivale, l’atmosphère déjà chaleureuse. Phil et Jako étaient présents, un verre dans la main, qui nous firent les honneurs de la salle. Etant arrivé par une entrée non autorisée à l’insu de l’organisation, on se tata pour savoir s’il était réellement nécessaire d’acquitter son dû pour bénéficier des avantages du buffet et du bar, mais on se ravisa rapidement, conscient en tant que musiciens qu’il fallait faire un geste pour des confrères amateurs nécessairement dans le besoin (d’autant que l’un au moins d’entre eux était retraité).

L’ambiance devint rapidement conviviale. Le blanc et une noria d’assiettes de moules provenant d’une grande poêle à paella installée dehors y contribuèrent grandement. Pendant que nous prenions possession d’une table avant que la masse des convives ne déferle, l’orchestre, à l’appel de « Plume » le leader du groupe se mit en place. Avant d’entamer leur répertoire Plume fit un bref historique de son groupe et rappela les étapes de leur formation datant de 2003. Une histoire d’amitié trentenaire, le jeu du hasard et des circonstances, une passion commune... un parcours finalement assez similaire au notre.

Je sentis que comme nous les Ray Baladis avaient joué la sécurité en convoquant majoritairement des amis, des inconditionnels dont les encouragements et les applaudissements me rappelèrent nos propres concerts. Tandis que j’écoutais le discours, je contemplai a coté de moi une grande table recouverte d’exemplaires de leur CD, dont j’appris que la sortie était le prétexte de cette réunion nocturne. Poun, à coté de moi en compta rapidement 200, dont de manière quasi synchrone Plume nous annonça qu’ils nous seraient gracieusement offerts en fin de soirée. Nous étions tombés sur des mécènes à l'envers !

Et puis le Leader bassiste demanda de lancer le premier morceau à son voisin de droite, Moule, un violoniste adepte du yoga (il nous en fit une rapide démonstration afin de se décontracter un peu le muscle pénien après avoir récité un mantra et contrôlé l’ouverture de ses chakras). Il me rappela dans son attitude, son élocution ses intonations et sa verve notre ami Daniel Deroc, médecin-banderillero, que je me permets de saluer ici, lui qui se bat en ce moment contre le crabe. Moule faisait chanter les mots à la manière d’un Nougaro et son violon comme s’il était une réincarnation de Grappelli. Les titres s’enchaînèrent reprenant des thèmes de jazz dans l’esprit du grand orchestre de Ventura sans le bellâtre Distel, qui nous mit en joie. Ca swinguait, c’était drôle et inspiré. Je notai que le son était bon, les voix présentes, le violon bien en place. Tout ça sans effusion de technologie. Malgré l’absence de retour chacun savait ce qu’il avait à faire. C’était propre.

On mangea rapidement à la pause, pressés de les entendre à nouveau. Ils reprirent pour notre plus grand bonheur à l’appel de Moule. Je me souviens notamment d’une version revisitée du thème à l’harmonica d’Ennio Morricone dans "Le Bon La Brute et Le Truand". Mais aussi du titre d’introduction sur des accompagnements de cigales. Philou d’ailleurs à propos de cigales ne manqua pas de faire aux membres du groupe une démonstration de son célèbre grillon, qui intéressa vivement Plume pour des prestations futures.

Les Ray Baladis ne sont pas égoïstes, ils le prouvèrent en invitant les musiciens présents à un bœuf sur divers thèmes de rock ou de jazz. Hélas les UFR étaient privés de leur Leader qui se révéla injoignable malgré de multiples appels. Livré à nous même, nous nous dégonflâmes l’un après l’autre pour participer à la fête musicale. Je ne sus pas les motivations du refus de mes camarades fossoyeurs, pour ma part ce n’était pas un problème de gêne ou de timidité mais juste un détail pratique : Après presque trois mois sans chanter, j’ai totalement oublié le texte de nos chansons ! Invité à chanter New York des Téléphone, privé de mon carnet de chant, je fus dans la totale incapacité de franchir le premier couplet ! Lamentable …

Heureusement Philou lui, sut relever le défi sans qu’on ait trop à le pousser et fut en quelque sorte notre porte drapeau. Il monta vaillamment sur scène pour défendre Johny avec un aplomb qui suscita l’intérêt des personnes présentes. Une fois dans la place, il garda le micro pour improviser quelques mélodies tchétchènes du plus bel effet accompagné par quelques Baladis et le trio familial constitué par Jako, Frédérique et leur jeune prodige de fils César.

La soirée se termina fort tard, à plus quatre heures. Un dernier Jet 27 en mains nous avions eu le temps de discuter un peu avec Plume qui apprit que nous étions les membres du célèbre UFR. Il nous expliqua que François Lejeune lui avait parlé de nous. Il en avait discuté avec ses camarades qui seraient d’accord pour que nous fassions un soir leur première partie au Mistinguett. A voir… A ma proposition de lui faire passer notre CD pour qu’il n’y ait pas de malentendu il déclina mon offre, arguant qu’il ne se sentait pas autorisé à porter un jugement sur notre travail. Je le quittai reconnaissant, mais avec un rien d’inquiétude à l’idée de partager une scène avec ces formidables show men.

