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mardi 27 juillet 2010

Le Récit de La Secte des Concombres, Par SD

Le rapport circonstancié de la soirée Unit, par notre Reportrice sur le terrain SD.

Concombre :
Mardi 27 juillet 2010 :


Je reviens dans ma petite boutique pour une semaine de labeur.
Pour me mettre du baume au cœur je me précipite sur mon PC. Je fonce sur le blog des Undertakers pour y trouver quelques commentaires croustillants ou des photos édifiantes. Ah, ben ça, pour être édifiantes elles sont édifiantes !!! Je crois bien que c'est le pompon !

Reprenons depuis le début.

Arrivée chez les Unit vers 20h30.
Jusque là tout va bien.
Le maître des lieux sert à ses convives (12 au total, Françoise étant restée chez elle pour cause de nausées) un rhum garni d'une salade de menthe. (Ndlr : communément appelé Morito)
Au bout de 3 verres tout le monde semble à l'aise, bien dans ses baskets. Les Vassas ont l'air heureux, le Baou et son épouse se chamaillent pour savoir qui prendra le volant au retour, JP le mari -de-la-femme-malade commence à exciter le chien qui très réceptif, ramène à toute vitesse son gros ballon, Catou s'inquiète de ses trous de mémoire, ne se rappelant pas qu'elle s'est baignée nue devant tout le monde, dans sa propre piscine, la semaine auparavant, quant à Poun , il est un peu à l'écart du groupe, essayant désespérément de lire un message sur son nouveau portable tout-neuf-de-l'après-midi. Il grommelle, il n'y arrive pas, d'abord parce qu'il ne voit plus clair. Hé oui !!! Son grand âge le trahit mais il refuse de porter des lunettes adaptées, prétextant qu'il lui suffit de déchausser celle qu'il porte d'habitude, pour y voir !!!! Mon œil !
Quant à Mitch, il caresse avec douceur l'épaule de son épouse, quand quelqu'un lance : " Ah, quand il caresse sa femme de cette façon, c'est qu'il a soif!!!"
Aussitôt dit, aussitôt fait, l'Hôte des lieux lui ressert un petit verre.

Jusque là, rien à dire.

La maîtresse de maison nous invite à prendre place à table.
Elle monte à l'étage et redescend avec un grand panier grillagé empli de crudités, œufs et pommes de terre, puis de gros bols d'anchoïade et de vinaigrette, une tentante mayonnaise et un saladier de crevettes...roses
Nous nous plaçons au gré du vent.
Je me retrouve entre deux beaux gaillards : Poun et Jean-Paul.
Poun grommelle toujours, quant à Jean-paul, il est pris d'éternuements intempestifs : il m'explique qu'il attrape froid quand il est sur les toits en plein soleil (?), d'où son surnom pour le reste de la soirée : JP « la chatte sur un toit brûlant »....

Nous commençons par essayer d'allumer des bougies flottantes non pas installées dans des photophores mais dans de grands verres... Pas facile !!! C'est à celui qui y arrivera en premier. En plus, il ne suffit pas d'allumer sa bougie, mais encore faut-il l'introduire dans le verre rempli d'eau ; Après, il faut bien évidemment qu'elle reste allumée le plus longtemps possible... Je me fais aider par Poun qui n'est pas plus doué dans l'allumage des bougies que dans la lecture des messages de son superbe téléphone.
Cette expérience, parfois dangereuse, nous prendra bien un quart d'heure.

L'alcool commence à faire son effet...

On se précipite sur les victuailles.
De mauvais coucheurs râlent car il faut soi-même écaler ses œufs, éplucher ses pommes de terre...mais quand arrive le moment de trancher le concombre, alors c'est le Baou (très en forme) qui prend les rênes : Et que je te tranche, et que je te tranche…

Puis vient le moment où notre secte commémore sa naissance : tout le monde pose la fameuse tranche sur son front. Nous nous apercevons que la fraicheur du concombre tient longtemps. Parfois quelques tranches ne restent pas bien en place ; elles glissent vers nos yeux écarquillés et là quelqu'un lance : "ceux qui ont des lunettes, qu'ils mettent leur tranche derrière leurs verres (de lunettes).
L'on s'exécute : l'horreur.... OUI, c'est digne d'un film d'horreur !
Malgré l'opacité de la crudité on arrive à voir nos iris ! Poun dit alors " Je comprends mieux que cela n'aie pas dû être facile tous les jours pour Gilbert Montagné !!!! " Là, c'en est trop; je pique un fou-rire et je suis obligée de m'absenter quelques secondes pour reprendre ma respiration.
On décide de faire des grillades : Le Baou saute sur une crevette et dans un élan Bocusien, empale la pauvre bête et la pose sur la bougie censée éloigner les moustiques. Une crevette sauce citronnelle !!! Du jamais vu !
Le vent souffle de plus en plus. Les gens du Sud, c'est bien connu, sont frileux. Aussi, la maîtresse de maison va-t-elle chercher quelques châles pour ses invités. Pendant ce temps, nous nous introduisons dans le garage pour y trouver quelques frusques.
Le Baou ressort avec un soutien-gorge, le Fred aussi mais il a rajouté un élégant slip sur sa tête.
Pour le coup, il ressemble à un aviateur des premières heures, d'où son surnom pour le reste de la soirée : Lindbergh !

