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lundi 31 mai 2010

Pian'Mate du Jour

On en a un peu soupé des playmates à guitare.. Voici pour notre pianiste, une idée de costume de scène pour l'Oxbridge. Classe, non ?

Ah oui : le costume est issu de dernières recherches en matière d'interface homme-machine : Pas besoin d'installer son piano sur scène ; le clavier virtuel imprimé sur les vêtements est fonctionnel, il suffit pour produire des accords, de se caresser, ou de demander à un partenaire de le faire, ce qui peut donner lieu à des jeux de scène flamboyants...

A part Lolo, qui sait jouer du piano dans le groupe ?

dimanche 30 mai 2010

Bonne Fête A Toutes Les Mamans


vendredi 28 mai 2010

Le Mystère de la Voix

Je fréquente assidûment les églises ces temps-ci. J’ai ainsi pu assister à deux concerts lors d’une communion et d’un enterrement. Dans le premiers cas je m’y étais pris à l’avance pour les réservations, et trouvai une place médiane, dans le second auquel j’assistai un peu dans l’urgence, je bénéficiai d’un backstage et d’un emplacement réservé au premier rang au milieu des proches. La première représentation qui se jouait à guichet fermé dans une salle comble (certains retardataires durent même assister au spectacle debout) était d’inspiration plutôt pop-folk, et l’autre plus intimiste devant une audience relativement clairsemée, se réclamait d’une tendance classique-variété. Les thèmes étaient un peu convenus et populistes, mais du moins ne suscitaient-ils aucune controverse : comment ne pas adhérer aux valeurs d’amour et de fraternité, d’espoirs et de lendemain qui chantent, de compassions, de rédemption proposés par les auteurs, d’autant que pour la plupart ils avaient payé de leur vie leur engagement, ce dont même notre militant Ultrabassiste au travers de ses rêves ecolo-baba ou bien notre rebelle-de-papier le narcissique Mitch, ne pourront jamais se prévaloir. Les arrangements étaient plutôt simplistes, un rien linéaires, empruntant parfois au répertoire vernaculaire, loin des compos flamboyantes et ambitieuses de notre Leader Maximo, à la limite du plagiat la plupart du temps mais efficaces : Après un couflain-repret, on en mordait instinctivement l’esprit et se mettait par mimétisme à l’unisson, expérimentant même quelques escapades à la tierce dans l’enthousiasme du moment.

Mais dans les deux cas, je fus surpris par le professionnalisme des musiciens et chanteurs. Ainsi pour la cérémonie de la communion, Pascal, le guitariste fit montre d’un charisme indéniable. Il n’eut pas son pareil pour galvaniser le public, qui se leva même à plusieurs reprises (mais resta assis la plupart du temps et applaudit peu). La gestuelle de ce Ménestrel de l’Amour était rodée et inspirée bien qu’un peu exubérante, l’homme accompagnant ses performances de gestes dignes d’un guitar hero. La chanteuse, très bcbg, m’évoquant au travers d’une myopie non corrigée l’Anémone du Père Noël Est Une Ordure mais blonde et anorexique, n’hésita pas à pousser sa voix aux limites des ultrasons, imprimant des tonalités célestes à son chant, parfois vacillant, sur le fils ténu de la justesse, à l’instar d’une Adjani imitant Birkin ce qui eut un effet très horripilant (au sens premier : qui fait dresser les poils) sur l’assistance.

Le second groupe avait la tache plus difficile d’accompagner la douleur d’une famille. Dans ce contexte un peu casse gueule le chanteur, plutôt âgé, au physique quelconque sut tirer très honorablement son épingle du jeu. La voix était bien posée et juste. L’accent méridional brandi tel un étendard ajouta à l’authenticité et même si le registre vocal n’était pas exceptionnel, on sentait qu’il y avait des années de travail car les textes, au contenu apaisant, restaient parfaitement compréhensibles à une assistance conquise et muette. Son jeu était sobre, limite statique, et cela m’évoqua l’économie de moyens de notre Barde. De même la dame d’un certain âge qui assurait les chœurs emporta un satisfecit dans les répons, captant même l’attention des quelques distraits grâce à une coiffure finalement assez rock’n’roll et des vêtements délicieusement vieille-France. Une mise en scène seventies à base d’encens et de bougies illuminant un clair-obscur tempéré a giorno par les rayons du soleil filtrant à travers les vitraux derrière l’autel acheva de dramatiser le moment. On serait avisé de prendre exemple sur ces gens-là pour instaurer un climat, fut-il en l’occurrence un peu pesant. Mais il est vrai qu’en matière de spectacle on est dans la représentation, devant des publics hétérogènes et d’origines culturelles et sociales différentes, il faut parfois grossir le trait pour être compris de tous, quitte à faire dans le démonstratif lourd.

