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vendredi 22 mai 2009

Mamie Blue

Incontestablement le scoop de la soirée, constitue un évènement important dans l’actualité des UFR. Non pas qu’il soit si extraordinaire, mais plutôt dans ses implications futures.
Bon, on ne va pas tourner autour du pot : Laurence est enceinte. Enfin, c’est tout comme : Sa belle fille, Tiam, attend un bébé. Voici donc Lolo propulsée, à quarante ans à peine, au rang de grand-mère. Bien sûr cela s’inscrit dans l’ordre logique des choses ; la plante germe puis pousse, fleurit et produit des fruits et meurt. Le cycle biologique naturel, les jeunes qui poussent les vieux vers la sortie. On s’en est aperçu au cours des ans, Les Desimeur sont sans cesse à la pointe du combat dans tous les compartiments de la vie, il était normal que dans ce domaine aussi ils soient les premiers. Je me souviens encore comme si c’était hier des premières naissances survenues dans le groupe, et de nos yeux émus découvrant à la maternité le résultat des accouplements amis : petit faciès grimaçant, bouches tordues et vagissantes en quête d’un mamelon salvateur, agités de mouvements incontrôlés, le tout baignant dans une ambiance sucrée aux relents de lait caillé débordante de bons sentiments et d’émerveillements extatiques, style « petite maison dans la prairie » avec papa Ingalls sortant couper du bois dans le parking au pied de la maternité.

Cependant, « Mamie Lolo » comme elle désire désormais être appelée, ou tout simplement « mamie » d’ailleurs, sera forcément moins disponible désormais. Elle va devoir faire une croix sur sa vie sexuelle, puis abandonner son travail d’encadreuses afin d’être disponible en permanence pour soulager Thibaud et son épouse des tracas du quotidien, et puis bien sur il va certainement falloir qu’elle arrête sa collaboration avec les UFR.
Certes ses talents pianistiques sont incontestés, mais nous l’avions engagée essentiellement comme « caution jeune ». Maintenant qu’elle est grand-mère, et déjà qu’on nous considère comme des papys du rock, il serait déplorable pour notre image qu’une vieille femme exhibe son arthrite au public. Je ne parle même pas de la répète du mercredi soir avec le mouflet au milieu de la SJM. Non, sincèrement tout cela va devenir trop compliqué à gérer. Mais je pense qu’il ne sera pas nécessaire de lui en parler, avec le tact et la sensibilité qu’on lui connaît, elle comprendra d’elle même et tirera les conclusions qui s’imposent.

A côté de ce moment d’intense émotion, le reste de notre discussion nous semble bien fade. Cependant nous profitons de ces retrouvailles au complet depuis le dernier concert pour faire une courte analyse à froid de notre représentation. Au premier chef nous constatons, sur les photos publiées dans le blog, que nous ressemblons aux membres du célèbre groupe Gold. A la vue de nos mines fermées, on ne peut qu’évoquer le chanteur du groupe des années 80 dans son interprétation polaire de « Ville de Lumière ». Il est donc souhaitable que chacun d’entre nous fasse un réel effort de communication et s’exerce à sourire et bouger un peu.

Mais on se projette déjà vers l’avenir et notre prochain concert. Il est question surtout de l’installation du matériel. Compte-tenu que certains d’entre nous iront à la corrida vers 18h, ça ne laissera pas beaucoup de temps pour la mise en place et les réglages avant le coup d’envoi de la fiesta au Garage à 21 heures. Nous avons l’habitude des balances bâclées et du son pourri, mais cela doit il être une fatalité, ou bien pouvons nous espérer progresser afin que les gens entendent quelque chose ? Pierrot, certes, met en avant notre spécificité dans ce domaine, à savoir que notre son brut fait partie de la patte UFR, mais il y a des limites à l’originalité que nous aurions tout intérêt à ne pas franchir sous peine que les gens se déplacent uniquement pour voir à quel point on peut massacrer consciencieusement le rock.