Les châles s'enfilent ; (ndlr : contrepèterie possible ?) deux chapeaux aussi (ndlr : je suis contre la zoophilie chapelière). Un blanc sur la tête à Mitch qui selon la force du vent le fait ressembler à un pizzaïolo, ou à un corsaire, ou à Eddie Barclay lors des ses soirées blanches, ou, mais là ce fut très fugace, à Grace Kelly dans ses premiers rôles. Quant au Baou, lui, il enfile un superbe chapeau noir provenant d'une fameuse petite boutique nîmoise, mais fâcheusement, il fait penser à un vieil homosexuel sur le retour, ce qui paraît du goût de l'hôte des lieux qui lui fait part de ses intentions : " Fais gaffe, tu m'excites avec la tenue de ma femme!!!!!"

Et là, on entend une petite voix toute penaude qui dit: "préviens-moi, avant, parce que, moi, je porte son slip...à ta femme!" l’index pointé vers le sommet de son crâne.
C'est notre pilote qui n'en mène pas large.

Poun endosse un châle blanc rayé de rouge. Il a déjà mis son chapeau de scène et là....l'apparition d'un vieux juif me saute au visage, d'autant plus qu'il est toujours en train d'essayer de faire fonctionner son terrible engin (ndlr : l’iphone), ses lunettes sur le bout du nez, râlant comme un perdu : on dirait Kopek (ndlr : Popeck) !
Tout d'un coup, l'ambiance s'étant érotisée, Le Baou et la maîtresse de maison déguisée en Chaperon Rouge, se mettent en tête de téléphoner à un de nos amis proches, résidant pour les vacances sur une île, et de lui chanter une petite fredaine qu’ils viennent d'inventer en son honneur. La répétition est laborieuse. Mais au bout de quelques minutes, tout est comment dire....heu...accordé. Oui, vraiment une jolie chanson très émouvante, très romantique dont tous les vers se terminent en I.T.E
Un numéro de téléphone est composé, la chanson est chantée pour ne pas dire hurlée!
(J'ouvre une parenthèse : J’ai eu ce week-end le destinataire de la chanson qui n'a jamais reçu la chanson....Pourvu que ce ne soit pas la Mère de celui-ci qui réceptionne le message ! Sinon, vous êtes dans de beaux draps, les gars!)

Après cet intermède musical, le fromage arrive, suivi d'un fort goûteux crumble.
Nous attendons dès lors, le retour des deux jeunes tourtereaux (la Fille de la maison et son Amoureux) pour pouvoir les introniser à leur tour.
Soudain, on entend le bruit d'une Mini, tout le monde s'arrête. On parle à voix basse de choses très sérieuses ; c'est alors que le Baou apprend que la Mère de l'Amoureux travaille peut-être avec lui. Il rentre entièrement dans son chapeau pour ne pas être reconnu !
Les jeunes arrivent enfin dans le jardin.......médusés, ils sont médusés. On arrive difficilement à coller une tranche de la cucurbitacée sur le front virginal de la jeune fille qui pousse un cri d'otarie, puis elle monte se réfugier dans la cuisine, suivie de près par son Amoureux qui n'en croit pas ses yeux ni ses oreilles.

Tous les convives s'empressent dans la cuisine. Puis vient l'heure de la visite du water-closet de la famille nouvellement repeint : couleur heu...brun. Quelques tableaux émaillent cette teinte profonde, ainsi que le lave-mains et bien évidemment la cuvette d'aisance. Fin de la visite.
Nous revenons dans la cuisine et là, on décide à contrecœur de se quitter, en espérant se retrouver très vite pour un nouvel épisode de délire comme on sait si bien les vivre.

On redescend donc, on s'embrasse, JJ rentre en râlant la Mini. Le Chaperon rouge se retrouve avec un tas de couvertures sur les bras. Chacun prend son véhicule. Le Baou et son épouse en sont toujours au même point : qui prendra le volant ?

Et nous partons chacun dans notre direction......
Qui a dit qu'un fou rire valait un bifteck? Ce soir là, j'ai pris au moins 5 kilos !!!!
C'est malin!

2 commentaires:

The Undertakers 5 a dit…

Recit passionnant que cette narration enlevée de notre SD.

A ce propos si un gentil contributeur, sur le modèle de SD, pouvait nous relater le week end à l'Esperou, dont je ne doute pas qu'il fut parsemé d'anecdotes nombreuses et croustillantes dans le cadre forestier du nid d'aigle, cela permettrait à la foule curieuse de nos lecteurs fascinés de se faire une idée du dernier week-end des UFR, dans leur totale et complexe diversité. Et bien sur s'il y avait des photos, ce serait carrément "the sherry on the cake" comme aiment à le dire nos amis d'outre manche.

Anonyme a dit…

pour être précise,je ne pense vraiment pas m'être baignée à poil devant tout le monde mais discrètement dans mon coin et tte seule et d' ailleurs S.tu ne m' as pas vu,n'est-il pas?
Pour ma part j' ai bien aimé la soirée de samedi venant après une laborieuse mais attentive journée d' observation de Jean-Paul en train de traiter à 4 pattes les sols de ma cuisine ,bien que le froid m'ait coupé la parole et que je déteste les concombres ,surtout que cette année en plus d'être aastringent, c' était un grossier concombre bien mal élevé. Le cornichon est plus discret, piquant mais délicat.
question de point de vue...
Catouquin'aimepaslesconcombres