Il faut VRAIMENT que je revoie mes textes !

dimanche 12 septembre 2010

Ballade avec Ray a la Manade des Oliviers

samedi 11 septembre 2010

Sur l'Air des Oignons de Sydney Bechet

Tout à l’heure je me suis mis à pleurer. Vous me connaissez, je ne suis pas un gars sensible et il m’en faut une sacrée dose pour m’arracher quelques larmes. Pourquoi cet épanchement soudain dans ce cas ? Est-ce à cause de l’indigence des commentaires de ce blog, lui qui a connu du temps de sa splendeur plus d’une centaine d’échanges par billet ? Ou peut-être est-ce l’émotion suscitée par ce sublime nouveau titre « Ma Caisse » dont le génial Jésou nous a fait don tantôt ? Ou encore le choc dû à nos retrouvailles à l’impasse des clématites fut-il trop intenses pour mon cœur d’artichaut ?

En fait à défaut d’artichaut c’est à cause des oignons. Odile traditionnellement en fin de saison prépare du coulis de tomates pour l’hiver. Une quinzaine de kilos. Une fois cuisinée, sa préparation se réduit à une vingtaine de petits sachets de cinq cents grammes qu’elle étiquette avec amour et place au congélateur afin d’agrémenter nos soirées d’hiver. Depuis une paire d’années je participe à l’opération en pelant et épépinant les tomates. Je m’occupe aussi des oignons.

J’ai essayé plusieurs techniques pour éviter l’irritation des yeux inhérente à cette tache, dont le fameux truc de Valérie, qui s’équipe pour l’occasion d’une paire de lunettes de ski. J’ai essayé aussi cette autre astuce qui consiste à éplucher avec de l’eau dans sa bouche. Bon, vous me connaissez j’ai voulu apporter ma pierre à l’édifice, j’ai remplacé l’eau par divers alcools. Mais je renouvelais trop souvent les gorgées pour évacuer les miasmes et au final ma production en pâtissait, notamment coté régularité : sous l’effet d’une certaine euphorie des tranches étaient épaisses, d’autres squelettiques, à la grande insatisfaction d’Odile.

Finalement j’ai décidé d’abandonner tout artifice et de me colleter sans protection aux oignons. Et je pleure. Pour me consoler je me persuade que ça fait du bien à mes canaux lacrymaux, et que cette purge d’automne ne peut qu’être bénéfique à mes yeux, dont je rappelle leur particularité : Ils sont d’un vert singulier avec de légères touches noisette. Je pense que cette teinte, qu’on rencontre rarement, et constitue une grande partie de ce charme qui fait mon succès auprès des fans et suscite la jalousie de mes pairs, ne peut que bénéficier des ces lavage à l’oignon que j’assimile désormais à un soin oculaire. C’est devenu une de me recettes-beauté !

Je me tâte d’ailleurs pour en faire une chanson, un texte plein de poésie vantant les mérites de cette liliacée au bulbe si généreux et universel dont les premières cultures furent détectées voici cinq mille ans en chine. Cependant Sydney Bechet en a composé une version si parfaite que je ne sais pas trop ce que ma contribution pourrait apporter. Las, il reste un million de sujets à traiter, l’oignon peut attendre !

Cependant ce désir d’écrire sur des choses simple correspond à un infléchissement de notre travail d’écriture, en particulier du mien. Foin de ces textes dénonçant la misère et l’hypocrisie du monde. En ce sens «Ma Caisse » fut un révélateur. Jésou est un être pragmatique, il est en prise directe sur le quotidien et les véritables sujets, ceux qui hantent les esprits du commun des mortels. Le fric, la maison, la voiture, les femmes, le sexe : voila des thèmes d’actualité qui ne peuvent qu’attirer l’attention de notre public. Des phrases simples, courtes, percutantes, frappées au coin du bon sens, facilement mémorisables, sur des arrangements mélodiques qu’on puisse fredonner en se rasant ou en allant bosser, pendant les pubs entre deux interventions de Coach Courbis sur RMC.

