Le rythme des réunions, musicales ou autres s’accélère, U.F.R met la surmultipliée et développe son grand braquet. Ce vendredi soir nous étions dans les terres de rouvières, cet interminable chemin de chèvre qui grimpe tel un ruisseau improbable à l’assaut des collines pour apporter la civilisation à des demeures isolées, humbles et parfois austères, pour ne pas dire spartiates, dont le caractère rustique au confort minimal est à peine tempéré par la présence d’un plan d’eau égayant de turquoise des terrains de garrigue arborés, joliment abandonnés à la végétation méridionale. Loin des commodités de la ville, de cet écusson aux impôts pharaoniques, (800 euros pour un P2, mais où va-t-on, je vous le demande mon bon monsieur ?) saluons le courage de ces intrépides, qui n’hésitent pas à monter dans les alpages nimois afin d’y mener la vie saine et simple des bergers d’antan. On espérerait presque, au détour d’un chemin, rencontrer Manon des sources et son troupeau de chèvres, croiser Jean des Florettes trimballant ses bidons d’eau.
Bref, nous étions chez le kiné au doigts d’or, Phil le Carré. Autour d’un apéritif dinatoire « de très bonne facture » dont la majeure partie des tapas avait été confectionnés des mains même de notre hôtesse Marie-Françoise, nous avons sérieusement défini le cahier des charges de la manifestation de la Saint Michel. Concernant les pots de condiments, Jésou reste inflexible sur la mayonnaise et la moutarde, affirmant « qu’il ne faudrait pas venir le voir s’il en manquait », et que de toute façon, « il en aurait un tube dans chaque poche ». A la demande de Marie-françoise qui n’a pas voulu en dire plus mais qui semble avoir développé une relation Proustienne avec ce liquide, nous avons ajouté quatre bouteilles de Jet 27. Le punch est confirmé, les salades ont été dispatchées, la viande sera présentée en brochettes que l’on pourra selon l’envie tremper dans les condiments de Jésou, ou dans des sauces au curry ou tandoori. En accompagnement, des « pains serviette » permettront à la fois de saucer et de s’essuyer.
Le nombre d’invités semble se stabiliser entre 119 et 121.. On est dans les clous ! la liste des élus sera publiée dans ces colonnes, avec leurs coordonnées. Dans ce cadre évoqué plus haut, nous nous sommes abandonnés à une ambiance détendue, décontractée, bon enfant, très éloignée des mondanités guindées où le balais rectal semble parfois régner. C’est ainsi que j’aime la vie, chacun acceptant les différences de l’autre, les intégrant avec tendresse à sa propre échelle de valeur, suscitant le plaisir renouvelé de se retrouver. L’amitié, en toute simplicité, hors de tout jugement, finalement.
Au soir de cette rencontre, Phil nous a fait partager ses goûts musicaux, mêlant jazz-rock, et vinyles, dont la chaude reproduction agréablement rythmée des craquements des sillons donnait à cet instant un caractère intimiste tout à fait en accord avec le cadre du lieu. Terminant en apothéose par Led Zeppelin dans sa meilleure période, nous pûmes admirer les oeuvres de l’artiste Phil, qui travaille le béton et les câbles d’acier ainsi que le verre pour donner dans une forme brute et épurée, son interprétation du luminaire ou de la table de salon : remarquable .
En prenant congés de nos Amphitrions, nous admirâmes également trois petites sculptures offertes par le kéké, trois bustes de femme (bien sur !) , des corps émergeant du verre qui, érotiquement dévêtus, attiraient le regard sur des éléments de lingerie dont les plis accentuaient une impression d’abandon serein. J’ai le regret de dire qu’elles étaient superbes. Comme quoi derrière le sourire caustique de la hyène, se cache une vraie sensibilité.