Comme le notait avec justesse Poun lors de son dernier compte-rendu, nos mercredi se déroulent toujours selon le même schéma, et il est parfois monotone d’en lire la relation. Celui-ci ne déroge pas à la règle, avec son petit cortège de joyeuses bêtises, et de titres enchaînés, ponctués de pauses et de verres de l’amitié pour se chauffer la voix et les doigts.
Néanmoins l’originalité de cet opus fut de réserver une place non négligeable au morceau dit « des remerciements ». Jusqu’ici en effet, je présentais un peu à l’arrache les membres du groupe au cours du pont terminal de Caroline qui le plus souvent constituait d’ailleurs le dernier morceau de notre famélique répertoire. Ainsi étions nous secs lors de l’éventuel rappel et condamnés à rejouer un de nos morceaux précédents.

Cette fois-ci, nous prenons la peine de codifier un peu la fin de notre concert. Jésou nous propose de présenter les musiciens et chanteurs sur les accords de « Time » un titre des Pink Floyd, ce qui permettra de ne pas amputer ou déformer un « vrai morceau ». Cela se situera en fin de concert, après « Bête de scène » qui sera présenté comme dernier titre. Mais cette fois nous aurons gardé sous le coude les Clash et les Sex Pistols pour le rappel.

Et comme il n’est pas acquis qu’il y ait une volonté affirmée du public de prolonger le massacre, nous aurons pris soin de dissimuler au milieu de la foule une « personne de confiance » chargée d’animer les titres coté public, et de lancer la claque afin de susciter les diverses et claires manifestations d’un désir tangible de l’audience de continuer un peu avec nous. Un peu comme ces chasseurs de nuages qui « ensemencent » le ciel avec de gros pétards afin qu’ils provoquent les précipitations. En gros, on n’a pas envie de garder deux titres dans notre musette, de constater qu’il n’y a pas de rappel, et de se retrouver un peu con pendant que tout le monde se disperse.

J’ai fait de nombreuses captation de nos répétitions, dont j’ai distribué des exemplaires gravés à mes collègues. La qualité en est très contestable, et surtout jusqu’ici les conditions n’avaient jamais été réunies pour que tout le monde soit présent sur le CD. Une fois il n’y avait pas le batteur, l’autre c’était la pianiste ou la choriste qui manquaient à l’appel. La prise de son étant très aléatoire dans les conditions actuelles, où la puissance des instruments, le volume des voix sont très fluctuants, et le degré d’application des participants inconstant, je ne suis jamais arrivé à produire le « CD parfait ». Cette fois-ci, et bien que ce ne soit pas un chef-d’œuvre tant s’en faut, le CD est plutôt homogène, si l’on fait abstraction de quelques bricoles qui pourraient presque passer pour des procédés artistiques. En particulier on entend bien les chœurs et le piano. Ce qui nous donne un aperçu de ce que ça pourrait être si on travaillait réellement là-dessus.

Je ne désespère donc pas qu’un jour, si on prend la peine de se mobiliser spécifiquement pour ça, on puisse produire de manière autonome une maquette passable. Bien sur si la choriste ne discute pas de son pull en laine durant l’intro, si la pianiste ne rigole pas comme une bossue durant le pont, si le chanteur s’abstient de tousser ici et là et peut retenir trois couplets sans qu’on les lui souffle, si le guitariste rythmique prend le temps de régler sa guitare, si le bassiste entend sa corde de mi, ce qui leur évitera de faire des aller-retour et de s’arrêter de jouer, et si le leader a pris un peu de fortifiant afin de dompter ses doigts sur les solos, si le batteur… si le batteur… non, rien à dire, c’est le seul élément fiable du groupe.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

"Et j'entends souffler le vent" comme disait le collègue Richard A...
Mais s'approche à toute vitesse l'heure H du jour J de la semaine S.
Pour affiner les derniers réglages, la prochaine répète sera déterminante.Vous vous rappelez sans doute que, pour des raisons footbalistiques, elle est décalée au mardi.
Ce qui nous libère donc le mercredi que nous pourrions peut-être utiliser pour une soirée "voix".
S'il est parfois arrivé que la section instrumentale soit à l'ouest, au nord y'avait les vocaux.
Aussi, afin de peaufiner ces derniers, devrions nous faire une ultime répète sans micros ni amplis ,avec une simple guitare sèche pour accompagnement.
C'est, à mon sens, le seul moyen pour les chanteurs de pouvoir s'entendre un peu.
Si ça interresse quelqu'un , on causera des modalités mardi.
P.

