Enfin hier soir nous étions au grand complet. Pratiquement un mois que cette configuration ne s’était produite. En même temps, mauvaise nouvelle, ça signe la fin des vacances. Cette séance du mercredi à fait suite à une répétition assez catastrophique samedi dernier, d’où mes réticences dans le message précédent pour rendre compte de ce qu’on pourrait appeler un non évènement. Il faut dire aussi que nous attaquons deux titres de Téléphone pour enrichir notre répertoire Ça C’est Vraiment Toi, et New York avec Toi. Personne n’avait écouté les originaux, c’était par conséquent dans un flou qui n’avait rien d’artistique que nous avons déchiffré le texte et la musique en l’absence du choriste et du batteur. C’est donc avec une pointe d’abattement que nous avons abordé cette rencontre, d’autant que même les « fondamentaux » n’avaient pas été d’une très grande tenue.
En préambule à notre entrée dans la salle Jim Morrison, nous avons fait le point sur la fête du 29 septembre et sa répétition générale du 20 à Avignon. Concernant le 29, après avoir fait un décompte assez précis des invités, nous arrivons au nombre de 112 il me semble. On reste donc dans une fourchette acceptable par rapport aux contraintes fixées par Catherine. Un budget prévisionnel a été monté par Christian dont le montant paraît correct en rapport du quantum d’invités pressentis.
Une quantité impressionnante de crêpes préparées par les jumeaux nous a permis de supporter mieux la chaleur un peu lourde qui pesait sur notre réunion. Il n’y avait pas que la chaleur d’ailleurs. Je suis peut-être un brin mythomane, mais j’ai senti une tension palpable tout au long de cette par ailleurs excellente répétition. Je pense qu’à un mois de la grande réunion, chacun, commence à prendre la mesure du travail qui reste encore à fournir. Le temps de la découverte est définitivement révolu, et les rigolades du début sont plus rares à mesure que la rigueur nécessaire s’installe. Nous prenons conscience de nos imperfections, et chaque couac est ressenti presque viscéralement par l’ensemble des musiciens. Il faut dire que notre oreille finit par s’exercer un peu et que toute modification, même mineure, résonne désagréablement dans nos tympans. Cela entraîne des hésitations, des inquiétudes, qui se répercutent sur le jeu de chacun. Nous devenons moins indulgents vis-à-vis de nous même et des autres, et quand l’un de nous lance « Ça devrait être su », ce n’est plus tout à fait sur le ton de la boutade. Il y a de la fébrilité, c’est indéniable, qui rend chaque incident insupportable et notamment la question du réglage des micros et des instruments. Je ne COMPRENDS pas pourquoi ça n’est jamais pareil d’une séance à l’autre, pourquoi le son des micros est bon en début de séance puis se met à larsenner sans qu’on ne tourne aucun bouton. Les choristes sont parfaits, surtout au travers de leur jeu scénique. Leur chorégraphie se met en place, s’enrichit et à mon sens ce sera un élément important de notre représentation.
Tout de même il faut modérer cette sévérité ; il s’agit une affaire sérieuse, certes, car nous ne voulons pas être ridicules ou décevoir, mais on doit toujours replacer cet évènement dans son contexte : On va jouer devant des copains, des personnes qui « a priori » n’auront pas la volonté délibérée de nous descendre en flamme ! Par contre si nous devons poursuivre cette collaboration pour peut-être de temps en temps jouer devant un public lambda, notre niveau devra franchir encore quelques degrés.
Bon, je dois arrêter : ce soir rendez vous chez Phil le Carré, le kiné aux doigts d’or, pour planifier les préparatifs de notre Grand Rendez-Vous.
jeudi 30 août 2007
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2 commentaires:
sourtout que cette représentation du 29 ne soit pas annuler !
au contraire ! et sans mettre la pression, je ne pense pas, contrairement à vous tous, que le public vous sera "ami" :
ils vont vous massacrer !!!!
et moi, Rascal le chacal, j'attends avec impatience !
les restes qu'ils laisseront (un charnier!) feront mon bonheur de charognard
kéké, chacal, fils de hyène de de coyote, zoo-schizoïde à ses heures
p.s.: et qui vous merde tous, en plus
( le dernier jeudi de Nîmes était un peu alcoolisé au Napo, ce qui peut expliquer une légère aggressivité...)
le kéké ton compliment nous va droit au coeur. Nous même avons fait une réunion ce jeudi soir chez Phil le Carré et son adorable épouse Marie Françoise (que la sainte Trinité l'accompagne de ses prières) pour un apéritif dinatoire dont l'accompagment fut loin d'être simplement aqueux. NOus comptâmes nos troupes avec une rigueur arythmétique. Je ne peux rien dévoiler bien sur, étant tenu par le secret des délibérations, saches tout de même, qu'il y aurai 10 (dix) pots de moutarde, et autant de mayonnaise. c'est dire si cette fête promet d'être fastueuse. Et s'il faut une victime expiatoire au carnage du 29, je m'immolerai sur l'autel du Rock en offrant mon corps en partage à toutes les femmes de l'assistance. C'est mon devoir en tant que chanteur du groupe. Et quand tu fais des fêtes en solitaire au Napo, je te prierais de me prévenir , vile hyène : on aurait pu te rejoindre pour l'after.
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