Website Ribbon

lundi 11 mai 2009

Le Concert de Sylvaine

C’est vraiment un temps de féria ce 9 mai lorsque nous débarquons devant chez Sylvaine. Chaud, voilé, ce ciel laiteux qu’on regarde depuis les gradins des arènes en se demandant s’il va pleuvoir. Mais d’expérience, il ne pleut jamais. Je suis donc très confiant quant aux conditions météo de la soirée quand je sors le matériel du coffre de ma studiomoibile et emprunte le long couloir désormais rénové, protégé par une grille massive en façade que nous ouvre Sylvaine à notre arrivée. Je redécouvre la cour intérieure du lieu, qu’entourent de hautes façades aveugles sur trois cotés. La maison de ville fait un étage. Sylvaine loge au premier, ses amis au rez-de-chaussée. La cour est inégale, de géométrie complexe, recouvertes de différentes chapes de ciment, laissant vagabonder quelques plantes à fleurs, parsemées de pots divers. Au fond, à ma gauche, une tonnelle abrite un espace d’une quinzaine de mètre carrée, délimitée par un muret en angle surmonté d’un grillage. C’est là que Pounet et Simon nous proposent de disposer le matériel.

Ca me rappelle furieusement une scène des Blues Brothers, quand ces derniers en tournée atterrissent dans un bouge texan. La scène est protégée par un immense grillage. Innocemment Bellucci demande au propriétaire à quoi sert ce dispositif. Le gars se révèle évasif.. Mais nos héros comprennent très rapidement, après le premier morceau, que ce grillage est là pour les protéger des objets en tous genres que leur lancent les consommateurs qui n’aiment pas le rythm and blues et attendent de la country.


Comme la tonnelle luxuriante retombe largement vers le sol, et que le muret fait un peu moins d’un mètre de haut, cela dégage une fenêtre grillagée qui laisse peu de place à la vue. On dirait un bunker allemand le long des cotes normandes, avec des meurtrières pour faciliter le tir. Parfait pour jouer de manière intimiste, mais peu adapté aux gesticulations incontrôlées d’un orchestre de rock. L’accès à cette véranda naturelle est étroit, et je m’imagine déjà sortant de temps en temps de notre prison végétale pour faire quelques pas vers le public, puis retournant auprès des musiciens pour entendre ce qu’ils jouent.

Nous explorons l’espace afin de trouver une solution alternative, déplaçons les pots à droite et à gauche, essayons de visualiser les possibilités offertes, et nous rabattons vers la petite terrasse devant l’appartement des amis de Sylvaine. Bien sûr il y a aussi un muret (décidément !) mais cela permet d’y loger la section instrumentale. Les chanteurs positionneront leur micro devant le muret, au milieu des bouquets de marguerites. Je note déjà intérieurement que lorsque je ferai mes cabrioles, je devrai tenir compte de ces obstacles végétaux et tenter dans la mesure du possible de les préserver. N’oublions pas que nous sommes un groupe écologiste, et qu’il serait déplorable pour notre crédibilité que je piétine les massifs alors que j’interprète EcoloSong !

Une fois la décision prise, les affaires vont bon train, nous avons l’habitude désormais de déployer et brancher tout notre fourbi. Nous utilisons une table de mixage pour les micros, et réservons celle qui est intégrée à l’ampli de scène aux instruments. Les baffles sont installée sur leur larges pieds télescopiques et surplombent d’un bon mètre quatre vingt la scène improvisée. Pendant que nous faisons les essais et la balance, Sylvaine et Hanna s’installent coté public et suivent les préparatifs, tout en nous donnant de précieuses indications sur les réglages, notamment sur l’homogénéité de l’ensemble. Tout cela est assez rapidement bouclé. Nous ne touchons plus à rien et éteignons les appareils. Par devers moi je pense qu’il faudrait qu’un dispositif de sécurité puisse empêcher toute manipulation des potentiomètres et modification des réglages a posteriori. Un truc comme les compteurs électriques ou les débitmètres pour l’eau avec un sceau plombé inviolable.