C’est dans cet état d’esprit que j’ai retrouvé l’équipe des UFR sur la terrasse d’automne de la bastide des Fabre. Après la conversation à bâtons rompus d’usage autour d’un café servi par Bruno, nous avons regagné l’APR (l’Antre des Possibles Musicaux). Cette salle nous a parue bien grande en l’absence d’Odile, qui a quitté le groupe, et Lololalolo, prise par une soirée littéraire. P. avait apporté une maquette de son arrangement de « Ma Caisse ». Il nous l’a passée sur la sono. Nous avons apprécié sa rythmique un peu décalée, qui a rappelé au Carré celle du « Cochon ». Quant à moi j’ai pensé à un titre de Dominique A.
Le Leader et L’Ultrabassiste ont pris quelques minutes pour travailler la basse puis nous avons démarré. Il noua a fallu trois ou quatre essais pour mordre l’esprit du truc, mais pour une première répète après plus de deux mois d’inactivité nous avons été plutôt satisfaits. Je crois beaucoup à ce titre, très festif à mon sens, pas compliqué, et qui peut s’adapter à l’improvisation des musiciens dans les plages de respiration qu’on peut facilement ménager.

En aparté Jésou m’a communiqué son inquiétude : « J’ai pompé les accords sur un morceau des Status Quo. Ca va peut être se remarquer ? » Je lui ai répondu que je me considérais comme l’auditeur moyen et que je connaissais pas mal de titre des Status Quo, ainsi que leur style, et que sincèrement, à aucun moment « Ma Caisse » ne m’évoquait un plagiat d’un titre des SQ. Par ailleurs on n’utilise pas tant que ça d’accord différents dans le Rock, et forcément des centaines de titres se partagent sensiblement les mêmes accompagnements, ce qui n’empêche pas qu’on puisse toujours faire un tube de plus qui n’ait absolument rien à voir avec le modèle dont on a pompé quelques accords. Et puis en y réfléchissant, les quatre premières notes sur lesquelles je chante « Ah, Ah, Ah, Ah » me rappellent furieusement certains gingles entendus dans des gares ou des aéroports sous la voix des hôtesses invitant les passagers à se présenter à l’embarquement. Peut-être les SQ ont-ils eux-mêmes composé leur morceau auquel Jésou fait référence alors qu’ils s’apprêtaient à monter dans un avion ?…Doit-on verser des royalties au compositeur de la musiquette d’Air France ? Je crois qu’on est tranquille : Parfit ne risque pas de venir réclamer la paternité de notre œuvre !

Pour suivre cette séance de déchiffrage et de mise en place, nous avons passé en revue une partie de notre répertoire, et avons été agréablement surpris : C’était plutôt bon ! Comme le faisaient remarquer P. et Le Carré : c’est un peu comme quand on joue au golf ou au tennis après une période d’inactivité. Les gestes semblent naturels et fluides, on a le sentiment de « passer » tout ce qu’on veut et de jouer comme jamais. La tête n’a pas encore tenté de reprendre les commandes, seul le corps s’exprime. C’est surement ce qui s’est passé, les mauvaises habitudes n’ont pas encore eu le temps de se rappeler à notre souvenir et polluer notre jeu. Mais ne boudons pas notre plaisir, cette séance de rentrée a été bonne, et nous a regonflés à bloc pour une nouvelle saison qui se place ainsi sous les meilleurs auspices.

vendredi 10 septembre 2010

Ma Caisse V0.0 : Première Répète

jeudi 9 septembre 2010

C'est la Rentrée Des UFR, Youpiiiiiiiiie !


Première répète de la nouvelle saison ce mercredi. Ca fait du bien ! Compte-rendu prochaînement.

mercredi 8 septembre 2010

AU Theâtre Ce Soir : Ce A Quoi Vous Avez Echappé Lors de La Soirée de Liz

Spéciale dédicace à Catou, Florence, Valérie, Odile, Sylvie, Catherine, Lolo, Françoise et Bien sûr Liz.


- LGLDLVDL -

Pièce avec récitant, en trois actes et trois tableaux.
Accompagnée des indications scéniques de l’Auteur
D’après le script collectif original retranscrit par C. Richebois
Produit en annexe.


L’argument :
Il s’agit d’évoquer des tranches de la vie d’une jeune femme, son parcours spirituel et professionnel, ses passions, au travers de trois tableaux dont le fil conducteur est constitué par des extraits de la chanson qu’elle préfère : Capitain Flam.

Acte I Scène 1 :
La scène est vide. Se découpant dans la pénombre, un pupitre est installé dans la lumière.
Un homme s’approche, il est en queue de pie, torse nu sous la veste, un plastron blanc remplace la chemise. Un nœud papillon complète l’aspect solennel. C’est le récitant.
Il porte dans ses bras un très gros livre. Il se racle la gorge, ajuste ses lunettes. De sa bouche il sort un chewing-gum et regardant autour de lui, pour vérifier que personne ne l’observe, le colle discrètement sous un montant du praticable. Il pose le livre sur le pupitre et l’ouvre au hasard, feuilletant les pages. Il marque un temps d’arrêt puis discrètement, en regardant toujours par en dessous ses verres en direction du public, il le retourne et poursuit ses recherches, s’arrêtant sur tel ou tel passage.