Anonyme a dit…

Faire une repete rien que de vocaux?
Voila une idée qu'elle etait bonne!
Seulement c'est pas possible: Mercredi, y'a une finale de l'europe entiere des gens qui courent apres un ballon rond qu'on doit pas toucher avec les mains sauf un par equipe , et encore ,faut pas qu'il soit trop loin de son en but.
Meme que c'est les meilleurs de tous les joueurs de ce jeu qui jouent!
Bon d'un autre coté, y'a pas beaucoup de francais dans le lot(ni zidane, ni platini, ni rocheteau) mais y sont quand meme vachement connus des connaisseurs.

Ce qui est quand meme un peu dommage,c'est que le seul interressé par le foot dans la troupe c'est jesou,et que le pauvre ,il va pas en voir beaucoup du match!
Il faut dire pour sa defense, qu'il a été invité par antoinette a visionner la compète chez elle,et je le connais mon jesou!
quand il sera confortablement installé sur la canapé en cuir noir du salon des brignones avec assise a ses cotés, vetue tres legerement(il fait chaud en ce debut d'été)fleurant bon le parfum capiteux et le pain d'epices cuit a point,la belle antoinette, alors que sylvie et bruno(le mari), seront dans la cuisine a papoter de recettes de cuisines ou d'elevages de chiens(parce que je le connais le pere brignone,il est comme la sylvie, les match de foot il s'en tamponne le coquillard tres tres profond!) eh bien ,le fabrous.......ça m'etonnerai qu'il soit tres concentré sur le match.

Je me sens donc personnellement,obligé de regarder la finale a sa place, des fois que, on sait jamais,pour une fois y'en ai qui marque un but ou meme soyons fous plusieurs(une heure et demi c'est long quand meme , il peu s'en passer des choses)
et là, je vois bien le mitch me disant: j'ai pas pu venir ce mercredi, c'est donc a toi de faire le compte rendu du jour
en consequense, je ne pourrais pas participer a la "speciale choriste", j'en suis desolé, mais la vie est ainsi faite, qu'il faut parfois savoir faire des sacrifices

poun

The Undertakers 5 a dit…

Une guitare sèche pour jouer des airs liquides, en buvant de l'eau gazeuse, c'est de la sublime action. Bonne idée.
On va pouvoir faire des concours de rots sur les refrains. L'un rotera dans le ton, l'autre à la tierce et un dernier à la quinte.

Pour rester dans le foot, on pourrait chanter "je te survivrai" de Jean Pierre François le footballeur mondialement connu des années 80.

The Undertakers 5 a dit…

Moi j'aime bien les vocaux. mais un vocal doit être frais du jour. j'aime pas la boite, surtout la boite vocale. Par dessus tout j'aime les vocaux sucrés, façon crooner, les vocaux de confiture. La confitures de frets. et quand on mettre le yaourth en vocal, je chanterai tout en yaourth. la bouche pleine de mots, piquants comme la moutarde -de mots- j'm'en ferai un plein vocal.

Anonyme a dit…

Tu debrais plutôt faire des bocalises au lieu de devlatérer des vêtises.
P.

The Undertakers 5 a dit…

Des vocaux plein la bocca, des bocaux de coca teinté de tequila, des bolas façon cojones, coco : au point focal, au centre nodal, le choral des locos. pour la feria des toros, c'est bon pour le moral, c'est bon, bon, c'est bon, bon, c'est bon pour le moral, c'est bon pour le moraaaaal !

Anonyme a dit…

T'as essayé l'e-mots-dium ?
P.