Je m’aperçois avec surprise que je n’ai pas parlé récemment de ce qui sera pourtant l’élément phare de ce début d’année : Le nouveau CD ! Comment ai-je pu passer à coté d’une info aussi capitale ? Il est vrai qu’en ce moment je suis un peu distrait, et que j’ai du mal à me concentrer, mais tout de même je vois dans cet oubli une faute journalistique difficilement excusable. Peut-être même un acte manqué, une manifestation petit bras d’une inquiétude latente ?
Quoiqu’il en soit notre ami Jako, Maître ingé-son du Studio de la Pierre Blanche a contacté Pierrot pour prendre date. Les impératifs des uns et des autres nous ont conduit à choisir les jeudi, vendredi et samedi de la présente semaine afin d’immortaliser ces compos et ces textes inoubliables dont je ne doute pas que les générations futures feront l’exégèse et disserteront doctement au cours de conférences passionnées sur l’influence des UFR dans la culture musicale du XXième siècles et suivants.
Pour l’instant les contours de cette session de trois jours sont encore flous : quelle amplitude horaire ? quelle technique : prise de son de l’ensemble du groupe, ou bien captation individuelle comme pour notre premier CD ? tout cela n’est pas défini. Au sein du groupe, il semblait se dégager un consensus sur une prise de son live, qui respecterait mieux notre manière de travailler et restituerait plus fidèlement notre style, si tant est que nous en ayons un, hormis bien sur le style foutraque-saturé dont nous sommes des spécialistes reconnus !
Cependant cette technique sera-t-elle applicable dans la configuration actuelle du studio, sans donner dans le « son garage » dont j’avoue que je me lasse un peu ces derniers temps. Il faut dire que nos enregistrements de répètes nous au condamnés à ce son imprécis et sans relief, et que j’aimerais bien enfin écouter nos morceaux avec la certitude de différencier tous les instruments et les choeurs, et d’entendre en prime ce que je chante.
Nous allons tenter de graver l’ensemble de notre production à ce jour, en laissant vraisemblablement de coté le Collectionneur, qui ne fait pas l’unanimité, sans doute parce qu’en l’état il n’est pas très rock’nroll, mais aussi la fameuse chanson impossible au phrasé parkinsonien, Chanson de Geste, que je suis sensé chanter accompagné du clavier de Lolo.
Le CD est une étape nécessaire, car il sera la photographie de notre travail à un instant donné. Mais au delà du simple plaisir de l’objet et de son écoute, le plus important est qu’il sera notre carte de visite, que nous pourrons donner à quiconque voudra bien dans des conditions financières raisonnables nous inviter à nous produire devant un public en toute connaissance de causes, en évitant d’être disqualifié d’emblée par un son pourri. Ce sera l’équivalent de l’appartement témoin du promoteur, ou de la vitrine du grand magasin, ce sera notre enseigne et notre grand-œuvre.
En attendant cet évènement planétaire, les deux dernières répétitions ont été en grande partie consacrées au travail sur le Cochon. Autant la précédente a permis d’obtenir grâce au concours et aux idées de tous un titre propre et déjà bien formaté, dont la forme et le contenu ne devraient pas varier énormément dans l’avenir, autant la réunion d’hier n’a pas apporté grand chose, tant l’absence du batteur et des deux choristes a pesé sur l’interprétation. Nous avons pu constater pour l’occasion combien il était surprenant que quatre personnes puissent faire plus de bruit et jouer plus mal que les sept habituels, mais force est de constater que cela est possible, et que nous n’eûmes même pas à forcer véritablement notre talent pour parvenir à ce résultat.
Je pense que nous avions besoin de décompresser, et de ce point de vue l’objectif a été atteint !
jeudi 21 janvier 2010
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