Le récitant : Si nous sommes réunis ici ce soir… (il fait un clin d’œil à la salle pour signifier aux intimes qu’il s’agit là d’un private joke) si cette foule d’amis est rassemblée autour de notre hôte, Liz, c’est bien sur pour célébrer un évènement unique, un de ces temps forts qui ne surviennent qu’une fois dans la vie d’un homme, surtout si en l’occurrence cet homme est incontestablement une femme. Une femme ravissante, élégante, intelligente, en un mot : désirable !
Il tend le bras et de sa main fébrile tente d’atteindre Liz dans l’assemblée. Son visage se déforme, animé de tics nerveux, puis il semble à grand peine reprendre le contrôle de lui-même, et d’une voix tout d’abord mal assuré :
Le récitant : Mais la passion m’égare…

Le récitant : Ce sont en effet cinq décennies que Liz peut contempler du haut de ce belvédère cinquantenaire sur lequel nous avons choisi de faire une halte tous ensemble, afin de contempler le riche paysage de sa vie aventureuse, aux multiples facettes, en un mot exaltante !

Mais comment exprimer notre amitié pour cette personne ? Comment lui communiquer… notre… amour ? Peut-être en essayant de tourner quelques pages récentes de ce qu’il est convenu d’appeler « Le Grand Livre De La Vie De Liz ».
C’est bien sur un livre magique. Ça ne se voit pas mais il compte quelques 18250 pages. Une par jour.
Je le feuillette devant vous afin d’y picorer quelques évènements marquants.
Celui-ci par exemple… (Le récitant rit à la lecture)
Ou bien celui là… (le récitant fait mine de rougir, cachant son visage pour simuler une forte émotion) euh non, pas celui là, c’est un peu trop olé olé.. (Le récitant regarde Pierre) : Eh ben, tu ne m’avais jamais raconté celle-là ! (se tournant vers Liz) : Mes compliments, Liz !

Le récitant farfouille dans les pages, en continuant de ronchonner, puis s’arrête enfin sur un chapitre : Ah !
Dans le chapitre 40 verset 12 alinéa 5 : Je lis…..

A ce moment la première SAYNETE se met en place, celle de la kermesse.
Cette partie fait la part belle à l’improvisation dans les dialogues des différents comédiens.

Le récitant (s’adressant au public) :
Ah, oui, je dois vous préciser que mon livre magique a la propriété de projeter des hologrammes à mesure que j’en fais la lecture.
Vous allez avoir l’impression que des êtres vivants évoluent devant vous, comme les personnages sur une scène de théâtre. Il fait des gestes de magicien, des trémolos dans la voix : Magie poétique de l’évocation, retour à l’émerveillement de l’enfance, nous voici projetés au cœur d’un marché de Provence …
Il chante (mal : ce n’est pas un effet scénique, il est affligé d’un handicap vocal, mais ce comédien a été imposé par la production contre la volonté de l’auteur) :

Le récitant : Voulez vous ma belle du thym de la garrigue, un peu de safran et trois kilos de figues…
Non ! Pardonnez moi, je me suis trompé de pièce, il s’agit d’une kermesse...
Il s’efface dans une chorégraphie de mouvements mystérieux des bras…

Acte I scène 2 :
La scène se met en place : deux femmes s’avancent. On les voit parler sans les entendre, des figurants s’affairent à planter le décor : une table de camping recouverte d’un grand drap qui en cache les pieds représentant un étal, supportant des objets hétéroclites dont un casque de vélo. Des acheteurs gravitent autour, se débrouillant pour ne pas cacher les deux protagonistes.
L’une d’elle est Liz, on le sait parce qu’une figurante habilement dissimulée par des vêtements sombres tient une pancarte précisant, à la manière d’une bulle de bande dessinée se terminant par une flèche : Liz. Par ailleurs elle est coiffée et habillée d’éléments seventies très « vintage » dont on sait que son modèle est très friand.

Les machinistes disparaissent et désormais on entend la conversation. Les deux femmes papotent, de ce qu’il y a à vendre, de la générosité des donateurs, du pasteur qui supervise la manifestation, de la douceur exceptionnelle de cette soirée printanière, d’anecdotes spécifiques à cette manifestation.
Elles interagissent avec les acheteurs qui farfouillent, marchandent peut-être.

C’est dans ces dialogues qu’on fait appel aux qualités d’improvisation des comédiens.

Le récitant lui-même se joint à la scène. Il cherche puis pique dans le tas de vêtement une veste rouge à paillettes, celle-là même que Philou avait portée lors de son anniversaire, Le récitant la dispute à un acheteur qui semble lui-même intéressé ; ses traits sont ceux de Philou. Le récitant se met torse nu. Seul le plastron cache désormais son opulent coffre d’athlète velu. Il enfile le vêtement, semble se regarder dans un miroir, se retourne et demande au public si cela lui va, puis l’ôte et remet sa queue de pie.

