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dimanche 15 juin 2008

Le Tempérament d'Hypocrate, Le Temps est Rarement Hypocrite

J'aime bien cette tribune. D'une part je peux y dire ce qui me passe par la tête, ce dont je ne me prive pas, et d'autre part j'aime y lire les commentaires qu'elle suscite. Parfois même de personnes inconnues, débouchant ici au hasard de leur surf, et s'attardant quelques temps dans ces colonnes. De plus elle me permet de tester toutes sortes d'approches, certaines narratives, d'autre dialoguées, ou encore oniriques et introspectives, ou bien des tentatives plus expérimentales mêlant pseudo-vulgarisation et délires. J'y prends du plaisir, je m'évade, je change de personnalité, je me laisse dériver le long de courants inattendus qui m'entraînent le plus souvent bien loin des rives musicales bordant la source première de mon propos : l'activité des Fossoyeurs.

Parfois, en réponse à mes provocations, je reçois des billets d'une causticité égale qui me réjouissent et me font toucher du doigt une des limitations du texte écrit. Les mots s'interprètent, leur signification se gauchit lors de leur lecture. Privé de la partie la plus importante du discours : les intonations et le langage du corps, qui contribuent au sens et édulcorent le propos, le texte échappe à son auteur et se charge d'électricité statique. Une fois de plus le principe d'incertitude imprime sa loi implacable. L'observateur colore de son bagage émotionnel les signes alignés dans ces pages et en dégage un sens inattendu. Moi même, lorsque je relis les textes publiés quelques mois auparavant, je suis dans la situation de déchiffrer à nouveau une prose qui me semble étrangère. Et pourtant je suis l'auteur de ces lignes. J'imagine les incompréhensions qui doivent résulter de l'exposition d'un esprit non averti aux textes que je lui propose.

Ce phénomène est accentué par mon inclination à la dérision, au non-sens. J'aime pousser des logiques jusqu'à l'absurdité, je raffole des jargons techniques détournés de leur destination première, des expressions toutes faites, j'affectionne les phrases interminables et emphatiques, les références religieuses, les lieux communs et autres tautologies. Par dessus tout j'apprécie le détournement des pseudos théories du monde de la communication, soutenu par un langage bureaucratique. Ce dernier point me fascine. Les communicants ont une propension à vouloir expliquer le monde et l'homme en particulier au moyen de modèles dont la grossière schématisation confine au ridicule. Ils aiment mettre l'humain dans des cases, dégager des typologies, qui rappellent les tentatives de rationalisation des siècles passés construites sur le modèle d'Hypocrate et ses Tempéraments : sanguins, flegmatique, colérique, lymphatique : le gros toujours jovial, le maigre introverti ! 2500 ans après Hypocrate, on pourrait croire que cette manière simpliste de considérer l'humain ait été balayée par des concepts modernes et novateurs. Il n'en est rien, On continue à considérer les gens selon les même classification dans les formations au management. Sauf que le vocabulaire, lui, est contemporain et s'habille d'une respectabilité au vernis scientifique. Aux tempéraments, on préfère substituer les « styles sociaux » ainsi parle-t-on désormais de Promouvant, facilitant, contrôlant, analysant.