Mais surtout, pour conclure, par delà les qualités des interprètes je fus étonné par la restitution sonore. Si l’on se rappelle que les églises sont par essence des lieux peu propices aux petites formations, avec leur hauteur vertigineuse, les voûtes et les colonnades, les absides, les transepts générateurs d’échos multiples, d’autant que le matériau employé amplifie encore les résonances, on ne peut que saluer la performance des ingé-son. Le niveau sonore était parfait ; la guitare, l’harmonium, mais aussi la clarinette et le violon des enfants de chœur bien définis et répartis dans le champ sonore, les voix idéalement placées, un peu en avant des instruments, sans chuintantes ni larsen, audibles et compréhensibles par tous.

Je me pris à envier les conditions de travail de ces gens du spectacle chrétien. La scène profonde et large, l’amplification au cordeau, le présentateur dans son costume de scène annonçant les différents morceaux sur le ton d’un Antoine Doinel que n’aurait pas renié Truffaut s’il avait tourné Sous Le Soleil De Satan, la partition distribuée au préalable au public afin qu’il participe plus facilement : tout concourait au succès de l’entreprise. Certes, le public était acquis, même si au moment de l’apéritif, entre l’hostie et le vin de messe il y eut quelques flottements et une légère perte d’attention, mais il ne fut jusqu’aux émoluments qui n’aient été habilement protocolisés, le public étant judicieusement canalisé vers la sortie au travers d’un étroit couloir flanqué de deux enfants blonds et proprets portant des paniers joliment décorés et destinées à la réception des offrandes. Du grand art. Une leçon pour chacun d’entre nous.

Ite Missa Est.

jeudi 27 mai 2010

Guit'Art

Un Terrible Secret

Le Monde de la Nuit se perdait en conjectures sur les raisons de notre absence pour la Feria.

Aux journalistes, nous avions prétextés un séjour montagnard en Haute Savoie, arguant des vertus apaisantes d'un climat printanier d'altitude parmi les chamois et les marmottes, nourris de diots et abreuvés à la gentiane et au génépi.

Ces photos volées, de l'intimité d'un couple, renseigneront sans ambiguïté sur les vraies raisons de notre disparition de quelques jours.

Odile, enceinte, avait caché sa grossesse. Elle a accouché dans le plus strict anonymat dans une clinique huppée proche de Genève.

Saluons la naissance de Lilas Juliet Sandy, pour l'heure confiée à mon frère Alex et sa compagne Sophie.


jeudi 20 mai 2010

La Feria


Nous n'y serons pas. Mais je sais que cette feria sera intense pour certains : Le Garage chez les Almansa, les coridas, les beaux dégats le soir au 421, chez Pablo, l'Imperator, le poete ou les trois maures, les repas chez les Eisenberg, les Desimeur et les Plagnes : Il va falloir une santé de fer pour atteindre mardi matin prochain sans encombres.

Nous serons dans les montagnes à vaches, dans la vallée d'Abondance durant ce temps. J'aurai le temps de faire le compte-rendu des deux dernières répètes et de la dernière séance d'enregistrement.

Bonne feria à tous. et n'h'ésitez pas à me tenir au courant ici de vos exploits festifs.

mardi 18 mai 2010

Pian'Art : Un Clavier Pour Lolo...

... Parce qu'elle le vaut bien !

Depuis plus de deux ans Lolo est contrainte d'utiliser un clavier Bontempi pour jouer dans le groupe. Il ne valorise vraiment pas son travail.
Mais la place prépondérante que tient la partie piano dans les orchestrations des UFR, et la virtuosité croissante de notre pianiste nécessitent désormais un outil de création beaucoup plus professionnel, à la hauteur de l'investissement qu'elle consent quotidiennement pour rester au top de son expertise musicale.
Philou lui a acheté un piano à queue. Sa sonorité est exceptionnelle.
Certes le piano à queue prend de la place, mais le confort de notre Lolo est à ce prix, celà vaut bien un gros sacrifice du reste de l'orchestre.
Les montées chromatiques ne seront dès lors plus qu'une formalité.