Il est 18 heures. Nous avons mis deux heures pour prendre possession du lieu. Simon pose un seau rempli de bières sur une table de bar métallique, chacun en pèche une dans l’eau glacée pour se désaltérer et papoter un peu, puis rentre chez lui afin de se rafraîchir.

Nous nous présentons à nouveau vers 19 heures au domicile de Sylvaine. Coïncidence, nous arrivons tous au même moment. Merveille de synchronisation, les UFR ont tellement l’habitude de jouer ensemble que sans se concerter, il se présentent comme une seule personne aux rendez-vous. Sylvaine nous ouvre la porte et nous apprend que durant la balance, notre musique s’est entendue jusqu’à la rue Emile Jamais. D’ailleurs, par triangulation, un type a retrouvé la maison de Sylvaine et lui a demandé jusqu’à quelle heure nous avion l’intention de polluer l’espace sonore du quartier. Sylvaine lui a assuré qu’à 21 heures trente, l’affaire serait bouclée. Voici donc notre fenêtre de tir délimitée, avec comme dead line l’heure à laquelle nous commençons d’habitude nos répétitions.

Durant notre absence, Simon et Hannah ont dressé le buffet qui a été installé dans le bunker végétal. Il est impressionnant. On reconnaît la « patte Pounet ». Des montagnes de charcuteries, des saladiers gigantesques, un alignements d’alcools divers et exotiques sont prêts à satisfaire les demandes des plus exigeantes ! Et en cuisine, une farandole de desserts attend patiemment l’opportunité de conclure festivement ce repas debout digne d’une réception préfectorale.
Pour notre part, nous nous sommes imposés des consignes très strictes : le moins d’alcool possible. Je débute donc avec plusieurs verres d’eau fraîche et picore ici et là quelques amuse-gueules. Je m’aperçois qu’avec de l’imagination, on peut siroter un verre d’eau comme un meilleur pure malt. Comme quoi tout ça est dans la tête, éminemment social et culturel. Après le léger stress des jours passés, je me sens détendu alors qu’autour de moi, au grès des arrivages de couples, le patio se remplit. Nous avons le plaisir entre autres de retrouver Pascale, notre Fan officielle, dont nous n’avions plus de nouvelles depuis de longs mois. Elle est toujours aussi belle et gaie, avec cet humour acéré qu’on lui connaît, et c’est un réel bonheur de la compter parmi nous, elle qui nous a soutenus dès les premières heures. Je l’admoneste gentiment sur son absence remarquée de nos colonnes, mais elle promet que malgré un emploi du temps chargé entre Uzès et Aix, et les soucis que constituent l’achèvement de la construction d’une maison, elle essaiera de prendre le temps de « passer ».

C’est l’occasion aussi de discuter avec Bernard, plus que jamais convaincu que nous avons un réel potentiel et que nous devons l’exploiter. Il revient sur la protection de nos compos et sur la nécessité de nous faire connaître sur les grands réseaux à type Youtube ou Daylymotion. Un débat s’installe sur une approche finalement très philosophique de notre travail. Je soutiens que la volonté sera le moteur de notre succès, tandis que notre avocat préféré penche pour le facteur chance. Selon lui le talent est omniprésent, la seule possibilité de le faire reconnaître tient aux aléas des rencontres, « être la bonne personne au bon moment ». En gros l’éternel affrontement du hasard et de la prédestination. Bernard Tapi contre Andy Warhol. Au final, on s’accorde sur une ligne médiane : le succès participe des deux approches, ce qui on en conviendra, n’a rien de très original.
Entre temps, et cela correspond à mon unique entorse à la ligne de conduite que je m’étais imposée, je me sers un fond de verre de boisson ambrée, encouragé en cela par les autres membres du groupe qui me trouvent un peu tendu.

