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jeudi 27 juin 2013

Les Enfants de Thatcher

Tu m’as vendu
Tout ce dont je n’avais pas besoin
Le superflu
Pendant que d’autres crevaient dans l’coin
Y a pas le compte
Ya que la honte
J’veux ma fierté
Faut m’rembourser
J’veux plus d’arnaques
I Just want my money back

Comme tous les autres
J’ai salué les années de grâce
Comme tous les autres
Je m’croyais partie sur la trace
La trace vertueuse
Des trente glorieuses
De la providence
De l'emploi roi
D’une existence
Dont la justice serait la loi

I want my money back

Maintenant je pense
Qu’on m’a roulé dans la vaseline
Maintenant je pense
Que le cactus était plein d’épines
On m’a menti
On m’a spolié
Ils ont sali
De leur mépris
La simple idée
Qu’y a du bonheur pour l’humanité

I want my money back

Là j’ai la rage
Je reviens à l’état sauvage
Bientôt l'orage
Otez les cages à tous les otages
C’est quand il est
Le dos au mur
Et quand il sait
Qu’y a plus de futur
Que l’animal
Se rebiffe et redevient brutal

Je ne suis pas un tas de chair
qui se balance en rocking chair
pendant que monde désespère
et je dis comme Thatcher
I want my money back


2 commentaires:

The Undertakers 5 a dit…

Pierrot me disait hier soir son plaisir à écouter du Hard Rock.. c'est pourquoi j'ai écrit ce texte qui pourrait être un ProtestSong six ans après, encore plus bilieux, afin qu'il déchaîne son inspiration sur une compo hypersaturée et au rythme infernal, qui porterait mes éructations vocales vociférantes.

The Undertakers 5 a dit…

En refrain j'ai repris la célèbre phrase de Thatcher dans les années 80, intimant à Bruxelle de lui rendre l'argent des subventions que l'Angleterre avait versées à l'Europe. Ce que cette dernière a fait sans discuter d'ailleurs !
J'aimais l'idée d'un cinquantenaire désabusée, que l'illusion d'un état providence et d'un progrès portant une société où les enfants seraient plus heureux que leurs parents aurait quitté, hurlant sa haine et sa rancoeur à ceux qui l'ont mené là à l'orée de la retraite, et réclamant son dû sur cette phrase de Thatcher championne de la libéralisation dérégulée, qui a planté les graines de l'ambroisie envahissante de la mondialisation qui gangrène nos société dont les acquis sociaux partent en lambeaux.