En trois pseudo-concepts, le formateur met le comportement humain en bouteille. Les théories sur le management surgissent comme les cèpes à l'automne, caricaturant avec une opiniâtreté confinant au ridicule les situations, les personnalités, pillant sans vergognes les concepts issus de la sociologie des organisations. C'est le monde merveilleux des winners qui savent retourner une situation désespérée, tuer l'autre d'un mot et accompagner en douceur les catastrophiques bouleversement du monde du travail actuel. Ce fatras de recettes plus ou moins fumeuses étant un prétexte à manipulation mentale. Ainsi tous les encadrants bénéficient-ils depuis des années de formation visant à leur donner les outils nécessaires au contrôle de leurs troupes. Le fil rouge des sessions de formation c'est la maîtrise des émotions. Face au ressenti et à la colère, on doit opposer sérénité et factuel. C'est la technique du « j'entends ce que vous me dites ». Sourire, courtoisie, calme, maîtrise de soi doivent répondre aux provocations, aux débordements émotionnels. On doit faire ressentir à l'autre à quel point de son coté il est irrationnel. Sauf que, et je goûte l'ironie de la situation, les syndicats eux-même sont désormais formatés selon ces critères. Leurs négociateurs sont au fait des dernières théories en vogue. Si bien que lors de phase de négociation, tout le monde s'ingénie à inscrire le dialogue dans le format autorisé : dépassionné, factuel... et stérile. Chacun joue un rôle, contrôle son discours et ses gestes. Pas de passion, pas de vagues, consensuel ! Si bien qu'au final, pour se démarquer de cette soupe rhétorique, la meilleure arme est d'être..... soi-même ! Et s'autoriser tous débordements utiles. Ça n'est pas plus efficace, ça ne l'est pas moins, et surtout, ça fait du bien !

Pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce que le plus souvent je me demande ce que je fais dans ce circuit, c'est tellement à des années lumières de ce que j'aime. C'est présomptueux de ma part je vous l'accorde, mais je suis un artiste dans l'âme. Ceci bien sur, hors de toute prétention à un quelconque talent. Une sensibilité artistique au sens large n'implique aucunement qu'on soit bon dans ce qu'on fait. D'ailleurs la production artistique actuelle nous conforte dans cette constatation. Ceci posé, j'aime le dessin, j'aime écrire, j'aime la photo, la vidéo, chanter.. J'aime créer. Depuis toujours. J'aime construire quelque chose, donner au travers des moyens d'expression qui sont à ma disposition une part de moi-même. Le principe de l'honnête homme. Pas un spécialiste, je hais la spécialisation qui sclérose. J'admire le type qui n'est pas du sérail, qui n'appartient à aucune chapelle, hors des clubs, coteries, associations de tous poils, le gars en marge qui poursuit son bonhomme de chemin, au besoin contre les courants dominants. J'aime la marge, hors des rails. Et pourtant je fais mon possible pour me détourner de cette voie. Rester dans la norme, se fondre dans la masse, suivre les chemins balisés. Je suppose que chacun d'entre nous est ainsi. Tiraillé entre ses désirs et ses devoirs.

C'est pour cette raison que je me sens bien au sein des UFR. Outre le fait que ce groupe est à mon sens la meilleure chose qui nous soit arrivée depuis des années, il nous permet d'exprimer ensemble une part de chacun d'entre nous. Pour une fois, un terme de communication me plaît : la synergie. Le tout supérieur à la somme des parties. C'est ce qui nous arrive, nous sommes meilleurs à plusieurs. Et puis j'ai l'impression que ces moments passés à jouer nous donnent l'occasion de nous connaître mieux. Les uns les autres, mais aussi individuellement. Lequel d'entre nous n'a pas ressenti une pointe d'énervement quand ça ne marche pas comme il le voudrait : quand le titre proposé est écarté, quand un texte est modifié, ou qu'une mélodie ne remporte pas l'adhésion espérée. Et puis les petites manies de chacun, les maladresses, les remarques mal acceptées ; de petites contrariétés, insignifiantes, mais qui sont comme des épines qui piquent nos susceptibilités. Tout cela nous n'avions pas l'occasion de l'éprouver lors de nos rencontres jusqu'ici, puisque c'était essentiellement dans un contexte festif. Cependant ces légers désagréments sont le substrat sur lequel croît l'amitié, qui nous permet de considérer avec une virile tendresse les imperfections de chacun , de se pencher sur ses propres manques, et de renforcer même cette complicité qui nous unit. Si je puis m'exprimer ainsi : A l'aune du sentiment, le temps est rarement hypocrite.
Amen