L’amie de Liz pour conclure la saynète demande à cette dernière :

L’amie : Tout de même Liz, après toutes ces années passées à organiser cette kermesse, comment fais-tu pour garder autant d’envie et d’énergie, pour ne pas te lasser ?
Liz : (répondant modestement) Et bien tu sais je crois qu’envers et contre tout, j’ai toujours su garder LA FLAMME !

La, comme un diable sort de sa boite, le casque de cycliste jaillit de l’amas de fringues. Dessous il y a une personne habillée d’un ensemble cycliste aux couleurs de Capitaine Flamme, avec une belle cape flashy.
Elle entonne le refrain de Capitaine Flamme tandis que les participants de cette fresque se rassemblent et reprennent la chorégraphie et chantent à l’unisson.

Capitaine Flamme disparait en virevoltant derrière les figurants qui à leur tour s’éparpillent et se mêlent au public. les éléments du décor sont rapidement escamotés pendant que le récitant réapparait sur le devant de la scène, feuilletant son Grand Livre.

Acte II scène 1
Le récitant : La Kermesse, c’est je crois un de ces rendez-vous annuels auxquels beaucoup d’entre vous ont participé à des titres divers et qui ont contribué à souder l’amitié qui vous unit à Liz. Mais sait-on la somme de travail, de peine, d’angoisse, mais aussi de satisfactions et de chaleur que cela lui a procuré ?
De la chaleur, de la flamme, c’est ce dont elle aura besoin dans le chapitre suivant consacré à l’une des grandes passions de Liz : la cuisine.

Le récitant s’efface à nouveau, les éléments du décor suivant se mettent en place rapidement.
Un plan de travail (la table de camping) sur lequel deux feux sont grossièrement représentés par des roues de vélo d’enfants. Derrière ce plan deux personnes dont on surprend le début de la conversation. L’une d’elle est toujours accompagnée, en arrière plan par la figurante discrète qui indique la présence du rôle principal par une pancarte nominative levant tout doute sur son identité…

La protagoniste : (on reconnait Maité car la comédienne a pris une voix de basse aux accents gascons et sous ses vêtements des rembourrages expriment le gabarit de la célèbre cuisinière) : …Moi, pour cette recette, je cuisine plutôt au beurre, je trouve que c’est plus digeste que l’huile... Bien que j’adore l’huile d’olive bien sûr. Mais pour notre recette d’aujourd’hui je pense que l’huile n’irait pas. Faisant signe à Liz :
Tiens, passe-moi le beurre.
Liz lui tend une tablette de beurre. C’est une boite peinte en noir, avec un motif blanc figurant le plastron d’un pasteur.
Maïté :
Ah, je vois que toi aussi tu utilises du beurre pasteurisé !?
Liz : oui pour notre plat d’aujourd’hui « les Grenouilles de bénitier au beurre » je préfère utiliser du beurre pasteurisé. C’est un peu moins orthodoxe, et pas très catholique mais avec ces bestioles il faut prendre des précautions. Quand on les sort du bénitier elles n’arrêtent pas d’agiter leurs cuisses. Si on les pasteurise de suite dans le beurre ça les calme instantanément !
Maïté : Oui, sage précaution. Mais moi tu me connais : je sais les calmer les bestioles récalcitrantes. Elle brandit un immense rouleau à pâtisseries. Bon, où sont-elles ces grenouilles ?
Elle farfouille puis brandit deux brochettes sur lesquelles sont enfilées des effigies en carton coloré de grenouilles. Leurs bras et leurs cuisses s’agitent sous les mouvements rapides de Maïté qui de l’autre main fait mine de les calmer à coups de rouleau à pâtisserie. En coulisse des comparses poussent des coassements vigoureux, synchrones avec les mouvements désordonnés des batraciens de carton.

Liz : Tu vois, elles n’ont pas l’air bien tranquilles ces grenouilles. A croire qu’elles savent déjà ce qui les attend et surtout qu’elles ont beaucoup à se faire pardonner ces grenouilles!

Maïté : Allez ! Dans la marmite les grenouilles !
Maïté les plonge dans un grand récipient, et tente de recouvrir d’un couvercle, mais les grenouilles protestent et essayant d’en sortir.

Liz : Ne faisons pas souffrir inutilement ces créatures de Dieu. En aparté à Maïté : Je me demande où tu les as péchées d’ailleurs ! ... Elle se penche sous la marmite :
Zut ! Le feu n’est pas allumé. Tu peux me passer un briquet ?

Maïté : Je n’en ai pas

Liz : (elle se fouille un peu, cherche sur la table).
Moi non plus !
Mince, (se prenant la tête à deux mains et l’inclinant de droite à gauche) : Comment allons –nous faire ?