Vers 20 heures, nous nous rapprochons de Sylvaine : Est-il temps de commencer ? Pas encore : Il manque la troisième sœur. On ne s’inquiète pas : elle semble coutumière des retards. Mais Philou et Michel KreaX (il aime ce surnom et le prononce « Crix ») ont déjà réquisitionné deux sièges et un saladier de chips. Ils commencent à manifester leur impatience.
Vers 20 heures 10 l’orchestre se met donc en place. Et les convives se rapprochent lentement de la « scène » en petits groupes, à mesure que nous branchons les appareils et procédons à quelques essais. « Paris Bordeaux le Man, tout le monde est là où quoi, bonjour Nîmes » : mon micro est opérationnel, celui d’Odile aussi. Les guitares sont accordées, la basse a fait vibrer les fenêtres de l’immeuble voisin, et des roulements de caisse claire ont attesté de la parfaite tension des peaux de la Ludwig du Carré. Nous sommes prêts, affûtés comme l’athlète de haut niveau dans les starting blocks du cent mètres.

« Welcome on board to our foreign customers » lançai-je en manière de préambule à l’assistance attentive, et à Hanna et Simon en particulier.
« Nous sommes heureux de vous accueillir pour la partie musicale de la soirée de Sylvaine notre hôtesse. Merci d’être venus si nombreux ( !), nous espérons que vous aller passer un moment agréable en notre compagnie durant la petite heure que va durer ce vol vers les contrées lointaines du Rock. Il risque d’y avoir des turbulences, mais comme le dit notre Pascou, le bassiste-dentiste, « détendez-vous, ça ne fera pas mal ! » avant qu’il ne vous arrache une dent.
« Fort heureusement, nous avons pris la précaution de vous servir de nombreux anesthésiants en début de soirée, cela ne devrait donc pas être trop douloureux.
« This is captain speaking : vérifiez les toboggans, et fermez les portes controlatérales. A tous : bon vol !
Là-dessus, je campe mes pieds dans le sol, j aspire une longue goulée de l’air vespéral, me tourne vers notre Leader Maximo, puis vers chacun des musiciens ; nous échangeons un regard : ils me confirment par un signe de tête volontaire qu’ils sont prêts. Je lance : Juke Box ! Après un petit laïus de présentation, le Carré marque le tempo, et c’est parti !

Les titres s’enchaînent, ponctués par de courts commentaires. Le public tout d’abord dans l’expectative se décontracte et je me prends à guetter chez chaque spectateur une manifestation de son plaisir à nous écouter. J'essaye de croiser des regards et d'y découvrir cette lueur d'intérêt pour laquelle je m'exhibe sur scène, et partager la communion profane des évènements musicaux. Je ne suis pas déçu. Alice, Clara leur cousine et leur amie marquent le rythme et se mettent à danser synchrone, Lizz reprend les refrains et bat des mains, Marie Françoise sourit et chante, Philou les bras croisés semble satisfait et avec le Kreax me renseigne régulièrement sur le niveau relatif des instruments. Nos deux anglais semblent apprécier, et sourient gentiment me lançant des regards de connivence lors de mes interprétations très personnelles des standards anglais. Bernard est aux anges, Nancy ravie. Je me détends et entreprends quelques excursions vers le public, prenant garde que le câble du micro ne se prenne pas dans les herbes qui jalonnent mon parcours. Je m’approche de Pascale, rejointe par son compagnon, un gars longiligne et taciturne aux bras décorés de tatouages invraisemblables. Elle bouge son corps, à la cadence de mes refrains, lui plus réservé s’ouvre sur les reprises, jumping jack flash et caroline. Je me rapproche de Pascou. Il arbore ce sourire béat qui signe son plaisir à jouer, il ferme les yeux. De l’autre coté Odile scande les refrains, elle aussi semble totalement libérée et se donne complètement. Pierrot parait très concentré. De ses yeux inquisiteurs il scrute les uns et les autres et adresse satisfecit et réprimandes oculaires à chacun d’entre nous. Entre deux morceaux il nous fait comprendre qu’il a des difficultés à entendre le reste du groupe. Depuis la « salle », petit bémol, on entend trop le Barde et pas assez le Leader. Ce dernier monte le son mais sans résultat tangible. On tourne une des baffles de scène vers lui, mais s’il entend mieux, par contre c’est le public qui perd la voix d’Odile. J’observe que Pierrot a tourné son ampli perpendiculairement, si bien que le son se perd vers Jésou et parvient très assourdi au public.