Que dire de plus sur cette soirée : le bonheur !
vendredi 31 août 2007
jeudi 30 août 2007
Une Tension Palpable
Enfin hier soir nous étions au grand complet. Pratiquement un mois que cette configuration ne s’était produite. En même temps, mauvaise nouvelle, ça signe la fin des vacances. Cette séance du mercredi à fait suite à une répétition assez catastrophique samedi dernier, d’où mes réticences dans le message précédent pour rendre compte de ce qu’on pourrait appeler un non évènement. Il faut dire aussi que nous attaquons deux titres de Téléphone pour enrichir notre répertoire Ça C’est Vraiment Toi, et New York avec Toi. Personne n’avait écouté les originaux, c’était par conséquent dans un flou qui n’avait rien d’artistique que nous avons déchiffré le texte et la musique en l’absence du choriste et du batteur. C’est donc avec une pointe d’abattement que nous avons abordé cette rencontre, d’autant que même les « fondamentaux » n’avaient pas été d’une très grande tenue.
En préambule à notre entrée dans la salle Jim Morrison, nous avons fait le point sur la fête du 29 septembre et sa répétition générale du 20 à Avignon. Concernant le 29, après avoir fait un décompte assez précis des invités, nous arrivons au nombre de 112 il me semble. On reste donc dans une fourchette acceptable par rapport aux contraintes fixées par Catherine. Un budget prévisionnel a été monté par Christian dont le montant paraît correct en rapport du quantum d’invités pressentis.
Une quantité impressionnante de crêpes préparées par les jumeaux nous a permis de supporter mieux la chaleur un peu lourde qui pesait sur notre réunion. Il n’y avait pas que la chaleur d’ailleurs. Je suis peut-être un brin mythomane, mais j’ai senti une tension palpable tout au long de cette par ailleurs excellente répétition. Je pense qu’à un mois de la grande réunion, chacun, commence à prendre la mesure du travail qui reste encore à fournir. Le temps de la découverte est définitivement révolu, et les rigolades du début sont plus rares à mesure que la rigueur nécessaire s’installe. Nous prenons conscience de nos imperfections, et chaque couac est ressenti presque viscéralement par l’ensemble des musiciens. Il faut dire que notre oreille finit par s’exercer un peu et que toute modification, même mineure, résonne désagréablement dans nos tympans. Cela entraîne des hésitations, des inquiétudes, qui se répercutent sur le jeu de chacun. Nous devenons moins indulgents vis-à-vis de nous même et des autres, et quand l’un de nous lance « Ça devrait être su », ce n’est plus tout à fait sur le ton de la boutade. Il y a de la fébrilité, c’est indéniable, qui rend chaque incident insupportable et notamment la question du réglage des micros et des instruments. Je ne COMPRENDS pas pourquoi ça n’est jamais pareil d’une séance à l’autre, pourquoi le son des micros est bon en début de séance puis se met à larsenner sans qu’on ne tourne aucun bouton. Les choristes sont parfaits, surtout au travers de leur jeu scénique. Leur chorégraphie se met en place, s’enrichit et à mon sens ce sera un élément important de notre représentation.
Tout de même il faut modérer cette sévérité ; il s’agit une affaire sérieuse, certes, car nous ne voulons pas être ridicules ou décevoir, mais on doit toujours replacer cet évènement dans son contexte : On va jouer devant des copains, des personnes qui « a priori » n’auront pas la volonté délibérée de nous descendre en flamme ! Par contre si nous devons poursuivre cette collaboration pour peut-être de temps en temps jouer devant un public lambda, notre niveau devra franchir encore quelques degrés.
Bon, je dois arrêter : ce soir rendez vous chez Phil le Carré, le kiné aux doigts d’or, pour planifier les préparatifs de notre Grand Rendez-Vous.
En préambule à notre entrée dans la salle Jim Morrison, nous avons fait le point sur la fête du 29 septembre et sa répétition générale du 20 à Avignon. Concernant le 29, après avoir fait un décompte assez précis des invités, nous arrivons au nombre de 112 il me semble. On reste donc dans une fourchette acceptable par rapport aux contraintes fixées par Catherine. Un budget prévisionnel a été monté par Christian dont le montant paraît correct en rapport du quantum d’invités pressentis.
