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dimanche 7 septembre 2008

Evènement Mondain

C'est à un évènement d'une portée internationale que le tout-Nîmes fut convié ce 6 septembre près du lycée Montaury, pour le lancement d'une nouvelle ligne de produits ultra tendance. A l'initiative de la femme d'affaire Sylvie Draubert, bien connue sur la place de Nîmes, adepte de la promotion de la micro-entreprise, un cocktail rassembla tout ce que la ville compte de people de l'ombre. Bien sûr les Undertakers ne pouvaient manquer de se montrer à cette manifestation, aux bras de quelques unes des plus jolies représentantes de la jetset nîmoise.

Nos vaillants noctambules posent devant l'objectif. En arrière plan, la devanture de l'échope laisse entrevoir dans la lumière éblouissante, les amateurs de strass et de paillettes investissant l'espace de vente. Nicolas Rey, s'improvise agent d'ambiance, et en véritable Monsieur Loyal régale à tour de bras d'une excellente boisson pétillante les amateurs assoifés.


Les bijoux, des oeuvres d'art spécialement montées à façon par de jeunes thaïlandaises hémophiles travaillant dans des conditions précaires dans des ateliers semi-clandestins après avoir échappé aux mines antipersonnels puis à la prostitution pour la plupart d'entre elles, ont recueili l'adhésion de tous (les bijoux). Un exemplaire unique de collier en poils de zoute joliments décorés de micro-cuiller en argent fut offert à chaque visiteuse. Un spécialiste de l'orient précisa que les cuiller servaient à recueillir l'exacte quantité de cocaïne ou de crack nécessaire à un "décollage décent" comme il se plut à l'expliquer. Il en montra la parfaite congruence de forme avec une cavité nasale standard, et insista sur l'inocuité du métal en matière d'allergies. Les produits illicites faisant défaut, nous le crûmes sur parole.


A l'intérieur, c'est l'agitation des grands soirs, la foule se presse. On parcourt les présentoirs, on essaye on commente, on tate la marchandise, les conversations vont bon train.


Les bijoux sont joliments exposés, et mis en situation dans une présentation sobre et minimaliste, mais efficace. Un manager d'espace et son équipe d'artistes conceptuels ont travaillé durant des semaines aux concepts novateurs qui soustendent l'ensemble.


Tel un essaim de sauterelles s'apprétant à décimer le champ de maïs, Toutes s'apprêtent à fondre sur la marchandise.


A la caisse, l'heureuse propriétaire veille. malgré les tentatives de négociation de Philou, elle reste inflexible : On n'est pas à Tunis ici, précise-t-elle.


Après la curée, alors que le magasin fume encore sous les assauts de cartes Premier chauffées au rouge, on se dirige vers le Bar de l'Aire qui offre ses entrailles rosissantes à la soif des participants. Ca change quelque peu : d'habitude ce lieu est le repaire des boeufs, euh, des supporters de divers clubs de foot.


Jean-Jacques, dont la volubilité est légendaire, s'est fait un nouveau copain. Ils passent un très agréable moment ensemble.
"Je ne suis pas toujours d'accord avec lui précise sobrement notre volleyeur, mais ce qu'il dit n'est pas totalement dénué de fondement, et ses silences en disent plus long qu'on ne le croit.


A table ! après l'apéritif (pour ma part j'ai rejoint au zinc notre Pounet afin de boire un maigre whisky). Tous se retrouvent dans la grande salle du restaurant. Petit soucis : la friteuse a rendu l'âme.


C'est vers une heure du matin que prennent fin les hostilités.
Soirée très réussie. Nos femmes parées de breloques scintillantes, s'égayent sur la place telles des moineaux picorant. Echange de bises et de caresses,congratulations félicitations, encouragements et remerciements à notre aimale hôtesse pour l'originalité de sa manifestation qui a permis de réunir parfois après de longues années d'absence les amis de trente ans.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

en èsperant que nos amis Undertakers ne soient en aucun cas adèpte de la petite_cuillere


ano l'anonyme

The Undertakers 5 a dit…

alors là, c'est pas le genre de la maison, pas de ça chez nous.
A la rigueur, de tems en temps, le dimanche avec maman un doigt de porto coupé d'un peu d'eau. Mais tous ces machins qui modifient les perceptions, houlà non !

homo, l'homonyme