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dimanche 2 septembre 2007

finale de Koh Lanta à Osaka

Peut-on parler de perfection ? on est en droit de se poser la question au regard de la session de ce samedi soir à la Salle Jim Morrison. Tout le monde était concentré et avait le désir de donner le meilleur de soi même. Les condition climatiques étaient favorable puisqu’un mistral modéré avait tempéré l’atmosphère de la journée. Le degré hygrométrique était correct, notre état de fraîcheur intact, et placé dans les conditions du championnat du monde d’Osaka, je pense que notre équipe de France potentielle de Rock catégories années 70 aurait pu briguer les plus hautes marches du podium, dans le relais « 9 fois une chanson en salle» devançant même à mon sens les dream team américaines que constituent les Status Quo et CCR, ainsi que les anglais des Rolling Stones. Seule l’autre équipe française aurait pu nous inquiéter, bien qu’il me semble que leur jeu soit un peu téléphoné, ce qu’auraient certainement sanctionné les juges.

A la voix j’ai fait un très bon score de 117 décibels, malgré un léger vent de travers du à une rotation intempestive du ventilateur, aidé en cela par les choristes remarquables au chant, mais également à la chorégraphie, produisant quelques mouvements inédits à ce stade de la compétition, dont peu d’athlètes sont capables à l’heure actuelle, je pense notamment au triple saut par équipe, très difficile à régler au niveau de la synchronisation, qui a sûrement impressionné les juges, très sévèrement déstabilisé la concurrence et ravi le public. A la dextérité le Leader Maximo en a remontré aux meilleurs de la catégorie bien qu’un cassage de corde à mi-parcours nous ait fait craindre le pire, tandis que Jésou, le barde, a remporté avec brio l’épreuve d’immobilité sur chaise, avec sa fender de série, malgré une perte de repère dans la note d’intro de Whatever qui aurait pu nous faire perdre la première place.

Heureusement l’Ultrabassiste soutenait de son jeu puissant l’ensemble de l’équipe relayé en cela à la perfection par Phil le Carré qui sut tenir le tempo face aux adversaires tandis que son coaching éclairé nous évitait quelques erreurs rapidement corrigées. Nous nous permiment même, forts de notre confiance retrouvée, de donner sa chance à une jeune athlète, Odile « aux blanches mains » , pour mener l’équipe lors du difficile « J’irai à New York avec Toi » en fin de concours. Sans complexes elle s’est hissée au niveau des plus grandes pour donner son interprétation du titre de Jean Louis Aubert, dans une version plus intimiste et épurée, négociant avec aisance le difficile double obstacle « un jouuuuur », puis le relais de fin de titre « emmène moi, mène moi », tandis que le passage de témoin se faisait correctement avec les choristes qui surent la soutenir en entonnant par deux fois « un jouuuuur » au bon moment.
Deux heures denses, mais fécondes en réglages divers, ponctuées d’une seule pause. Nous voici affûtés comme un rasoir à sept lames.

Si les qualités athlético-musicales du groupe s’affinent, s’il gagne en cohésion, il n’en est par contre pas tout à fait de même au niveau de l’ambiance qui me semble se détériorer. Ainsi ai-je été victime d’une nouvelle cabale de la part des autres membres qui ont profité d’un déchiffrage un peu laborieux, je le concède, de « New York » pour prétexter que ma voix ne convenait pas à ce titre. Ils m’ont débarqué sans ménagement, propulsant à ma place ma propre épouse. Je trouve le procédé douteux, et surtout dangereux, car c’est la porte ouvert à toutes les intrigues façon koh Lanta.
En effet, poignarder les meilleurs afin qu’ils n’atteignent pas la finale, loin d’être une stratégie gagnante me paraît porter en soi le ver qui va pourrir le fruit. C’est de fait niveler la qualité par le bas, je veux dire par là, par la bassesse, puisqu’on sélectionne ainsi les personnes les plus machiavéliques et calculatrices, porteuses de valeurs douteuses. Ajoutons à ces procédés indignes d’autres vexations parmi lesquelles la dissimulation de mon pied de micro, devenu « introuvable ». je gage qu’en cherchant bien le coupable trouvera le courage de le restituer.

Ceci ne remet absolument pas en cause les qualités vocales d’Odile, dont j’approuve le choix sur le titre de Téléphone, mais je vois bien que c’est là aussi une entreprise de déstabilisation, un travail de sape délibéré. Permettez- moi de me demander « à qui profite le crime », qui voudrait que je parte de la direction du groupe, et qui est prêt à utiliser tous les moyens pour cela ?

C’est en plus un mauvais calcul, car cette méthode sans scrupules est propre à se retourner contre son ou ses concepteurs, avec la force brutale d’un boomerang qu’on ne maîtriserait plus. Déjà, au cours de la soirée, plusieurs musiciens se sont retrouvés en situation difficile, sommés de « sortir » sous les plus anodins prétextes. Si U.F.R ne retrouve pas cet esprit qui a fait sa force jusqu’ici, s’il ne trouve pas les ressources de resserrer les liens qui en unit les membres, c’est un groupe de mercenaires qui émergera de cette aventure, uniquement intéressé par la performance, constitué d’individualités, inhomogène, volatile, sans foi ni loi, sinon celle, mercantile, du plus offrant. Une formation livrée à la jungle des requins mafieux de l’argent, bientôt gouvernée par les attachés de presses et les directeurs marketings, sans plus aucun levier sur sa propre ligne artistique, condamnée à n’être plus qu’un boys band de quinquagénaires vieillissants qui tôt ou tard vont finir, comme moi, sur la touche, remplacés l’un après l’autre par de plus jeunes et plus malléables, gagnés par une amertume d’autant plus forte, qu’ils auront été les propres artisans de leur déchéance.