KISS My Rockin' Cow !

dimanche 16 mai 2010

Une Soirée Au Pied Levé












Dans La Paix du Christ

9h15, contrat rempli : malgré l'heure matinale, nous sommes présents pour la célébration de la foi de Toto...




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Location:Rue Verdet,Nîmes,France

Au Pied Leve

Grooosse soirée chez les Baroulier ce samedi pour finir les restes de l'annif de S.D.
Le cocktail "au pied leve" prepare a la diable a partir d'alcools divers Par Hub fut un instant particulierement apprécie par les convives.



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vendredi 14 mai 2010

Uuusap ! Uuusap !

Choc Perpignan Toulouse : On a gagne les doigts de pied en éventail. Hélas le plus perpignanais du groupe n'était pas présent... Philou avait préféré voir un obscur match de foot. Quelle honte !

Petit detail : la photo est aux couleurs de l'USAP.


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Location:Rue des Aigrettes,Bouillargues,France

d

Marseille

Journée marseillaise, et tout d'abord repas de coquillages chez Toinou.



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Location:Quai du Port,Marseille,France

jeudi 13 mai 2010

Le Garage Nouveau Est Arrivé !

E si cé bientôt la FERIA

Alors bendrédi 21 mayo cé a dire bendrédi prochin apres la corrida
Bou sète inbité a la
Bodega del garagé
Para béber el aperitibo

Grosso besos dé nou

Guit'Art

Je ne sais pas pourquoi, je me sens d'une humeur de chien aujourd'hui..

mardi 11 mai 2010

Autofiction à la Française Autour d'un Concert

Les choses ne sont pas tout à fait passées comme ça, et les sentiments décrits ne sont pas exactement ceux qui ont été éprouvés. Voyons cela comme une autofiction, prenant racine dans une réalité un peu décalée, déformée. C’est la mode chez les écrivains français.
C‘est pourquoi je ne lis que des auteurs étrangers !

Le concert du Mas Merlet…
Que peut-on en dire ? -Que puis-je en dire plutôt ?- Puisque fidèle à la subjective perception des évènements qui est la mienne, je ne prétends aucunement traduire le sentiment du Groupe.
Il ne s’agit là que d’impressions fugaces, parfois informulées, effleurant à peine le seuil de ma conscience dont j’essaie de percer le sens, qui ne sont en définitive que des interprétations viciées de la réalité, au travers du prisme déformant de ma propre sensibilité.

Pour en quelque sorte me dédouaner par avance, je citerai deux échanges que j’eus avec des filles de notre groupe d’amis, assez emblématique je crois de la perception qui fut la mienne ce soir là et de la vision qu’en eut le public, tant la distance fut grande entre la charge émotionnelle que j’y mis, comme si ma vie en dépendait, et la vision beaucoup plus simple et objective, distanciée, de l’assistance pour laquelle il ne s’agissait là que de l’un des éléments du décors de cette soirée, une sorte d’écrin propre à mettre en valeur un joyau évènementiel autrement plus important.

A la première de mes interlocutrices, avec une pointe d’amertume et un léger sentiment de blues, j’expliquai que je n’avais pas dû être bien terrible puisqu’à l’issu du concert personne n’avait tenté de me donner le moindre avis sur ma prestation, fut-il bon ou mauvais. Pas un regard, pas un signe de sympathie, Rien. Le néant. J’avais traversé comme une ombre une foule d’une centaine de personnes, dans un état de transparence total. Je me sentais inexistant, même pas mauvais, juste ignoré. Je conclus avec une triste ironie en me lamentant sur le fait que j’étais l’unique chanteur d’un groupe, auquel personne ne prêtait attention.
Elle marqua une pause, ouvrit la bouche puis se ravisa, et me rétorqua avec un rien de cruauté qu’en d’autres temps elle aurait trouvé des mots pour me réconforter, mais qu’en effet c’était comme ça, on ne pouvait rien y faire : j’étais inexistant. Je devais m’y résoudre. Sur ce, elle me tourna le dos et vaqua à des occupations plus festives emportant avec grâce son verre de rosé. J’allai au bar me servir un drink.

La deuxième assistait à un dialogue que j’avais avec P. Bien sur nous évoquions le concert et ses différents temps et j’entonnai de nouveau le couplet de l’auto flagellation. Excédée la jeune femme me cria « Mitch, tu fais chier : C’était très bien. Arrête de te prendre la tête !».
J’en conviens je suis un chieur. De plus la soirée était celle de Philou, et c’était vers lui légitimement, que les attentions se portaient, à quoi bon se faire un cinéma pareil pour un truc sans grande importance finalement ?