Soudain, sortant de l’ombre, virevoltant, sous les accents du chœur de sa chanson, Capitaine Flam surgit à nouveau et brandit une monstrueuse allumette (briquet, torche, chalumeau, enfin un truc GROS)
Capitaine Flam (prenant une pose de super-héros): Ca, c’est un travail pour Capitaine Flam ! Et il allume le feu sous la marmite dans un nouveau et virulent concert de coassements des chœur s(prévoir un extincteur, et peut-être un pompier de service).

« Le rideau se baisse » sur cette deuxième scène tandis que les deux femmes se répandent en remerciements et baisent mains et pieds et cape du sauveur en costume de cycliste qui fait le modeste sous leurs louanges pendant qu’un comparse agite les grenouilles au bout du fil d’une canne à pêche, leur faisant danser une gigue effrénée aux accents de capitaine Flam.

Acte II scène 2 :
Le récitant se présente à nouveau :

Le récitant : Que d’émotions, cher public. Je vois que dans vos yeux d’enfants scintillent mille étoiles devant cette évocation rafraîchissante !
Mais ne nous laissons pas distraire, il est temps d’aborder notre dernier chapitre. Sans doute le plus ludique parmi les activités de Liz.
Il tourne à nouveau les pages du Grand Livre.

Le récitant : Ah ! Ca se passe dans un cimetière. (Pour camper une atmosphère plus appropriée, il fredonne la bande originale des dents de la mer)
Pendant ce temps les « machinistes » ont changé de décor. Dans du carton sont grossièrement dessinées des pierres tombales et des croix.

Acte III scène 1 :
Liz,est habillée d’un tailleur très strict, un cartable à la main. Ses cheveux sont tirés en un chignon impeccable et de grosses lunettes apportent la sévérité requise à ce nouveau rôle. A ses cotés un couple de personnes, plutôt BCBG, la femme de son coté arborant un look totalement CPCH –collier de perles carré hermès-.
Ils marchent parmi les croix. Au fil de leur déambulation, les croix sont déplacées, pour figurer les le parcours du trio au long d’ allées interminables. Soudain « apparait » toujours découpé dans du carton un mausolée. Deux colonnes et un chapiteau tenus par des figurants.

Liz : Ah, voici notre mausolée témoin. Comme vous le voyez, il s’agit d’une demeure de caractère sise en un terrain joliment arboré. Et si vous vous penchez de ce coté, là, entre les deux cyprès, on peut voir la Tour Magne. (elle s’approche du « mausolée ») A l’intérieur il y a toutes les commodités. De part et d’autre nos résidents pourront reposer chacun dans leur espace privatif. Au milieu on a aménagé des stations de prière. Elle montre du doigt. Ici et là, les lieux de rangement personnalisés pour accrocher l’art funéraire de votre choix, et entretenir des plantes adaptées, et là dernier raffinement (son visage s’éclaire sous l’emprise d’une sorte de béatitude) : La prise Internet, pour rester connecté en permanence à DeathBook ne nouveau service en ligne pour connaitre en continu l’actualité de nos chers disparus.
Elle indique la porte :
Bien sur, nous privilégions la sécurité. Ce double portail en ferronnerie d’art est équipé de fixations trois points et d’une serrure électronique. A l’intérieur tout est sous surveillance vidéo et radar. Au moindre mouvement une alarme de 110 décibels retentit et ça téléphone au commissariat le plus proche ainsi qu’à la permanence de la Maison du Protestantisme. La tranquillité et la sécurité de nos êtres chers est à ce prix !

Les visiteurs : ils font des gestes d’approbation, discutent à voix basse entre eux. Madame circule, semble examiner ici et là. Nouveau conciliabule :
Nous le prenons !

Tout le monde se serre la main tandis que Liz brandit un compromis de vente. En fond sonore l’Alléluia de Haendel retentit joyeusement. L’ambiance est conviviale, les deux visiteurs s’éloignent, Liz leur fait des signes de la main comme à des amis venus passer quelques jours en vacances. Ils disparaissent. Liz reste seule. Elle semble préoccupée, se tourne, cherche...

Liz : Zut ! C’est eux qui m’ont amenée. C’est ballot : Comment vais-je faire pour rentrer à la MDP (ndlr : Maison Du Protestantisme) ?

Comme par magie, apparait de derrière le mausolée Capitain Flam. Il est sur un vélo. Sa cape vole au vent (aidée par deux comparses qui courent derrière et agitent le tissu).
Il stoppe devant Liz. Elle semble abasourdie. Il descend du vélo et le lui tend, en un geste théâtral.

Captain Flam : (emphatique) Un problème de Transport ? Captain Flam est là pour ça !
(Il se tourne vers le public) : Captain Flam sera toujours là pour vous et venir en aide aux faibles et aux opprimés.

Le reste de la troupe se rassemble autour de Liz et de Capitain Flam et tout le monde entonne en chœur le refrain de Capitaine Flamme et reprend la chorégraphie, invitant le public à participer.
Pendant ce temps le récitant refait son apparition, présentant les acteurs de la troupe.

