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dimanche 29 avril 2012

Ouhhh Ca Fait Mal !

Voici Venir Le Joli Mois de Mai

jeudi 26 avril 2012

Scoop : La Fille des Peanuts !


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Le Combas Continue !

mardi 24 avril 2012

Une Expo du Club Photo de Caissargue à La Galerie Jules Salles


Samedi dernier, Le Kéké, photographe officiel des UFR exposés déjà lors d'une première manifestation à Caissargue, nous avait convié à une nouvelle rencontre de son club photo à la galerie Jules Salles.


Une foule nombreuse se pressait parmi les panneaux des exposants.


Des travaux très diverss, dont plusieurs consacrés à la tauromachie dans des traitements parfois surprenant (on se souviendra de ce toréador dupliqué par Photoshop V1.0 en une spirale infinie sur un fond bouillonnant vert)


Ce portraitiste a fait des essais sur la diffraction de la lumière à travers des chevelures féminines. Mathieu D. présent à l'expo a souligné avec intérêt la similitude de certaines coiffures avec celle de Stalone, dans Rambo.. Il a donc intitulé l'une des photos : La Rambo Blanche. Commentaire : C'était bien essayé... le mieux pour l'auteur serait d'abandonner cette piste.



Peu de nus parmi les séries proposées, il faut par conséquent saluer la présentation de cet auteur nommée "Cinquième Elément" sans doute en référence à la (lointaine) ressemblance du sujet avec Mila Jojovitch.


Mitch le chanteur en proie à un violent choc artistique...


Odile et Catherine ont beaucoup apprécié l'ensemble des oeuvres proposées à leur regard critique, elles ont toutefois déploré l'abscence de nus masculins.


Il est temps de se séparer, après avoir salué, en la personne du Kéké, l'ensemble des photographes et la haute tenue de leur travail. Pour mémoire notre dentiste a enfourché son scooter d'occasion avec une rare maîtrise, omettant de mettre son casque et tentant d'enprunter le boulevard en sens inverse dans les cliquètements alarmants d'un moteur un rien approximatif.

dimanche 22 avril 2012

PUB !


Vous cherchez un incunable, ce titre des Vandergraf Générator par exemple qui vous a fait vibrer quand vous étiez gosse, ou encore un import exotique indie dont vous avez entendu une plage chez un pote un soir de... blues ? 340 ms est là pour vous faciliter la vie. Alex Viltard, mon propre frère saura vous diriger dans le dédale musical de notre ère saturée en messages cryptomédiatiques. ambiance cosy, choix étendu, accueil personnalisé, éclectisme et compétence, mais aussi manifestations culturelles ou charismatiques, expos, showcases, vernissages, happenings, création ou tout simplement partager un petit café avec Fabien l'associé au comptoir près de l'antique caisse enregistreuse : c'est à 340 ms l'un des cinquante disquaires indépentants de FRANCE que vous les trouverez !

vendredi 20 avril 2012

UFR, J'Ecrirai Ton Nom




En lettres de neige...

jeudi 19 avril 2012

Le Combas Du Jour




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Deuxième Quinquennat : Bilan et Perspectives

Quel meilleur présage que celui d'écrire sa chronique hebdomadaire un vendredi 13 ? Un vendredi 13 avril de surcroît, printanier et auréolé par la proximité de ce 1er avril primesautier, qui cette année, assez ironiquement voit une poignée de candidats à l'investiture envahir les médias pour nous offrir leurs blagues durant une dizaine de jours encore avant que le plus comique d'entre eux nous signifie la fin de la rigolade. Heureusement d'ailleurs car leurs pitoyables diatribes, leur lamentables arguments pour nous convaincre que le politique puisse avoir une quelconque influence sur la direction du monde dans nos démocraties mondialisées me navrent profondément en ce que ce sont là des insultes manifestes à l'intelligence pourtant limitée du citoyen moyen que je suis.

