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vendredi 25 mai 2007

Alléluia, Dalida (mercredi 23 mai)

Alléluia ! le groupe enfin complet se retrouve « au studio » ce mercredi soir pour la première fois depuis trois mois. Retrouvailles sobres, empreintes de dignité et de retenue, alors qu’Odile, future chanteuse de la formation, nous a rejoint pour « prendre la température ». Le local est bondé : outre les protagonistes du 13-1, Jésou de retour d’Irlande, Alain en rupture de b(il)ans, Odile, les trois enfants Fabre, Sylvie, plus le mur de matériel et la forêt de pieds de micros, ainsi que la batterie simplifiée apportée par notre batteur préféré, sans oublier les trois guitares, la basse et bien sûr la flûte à bec de nez, tentent de se caser dans les 15 mètre carrés dont le sol disparaît sous un lacis de câbles au comportement pervers. Mais ça passe !

Après le traditionnel briefing de début de séance, puis le long processus d’installation des dispositifs musicaux, une heure s’écoule avant que Pierrot plaque ses premiers accords. On passe tous les morceaux en revue. Bon, c’est pas la répète du siècle de nouveau, en tous cas au début ! Je suis un peu troublé par la présence d’Odile aux blanches mains, et aussi par le jeu d’Alain V1.0 qui se paye le luxe, malgré trois mois d’absence, de battre PLUS VITE qu’Alain « Évolution ». Je ne sais plus très bien sur lequel m’appuyer pour marquer mon tempo ! et puis l’ampli de scène ne restitue pas le même son que nos amplis perso ; nous avons beaucoup de mal à le régler, les effets ne donnent pas le même son, je ne m’entends pas. Pour finir, on découple les instruments et ma voix de l’ampli ne gardant que les voix du chœur et la basse dessus. C’est nettement meilleur, nous retrouvons nos repères.

Comme souvent, Pierrot casse une corde, heureusement que la fender du neveu de Jésou est là pour sauver la séance. Elle a un son superbe, chaud, rond, ample, très agréable. Mais il y a aussi un faux contact sur le micro d’une corde qui pose quelques problèmes. Lors des dernières séances, à la suite de la critique de mon frère Alex sur SPAM, nous avions laissé ce dernier de coté, dans l’attente d’un nouvel arrangement. Mais j’ai réécouté ce blues, et très franchement, il me plaît dans cette forme. J’aime ce Blues, et mes collègues aussi. Donc foin de la critique, à un certain moment il faut assumer ses choix, nous conserverons SPAM tel quel, avec un bon solo il fera très bien l’affaire. Merde !

Au chapitre des projets, il nous faut ajouter des titres à notre répertoire. Entre autres, nous allons peut-être reprendre Caroline des Status Quo. On l’avait évoqué il y a quelques mois, j’avais même appris les paroles, et puis d’une chose l’autre, c’était tombé dans les limbes.

Et surtout, le grand défi, ce sera Dalida. Et oui chers amis, en hommage à Hubert et dans une moindre mesure Philou, je vais me glisser dans la peau de la Diva Égyptienne et chanter « il avait juste 18 ans » ! Sur un mode « un peu plus » trash tout de même. A vos camescopes !

Soirée relativement sobre, bien qu’Alain trouve que nous fumons et buvons trop. Pourtant nous avons été très soft avec le limoncello, et la boisson ambrée a à peine circulé. Sans compter que jésou, plutôt que de nous ramener des magnettes d’Irlande, aurait mieux fait de nous rapporter une bouteille chacun de leur très honnète whiskey. Mais bon, ne boudons pas notre plaisir, la magnette c’est bien aussi. Et puis c’était offert de bon cœur et comme dit le proverbe sino-japonais, « à cheval donné, on ne regarde pas les dents »

Alain doit s’entraîner comme un fou désormais pour reprendre les tempos infernaux que nous imprimons à notre jeu (on grimpe à 140 bpm sur EcoloSong), et leur imprimer ce qu'il est désormais convenu d'appeler "la patte Undertakers" ; en attendant il s’est emparé sauvagement de la boite à rythme et en déchiffre les subtilités, caressant amoureusement chacun de ses réglages avec un regard fou dans les yeux, tel un Rocco Sifredi se jettant sur Clara Morgan pour en comprendre le fonctionnement au moyen d'une approche expérimentale du type "succès-échec" après avoir découvert que la doc est en sanscrit.

Grâce à l’enregistreur numérique, j’ai pu faire une ou deux prises correctes, avec le micro d’ambiance intégré c’est plutôt pas mal. Et pourtant quand on interprétait les titres, je n’entendais rien de bon. Comme quoi le principe d’incertitude évoqué il y a quelques chroniques tient toujours. Pour savoir si on joue propre, il faudrait s’éloigner de quelques mètres… mais alors, qui va jouer ? et du coup qui va entendre ?

Nous abordons cette semaine la féria de pentecôte, vendredi soir nous devons surveiller la concurrence dans une bodega éphémère près de la galerie de Philou.
Je ne suis pas inquiêt..

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