Website Ribbon

samedi 12 janvier 2008

La Pyramide de Maslow, le Disque de Jako

Ces deux derniers mercredi, comme déjà une cinquantaine de mercredi derrière eux, les UFR ont répété. Mais cette fois-ci avec un plaisir particulier. En effet Christian nous avait appris peu avant, que nous étions acceptés pour le concert de Sainte Anastasie le 31 mai. Voilà qui nous permet de rebondir pour 2008, renouveler notre intérêt et nous fournir un nouveau but. C’est ce que nous autres managers appelons le management par objectif. C’est très bon pour le personnel, ça le maintient en haleine et entretien un état de stress bénéfique à la réussite de l’entreprise, ceci par la motivation au travail, théorie chère à Maslow.

Ce dernier définit des priorités, qu’il hiérarchise selon une « pyramide des besoins » bien connue des théoriciens du travail : le besoin le plus primaire est physiologique : « être en bonne santé », au dessus vient le besoin de sécurité, en 3 se situe le besoin d’amour, qui englobe les rapports sociaux, l’affection, l’appartenance à un groupe. Le niveau 4 est celui de l’estime, la reconnaissance par les autres. Enfin, lorsque tous ces besoins sont satisfaits, nous recherchons la « réalisation de soi » qui comprend progression, développement, épanouissement et constitue le sommet de la pyramide. L’individu progresse en satisfaisant tour à tour ces besoins, des plus matériels jusqu’aux plus spirituels et existentiels.

On constate que les UFR s’inscrivent parfaitement dans ce processus : ayant satisfaits leurs besoins physiologiques (vie aisée, enfants adorables, épouse aimante, boisson ambrée, limoncello et cigarettes), ils ont recherché la sécurité dans la cadre douillet de la villa des climatites. La salle Jim Morrison leur a fourni le local idéal pour développer leur musique. L’amour est le besoin fondamental des musiciens, l’appartenance au groupe en est l’expression la plus concrète : se retrouver ensemble, jouer ensemble, construire, mettre en commun. Cette satisfaction « interne » le groupe a eu besoin de la partager avec d’autres, et de recevoir une manifestation de leur adhésion ; c’est la nécessité du public et des fans : la reconnaissance de son travail. Enfin dans le cadre de leur réalisation en tant qu’individus appartenant à un groupe, le CD de leurs chansons leur apportera la preuve concrète de leur talent créatif et favorisera leur épanouissement.

Finalement l’animal humain n’est pas bien compliqué : on peut facilement le mettre dans des cases, prévoir son comportement et ses motivations. Je pense que l’homo musicalis en est un exemple très représentatif.

Pour ceux que les théories du comportement intéresseraient, permettez moi de vous renvoyer vers CE LIEN, qui résume de manière assez synthétique et pas trop rébarbative les tendances du moment.

Après avoir dégusté une galette confectionnée par Marie-Françoise, fourrée au chocolat (la galette), accompagnée d’un excellent cidre, nous avons donc répété nos titres habituels avant d’entamer les nouvelles compositions.
Il s’agissait de Bête de Scène, qui commence à prendre tournure, et « Marre » rebaptisée « J’Aime pas les Epinards » dont nous avons en temps réel construit l’arrangement. Ce dernier titre en est encore à l’état de chantier, mais il est prometteur.

Au chapitre des nouvelles, rendez vous est pris avec Jako dimanche 13 janvier pour une écoute critique des titres du concert. On sait déjà qu’il a fallu trois heures à l’ingé-son pour caler les chœurs de Spam, ce qui donne la mesure du travail considérable qu’il a fourni. Par ailleurs, il semblerait, au vu des rares sites parlant de Sainte Anastasie, que nous participions à un festival de la « musique française », ce qui devrait disqualifier nos titres anglosaxons. Nécessité donc de développer notre répertoire français pour tenir la demi heure allouée.
Signalons pour l’anecdote, que la version définitive et enregistrée de notre « tour 2007 » sort un an jour pour jour après la première séance de ceux qui s’appelaient encore les « Green Cold Chili Pépères », dont on peut voir la vidéo dans les tous premiers articles du présent blog.

A l’évidence, le sentier de la gloire cher à Pounet, est long, tortueux, escarpé, semé d’embûches, mais il mène quelque part.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

j'veux toujours pas foutre la merde, c'est toujours pas mon style, mais j'ai comme l'impression que les Undertakers n'auront pas de choristes pour la prestation de Ste Nitouche
y en aurait deux qui s'défileraient que j's'rais pas étonné

kéké, cafteur tout court

Anonyme a dit…

ils comptent sur toi et vont t'apppelllllerzaient.zut ce verbe esttropdur
catou qui a pas envie de faire le ménage et qui s'ennuie .

Anonyme a dit…

Alain, je n'arrive plus bien à me rappeler, on n'avait pas un autre contrat en Mai. Si, tu sais bien, pour le copain de la belle soeur par alliance de la cousine de la femme du boucher.
Je commence à vous comprendre amis de la délation, plus j'ai mal et plus je prends du plaisir à écrire n'importe quoi, ça m'aide à oublier le reste. Vive les douleurs cervicales et surtout le Trileptal.
Une amie qui ne vous veut que du bien.

Anonyme a dit…

Mais si Odile souviens-toi,nous nous sommes engagés dans la chorale des purs du CHAMBON S/LIGNON pour le célébre festival des justes...c'est le week-end du 31 mai 2008 ,nous sommes egalement invites le samedi soir au restaurant avec l'ensemble de la troupe.chez un certain MARCON à ST-BONNET LE FROID....
Alain le fidéle compagnon de la choriste.

Anonyme a dit…

et voilà, les choeurs de l'armée rouge désertent !

pas joli joli, ça !