Cependant je ne pouvais m’empêcher de repenser au déroulement du concert qui me laissait une impression mitigée. Au long des morceaux j’avais eu le sentiment que notre groupe se délitait, que nous n’étions pas tout à fait au jeu, distraits, un peu désinvoltes, absents, sans cohésion, chacun menant son propre combat, enfermé dans sa bulle. Observant mes camarades, épiant les réactions du public dont je remarquai à mesure le reflux, comme la mer qui se retire vers sa basse marée, découvrant les fonds vaseux et désolée jusque là cachés par la surface reflétant un ciel aux tons progressivement menaçants, je conçus au fil des minutes un sentiment de malaise très perturbant qui altéra mon comportement. Moi qui puis être si démonstratif, j’eus les plus grandes difficultés au fil des morceaux à me mouvoir, à me déplacer. Je me sentais emprunté, gauche. Je chantai mécaniquement en observant chacun de mes compagnons, en proie à une inquiétude croissante face aux signes de flottement que je croyais déceler dans leur posture, leur jeu, leurs mimiques, leurs commentaires, leurs regards qui se croisaient interrogatifs et incertains.

Par contraste je me réjouis au spectacle de nos Desimettes. Je surpris sur leur visage la joie pure qui avait été la notre quand inconscients nous nous étions jetés à corps perdu dans l’aventure de notre premier concert. Le plaisir brut d’avoir réussi quelque chose ensemble, et de l’avoir partagé devant et avec les autres. L’adrénaline, le sang qui coulait plus vite dans nos veine, la griserie ; mieux, l’ivresse : l’absence de tout questionnement, l’insouciance et les torrents d’énergie qui irriguaient notre jeu collectif, foutraque, désordonné, approximatif, mais vivant et communicatif. Je me pris à les envier pour ce plaisir qu’ils éprouvaient, et qui me boudait ce soir.

Par la suite j’eu des avis contradictoires, certains nous donnant un satisfecit, d’autres soulignant des absences, ou des défauts techniques au niveau du son bien que ceux-ci fussent jugée mineurs au regard de certaines de nos prestations les plus catastrophiques. Des commentaires assez cliniques, dépassionnés, techniques. Tièdes. La routine en définitive : tous commentaires en tous cas auxquels il convenait d’être habitué depuis le temps que nous nous produisions en public, et qui devaient conforter un détachement abreuvé aux mamelles de l’expérience.

Tout ce long et introspectif préambule pour expliciter mon sentiment : C’était correct, ce n’était en aucun cas inspiré. C’était plutôt professionnel, à la lisière de la propre et quadrangulaire rectitude que professe notre batteur, chacun d’entre nous ayant assuré le minimum pour que « ça passe ». Sans passion.
On voudrait tellement découvrir encore et encore le secret de cette pierre philosophale qui fait qu’un évènement musical puisse devenir inoubliable aux oreilles du public et aux cœurs des musiciens…

lundi 10 mai 2010

Mas Merlet : Les Photos

dimanche 9 mai 2010

Prochainement sur Cet Ecran : Les Claudettes Comme Vous Ne Les Avez Jamais Vues !

La folie s'est emparée de la soirée d'anniversaire des 50 ans de Philou au Mas Merlet ce samedi 8 mai. Bientôt, le reportage photo des meilleurs moments.

samedi 8 mai 2010

C'est Le Grand Jour !


mercredi 5 mai 2010

Le Corset du Leader

Ce dernier mercredi de répétition s’est déroulé en l’absence de notre Lolo, en déplacement, -en rendez-vous extérieur- comme on dit dans le milieu managérial afin d’applaudir à Montpellier Renan Luce.
Bon, cela en dit long sur les priorités de notre pianiste en matière musicale. Entre une soirée UFR et un concert Renan Luce, elle n’a pas hésité : elle a choisi le bellâtre.

On s’est donc retrouvé entre hommes à la SJM après avoir bu le café en redécouvrant pour cette année 2010 la terrasse extérieure dans l’attente de notre Leader. On a renoué avec les papotages printaniers, parcourant l’éventail des sujets du moment, des plus légers aux plus lourds.