Dans ce contexte, nous nous sommes donc réunis ce dernier mercredi. Ça se sentait, nous étions tous crevés. D'où une certaine lenteur à nous mettre en route. Nous sommes restés un long moment sous la tonnelle en toile de camouflage de l'impasse des climatite. C'est reposant, de regarder ce ciel en dégradés de kaki. La terrasse ainsi protégée semble se fondre dans le paysage. Pierrot est arrivé un peu plus tard, le visage bronzé et reposé de celui qui passé de bonnes vacances. Il rentrait de Corse qu'il avait parcourue à moto avec d'autres membres de sa famille. Je passerai sur le plaisir qui se lisait sur son visage à l'évocation des moments inoubliables passés sur l'île de beauté. Je retiendrai juste qu'il a plu. Il y a une justice tout de même ! Par ailleurs Kaya arborait un magnifique tour de cou Versace rose, avec son nom inscrit en lettres de strass immenses. De la fierté dans la voix, Sylvie nous a raconté la troisième place méritée de sa « fille » aux championnats de France. Assis autour de la table basse, nous avons passé en revue les dates à venir. La fête de la musique de Saze n'est plus d'actualité, l'organisateur a trouvé un orchestre de remplacement dans l'intervalle de ma réponse à son appel. Pour Redessan, le gars a confirmé la date à Pierrot, mais dans des conditions qui ne nous satisfont pas. Il s'agissait de passer à 19 heures, et notre concert durait un quart d'heure. Nous avons une bonne expérience maintenant des contraintes liées au transport et à l'installation du matériel, ainsi qu'aux réglages nécessaires. Tout ce travail pour un quart heure de musique, en plus à 7h quand tout le monde va manger, nous ne sommes définitivement pas chauds pour faire tous ces efforts. Pour tout dire, ce n'est pas rentable en terme de dépenses d'énergie. Et vous connaissez notre penchant pour une gestion écologique de notre groupe. Surtout à nos âges. Par contre j'ai proposé que nous jouions au mariage du frère d'Odile à Grabel, près de Montpellier, le 28 juin. Le groupe a donné son accord. Pascal de son coté nous a convié à une « répète publique » une sorte de showcase, chez Michel Créach, (et De Creah, la Femme, aaah ah) le 21 juin, ce que nous avons accepté également. Ces concerts sans enjeux, entre amis nous feront du bien. Pas de pression, rien que du plaisir, c'est ce qu'il nous faut après la tension des dernières semaines. Le reste s'inscrit dans la routine ; marathon plutôt propre, son plutôt bon. J'ai tenté d'enregistrer la séance. Il y a des interférences quand tous les instruments jouent ensemble, ça grésille, c'est inaudible.

Ce n'est pas encore demain que nous pourrons nous passer de Jako !

12 commentaires:

Anonyme a dit…

aucun commentaire, pourtant cela suscite réflexion. j'ai toujours été dans la marge et je ne compte pas en sortir que ce soit dans le privé comme dans le professionel
au risque de perdre mon poste.
mais je constate que ma hiérarchie apprécie ma personnalité puisque cela fait 14 ans qu'il me supporte.
dans le privé également, mes amies me claironnent souvent de ne pas changer. mon cher époux partage ma vie depuis x années. je reconnais que je suis difficile à suivre mais c'est comme cela. Même mes parents, je ne leur ai pas faciliter la vie. je fais tout pour sortir de la norme et je continuerai. je prends plaisir à lire tes textes .je ne réponds pas à tous car certains sont liés à votre groupe mais à travers les photos et les commentaires, je commence à cerner les personnages. vous vous éclatez et vous avez bien raisons il faut profiter au maximum des minutes qui passent car nous ignorons ce que demain nous réserve. il faut vivre au jour le jour. nous avons tous besoin de travailler mais nous pouvons faire en sorte que les jours ne se ressemblent pas. je me refuse de tomber dans la monotonie. j'ai perdu des amies à cause de cela . leur traintrain quotidien m'agaçait. boulot, maison, dodo
il faut que ça bouge.

The Undertakers 5 a dit…

Voilà un message intéressant. ;-)

à part le Poune et moi, personne n'a écrit aussi longuement sur ce blog.
Mais ce long message suscite des questionnements. Qui es tu, d'où es tu, que fais tu ? Quelle est ta notion de la marge, comment cela se manifeste-t-il ? enfin tout ça, quoi !

