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vendredi 20 juillet 2012

Les Jeudis de Nîmes

Ambiance estivale ce jeudi soir à Nîmes. Nous avions rendez-vous avec les J. et les R. au pied de la cathédrale pour une balade, une flânerie dans les rues piétonnes où nous avons pu admirer ce superbes oeuvres d'art à base de bouteilles de propanes ouvragées et de chaines de vélo. Très hipe, très branché, assez swagg pour tout dire. En attendant Lololalo la pianiste nous avons écouté, place de l'horloge un groupe assez sympa : Merci Marlène (lien FB). Le chanteur (que nous n'avons pas entendu) était un bateleur de première ! il a déniché dans la foule un guitariste, "Dorian" qui nous a fait un petit show impromptu sur des accords de blues. un peu facile -il possédait à la perfections ses gammes pentatoniques-, mais efficace et toujours apprécié du public qui raffole des effets faciles. Mais cette opportune trouvaille d'un guitariste au milieu des touristes belges m'a semblé un peu suspecte, je ne suis pas loin de penser qu'il s'agissait là d'un compère, complice d'un effet scénique bien travaillé en amont. A signaler un excellent batteur, qui dynamisait avec enthousiasme et imagination les titres par ailleurs assez basiques pour autant que j'aie pu en juger sur les deux morceaux écoutés. A noter enfin que le groupe bénéficiait d'un ingé-son avec une malle-régie très acceptable. 

Hélas deux défections pour cette petite soirée nîmoise : Le Leader cloué sur son trône par une tourista ca-ta-clys-mi-que, et Philou, rentré épuisé d'une réunion de travail (hum) à Perpignan. 

Nous avons conclu cette promenade dans le marché par un excellent repas à l'Esclafidou (sur la place éponyme) où je me suis bardé de joues de loup et de gambas en écoutant le répertoire des Beatles interprété à la perfection par les Little : le nom de ce groupe aux dires de notre Poun qui n'a pas hésité à se déplacer pour les écouter de plus près. Leur concert a duré deux bonnes heures (le service à l'Esclafidou est un peu long), et tous les titres des Fab-4 y sont passés pour notre plus grand bonheur. Sur le dessert nous avons écouté une chanteuse de rue, une mimi-pinson qui chantait a capela avec une voix à peine fragile, incroyable dans les aigus, et s'accompagnait d'un tambourin. Minimaliste, empreint d'émotion, sur un répertoire traditionnel. Elle aurait beaucoup plue à notre P. 

voilà : c'est tout les amis !






1 commentaire:

Anonyme a dit…

Mitch, tu m’épates !
Tout le monde s’accorde à te reconnaître une foule de qualités et de dons divers autant que variés. D’ailleurs, ne te surnomme-t-on pas, selon les circonstances, Mitch le Sage ou the Voice, le Poète , Rocco.. et j’en passe.
On peut maintenant rajouter Mitch le Beigbeder du blues.
«… il a déniché dans la foule un guitariste, "Dorian" qui nous a fait un petit show impromptu sur des accords de blues. un peu facile -il possédait à la perfections ses gammes pentatoniques-, mais efficace et toujours apprécié du public qui raffole des effets faciles…. »
Trop la classe !
Ca n’est pas frappé au coin du bon sens , ça !?
C’est bien évidemment en mode ..Dorien qu’il aurait dû attaquer son impro ce gros nigaud.
Ah la facilité. C’est ce qui risque de nous perdre tous.
Heureusement que tu es là et que tu veilles.
Merci
P.root