Une quantité impressionnante de crêpes préparées par les jumeaux nous a permis de supporter mieux la chaleur un peu lourde qui pesait sur notre réunion. Il n’y avait pas que la chaleur d’ailleurs. Je suis peut-être un brin mythomane, mais j’ai senti une tension palpable tout au long de cette par ailleurs excellente répétition. Je pense qu’à un mois de la grande réunion, chacun, commence à prendre la mesure du travail qui reste encore à fournir. Le temps de la découverte est définitivement révolu, et les rigolades du début sont plus rares à mesure que la rigueur nécessaire s’installe. Nous prenons conscience de nos imperfections, et chaque couac est ressenti presque viscéralement par l’ensemble des musiciens. Il faut dire que notre oreille finit par s’exercer un peu et que toute modification, même mineure, résonne désagréablement dans nos tympans. Cela entraîne des hésitations, des inquiétudes, qui se répercutent sur le jeu de chacun. Nous devenons moins indulgents vis-à-vis de nous même et des autres, et quand l’un de nous lance « Ça devrait être su », ce n’est plus tout à fait sur le ton de la boutade. Il y a de la fébrilité, c’est indéniable, qui rend chaque incident insupportable et notamment la question du réglage des micros et des instruments. Je ne COMPRENDS pas pourquoi ça n’est jamais pareil d’une séance à l’autre, pourquoi le son des micros est bon en début de séance puis se met à larsenner sans qu’on ne tourne aucun bouton. Les choristes sont parfaits, surtout au travers de leur jeu scénique. Leur chorégraphie se met en place, s’enrichit et à mon sens ce sera un élément important de notre représentation.
Tout de même il faut modérer cette sévérité ; il s’agit une affaire sérieuse, certes, car nous ne voulons pas être ridicules ou décevoir, mais on doit toujours replacer cet évènement dans son contexte : On va jouer devant des copains, des personnes qui « a priori » n’auront pas la volonté délibérée de nous descendre en flamme ! Par contre si nous devons poursuivre cette collaboration pour peut-être de temps en temps jouer devant un public lambda, notre niveau devra franchir encore quelques degrés.
Bon, je dois arrêter : ce soir rendez vous chez Phil le Carré, le kiné aux doigts d’or, pour planifier les préparatifs de notre Grand Rendez-Vous.
mercredi 29 août 2007
U.F.R.
J'en ai marre d'écrire des compte-rendus de séances ; dans le même ordre d'idée I'm fed up de préciser constamment : "Undertakers, les Fossoyeurs du Rock". c'est interminable ! J'ai horreur de la routine, de ce qui se répète, de l'immuable, de l'habitude. Je suis un promouvant que diable ! (rappelez moi de vous parler des quatre types de personnalité : promouvant, contrôlant, facilitant et analysant). Sans doute les journalistes de magasines sont-ils comme moi, car j'ai remarqué dans les publications de mon fils qu'on ne nommait plus les groupes, on utilisait juste leurs initiales. Ca correspond mieux semble-t-il au langage concaténant de nos jeunes dans leur approche SMS. La concaténation des caractères est une des bases du traitement informatique des données. Par caractère, je n'entends pas les singularités zoo-schizoïdes d'un kéké, par exemple. Non. Pour faire simple ça revient à regrouper des chaînes (catena) de caractères. Dans le cas du kéké qui hésite à se définir comme une hyène ou un coyote, on pourrait concaténer ça en "coyène".. mais je dizigounette du sujet principal, on s'étendra sur la personnalité complexe du kéké une autre fois et nous ne disserterons pas sur l'évolution des langages de programmations.
En bref (!), j'emploirai désormais l'abréviation U.F.R ("Ioufar" en phonétique anglaise) pour désigner notre groupe, en lieu et place de "Les Undertakers, les Fossoyeurs du Rock". Pour revenir à l'informatique, ça revient finalement à écrire le nom de notre groupe en JPEG, en MP3 ou en DivX ; au final ça veut dire la même chose mais on a sévèrement compacté le tout puisque on est passé de 37 caractères à 5. C'est ce qu'on appele un compactage destructif dans un rapport approximatif de 1:7, puisqu'on a perdu certaines informations, dont on estime que le cerveau n'a pas besoin pour comprendre le message visuel ou auditif qu'on lui transmet.