Je sens là l'amorce d'une fabuleuse saga dont tu vas nous régaler dans ces lignes pour le bonheur de tous.

Qui sait nous pourrons nous en inspirer pour écrire une nouvelle chanson ?

nous espérons te lire et en savoir plus.

Anonyme a dit…

Bien chere fan fouine,
comme le dit notre mitch bien aimé, commentaire interessant,mais tout de meme : ATTENTION, attention a ne pas nous idealiser !
A te lire,j'aurais presque l'impression que nous sommes des gens biens,des gens hors du commun !
Que nenni,en fait notre quotidien est tres banal,c'est assez proche du traditionnel metro boulot dodo de tous les français moyens
A la difference,bien sur,que pierrot(guitare solo) de part ses responsabilitées importantes au sein de medecin du monde,prend plus souvent le metro a bali ou a bogota qu'a marseille
que jesous(guitare rythmique)depuis qu'il est president de la filliale europe de la chambre des notaires mange quasi quotidiennement en compagnie d'un ministre (que ce soit de l'economie, du budjet,ou des finances)
Phil le k(batteur) c'est un cas a part :on peut pas vraiment dire qu'il travaille,bien qu'a mon avis la gestion d'un patrimoine financier tel que le sien doit occuper pleinement ses journées
Lolo elle(clavier)manque assez souvent nos repetitions, il faut dire aussi que sa derniere exposition au MOMA a new york a été un tel succes que depuis elle est tres occupée a livrer personnellement ses tableaux cheris un peu partout dans le monde a ses admirateurs richissimes
Mitch et Odile (vocal et choeur)situation un peu differente ,comme tu as du t'en rendre compte,mitch est un peu depressif en ce moment (mitch:c'est undertaker 5)reconnaissons a sa decharge que de louper le prix nobel de litterature de deux voix seulement ça a de quoi donner le bourdon !Quand a moi,poun(basse)je suis un peu le mouton noir,le raté du groupe,hormis ma chaire de physique quantique dont je suis titulaire au M.I.T depuis bientot douze ans(comme le temps passe)et quelques conferences,de plus en plus rare dailleurs,a yale ou a princeton(devant des etudiants,je dois le reconnaitre assez demotivés pour ne pas dire a moitié endormis)je ne fais pas grand chose d'autre dans ma vie
comme tu le vois donc, rien que de tres banal ! La seule chose,en fait qui nous relie les uns aux autres,le seul point commun que nous partageons tous,c'est cet absolu virtuosité instrumentale que nous envient les plus grands
(rassure moi,tu es sure,abolument sure de ne jamais nous avoir entendu en concert ?)
Ouf,si tu pense qu'on est de bon musiciens,alors tu peux croire le reste aussi

a bientot de te lire

poun le megalo

The Undertakers 5 a dit…

Poune, tu es remarquable. En quelques mots tu a brossé un tableau sobre et précis de ce qu'est notre vie au quotidien. Une vie comme tu le dis, banale, la vie de monsieur tout le monde. Sans grandiloquence, sans ostentation ni outrance. Une vie faite de labeur, d'engagement, une vie citoyenne.

merci

Pascale a dit…

Eh les garçons ? Je suis là vous savez, et je vous connais...
Mais j'ai bien compris que je ne vous intéresse plus désormais.
Je vais aller noyer mon chagrin dans un cadereau, ou dans le vidourle plutôt, je suis à peu près certaine de ne pas me rater. Et vous aurez ma mort sur la conscience et je vous hanterai le restant de vos jours (ça va, ça ne devrait pas faire trop long)et j'irai mettre la pagaille dans vos concerts.
Et puis, tiens ! je vous attendrai au jour de votre mort et je vous cacherai l'entrée du tunnel de lumière et vous errerez comme des âmes en peine en expiant vos péchés.
Adieu !

The Undertakers 5 a dit…

Pascale, c'est indigne de toi !

Nous faire le coup de calimero alors qu'on répète et qu'on ne peut pas te répondre; et ainsi jouer sur la culpabilité. Tu sais à quel point nous sommes sensibles, des écorchés viffffes.