En nous installant dans l’Antre des Possibles Musicaux, nous avons remarqué, allumant chacun une cigarette, que décidément nous fumions moins. Exactement 20% de moins. En effet sur les cinq fumeurs présents, l’un a tenu parole et a cessé de fumer depuis le premier avril. C’est dans ces circonstances qu’on se sent solidaire en tant que membres d’un groupe. Quand on considère la question d’un point de vue organisationnel, pourquoi diluer entre plusieurs intervenants un objectif ? Il serait dérisoire de demander à chacun d’entre nous de fumer moins à hauteur de vingt pour cent ; ça reviendrait à des comptes d’apothicaires, avec deux à trois cigarettes épargnées quotidiennement par personne. Alors que là, l’aspect macroscopique est évident : c’est un paquet qui est sauvé chaque jour ! On touche véritablement du doigt l’effort considérable concédé par le groupe. C’est infiniment plus parlant, et de plus ça nous donne un courage renouvelé pour continuer cette action de santé publique.
On pourrait imaginer que pour accompagner cet effort symbolique des 20% et peut être pour le mettre plue en valeur encore, Le Carré pourrait petit à petit prendre à sa charge l’achat de nos cigarettes. Ca reviendrait progressivement à diminuer ce poste dispendieux pour notre communauté. Et puis il y aurait un aspect moral indéniable : La rédemption de l’ancien fumeur qui non seulement stoppe sa consommation tabagique, mais en plus expie, en une sorte d’auto flagellation, de mea culpa, et prend à sa charge le tabac de ses compagnons dans un geste plein de noblesse aux dimensions Shakespeariennes.

A l’arrivée de Pierrot, je me suis fait la réflexion que notre Guitare Solo était de plus en plus mince. « Décidément, me dis-je, entre ceux qui arrêtent de fumer, et les autres qui font le régime, les UFR sont dans une spirale vertueuse, si l’on considère en plus notre baisse notable de consommation alcoolique, réduite quasiment à zéro ces temps-ci ».

Las, au bout d’une minute le Leader a ôté sa veste et j’ai compris instantanément les raison de sa prodigieuse minceur : il portait une ceinture-corset qui lui donnait une allure très prisée de l'angleterre victorienne : l'aspect "hourglass" (sablier).
Surprenant mon regard, et pour lever toute ambiguïté sur cet appareillage P. a cru bon de préciser : « je me suis esquinté le dos dans le déménagement des Desimeur, avec le bar en fonte et les oliviers d’une tonne qu’on a déplacés pendant que les jeunes nous regardaient ».
Comme par ailleurs depuis quelques semaines il arbore au poignet gauche une sorte de poignet de force orthopédique englobant le carpe et bardé de scratches à la suite d'une tendinite rebelle, je me suis fait la réflexion qu’il faudrait songer à ménager notre compositeur, sinon prochainement du train où iraient les choses, il faudrait prévoir des aménagements pour handicapés à la SJM et lors de nos déplacements.

Tout cela ne nous a pas empêché de courir notre marathon hebdomadaire, passant en revue nos chansons les plus travaillées, laissant de côté nos dernières compos et reprises.
Le temps du concert chez Philou approche, et nous n’avons pas les ressources pour faire mieux que consolider les acquis.

Pour se détendre un peu, nous avons consacré la dernière partie de notre répète à reprendre quelques titre des seventies. Le souci pour moi était la voix du chanteur, dont j’avais du mal à reproduire les aigus les plus extrêmes. C’a été assez atroce je dois l’admettre, jusqu’à ce que quelque chose se débloque et que je détourne complètement le morceau vers une interprétation très éloignée de l’esprit initial. Un peu comme si Iron Maiden avait repris à son compte un titre de Dave.

Il ne reste plus qu’une répétition avant la soirée mémorable du 8 mai. Il va falloir faire de gros efforts et des coupes drastiques dans notre répertoire si nous voulons répondre au cahier des charges de notre commanditaire : à savoir fournir une heure pleine d’un spectacle de qualité, sans que la plupart des gens se barrent avant la fin et que la soirée ne se termine à 22h.

mardi 4 mai 2010

Les Guitares Improbables de P.

On se demandait où étaient passés les centaines de cartons qui avaient servis à emballer le volumineux patrimoine mobilier des Desimeur dans le cadre de leur migration vers les hauteurs nîmoises, bref leur ascension légitime vers les sommets de l'establishment local.
Nous en avons la réponse sur les deux photos publiées plus bas :

Une fois de plus P. notre Leader a su se démarquer avec cette guitare qui surfe sur la vague écologique du développement durable, en la confectionnant de ses mains avec des chutes sélectionnées à partir des meilleurs cartons récupérés de la décharge des Desimeur pour leur acoustique parfaite , leur rendement et leur tenue en fréquence, ainsi que leur résistance aux intenses pressions exercées par la tension des cordes.