Je remarque ces détails alors que je continue à avancer dans notre répertoire comme l’A340 dans l’éther indigo de cette soirée printanière. Mon esprit se divise, une partie chante les titres l’autre est aux aguets, sensible aux difficultés de chacun d’entre nous. Parfois c’est cette partie qui prend le pas, et je me retrouve en danger, oubliant le texte ou inversant certains couplets. Heureusement pour le public ça n’est pas trop perceptible. Et puis aussi le livret de chant est là pour me sauver in extremis parfois. Nous avons pris notre rythme de croisière, et malgré les petites imperfection nous parvenons à créer une ambiance, nous tenons le public en haleine, nous ne lui laissons pas le temps de récupérer, nous lui assénons upercut sur upercut afin de le sonner, ivre de musique, saoulé de sons et de chants. Odile chante New York, je monte le son de son micro à fond. Je suis inquiet, on l’entend moins que moi, et je pense que nous avons dû modifier nos réglages à force de vouloir rééquilibrer les instruments. Mais elle attaque vaillamment. Je lui ai finalement donné mon micro. Elle est totalement dedans, et met tout son cœur dans l’interprétation. Elle était angoissée car lors des trois dernières répétitions elle avait fait des erreurs. Mais ça passe sans encombres. Coté piano ça roule, Lolo est très professionnelle, ces intros sont limpides, et de la voix elle donne le contre-chant sur Whatever, Jumping ou Proud Mary. Ca commence à devenir harmonieux. En même temps que je chante, je me dis que c’est vraiment très important que nous développions l’harmonie. Mais je pense trop. Nous avons passé Caroline. Il est très bien sorti, je l’ai chanté avec cette voix rocailleuse très hard rock, et je crois que ça a bien fonctionné. J’en ai profité pour présenter chaque membre du groupe, qui a été largement ovationné. Le public manifeste, j'aime la sensation que ça me procure, cette chaleur qui monte, cette sérénité teintée d'excitation.

Mes pensées dérivent, c’est le treizième titre enchaîné. J’ai beaucoup parlé et chanté. J’ai des difficultés de concentrations, mon esprit vagabonde, mes yeux observent, je me sens bien, trop bien, je me laisse aller et j’oublie un couplet entier de Bête de Scène. Alors que je pense que c’est le final, je me tourne vers un Pierrot interloqué. Il me fait signe de continuer. Je panique. Je ne sais plus où reprendre. Tous les membres du groupe me regardent. Il me faudrait un souffleur. Je ne sais plus le texte je ne sais plus où on en est. Je regarde le public. Il ne se rend compte de rien. Finalement je laisse Pierrot faire un tour complet, comme si c’était un pont musical, et je remonte dans l'airbus, moi qui étais en chûte libre et regardais le sol se rapprocher dangereusement, pour terminer le titre. J’ai eu chaud ! Les deux derniers morceaux sont nos petits nouveaux. Ceux que je redoute le plus car je ne les sais pas encore par cœur. Mais finalement ils passent très bien. Le coup de semonce de bête de scène m’a remis les idées en place. Je suis concentré à nouveau. On termine.

