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mercredi 23 septembre 2009

Un Satisfecit de Sylvie

J’arrivai un peu en retard à la dernière répétition au terme du psychodrame dont vous avez pu suivre les péripéties dans ces colonnes, et qui se conclut dans de sobres effusions et des manifestations d'estime réciproque qui permirent à un climat apaisé de régner sur la soirée.

Odile était restée à la maison et Lolo rentrait d’une formation au pays de Frida Oumpapah. A ce qu’elle m’en dit au téléphone, l’ambiance y fut plus studieuse que franchement bavaroise.

C’est vers 22 heures que je retrouvai le reste de la troupe amputée de ses éléments féminins. Les musiciens étaient déjà installés dans la salle Jim Morrison, l’antre des possibles musicaux. De fait, comme je tardais à venir, Pierrot avait proposé de travailler sa dernière composition basée sur un de mes textes : « compartiment rêveur » un peu remanié pour l’occasion.

J’arrivai juste à temps pour le premier « filage ».

La maquette que nous avait proposé Le Leader était plutôt lente, il entreprit de l’accélérer en demandant au Carré d’imprimer un rythme soutenu judicieusement calqué sur celui des boggies sur les voies. Dans le même temps Pierrot m’indiquait la mélodie, que j’assimilai tant bien que mal. Nous fîmes une dizaine de répétitions, mettant au passage en place le pont et les accompagnements basse et guitare rythmique. Le résultat fut plutôt encourageant à l’écoute.

Le final, qui constitue un des points forts de notre groupe, reste tout de même perfectible à l’heure où j’écris ces lignes.

Nous nous centrâmes uniquement sur ce titre, délaissant pour une fois le traditionnel marathon. Il n’y eut pas de pause, compte-tenu de la relative brièveté de la session. Nous nous séparâmes vers 23h30 assez satisfaits. Le son avait été plutôt bien géré, à tel point que nous eûmes le plaisir d’une visite de Sylvie, venue nous féliciter pour notre modération sonore, et nous proposant de multiplier les répétitions si celle-ci devaient désormais se dérouler dans de telles conditions de confort acoustique.

Libérés du poids de la culpabilité chronique dû à l'indéniable pollution sonore dont nous inondons le quartier chaque mercredi, nous remerciâmes Sylvie pour son satisfecit, en poussant tout de même un poil le son sur la fin.

Une très bonne séance de travail au final, efficace, productive, et sereine.

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