On se polarise sur l'élection d'un des dix impétrants en lice, et on méconnait totalement un Leader qui pourtant exerce une influence directe sur nos vies, peut-être pas quotidiennement mais en tous cas hebdomadairement. Il s'agit de P. bien sûr dont le quinquennat se superpose à celui de notre président actuel, puisqu'Il a pris ses fonctions quelques mois en avance sur les élections de mai 2007. Sous son gouvernement éclairé notre groupe s'est développé, avec une double ligne directrice : compos et reprises. Pour le renouvellement de son mandat il n'a pourtant pas fait campagne, même si en 2012 des réformes majeures se sont mises en place : choix d'une chanson par chacun des membres du groupe et obligation de la travailler, intégration d'un nouveau musicien, et du même coup d'un instrument supplémentaire : le saxophone, déploiement du désaccordage de guitare pour interpréter certains morceaux, et surtout la mesure phare très récemment mise en place : prise en compte de la tonalité du chanteur pour jouer dans sa tessiture avec pour corollaire des tentatives remarquées de baisse générale du son des instruments pour qu'il puisse s'entendre. On déplore au final un échec, mais de taille, celui de l'enregistrement d'un CD en 2010 dont l'inachèvement pour des raisons assez floues a suscité une certaine amertume et nous a conduit il y a peu à acheter un mini studio d'enregistrement : " à faire un truc moche, autant qu'on le fasse soi-même" serait la philosophie qui a guidée ce choix !

On rappelle pour mémoire le bouleversement de 2011 qui a vu le renouvellement de la quasi-totalité de notre répertoire, et on salue l'équilibre subtil établi jusqu'alors entre compos et reprises ainsi que les régulières présentations de notre travail en concerts, avec une évolution courageuse vers des publics anonymes et donc non acquis a priori à notre groupe. Dans les perspectives d'avenir il y aurait dans les cartons l'introduction de l'accordéon dans ses versions chromatiques et diatoniques, ainsi qu'un apprentissage du violon avec toujours en filigrane l'usage des harmonicas. Une mesure passée inaperçue mais qui sécurise le groupe se matérialise par la mise à disposition d'une seconde salle de répétition, qu'on pourrait appeler l'annexe -le studio James Brown- chez notre pianiste, qui permettra d'avoir un lieu de remplacement en cas d'indisponibilité de la mythique SJM ou de fatigue de ses propriétaires.

Après les enthousiasmes parfois exagérés du début du quinquennat, les moments de doute, et les petites crises qui l'on traversées, notre microsociété s'installe désormais dans un fonctionnement régulier, basé sur la valeur travail. Les répétitions échevelées, débridées et ludiques du début ont laissé la place à des séances plus structurées et laborieuses avec depuis le début de l'année des sessions entières consacrées à un morceau unique. A ce propos si le groupe a parfois le sentiment de stagner, ou même de régresser sur l'appropriation de certains titres, il faut pondérer cette impression par le fait que les morceaux que nous mettons en chantier gagnent en difficultés et sont donc plus difficiles à finaliser avec des incursions depuis l'introduction des saxos, dans un univers plus rythme and blues dont on sait qu'il nécessite plus de rigueur dans la précision rythmique et la synchronisation des musiciens. A ce titre, je vois dans ces reprises les vertus de l'exercice, comme on fait ses gammes sur des morceaux du répertoire classique, pas forcément parce qu’on les aime mais à cause de la perfection de leur construction, et la rigueur dans l'interprétation que cela nécessite. Cela enrichit notre technique, pose des problèmes du fait de notre faible bagage technique, et nous oblige à travailler pour les résoudre, ce qui alimente à son tour notre potentiel créatif pour des compositions plus personnelles.