Acte III scène 2 :
Le récitant (avec des accents de bateleur): dans le rôle de Liz : Catou Richebois.
Capitaine Flam : Florence Isemberg.
Maïté : Laurence Desimeur.
Celle qui désigne Liz en permanence: Valérie Jean.
Et l’ensemble des amis de la Compagnie du Cercle, dont rappelons-le la profondeur n’a d’égale !
Pour conclure, les décors n’étaient pas de Roger Hart.
Les costumes n’étaient pas de Donald Caldwell.
Et la mise en scène n’était pas de Jean Villard ni la chorégraphie de Maurice Béjard !

Valérie se dégage de la troupe, désigne le récitant :
Valérie : Dans le rôle du récitant : Pascal Richebois ! (elle l’embrasse tendrement sous les ovations du reste de la troupe)

Acte III scène 3 :
Le récitant :
Et maintenant Liz ; si tu veux bien t’approcher pour prendre possession de ton cadeau : Il s’agit d’un superbe vélo électriqueeeeeeeeeeeuh !
Il énumère ses caractéristiques à la manière de la voix off des jeux télévisés présentant l’ensemble de cadeaux offerts au gagnant :

Le récitant :
…Un moteur de 500 watts avec chaudière à granules de bois qui lui permettra de parcourir quotidiennement une centaine de kilomètres grâce à l’autonomie des ses batterie au lithium rechargeables en soixante douze heures. Un superbe porte bagage, un panier pour faire les courses sur l’avant, un très puissant phare halogène en option et un catadioptre à l’arrière alimentés par une dynamo importée de Kiev. 22 vitesses par sélecteur shimano et deux freins à disque, le tout suspendu par des amortisseurs à gaz réglables de dernière génération. Que les roues de 26 pouces en alliage de titane aux terres rares équipés de pneumatiques en boyaux de gnou, gage de célérité et de robustesse, te transportent toujours plus avant tout au long des cinquante prochaines années, et que nous puissions à nouveau nous retrouver pour encore feuilleter le Grand Livre de Ta vie, Chère Liz, c’est mon souhait le plus cher.
Bonne soirée à tous, et que la fête commence !

Il tend le micro à Philou et s’éloigne, la troupe entoure Liz qui prend possession de son vélo…

Annexes :

1 : Les notes de Catou.




2 : Le brainstorming

mardi 7 septembre 2010

La Course Des Lemmings et Françoise Dorléac Sur Un Vélo Electrique

En lisant ce qui suit, le lecteur doit garder constamment à l'esprit que l'auteur de ce billet l'a rédigé en SOURIANT affectueusement...

Prestation remarquée que celle de notre petit groupe d’amis de Liz, qui a dû en laisser plus d'un parmi l'assistance dans un état de choc légitime, et à tout le moins un rien perplexe. Il est vrai que nous nous sommes surpassés : déguisés à notre corps défendant en spermatozoïdes, suant à grosses gouttes dans des combinaisons intégrales blanches de chantier, nous avons jailli, dans un flux sporadique et paradoxal, de la monumentale porte de cet hôtel particulier ou nous étions reçus qui m’évoqua singulièrement le sexe d’une femme dont les deux escaliers latéraux descendant d’un large parvis auraient été les cuisses écartées. On a de ces idées parfois… Certains munis d’un préservatif, arborant pour la plupart ornements et couvre-chefs en papier d’alu froissé, dans l’intention de présenter une escadrille de héros de mangas, nous n'avons pas hésité à nous exhiber sur l'air de capitain flam, dans une chorégraphie approximative, faisant le cercle autour de Liz.

Personne n'avait été désigné pour apporter la bande-son, ce qui fait que personne n’eut l’idée de s’en munir, il nous fallut nous débrouiller tant bien que mal et dans l’urgence pour la télécharger depuis Youtube par le biais d'une liaison famélique. Bien entendu le morceau chargé le fut dans une version différente et raccourcie ce qui accrut encore la confusion.
Et là je fais une courte pause pour dire : bande de fifres !

Entre deux aller-retour entre la sono sur laquelle j'avais branché mon iphone et notre scène improvisée, je pus observer mes camarades dans leur joyeuse farandole : j'hésitai dans mon analyse de la situation entre navrant et grotesque, mais j’ai tout de même plongé dans la mêlée tel un lemming suivant ses congénères et se demandant ce qu’il fout là juste avant d’arriver au bout de la falaise et de ressentir dans ses tripes les pénibles sensations de la chute vertigineuse, apprenant sur le tas les techniques du vol libre dans l’attente du contact final.
L’amitié est à ce prix : on sait que ce sera pitoyable, mais on le fait quand même parcequ’au-delà des gesticulations laborieuse, c’est une communion chaleureuse à laquelle on souhaite participer.

