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lundi 4 juin 2007

Motus ! (mercredi 30 mai)

La séance de ce dernier mercredi se perd un peu dans les limbes de ma mémoire car entre temps avec Christian, nous sommes allés nous ressourcer à l’Escala, charmante cité balnéaire proche de Rosas, à une trentaine de kilomètres de la frontière franco-espagnole. Le groupe était donc scindé en deux ce week-end. Je me souviens tout de même que notre nouveau batteur était là et qu’il a commandé une batterie sur e-bay. Donc c’est du sérieux ! Ce soir-là, j’ai également convié Antoine Sarkis, un collègue de travail, à faire le bœuf avec nous. Séance agréable, durant laquelle nous avons passé en revue notre immense répertoire de six chansons.

Le soucis c’est qu’Antoine joue de tout, et joue bien, ce qui nous a un peu déstabilisé surtout quand il a emprunté les baguettes à Philippe pour nous accompagner sur Prout Mary. Quand il a démarré, il y a eu comme une stase ! j’ai marqué une petite hésitation tout occupé que j’étais à écouter le batteur, et j’ai bien vu que les autres étaient surpris aussi. Mais je ne suis pas inquiet, Philippe relèvera le gant !

Depuis qu’Alain V2.0 évolution 1 n’officie plus, le couple batterie/basse devient très central, en ce qu’il imprime le tempo au groupe. Leur entente est donc primordiale ; c’est pourquoi je n’ai pas rechigné à jouer dans un coin, puis assis, puis carrément couché afin que Pascou et Philippe puissent se garder en point de mire.

Nous avons attaqué un nouveau chantier, un titre des Status Quo : Caroline. Très Rock N’Roll ! Ça tourne bien ; il ne nous faut guère plus de deux ou trois séances désormais pour caler un titre.

Un petit échange a pris place en fin de soirée, concernant le fait que semble-t-il, si nous ne voulons pas endormir tout le monde, nous aurions intérêt à jouer des « chansons connues ». Déjà, le terme « chanson connue » me fait sourire : Une chanson connue par qui, et quel genre de chanson connue ? Je ne sais pas trop que penser de cette remarque. Bien sur nous aimons jouer des titres éprouvés, comme nous le faisons depuis le tout début. Mais je pense que quelques titres personnels sont une preuve que nous ne sommes pas dans l’imitation et la reproduction pure et simple, mais bel et bien dans la création. Je suis fier que nous ayions créé trois titres ; Comme j’aime aussi chanter Status Quo et CCR ainsi qu’au Bonheur des Dames.

Mais ceci n’a pas d’importance, le groupe est prêt à écouter tous les conseils, toutes les suggestions pour qu’il évolue et s’améliore. Toutefois, au final, comme à plusieurs reprises déjà, ce sera à nous de déterminer quelle sera l’orientation de notre « démarche artistique ».
Malgré nos doutes, nos désespoirs (bon, il n'y a pas mort d'homme non plus!), et parfois le scepticismes de nos pairs, je pense que nous progressons. De toute façon le plaisir est toujours intact. Nous nous faisons plaisir et en définitive c’est ce qui compte.

Toutefois, alors que nous étions seuls, Jésou et moi, à l’Escala, nous nous sommes demandés si c’était vraiment une bonne idée de se produire pour nos 50 ans, d’imposer aux autres ce groupe qui nous occupe tant, qui accapare une bonne partie de notre temps, et qui nous entraîne dans un monde un peu refermé sur lui-même, laissant peut-être à l’écart nos autres amis.
Également nous avons l’impression qu’à force de parler de nos progrès nous « lassons » notre auditoire. La prudence nous conseillerait peut-être de « compartimenter » cette partie de notre vie et de ne plus communiquer dessus. Je pense que nous allons avoir à sérieusement discuter de ce problème et dégager une ligne de conduite pour les mois à venir, ainsi que pour l’échéance du 15 septembre, date de notre anniversaire commun, à Desport chez Catherine Rollin.

Enfin dernière interrogation : Nous avons bien compris qu’Alain ne serait plus batteur du groupe. La musique ne le délasse pas, Alain est un sportif, il aime la nature et les efforts en extérieur ; le groupe n’est pas pour lui un moyen de décompresser et de penser à autre chose. Mais d’une part souhaite-t-il tout de même participer au groupe d’une manière ou d’une autre dans la perspective du concert, et d’autre part, désire-t-il même partager l’anniversaire avec nous? Là aussi, il nous faut être au clair.

Quans on s’est lancé dans ce qui semblait un jeu il y a 5 mois, je ne pensais pas qu’il soulèverait tant d’interrogations, tant techniques que morales, et qu’il pourrait devenir un sujet de discussion passionné.

C’est ça, la magie du Rock N’Roll !

2 commentaires:

mauricette a dit…

le seroplex,tu devais l'avoir oublié ce week-end.
premièrement primo and the first but not the second moi je suis hypercon tente de voir comme ça vous éclate
secundo il suffit de ne pas être complètement égoiste pour aussi profiter de votre joie
de trois on sait parfaitement que vous êtes pas des pro mais on n'attend pas non plus que vous vous plantiez(sauf peut-être certain ...qui essaie peut-être aussi de déstabiliser le groupe mais c'est juste un peu de jalousie passagère,il suffira de li montrer que lui aussi vous l'aimez et que vous ne l'oubliez pas même s'il fait pas partie des rockers de la terre)

The Undertakers 5 a dit…

merci aimable inconnu. brillante analyse. en effet j'étais à court de seroplex. je veille à ne pas en manquer désormais.

tout cela n'a pas grande importance de toute façon.

c'est juste de l'onanisme cérébral.

on va revenir aux valeurs premières : comme dans le sport ou le jeu (de carte, au hasard), partager un moment ensemble.