Quelles perspectives pour le prochain exercice ? C'est au Leader de nous le dire et de tracer la ligne claire de nos évolutions futures. Cependant à titre personnel j'aurais une requête : depuis plusieurs mois les compos sont abandonnées au profit des reprises. Il me semble que c'était pourtant à travers elles que nous marquions nos différences. Notre répertoire mélodique, avec des textes personnels au service de morceaux simples mais accrocheurs nous permettait de nous démarquer très nettement de la concurrence. Peu de groupes composent, et même si l'on ne compte plus les musiciens virtuoses qui produisent du son techniquement irréprochable, même si notre propre jeu ne sera jamais parfait et nous procure parfois des complexes, je pense qu'il faut nous appuyer sur ce que nous faisons le mieux : composer. Il est très dommage de nous priver de cet atout. Car la meilleure reprise ne sera jamais que de la conserve réchauffée au micro-ondes de talents variables. La compo à l'inverse nous est propre, elle nous définit, elle nous différencie de la centaine de groupes nîmois dont l'unique but est de satisfaire la nostalgie du public. Donner du plaisir est bien sûr louable, le donner en se faisant plaisir est encore mieux.

C'est pourquoi j'exhorte notre chef à s’investir à nouveau, avec son accordéon, son saxo ou sa cornemuse, dans le difficile travail de composition. Ce doit être Le défi de son nouveau quinquennat : donner au public, et en particulier celui de nos amis, ceux qui nous suivent, ce qu'il attend de nous : de l'originalité, de l'innovation, de la création, de l'étonnement, du rêve, du plaisir. Car que restera-t-il de nous et de notre aventure dans quelques décennies, que transmettrons-nous à notre postérité ? Quelques reprises téléchargées sur Youtube qui les feront sourire, ou bien un patrimoine musical, certes confidentiel, empreint d'amateurisme, mais qui nous appartiendra en propre et sera le reflet de ce que nous étions, de notre inventivité, de notre désir de créer et faire "comme les grands". ? Je pencherais pour la deuxième alternative, c'est en tous cas ma vision, je sais que chacun d'entre nous a une raison particulière de participer aux UFR : Simple délassement, réflexe associatif, plaisir de jouer des morceaux connus, objectif pédagogique, démarche artistique, défi technique..

Notre groupe est une auberge espagnole, les uns et les autres vont et viennent, apportent leur sensibilité, leur travail, leur créativité, leur amitié. Toutefois Il faut se garder de perdre de vue l'objectif initial, dont le cap a été fixé en octobre 2007 après que nous ayons décidé de continuer l'aventure a l'issue du concert des cinquante ans : celui de jouer et de créer ensemble et de le montrer au public. Si nous ne sommes pas attentifs à ce cahier des charges simple, nous courrons le risque de participer à une entreprise stérile, certes délassante, mais qui se videra de son sens : une machine tournant à vide et ne produisant rien.

Ainsi donc je vote pour un nouveau quinquennat, avec aux commandes notre charismatique Leader qui saura relever le défi d'une décennie musicale placée sous le signe de son génie artistique.

Undertakers Forever


Quand le Rock sera mort, ils seront toujours là.

mercredi 18 avril 2012

Une Soupe Une ...Bip... Et Au Lit !

Le chanteur des UFR Mitch le Sage, sage entre tous les sages, d'ici d'ailleurs et au delà , prend un repos bien mérité dans un lieu discret au fin fond de la Haute Loire , ce département oublié du monde moderne où même la neige ne sait pas encore qu'il ne neige pas un 18 avril depuis au moins le siècle dernier.

Après une journée à courir les prairies et les forêts V. Et O. Préparent la soupe réparatrice dont la recette leur a été transmise par leurs grand-mères.

V. Fait bien attention de couper les légumes en dés réguliers car la grand-mère du Sage avait l'habitude de la préparer ainsi.

En ce mercredi hélas le chanteur ne pourra insuffler son énergie au groupe resté à Nîmes mais il sait que les musiciens profiteront de cette absence pour travailler la partition musicale de Down Down pour qu'à la prochaine répète tout soit calé en vue de son retour.