Toi qui fais partie de la famille toi dont nous espérons chaque apparition ici.

Je t'assure, lire ça alors qu'on rentre épuisé après une nuit de répétition, c'est démoralisant. On t'aime Pascale, restes.

et tu sais la photo sur le développement du râble, c'est en pensant à toi qu'on l'a prise pour emblême du groupe, c'est pour te dire à quel point on tient à toi !

Pour le tunnel de lumière c'est autre chose. Moi le tunnel de lumière je le vois à chaque retour de répétition, il a des couleurs légèrement ambrées et je ne sais pas pourquoi, il est drôlement sinueux, je le le parcours pile poil à 80 kilomètres heure sur la route d'Arles et je dois faire très attention à ne pas rater l'embranchement de Bouillargues sinon le tunnel il me mène jusqu'à Fourques et je suis embêté parceque je dois faire un demi tour dans une courbe sombre pour revenir sur mes pas.

Une fois en haut de la côte avant d'arriver sur le carrefour de Garrons, je me demande si j'ai pas rencontré Dieu. Il était en manteau de fourrure avec des bas résilles, perchée sur des talons hallucinants, drôlement gaulée Dieu, avec une superbe chevelure rousse. Dieu il attendait sur le bord de la route, une apparition dans le tunnel lumineux de mes phares, et il m'a souri Dieu, j'ai failli m'arréter et l'interroger sur le sens de la vie et tout ça...

Anonyme a dit…

Eh les garçons ? Je suis là vous savez, et je vous connais...
kéké, la hyène

Anonyme a dit…

alors, faisez pas trop vos beaux !!!

Anonyme a dit…

ce matin, je me suis fait traiter de semi marginale par un client.
il ne comprenait pas, comme beaucoup, que je n'ai pas de bureau fixe, je suis une itinérante. la seule chose qui se répète tous les jours c'est le levée ensuite je gère ma journée à ma guise.
cela suscite au sein de ma société des envieux, question : pourquoi elle a un statut priviligié ?

understakers 5 : si tu veux que je détailles, je vais remplir des pages et des pages
la seule chose que je fais comme tout le monde c'est payer mes impôts. si c'était que de moi, j'arrêterai de travailler, je louerai ma maison et je partirai sur les chemins non balisés (car je sais m'orienter avec une carte et une boussole) et sans montre.
je vivrai au rythme du lever et coucher du soleil. je m'y vois déjà.
Poun : non je n'ai jamais entendu votre groupe, dommage mais je ne désespère pas . A la rentrée ???

Anonyme a dit…

j'ai oublié de signer,

La fouine

The Undertakers 5 a dit…

semi marginale... c'est amusant comme expression.

je vois assez bien ce qu'est le conformisme, et je me fais une idée assez précise de ce qu'est la marge.

Mais "semi marginale" j'ai un peu de mal.

Peut on dire que les UFR sont semi marginaux. J'imagine que oui. on est bien embourgeoisés, mais on se fait chier comme des rats morts dans les soirées mondaines par exemple. Enfin les rares soirées mondaines auxquelles j'ai assisté. : Celles où l'hôte s'ingénie à joindre l'utile à l'agréable et mélange dangereusment amis et connaissances, ces dernières plutôt choisies dans le vivier socio-professionnel, de préférence des décideurs enclins à renvoyer l'ascenceur. Là je me sens très à la marge. Mais sans doute parce que je n'ai rien à vendre et que je ne vais dans les soirées que pour m'amuser et à l'occasion tester les boissons ambrées locales, à la différence des susdits qui s'y pressent afin de nouer et consolider les liens nécessaires dans une petite cité comme Nîmes. Si on combine cette reconnaissance entre personnes d'influence et apartenance à tel club loge ou confession, ça peut donner des spectacles qu'un sociologue prendrait intérêt à étudier.

Anonyme a dit…

bahadur kumarit panoli scalable affordable zocor accumulation dows oxaliplatin varmas ariali
masimundus semikonecolori