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mardi 19 août 2008

Les Matins de l'Onde

La voile au vent faseille,
Qui t'entraîne grand largue.
A la mer une bouteille
T'as livré son message.
Sous le sombre soleil,
Tu l'as jetée à la vague.
Au long de ta veille
s'éloignent les rivages
Tu n'es plus l'otage
D'une parole donnée.
Tu as tourné la page,
refermé le livret.
Mais tu gardes la trace,
Par le sel délavée,
D'un souvenir fugace,
A moitié effacé.

Tous les démons du monde
T'attirent et t'entraînent.
Sous un ciel de Sienne,
Tout autour la mer veille,
Infinie et féconde.
Démons et merveilles
Défont puis réveillent,
Dans les matins de l'onde,
Des pensées anciennes,
Suaves appels des sirènes
Au murmure pareils,
qui se mêlent et se fondent
à l'orée du sommeil.
Des heures tu suis la ronde.
Tu choisis la moins vaine
Dont tu gouttes les secondes.

Dans Les matins de l'onde
Infinie et féconde
Les démons du monde
Se mêlent et se fondent

4 commentaires:

Anonyme a dit…

et ça veut dire quoi

The Undertakers 5 a dit…

ah ben justement, je compte sur vous. j'ai trouvé les assonances interessantes. maintenant pour le reste... bon il semble que le gars ait pris la mer. il a un poids à évacuer. chagrin, culpabilité, blues existentiel. on ne sait pas trop. mais on imagine qu'il ya peut être une fuite en avant, une page qui se tourne, peut-être une autre vie, un tournant. La bouteille à la mer, c'est peut être une allégorie, et les démons et merveilles, monts et merveilles, on lui a sûrement promis quelque chose. et puis il y a un coté onirique, on sent que ça se passe la nuit, et que c'est plutôt l'aube vers la fin. les heures ont passé, il a eu le temps de gamberger. Le mec délire c'est certain, un trip psychédélique en barrant le voilier. Bon, vous mordez l'esprit ? vous n'avez plus qu'à broder, trouver le coté autobiographique, un ou deux concepts, une phrase d'un philosophe grec. je vois bien une allusion à Camus ou Sartre, ou Kerouac plutôt. une filliation. Bon, merde c'est votre boulot de trouver un sens à ce truc. 'Tin soyez un brin imaginatif. je sais pas moi, faites comme les critiques littéraires qui lisent que la quatrième de couv' et te pondent un truc bien chiadé. Etonnez-moi (pour une fois)!!!

The Undertakers 5 a dit…

bon et puis merde, cette réflexion, sincèrement, ça me fait le même effet qu'un type qui regarde un tableau et dit "c'est bien peint". Putain heureusement que Pollock est pas tombé sur le gars qui demande "ça veut dire quoi ?". Il se serait suicidé encire plut tôt !Qu'est-ce qu'on s'en fout que ça veuille dire quelque chose ? si tu veux un truc qui veut dire quelque chose; reporte toi à la rubrique nécro de la page people du figaro magagazine, ou aux pages locales du midi libre édition nîmoise. ou plonge-toi dans le volet ISF de ta déclaration d'impôts. Voilà, là tu auras du signifiant. ca veut dire quoi ? ben ça veut dire que t'es pas un rêveur déja. N'assistes même pas à un match de foot si tu cherches ce que ça veut dire. 22 mecs qui tapent dans une balle pour la faire rentrer entre deux poteaux, je te l'accorde, ça veut rien dire, surtout en regard des sommes colossales qui s'échangent pour l'occasion. donc en effet ça veut rien dire ; c'est un espèce de mélodie verbale.

Anonyme a dit…

t'as raison, Mitch !
te laisse pas faire !
si on doit dire quelque chose
chaque fois qu'on parle ...
on va s'emmerder sévère

kéké, de la Camargue profonde