En attendant Mitch s'apprête à satisfaire à cet adage cher à V. : Une soupe, et au lit !




mardi 17 avril 2012

Tatoo

Une nouvelle rubrique qui présentera des icônes rock : des filles tatouées. À mon sens le tatouage et le rock sont consubstantiels. D'ailleurs chacun de nous et particulièrement notre pianiste la délicieuse Lololalolo devrait porter une marque de son appartenance à ce courant de pensée majeur... Il faut qu'on en parle et qu'on choisisse le signe distinctif qui nous rattachera indéfectiblement à la communauté rock...




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lundi 16 avril 2012

Pierrot Deguisé en Dark Vador sur Un Monocycle Jouant de la Cornemuse

IL Nous Le Faut !

Le Barde ? Taillé Pour le Rock !

Doucement Les Basses

dimanche 15 avril 2012

Un Ange Passe.... Et s'Assoit.

C'était à la fin du repas, les conversations se faisaient plus intimes, l'ambiance était propice à la rêverie.. J'ai pris une photo. Plus tard dans la nuit, je suis allé dans la chambre noire, j'ai développé la pellicule. A coté d'Odile, il y avait....

jeudi 12 avril 2012

Deux Petites Playmates de Printemps

mercredi 11 avril 2012

De McEnroe à Cameron Tout Le Monde Est Down !

Pour traduire un peu le difficile travail de répétition, il me vient constamment à l’esprit la comparaison avec la pratique du tennis, tout au moins telle que je me la rappelle, puisque ma dernière prise de raquette remonte à des temps anciens et en un lieu exotique. C’était en 1983, en Corse, sur le cours d’un camping. Mon partenaire de jeu était notre Alain V1.0, Le Baou désormais reconverti à la baballe (babyfoot/ping pong). A l’époque notre expert comptable était un killer, un shogun : En matière de fair play, il avait fait sien le commentaire de Jules César à propos de Vercingétorix : Vae Victis.

Et sur ce cours au milieu du maquis et des genévriers corses, où les sangliers s’ébattaient en liberté, Vercingétorix, c’était moi ! Il m’avait massacré ! Enfin pour être plus précis, je m’étais massacré tout seul étant donné que j’avais renvoyé TOUTES les balles absolument partout, sauf sur la surface dévolue à cet effet. Alain en ce temps là n’était pas le gentil compagnon de nos soirées débridées, c’était un être impitoyable et sarcastique, volontiers méprisant, qui n’hésita pas à m’achever par des quolibets et autres remarques caustiques enfonçant le coin de son ironie dans le bois tendre de mon orgueil blessé. Cet échange vespéral et à sens unique sonna le glas de ma pratique tennistique : je n’ai plus touché une raquette depuis.

Mais laissons-là cette blessures encore ouverte pour revenir au sujet : Comme au tennis on a le sentiment parfois que « tout passe » et qu’un Dieu insolent préside à nos coups. On pourrait jouer les yeux fermés, de la main gauche, assis le dos tourné au cours que cela ne changerait rien : on renvoie les coups les plus vicieux. Les services canons, les passings, les lobes, les montées au filet témoignent de notre aisance que l’on contemple émerveillé, avec un détachement serein comme si l’on était le spectateur de sa propre réussite. La balle rebondit agréablement sur les cordes en rendant un son harmonieux, les gestes sont souples et parfaitement exécutés, les déplacements aériens, la vision du jeu est panoramique et on a le sentiment, comme dans Matrix, que l’adversaire se meut avec une incroyable lenteur lorsque nous le transperçons d’un revers assassin.

En musique c’est pareil. J’ai encore présente en mémoire la séance du Studio James Brown et l’incroyable facilité avec laquelle nous nous sommes mis en place pour finaliser I Feel Good. Le son était parfait, les musiciens égrenaient avec désinvolture et précision leur partie, et ma voix s’insérait d’elle même dans une mécanique parfaitement huilée, avec un grain et un timbre que James Brown himself n’aurait pu égaler. Même les deux saxos étaient en place, évoluant de manière synchrone mi-velours-mi-cuivre sur le tempo rythm and blues de notre Carré. Nous étions inspirés, nous étions habités. Je me fis la réflexion que ce titre était un de ces jalons qui marquent les étapes d’une progression. Il effaçait mes appréhensions sur notre capacité à reproduire, il me rassérénait : Nous avions franchi un cap, le groupe était suffisamment mature désormais pour absorber tous types de reprises, la mise en place d’un nouveau morceau devenant une formalité. Nous n’étions désormais plus limité que par notre imagination !