Fort heureusement auparavant notre Président en retraite de la Compagnie du Cercle le primesautier Pascou sauva par anticipation notre lamentable prestation en introduisant notre spectacle par un discours totalement improvisé. J’en ai retenu que Liz s’appelle en réalité Monique, et que dans Monique il y a « Mo », et que si elle a de légers problèmes « pulmonaires » elle a en revanche un cœur « gros comme ça ». On voit que Poun avait potassé la question et avait du faire une visite sur Wikipédia pour alimenter son propos d’informations essentielles !

Quelle a bien pu être la genèse de notre spectacle, dont de mémoire je ne me souviens pas d'avoir touché un fond aussi abyssal ?
Dans le domaine du multimédia et du divertissement on se souvient en son temps du scandale Universal dont on assimila les errements à une « catastrophe industrielle ». L’échelle ici était plus réduite, je pense tout de même qu’on pourra parler d’une catastrophe artisanale sans être taxé d’affabulation.
Sa conception a pourtant bénéficié de deux réunions préparatoires, au cours desquelles les esprits les plus brillants ont fait assauts d'idées et d’inventivité. Il faut reconnaître que l'opiniâtreté de certains dans l'absence de toute contribution, teintée d’un manque patent d’enthousiasme eut peut-être une légère influence sur le résultat final. D’autres furent sans doute trop gourmands ou ambitieux, et certainement a-t-on manqué d’un leader qui aurait su faire la part des choses et trancher dans le vif tout en conservant l’essentiel. Le réveil tardif des consciences à l’issu des vacances n’arrangea pas notre affaire et instaura un climat d’urgence que cette cellule de crise là ne sut pas gérer.

Toujours est-il que le statut de Captain Flam passa de fil rouge à thème principal, lequel s’est révélé un peu mince face à l’ambitieux projet de départ qui devait rassembler les participants dans une mini pièce de théâtre qui en trois saynètes brossait rapidement quelques aspects de la personnalité de notre Liz. Mais cela nécessitait une mise en scène, des dialogues, et pas mal d’accessoires devant être fournis ou fabriqués pour l’occasion.

Le temps manquait : On procéda à un élagage drastique de l’arbre des possibles !

Cependant cette soirée qui se déroulait dans le cadre prestigieux de la cour d’un hôtel particulier des quais de la Fontaine ne se résuma pas à cette manifestation. Fort heureusement autour d’un excellent buffet dont je retiendrai outre une chiffonnade de jambon cru (repassée tranche par tranche par les organisateurs), et de remarquables rillettes de sardines au roquefort, une pièce montée finale de macarons qui fit l’unanimité après la tortilla de pomme de terre et les copeaux de gorgonzola, je pus m’entretenir avec tout un tas de convives très intéressants. Au grès de mes pérégrinations mondaines, je pus observer Liz, belle comme une Demoiselle de Rochefort dans une robe lamée noire toute simple mettant en valeur ses longues jambes bronzées par l’été lituanien, ses cheveux mi-longs de brunette coiffés très seventies. Il n'aurait plus manqué qu'elle s'exprime en chantant et virevoltant parmi les groupes pour que j'imagine que Jacques Demy était présent dirigeant de quelque endroit discret notre Françoise Dorléac incarnée. Elle irradiait une beauté trentenaire qui suscita les commentaires approbateurs de tous. Je surpris même quelques regards jaloux de certaines femmes présentes.

On but et on mangea, on dansa un peu pour certain sur l’éclectique sélection de l’iphone de Catou. Mais bien sur le temps fort fut constitué par la remise du cadeau. Sous l’emballage de papier on présenta l’objet. Liz tenta de deviner pendant quelques dixièmes de secondes, mais son esprit sagace reconnut facilement les formes d’un vélo, ce qui fut confirmé à mesure que telle une enfant impatiente elle arrachait à pleines mains les couches de papiers. Elle ne comprit cependant pas de suite qu’il s’agissait d’un vélo très particulier puisqu’il était équipé d’un système d’assistance au pédalage électrique. Bien que motorisé l’engin restait élégant et adapté à une prise en mains féminine, ce que s’empressa de tester notre hôtesse en le portant illico à travers les vastes pièces des appartements princiers vers le quai tout proche. Elle grimpa sur la machine tandis que l’on faisait une double haie sous laquelle elle jaillit, poussée vigoureusement par un Jean Paul mutin, puis fila comme l’aéronef de Captain Flam vers les entrées du Jardin sous les ovations de son public sous le charme. Je pensais à Yves Montand et fredonnai quelques paroles de « Paulette » tout en contemplant la course de Liz à bicyclette.

Ce fut un moment très agréable, serein et chaleureux, sans chichis comme on les aime. J’espère qu’il en fut de même pour Liz et qu’elle gardera longtemps le souvenir de cette soirée.

lundi 6 septembre 2010

50 ans de Liz : Quelques Photos