Lizz (c'est le nom qu'il donne à son instrument en hommage à son épouse) a un galbe parfait, dont les courbes sont calquées sur le modèle de la Stratocaster de 1955. Des strates de carton alvéolaire assemblées "au naturel" par collage à la colle de cabillaud : cette idée d'une "Strat" stratifiée l'a fait sourire.
On peut toutefois déplorer la réaction plutôt timorée de cette guitare en atmosphère humide, ce qui condamne l'instrument à des représentations par temps sec.

Egalement, pour puissante qu'elle soit, et à ce titre elle en remontrerait aux glues les plus tenaces, la colle de cabillaud est plutôt incompatible avec les espaces fermés. Particulièrement durant les solos, ou la fougue du guitariste échauffe le manche, et libère par la même un fumet pélagique des plus répulsifs. C'est pourquoi lors de la dernière tournée, on a vu par erreur un parti-pris scénique dans l'immense vide qui séparait le guitariste de la grappe des musiciens serrés autour du chanteur et ses choristes. C'était en réalité un geste de défense désespéré face aux olfactives agressions du cabillaud posthume.

Quoiqu'il en soit voilà qui confirme la vocation de musicologue expérimental de notre Guitare Solo, et l'affirmation du style Rock'Nawak qui semble désormais sa marque de fabrique, et s'impose, grâce aux UFR, aux oreilles d'un public qui doit désormais s'attendre à tout de la part de cet artiste inclassable.

Une chose est sure en tous cas : La Strato de Pierrot, elle va cartonner !

lundi 3 mai 2010

Scoop: Philou se Lance dans la Vigne

Philou ne laisse pas de nous étonner.
Pour Preuve le document ci-dessous, que UFR-Multimédia, la branche com de UFR-le-Groupe a déniché pour vous au nouveau domicile de notre Foncia-People. C'est son épouse, la charmante Lololalo, bien connue dans le monde du Choeur, égérie du Leader Maximo P., qui lui a offert cet original web-cadeau d'anniversaire.

A l'instar d'autres vedettes, du grand écran celles-là, comme Gérard Depardieu, voici Philou propriétaire terrien. Mais au vu de son activité débordante, il ne lui est pas possible de se déplacer tous les jours sur son vignoble pour contrôler la maturation de ses futures douze bouteilles de vin, issues des meilleurs cépages de Château Neuf du Pape.

Le "Président" comme le nomment affectueusement ses proches, est devenu Web-Vigneron, comme l'atteste le diplôme qui lui a été délivré au cours d'une cérémonie d'intronisation qui lui a tiré les larmes du corps.

A l'aide de son web-sécateur, une fois parvenu sur sa web-parcelle, située sur un web-versant ensoleillé d'un web-coteau bien exposé, il peut s'initier à la web-taille des vignes ainsi qu'au web-sulfatage.

En relation constante avec ses assistants : le web-régisseur et le web-oenologue, aidé de sa brigade de web-cueilleurs issus d'un assemblage de la communauté méditerranéenne, il peut suivre pas à pas, l'élevage, la récolte, la vinification et le collage de sa future web-récolte en 2011.

Par web-dégustation il décidera si ce cru 2011 mérite un web-embouteillage et une web-expédition à domicile afin d'en faire profiter ses amis connaisseurs, bien réels ceux-là.

Ci-dessus, une coupe du terrain caractéristique sur lequel on cultive cette vigne très particulière dont le terroir doit beaucoup à la mollasse burdigalienne qui le compose. "Mollasse" renvoi à un mélange alluvial de sable et de galets, tandis-que "burdigalien" fait référence à une géologie du miocène (-18 millions d'années) décrite pour la première fois en Aquitaine (Burdigala, région de Bordeaux).
18 millions d'années : j'espère que le vin ne sera pas bouchonné !

Ci-dessous, l'emplacement des douze vignes, facilement accessibles, de notre sympathique cinquantenaire.

dimanche 2 mai 2010

L'Anniversaire de S.D.

C'est chez Hub et Valou que s'est déroulée, en ce premier mai, la soirée d'anniversaire de notre Sylvie. Notre hôtesse d'un soir a su nous mener jusqu'au bout de la nuit dans une ambiance agréable et festive qui se pose en échauffement préparatoire au grandiose rassemblement de la semaine prochaine, pour les 50 ans de Philou chez Albert Sebag.