En revanche, Il faut bien admettre que la dernière répète ne fut pas de cette étoffe. Loin d'être en harmonie avec la musique éthérée des sphères, notre session à l'instar de James Cameron dans son batyscaphe plongea au plus profond de l'abyssale fosse d'un orchestre discordant, là-bas tout en bas, où la lumière est absente, où la pression est écrasante, où d'horribles choses tournoient et tentent de vous dévorer, où l'on se révêle nu et désempéré face à sa solitude environnée de chimères. De lumière, il n'en jaillit aucune de notre hébétude, la pression fut telle qu'elle écrasa le son, comme si ce dernier, comprimé, peinait à sourdre des instruments et ne s'échappait que par borborymes et remugles d'une quelconque cheminée sulfurée en un bouillonnement confus et stochastique. Les monstres étaient aux aguets, on le sentait : bien qu'invisibles ils oeuvraient dans la pénombre pour multiplier les incidents. Comment expliquer autrement notre lamentable prestation, sinon ?

Peut-être quelques éléments d'explication pouvaient-il nous éclairer ?

Cela commença de manière assez anodine, pour ainsi dire sournoisement, comme une brume malsaine s'insinue par les interstices d'un local qu'on croyait sûr (Il convient à ce stade de la lecture, d'imaginer un accompagnement musical lancinant, style BO du film The Thing, celui de John Carpenter). Ainsi dès mon arrivée, après avoir sorti mon livret de chant, je cherchai désespérement une surface inclinée pour le poser. A part l'instable lutrin aux pieds plats qui me servait d'habitude, squatté par les partoches du Leader, je ne pus dénicher qu'un autre praticable, hélas convoité par l'Ultrabassiste. Où étaient passés les quatre ou cinq pupitres jusqu'alors à disposition ? Malgré mes nerveuses déambulations je fus incapable d'en dénicher un.
L'Ultrabassiste de son coté tenta d'introduire son jack dans une prise libre de notre vénérable ampli de scène. Mais tous les emplacements étant déja occupés, il manifesta très rapidement la volonté de jeter l'éponge et de rentrer chez lui. Mon micro quant à lui était couplé au canal d'un instrument, lorsque on le modifiait on modifiait mon son par la même occasion. J'eu l'idée d'objecter, mais y renonçait.

La pianiste goguenarde s'assit derrière son clavier, prodiguant des paroles d'apaisement à notre Poun tout en tripotant des deux mains son corps Korg (tm) : il se révéla inerte, n'opposant aucune réaction aux doigts pourtant habiles de notre muse. Malgré l'aide du Carré, en dépit de mes manipulations sous les encouragements du Barde, le corps Korg de Lololalolo fut insensible également à nos sollicitations : pas un son ! On eut l'idée, en désespoir de cause, d'exhumer le Bontempi des enfants. Il était opérationnel selon le Barde, mais dépourvu d'alimentation. On dénicha un adaptateur secteur avec variation de voltage.

Nous étions quatre pour alimenter le Bontempi : Jésou aurait pu brancher le transfo mais ne pouvait pas lire les chiffres du voltage, Pascou aurait pu lire le voltage mais pas brancher l’alim. : hélas il ne pouvait pas se baisser (il a les hanches bloquées), pour ma part j'aurais pu lire le voltage, et brancher la prise, mais une forêt d'obstacle m'en interdisait l'accès. Quant à Pierrot il était bien trop empêtré dans ses propres branchements pour dépasser le stade de l'encouragement !