C’est fini.. Je décompresse. Ca s’est bien passé. Le public applaudit tandis que je les remercie. Ils tapent des pieds et chantent comme pour un rappel. Mais on n’a plus rien dans la besace. On leur a tout donné. On est sec. Le carré se lève, le Barde pose sa guitare, Lolo allume une cigarette.. Mais on nous réclame une chanson, puis deux. Finalement nous acceptons de reprendre EcoloSong pour Philou, et Docteur Bonheur pour Marie-françoise. Cinq minutes de plus. Cette fois c’est la fin. Je pose mon micro sur son support et éteint la table de mixage. Je suis vidé. Je me dis qu’on a peut être commis une erreur et qu’on aurait dû faire deux parties avec un petit entracte pour se reposer un peu. Avec les deux reprises le concert a duré 1h20. Sans s’arrêter. C’est trop à mon sens.

Tout le monde s’ébroue et se disperse vers le buffet. Nous rangeons quelques bricoles et les rejoignons. C’est la récré. Simon me sert une vodka martini. Même dosage et même marque que celle de James Bond. Tandis que je déguste le cocktail mythique du Commander, je savoure aussi le plaisir du devoir accompli. On leur a tout donné ! Je parle avec un couple, les amis de Sylvaine, qui viennent de Canne et habitent au rez-de-chaussée. Ils ont aimé. Lui adore les Who et Eric Clapton. Elle m’avoue que le rock ce n’est pas trop son truc. Désignant son compagnon elle précise : Il m’a traînée au concert de Clapton, et je me suis ennuyée, mais avec vous, je me suis régalée ! Ca c’est un compliment ! C’est pour entendre des phrases comme ça qu’on joue. Enfin moi surtout, qui ai besoin d’être rassuré sur ma prestation.

La soirée se poursuit, on se restaure, on discute, de musique, et de sexe, avec Bernard Jésou et Pascou. On compare les charmes de Marylin Chambers et Linda Lovelace, les deux stars du X des années 80 : « derrière la porte verte », et « devil in Mrs. Jones ». Des films Culte.

Voilà : Sex, Alcohol and Rock and Roll. Tout y est ! On se quitte vers minuit et demi sans oublier de remercier Sylvaine, excellente organisatrice de soirée.

14 commentaires:

Anonyme a dit…

0 commentaires
eh oh les Undertakers !
si je serais celui qui commet le blog je serai moyen content de ne voir aucun commentaire sur ce concert
vous z'avez z'été nuls ?
kéké

Anonyme a dit…

eh oui, je reviens de l'entrainement de tennis !

Anonyme a dit…

tu voulais des details?
t'avais qu'a etre là!

poun

The Undertakers 5 a dit…

Ouais t'as raison Poun, à cause de lui on n'a pas de photos.

Anonyme a dit…

ouais ben j'suis navré et j'm'excuse bien pardon mais moi j'avais mes moustiques à nourrir en Camargue, et c'est un vrai travail ! il faut leur fournir régulièrement de la chair fraiche légèrement alcoolisée
alors vous pouvrez comprendre que j'peux pas suivre vos vies d'artistes sans cesse en tounée au quatre coins du monde...

Anonyme a dit…

Pour donner suite au post de Mitch: sex : j'ai rien vu ...ou alors, optique 20000000 de toute urgence, alcool : of course comme diraient Anna et Simon,mais surtout : ROCK and ROLL ! Putain, que Macarel ... pas vrai, le Creach ? Les photos, on s'en fout presque, tellement on a les oreilles et le coeur qui résonnent encore . Vivement le cd ! Pour le moment j'hésite encore : Universal ou Sony ? Peut-être les deux ...
Poun brother.

The Undertakers 5 a dit…

En tous cas c'est vachement réconfortant de lire les commentaires de ce concert. On sent qu'il y a de l'émotion.... contenue. très ! Ca passionne les gens. et surtout ils ont envie de communiquer ce qu'ils ont vécu ou ressenti. de poser leur propre regard sur cette soirée, et de le faire partager aux autres. Mais c'est vrai qu'ils ont tous un VRAI boulot, eux ; donc pas le temps.

