Un Incontournable de L'Eté : La Soirée Brignone

Désormais dans le circuit des soirées nîmoises, il faut impérativement conseiller aux tours operators et aux Maitres de Cérémonie d'inclure La Soirée Brignone. En effet c'est à chaque fois, dans le magnifique cadre de leur villa de caractère sise en un terrain joliment arboré, un évènement annuel unique auquel nous convient nos deux hôtes Antoinette et Bruno.

Ce rendez-vous du 21 août n'a pas déçu nos attentes, qui nous a permis de rencontrer des gens charmants, aimant s'amuser, et surtout pas trou-du-cul pour deux ronds, ce qui aurait déjà justifié pleinement l'opportunité de cette soirée, tant par le passé nous avons été confronté à cette engeance coincée.

Signalons au passage le considérable efforts de nos amis de Colmar, qui n'ont pas hésité à faire, en ces jours de forte circulations sur les grand axes, une douzaine d'heures de voiture pour répondre présents à l'invitation.

Accueillis aux parfums maritimes et de garrigue des moules à la provençale, le repas s'est poursuivi à table autour de porcelets et agneaux rôtis servis par un traiteur.

On dansa un moment aux accents de la clé USB miracle de notre DJ fétiche le Barde Jésou qui ne resta pas immobile pour l'occasion mais eut bien du mal à tirer le meilleurs des deux sonos de la cuisine d'été.

La piscine fut le théâtre de joyeux ébats aquatiques plus ou moins volontaires, ou chacun fit assaut de virtuosité pour négocier au mieux la sécurité des ses vêtements et autres objets précieux avec les hooligans en slips qui virevoltaient telle un essaim de guêpe énervées par l'orage autour des gens assis.

On nota que le Kéké n'aimait toujours pas l'eau et développa une habile stratégie pour l'éviter, tandis que Sylvie préféra se saborder alors que Catou ayant à renforts de katas tenu en respect la horde des mâles, succomba à l'assaut bestial de Philou. Christian le breton quant à lui ne fit pas d'histoire, mais ne sauva pas son jean de la noyade.

Et la soirés se conclut par une longue séance de "Plus 1", ce jeu simplissime basé sur une parfaite connaissance de la table de 7 qui rassembla la majorité des participants autour de quelques bouteilles de Jet 27, de Cointrau et pour finir, de Vieux Marc. Jésou en fut l'impartial juge-arbitre, secondé par son acolyte BaouLinda, préposé au remplissage des verres. On remarqua particulièrement le duel acharné entre les Bretons et les Gardois, l'Alsace se plaçant vaillamment en outsider, pour conquérir le titre de "Plus Nul à la Table de 7".

On se sépara vers cinq heures du mat', en se promettant de se retrouver au plus vite pour de nouvelles aventures nocturnes.