Rhâââ qu’est-ce-que ça fait du bien, de cracher enfin son venin !

Pour les informations pratiques, proposition nous a été faite par Thibaud Desimeur, de prendre en charge la partie traiteur de notre soirée de la saint Michel. Le cahier des charges lui a été transmis ; charge pour lui de rentrer dans la fourchette que nous nous sommes fixés.
New York semble désormais sur les rails. Aurons nous le temps de préparer aussi ça c’est vraiment toi, et New Sensations d’INXS ?

J’espère en tous cas que je pourrai travailler avec la sérénité necessaire pour préparer ces deux titres, à moins bien sûr qu’on décide, pourquoi pas, que Pascale ou tiens, au hasard, Kéké (le carnivore fissipède et féliforme), sont mieux à même de défendre ces deux tubes, on a déjà vu tant de choses incroyables, que tout est possible !

9 commentaires:

Anonyme a dit…

jesou a dit
moi mon mitch, je t'aime, tu es le plus fort, et à mon avis ils admirent tous Odile non pas pour sa voix, mais pour son tour de poitrine
meme si tu dois inexorablement te glisser vers la sortie, tu resteras à jamais le chanteur charismatique du groupe, celui qui dans un moment de désespoir aura toujours sa place dans mon coeur et au Père Lachaise.

The Undertakers 5 a dit…

Je m'en fous j'aurai ma revanche, j'ai été approché par l'ex tourneur de Daniel Guichard, il aimerait que je reprenne ses succès et ceux d'autres chanteurs morts comme Michel Sardou ou Serge Lama. finalement c'est ce qu'il me fallait, ce coup de main du destin qui va me permettre d'entamer une CARRIERE SOLO INTERNATIONALE.

Pascale a dit…

Daniel Guichard ? L'entreprise de métallurgie ? Tu vas avoir un poste de tourneur fraiseur ? (je comprends rien à rien...).

Ceci dit, si tu continues à déblatérer sur les attachées de presse, je pars en claquant la porte et vous ne me reverrez plus jamais ici !

Anonyme a dit…

Jésou
Paccale, c'est du lard ou du cochon ???????

The Undertakers 5 a dit…

Tu veux nous parler de ton passionnant métier, Pascale, ça te ferait du bien ? vas-y, assieds-toi, et raconte-nous, ça te soulagera. On t'écoute, il y a tonton Jésou, tonton Pierrot, Parrain Pascou, Tatie Odile, l'oncle Phil, et même le cousin Alain. dis nous tout. tu peux pleurer aussi si tu veux, tu te sentiras mieux après. Il ne faut pas avoir honte de son métier, ta profession est honorable, comme tout ce qui touche à la communication, dont on vérifie chaque jour les bienfaits en regardant la télé. C'est largement aussi bien que les métiers de la santé en tous cas, où on vit du malheur des autres... ;-))

Pascale a dit…

Je plaisante Jesou !!!!!

Je ne suis pas une attachée de presse comme les autres.... je travaille tout en douceur. Je met de l'huile, exactement ! :-)) Je songe même à instaurer des séances de massages à l'huile d'olive première pression à froid pour déstresser nos auteurs avant une séance de dédicace. Une idée à creuser je pense.... non ?

The Undertakers 5 a dit…

ouais... creusons, creusons. j'y songe, en tant qu'atachée de presse, tu pourrais nous monter un dossier de presse. un truc sympa qui mette nos qualités en valeur. tu as sufisamment d'éléments ici pour faire briller chacun de nous. sinon je peux te donner aussi des éléments biographiques. nos enfances difficiles, la gloire de mon père, le chateau de ma mère, nos études, la vocation musicale qui très tôt nous a prise, nos amours tumultueuses, passionnées, torrides, la ferveur mystique qui nous anime, ce coté introspectif qui est le notre, sans oublier notre ouverture sur le monde et les grands problèmes de société que sont la faim dans le monde et et les petits nenfants, et bien sur notre engagement pour les grandes causes humanitaires, et le pouvoir occulte des sectes et le jeu des transnationales, l'hypocrisie des médias, la déliquescence des états, et tout ça quoi, tout le bizness...qui se reflètent dans le choix de nos titres, et les textes profonds que nous écrivons...
fais nous une plaquette courte, une bonne synthèse, mais que ça reste un peu lyrique, que ça fasse rêver, qu'on voit bien le coté artiste, mais qui se la pète pas quand même. Tu vois, des gens concernés, des types qui réfléchissent, mais sans ostentation, modestes et humbles, proches de la réalité des vrais gens, et au fait, aussi, j'allais oublier, qui font de la musique.

Anonyme a dit…

parlons-en de l'opus dei

The Undertakers 5 a dit…

ouh là... l'opus dei. opus dei-rock.. ça sonne bien comme titre.