Anonyme a dit…

Salut à vous chers Undertakers. Les mots me manquent pour vous exprimer le bonheur que je ressens en découvrant votre blog aprés vous avoir découvert au concert chez SYLVAINE. Et ouis !! j'y étais. L'appart devant lequel vous avez posé votre matos, c'est celui de ma compagne Roselyne. C'est elle qui vous préfère à Clapton. Une semaine vient de s'écouler sans que je ne cesse de penser à votre prestation. Que du bonheur. Magique... Heureusement j'ai pu prendre quelques photos. A ce sujet, je voudrai vous les faire parvenir. Mais je ne sais pas comment. Je n'ai pas le talent de Robert DOISNEAU mais, qui sait, peut être que dans 20 ans, elles seront exposées à Paris, au centre Beaubourg. Vous pouvez me contacter par mail à l'adresse suivante : castano.pierre@wanadoo.fr
Encore merci pour toutes ces bonnes vibrations. Long live rock ! Long live UNDERTAKERS !
Allez je vais continuer a explorer votre blog. Il est tout simplement passionnant. Comme vous...
A bientôt.

Pierre.

The Undertakers 5 a dit…

Pierre, tu es Pierre, et sur cette Pierre je bâtirai mon temple, dédié au Rock et à ses Fans !

Quel bonheur d'utiliser ce prénom -Pierre- autrement que pour nommer un guitariste narcissique,chouchou de ces dames de surcroît, belâtre et en plus cabotin.

Mais je m'égare et l'émotion m'étreint (couchette).

J'ai aimé notre conversation de ce samedi soir, après le concert, où j'ai découvert un passionné de rock, avec une culture bien supérieure à la mienne en la matière. Et quel plaisir en plus, de parvenir à susciter l'intérêt chez une personne qui avoue qu ele rock n'est pas sa tasse de thé. Que Roselyne soit remerciée pour son indulgence.

Je me demande toujours pourquoi, moi qui suis finalement plutôt réservé, j'accepte de me mettre en danger sur une scène, devant des vrais gens, afin de leur délivrer un message approximatif. Outre cette adrénaline qui afflue dans mes veines dans ces moments intenses, et cette sensation étrange lorsque les conditions le permettent que "quelque chose de passe", c'est aussi pour cette rencontre avec des personnes que je ne connais pas et avec les quelles je PARTAGE, que je me mets en scène.

Nous ne sommes pas des stakanovistes du travail, mais tout de même depuis deux ans, nous nous donnons les moyens de faire d'un hobby - une sale habitude -, quelque chose de correct. Celà grâce aux talents de mes compagnons, et à l'amité qui nous lie. Avoir un retour sur notre prestation est quelque chose de précieux pour nous.

Je ne cache pas que certains retours n'ont pas été, loin de là, aussi sympathique que le votre. Nous avons aussi été confrontés à la moquerie, au sarcasme, mais pire que tout, nous avons rencontrés l'indifférence qui est la lèpre de notre engagement.

Donc te lire cher Pierre, en se levant le matin, juste après le café, alors que les pensées vagabondent encore dans l'entre-deux, c'est un putain de dopant pour toute la journée qui s'annonce.

Par ailleurs, pour les photos, dont nous sommes très demandeurs car nous n'en avons aucune, tu peux les envoyer en pièce jointe à cette adresse : omazet@aol.com.

Bonne journée à vous deux, bises à Sylvaine

Anonyme a dit…

Pierre, faisez méfie quand même...
ils boivent beaucoup...
kéké

Anonyme a dit…

la je cautionne, je les ai vu jouer une fois ,mais c'est sur il sont pas à l'eau claire

The Undertakers 5 a dit…

ben... ça depend.. le plus souvent à l'eau claire, et parfois à l'eau de feu.

Anonyme a dit…

je pense kil y a une personne très réaliste sur ce blog
il est photographe
"K"

Anonyme a dit…

il aime la foto , il pratik d'ailleurs, et je confirme c le seul ki relate la vérité
'K"