Après un bonne période de gesticulations, (tandis qu'entre temps le Barde en mode déconnecté interprétait "I Feel Pretty", tiré de "West Side Story" dans sa version Gary Moore) Laurence tenta d'extirper un son de PIANO du dispositif muni de touches honteusement présenté comme un clavier, non sans nous avoir fait profiter au préalable d'un florilège de bourdonnements improbables pompeusement bâtisées Piano1, Piano2... sans qu'on ne sache bien dire en quoi ils étaient différents.

Mais ce n'était pas encore assez, il restait aux guitaristes à rentrer dans la danse : passons sur le contrôle du volume des deux engins dont on SAIT au bout de cinq ans que c'est une bataille perdue, arrêtons-nous quelques instants sur la maîtrise toujours aléatoire des effets dont on peut affirmer sans risque que c'est une bataille perdue, et concluons sur l'accord des guitares. Bon là il y eut débat sur la note de référence : il s'agissait d'un mi je crois.. Cependant le choix du Bontempi comme étalon, jetta un doute sur la justesse de ce dernier, jeta un doute d'ailleurs sur la justesse de TOUS les instruments qu'on tentait d'accorder avec. Surtout que pour interpréter le Down Down des Satus Quo, but de la séance, on avait désaccordé les guitares EXPRES ! Là une petite digression : sachant les efforts nécessaires pour accorder les guitares dans leur configuration d'usine, et connaissant leur propension naturelle à la dérive, n'était-il pas un peu audacieux d'en plus les désaccorder délibérément avec cet espoir vain d'en tirer un son harmonieux ? fin de la digression.

A ce stade, au bout de trois quart d'heure de combat, sans préjuger de l'état émotionnel des autres, en ce qui me concernait j'étais déjà épuisé moralement avant de commencer, avec une certitude fataliste, fruit sans doute de l'expérience, que cette répétition serait, passez moi l'expression... merdique !

A ma montre il était 22 heures. Il me restait une heure à tenir. Il est vrai que nous avions placé la barre un poil haut : P. nous avait prévenu le matin même qu'il nous faudrait travailler un nouveau titre des Status Quo, à la demande du bassiste dont on connait la prédilection pour ce groupe majeur, figure emblématique du boogie US. A part peut être le Leader et l'UltraFan, nous n'avions guère eu le temps de travailler le morceau. D'ailleurs la pianiste s'était présentée la fleur au fusil, persuadée qu'il n'y pas avait de piano dans ce boogie. Hélas pour elle, notre Pierrot avait déniché parmi toutes les interprétations des SQ, LA version avec une partie clavier !

Comme toujours avec les morceaux qui semblent simples à l'écoute, celui-ci se révéla particulièrement piégeux, avec ses breaks, ses solos de guitares glissant interminablement, et ses reprises surprises, et ses emboitements d'instruments. La magie qui avait présidé à la compréhension quasi intuitive de I Feel Good n'opéra pas. On déchiffra laborieusement, on fit cinq tentatives sans passer le premier couplet. On compta les mesures. Une querelle d'experts s'engagea sur la manière de les compter : devait-on compter 1 au début de la mesure, ou 1 à la fin de la mesure ? J'eu l'impression tout au long de ce calvaire que tous les instruments jouaient faux tant leur son était atroce, saturé, sale, imprécis, avant de m'interroger sur ma propre justesse. Je ne m'entendais pas bien. Mais je ne dis rien car monter mon son aurait aussi monté celui de mon binôme, mon siamois de circonstance, cet instrument qui partageait ma piste.

