Website Ribbon

vendredi 22 juillet 2011

Les Jeudis de Nîmes

Petite sortie en ville impromptue ce jeudi soir, à l'occasion des traditionnelles soirées des Jeudi de Nîmes qui ponctuent hebdomadairement les mois d'été.
Le vin blanc de la région et sa dégustation, de préférence sans Viognier dedans, ni procédé de vieillissement en fût de chêne, occupa mes flâneries. Les autres s'éparpillèrent avec opiniâtreté sur des mélanges de blancs plus ou moins moelleux, rosés et rouges, avec une modération perfectible, ce qui contribua à réchauffer très sensiblement une atmosphère par ailleurs un peu fraîche coté météo, d'autant qu'avec à propos les stands étaient majoritairement tenus par de charmantes et jeunes personnes, très efficaces sur le plan relationnel (elles leur auraient fait boire n'importe quoi).

Nous étions près de la place aux herbes, dans cette placette surplombée par la cathédrale. Le lieu était noir de monde.

On s'est interrogé sur l'origine du nom "la place aux herbes". Nous nous sommes accordés sur deux explications possibles :
Du temps des romains, on sait que la mascotte de la légion cantonnée à Nîmes était le crocodile. On sait moins qu'il y avait aussi un couple de zèbres. Le lieu où étaient parqués les zèbres s'appelait la place aux zèbres puis par glissement sémantique : la place aux herbes. L'autre explication tient à la proximité du quartier juif. au moyen âge on ne disait pas "les juifs" mais "les hébreux". Leur ghetto se distribuait tout naturellement autour de la place aux hébreux. Par le même phénomène linguistique le sens premier s'est perdu..
Si un lecteur a une autre explication, qu'il n'hésite pas à nous le faire savoir.

Nous avons croisé Jako et ses amis sur le chemin de l'excellent restaurant L'Esclaffidou dont notre ami Alain est le comptable. Nous avons écouté notre ingé-son préféré et son orchestre quelques instants, le temps de lui donner quelques conseils discrets sur sa balance, notamment sur la voix du chanteur dont le son saturait.

J'avais pour consigne de ne pas faire de scandale au restaurant, le Baou y étant honorablement connu. Pour mémoire on se souviendra que lors d'un repas à La Casa Bianca, un restaurant de tapas, j'avais caustiquement apostrophé le serveur sur la lenteur du service ; Il avait répliqué avec une certaine agressivité de sorte qu'un léger malaise avait plané quelques secondes.

Mais cette fois le dîner fût très agréable et bon, je n'eus donc aucune raison de faire du scandale, au grand soulagement de tous !

Avant de regagner Bouillargues, nous fîmes un petit tour au Fox Taverne, nous rencontrâmes le maître des lieux, Jean Christophe, qui me reconnut. Nous parlâmes quelques instants. Je signalais au gentleman que nous pourrions, à sa convenance, l'honorer de notre présence. Il me confirma que c'était "quand vous voulez, vous le savez", et nous convînmes qu'octobre serait une bonne date, d'autant, précisai-je que nous avions renouvelé notre répertoire. Je conclus, avant qu'on se sépare, que P. notre Leader passerait tantôt pour concrétiser l'accord et régler les termes du contrat.

Mais sur le retour nous croisâmes un couple : Je reconnus Jean Paul et Isabelle les voisins de Cat et Eric A. avec qui, coïncidence, nous avions joué à cache-cache au cours de la soirée, nous retrouvant à la dégustation, puis devant l'orchestre de Jako et enfin au restau. Nous discutâmess un moment, essentiellement de musique -Jean Paul est un passionné-. Ce dernier me parla de son saxo qui date du début du siècle précédent et qui a nécessité l'intervention de plusieurs luthiers avant de lui donner satisfaction. Je lui rappelai qu'il avait pour mission de coacher notre Pierrot afin que celui-ci progresse sur cet instrument, ce qui nous permettrait d'introduire de nouveaux morceaux, et de compléter les existants dans leur partie cuivre.
Excellente soirée donc, fructueuse sur les plan du calendrier UFR de surcroît.

Aucun commentaire: