
Hier il y avait un parfum de départ, ainsi je ne suis pas allé au rituel marché quotidien, qui se tenait « en haut » près de l'ancien hôpital. Bien que livrée à elle-même Odile a su rester raisonnable et s'est contentée d'acheter une queue de lotte pour le soir, afin de conclure cette semaine maritime sur le plan gastronomique. De mon coté, j'ai fait une petite ballade dans les environs immédiats, et ai nettoyé la cheminée dont la dalle de pierres réfractaires était couvertes de scories tombées du conduit.
L'après-midi fut également calme et sans grandes aspérités, consacrée à la lecture l'écriture et au repos compensateur de notre périple de retour.
Vers 18h, les deux moiselles vinrent chercher Odile pour se rendre chez la marchande de fromages et dépositaire de miel. Outre quelques maigres achats personnels, Odile revint une heure plus tard avec une monstrueuse cagette de 8 kilos de miel. Nanette, mère adorée de Philou, en fait une consommation. effrénée. Il semble que les abeilles de Charentes, nourries au Pineau, produisent un miel à nul autre pareil ! Ajouté à cela les 20 litre de Pineau pour la famille Desimeur, et les 10 kilos de Gros Grillon (modérément maigre celui-là) de Philou, et vous jugerez de l'état du coffre de notre pugnace 107.
Candides, nous pensions pouvoir sauter un apéro pour notre dernier soir, et goûter la quiétude de cette fin de séjour dans l'intimité de notre couple. C'était compter sans les deux moiselles qui firent l'assaut d'Odile afin que nous allions boire un dernier verre en l'honneur de notre départ. Deux pions de whisky plus tard, nous étions libérés de nos obligations, et pouvions nous attabler devant une savoureuse lotte aux champignons et aulx en chemise, accompagnés d'une ratatouille parfaitement compotée.
Un bol de fraises conclut ce repas, et marqua la fin de nos vacances saintongeaises.
2 commentaires:
alors les touristes vous en êtes où?
catou
sniff, c'est fini. on est à bouillargues, je viens de faire mes premières machines à laver etc...
Enregistrer un commentaire