Bien sûr la tonalité du morceau ne me convenait pas : entre le couplet et le refrain je ne pouvais garder la même, passant d'un octave à l'autre. Lolo suggéra qu'on pourrait peut-être essayer de s'accorder à ma voix, il parait que ça se fait parfois, mais j'étouffai dans l'oeuf cette suggestion : les musiciens avaient déjà du mal à déchiffrer sur des guitares désaccordées avec la partition d'origine, je n'allais pas en plus leur imposer de transposer. De plus, en pleine confusion, je n'avais pas le début d'une idée sur une tonalité à leur proposer qui me soit adaptée. Les pauses furent nombreuses, chacun demandant des éclaircissements, s'exerçant sur telle ou telle partie. Pierrot navigait de l'un à l'autre, patiemment, pendant que le reste des musiciens s'exerçaient chacun dans son coin et que je prétais mon dos au bassiste qui notait à la volée sur sa partition les indications du Leader. J'étais devenu un lutrin humain !

C'est à ce moment que Jean Paul fit son entrée. Dans le désordre indescriptible de cette séance son arrivée passa presque inaperçue. Il s'installa tant bien que mal, slalomant entre pupitres et pieds de micro, contournant basse et guitare, m'enjambant au passage, sortant les pièces de son saxo, les assemblant puis réglant l'accord tandis que nous continuions notre chemin de croix musical. On s'avisa qu'aucune version connue de Down n'incluait une partie saxo. Peu importe P. en créa une en deux temps trois mouvements. On incorpora le saxo dans notre cacophonie, et cela ne nous choqua pas, perdus que nous étions dans cette hallucination collective. Je ne me souviens plus si nous jouames une seule fois le titre en entier. Je sais que lorsque nous rendimes les armes j'étais vidé.

Dix minutes avant la fin de la séance et afin de profiter des guitares désaccordées on reprit Brown Sugar. Cela faisait plus de six mois que ne l'avions pas travaillé. Il n'y eut pas de miracle non plus : On avait tout oublié. C'était à chier !

Je consultai mon iphone. Je lus l'heure : 22h59. Sauvés !

Nous pliames rapidement. On discuta  du concert de Rodilhan le 21 juin. Nous n'étions plus si surs de son opportunité, d'ailleurs le batteur n'y tenait pas plus que ça

Comme au tennis je vous dis. Parfois y a rien qui passe et on a envie de tout envoyer péter. Comme j'ai fait en 83. Mais depuis j'ai grandi...

lundi 9 avril 2012

Le Pierrot a Viré Papiste

Notre formation, les UFR est multiconfessionnelle : il y a des catholiques, des protestants, des pornographes, des écologistes, des mécréants.. Notre Leader est huguenot (ceux qui portent l'oiseau mort en sautoir). Il n'en fait pas un étendard et se garde de tout prosélytisme même si parfois quelque allusion sur les rites papistes et leur incongruité nous rappelle ses convictions religieuses.

C'est pourquoi j'ai été très surpris lorsque ce matin, alors que je me promenais dans le parc des CH. (en haut de Camplanier, une villa de caractère sise en un somptueux terrain arboré agencé à la française), j'ai pu surprendre cette étrange course d'obstacles de notre guitariste solo sautant en ahanant des haies avec deux paniers virevoltant dans ses bras, desquels s'échappaient par grappes des oeufs multicolores.

"Tu comprends, m'a-t-il confié, "c'est à cause de mes filles Mathilde et Faustine... depuis des années elles entendent leurs amies cathos leur raconter les fêtes de Paques et surtout le rituel des oeufs : les peindre en famille, puis attendre le matin et partir à la chasse aux oeufs après que les parents les aient dissimulés un peu partout.


"Chez nous les prots ces rites payens sont proscrits, nous n'aimons pas la ferveur ostentatoire, et l'exhibitionnisme m'as-tu-vu des rites cathos ! C'est pour ça d'ailleurs que nous ne fêtons pas Halloween. "Mais devant la déception de mes filles, a-t-il poursuivi, des étoiles d'amour scintillant dans ses beaux yeux bruns embués de larmes, "cette année j'ai voulu faire un geste et enfin leur offrir ce moment famillial.


"Cependant comme j'avais ma tournée de soins très tôt ce matin, je n'ai pas eu le temps de cacher les oeufs. "Il est 9 heures, mes filles vont se lever, je veux que tout soit prêt à temps, a-t-il conclu ruisselant de sueur et souffflant comme un boeuf tandis que sa charmante épouse Lizz lui tendait tendrement un linge parfumé afin qu'il se sèche avant d'embrasser sur le front chacune de ses filles et donne le départ de la chasse aux oeufs..

Stairway to Hell

dimanche 8 avril 2012

Pâques

Tous les ans, traditionnellement, Lololalo notre pianiste, emmène le plus méritant d'entre nous à la chasse aux oeuf à l'occasion du dimanche de Pâques. Cette année c'est Phil notre Carré qui a été l'heureux élu de son coeur. C'est lui qui chaque mercredi vient la chercher au domicile de la rue d'A (le Studio James Brown) pour l'amener chez les Smith à la SJM (Salle Jim Morrison) et ce, par tous les temps, quelle que soit la période de l'année.

Lolo ne fait pas les choses à moitié : quand elle cherche les oeufs, c'est à grande échelle, en tenue de Paques, en forêt, et ça dure toute la journée.

Il était pas peu fier, notre batteur, des oeufs et de la friture plein la musette, qui faisait le coq au bras du p'tit lapin devant notre caméra...

mercredi 4 avril 2012

En Bas, En Bas, Plus Profond et En Bas !

Nous avons reçu par SMS une nouvelle injonction du Leader, mardi : Travaillez Down Down des Status Quo pour ce mercredi !
Ca va de plus en plus vite : On met en chantier une chanson nouvelle par semaine en ce moment. Noir Désir, James Brown, et maintenant SQ. Ce sera le troisième titre de ces derniers que nous allons rajouter à notre répertoire, influence du bassiste oblige.

Un titre/une séance : ça passe ou ça casse ! Telle est la ligne du Groupe désormais. A ce rythme on aura une cinquantaine de morceaux dans notre playlist pour la fête de la musique ! Le Carré n'aura pas à rougir devant son public de Rodhilan le 21 juin !

Down Down
( rossi / young )

Get down deeper and down
Down down deeper and down
Down down deeper and down
Get down deeper and down

I want all the world to see
To see you're laughing
And you're laughing at me
I can take it all from you
Again again again again again again again
Deeper and down
Down down deeper and down
Down down deeper and down
Down down deeper and down
Get down deeper and down

I have all the ways you see
To keep you guessing
Stop your messing with me
You'll be back to find your way
Again again again again again again again
Deeper and down
Down down deeper and down
Down down deeper and down
Down down deeper and down
Get down

Get down deeper and down
Down down deeper and down
Down down deeper and down
Get down deeper and down

I have found you out you see
I know what you're doing
What you`re doing to me
I'll keep on and say to you
Again again again again again again again
Deeper and down
Down down deeper and down
Down down deeper and down
Down down deeper and down
Get down

mardi 3 avril 2012

Mitch Brown

James Brown ? Je crois que ça commence à venir...

lundi 2 avril 2012

Gary Moore

En effet, quel ridicule lapus (mais comme je suis très distrait, je suis accoutumé au lapsus, et pour ainsi dire le lapsus m'habite)! Confondre David Gilmour et Gary Moore !

Gary Moore est né à Belfast, en Irlande du Nord. Il aura 60 ans le 4 avril prochain. Influences hard Rock, mais culture blues.

Son titre le plus connu : Parisienne Walkways dont vous apprécierez le live ci-dessous après la précédente publication dans ces colonnes de l'interprétation acoustiques des Fabre.

dimanche 1 avril 2012

La Récréation du Barde

J'étais ce dimanche après-midi chez le Barde, pour lui apporter une pile de photos et de textes qu'il va donner à un relieur. Il m'a fait le cadeau de ce duo avec Alexis, sur une mélodie de Davif Gilmour.

Le Cri de James Brown

Pour illustrer les difficultés liées à l'apprentissage de chacun des titres que nous ajoutons à notre répertoire, voici un petit montage autour du célèbre Cri de James Brown...