En bref (!), j'emploirai désormais l'abréviation U.F.R ("Ioufar" en phonétique anglaise) pour désigner notre groupe, en lieu et place de "Les Undertakers, les Fossoyeurs du Rock". Pour revenir à l'informatique, ça revient finalement à écrire le nom de notre groupe en JPEG, en MP3 ou en DivX ; au final ça veut dire la même chose mais on a sévèrement compacté le tout puisque on est passé de 37 caractères à 5. C'est ce qu'on appele un compactage destructif dans un rapport approximatif de 1:7, puisqu'on a perdu certaines informations, dont on estime que le cerveau n'a pas besoin pour comprendre le message visuel ou auditif qu'on lui transmet.
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lundi 27 août 2007
Au SecourS* ! (* voir explication en commentaire)
Teenage PopStar (on dirait plutôt un Boy Georges en fin de parcours)
j'ai fait un horrible cauchemar. Je pense que c'est à la suite de la lecture (j'étais désoeuvré) d'un magasine de "Rock" pour ados emprunté à Vincent mon fils. Il présentait les stars du Rock allemand du moment. Notamment le plus connu semble être "Tokio Hotel". Le chanteur, "Bill", doit avoir 16 ans tout mouillé. dans mon rêve, donc, je faisais une tournée mondiale ; l'attachée de presse m'expliquait que que "Coco j'aime beaucoup ce que tu fais, mais il faut ABSOLUMENT que tu fasses un relooking". en effet pour toucher mon "coeur de cible" : la préménagère de moins de 13 ans, il me fallait un coté androgyne plus marqué. le photographe me présentait les épreuves qui serviraient pour la parution de la semaine suivante.
C'est là que je me suis réveillé! J'étais en sueur, agité de tremblements, des spasmes incontrôlables secouant mes membres au milieu des draps en soie noire défaits de mon lit à circulation d'eau multi-positions.
Là je reviens de la salle de bain ; je me suis regardé dans la glace. Rhâââ, qu'est ce que ça fait du bien ! j'ai toujours ma vieille tête de tous les jours. Merci mon DIEU.
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dimanche 26 août 2007
les listes c est ici
bon c'est ici que vous etes invités à déposer vos listes d'invités, en commentaire.
merci
merci
samedi 25 août 2007
Le Retour des Héros (25 août 2007)
Ils sont de retour les valeureux Guerriers du Rock. Partis sillonner la France afin de s'y ressourcer et de puiser dans les racines du terroir l'inspiration créatrice, ils se sont croisés, mêlés, séparés, retrouvés, au grès d'un road movie exaltant. On the Road Again en quelque sorte : à eux sept ce sont quinze mille kilomètres qu'ils ont parcourus, dans la plus pure tradition des Rockers, transposant la mythique route 66 des easy riders dans la géographie hexagonale. Complicité, rencontres, échanges, visites, Pineau et Cognac ont jalonné cette aventure estivale dont ils ont tiré la quintessence afin d'en faire l'inspiration de leur futur tour de chant. déjà des titres originaux sont en préparation : "l'arbre à papillons", "get out of my air", sans oublier les références au Classic Rock qui constitue l'essence de leur groupe. Les fossoyeurs aux champs explorent et creusent, fouillent, piochent, labourent, exhument, et rien ne manquera à la pelle, pour votre plus grand plaisir.
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chronique
dimanche 12 août 2007
Vive les Vacances !
C’est ma dernière chronique de la saison. Autant dire que l’émotion m’étreint (de nuit).
Malgré un climat, dont la dégradation s’est sensiblement accentuée ces dernières heures, ce n’est pas sans une pointe de nostalgie que j’invoque à ma mémoire les moments écoulés depuis 8 mois. Nous avons commencé cette aventure le 13 janvier, nous sommes aujourd’hui le 12 août. Que de chemin parcouru jusqu’ici.
Même Si Philou a dû supporter une tension palpable entre les musiciens vendredi soir dernier lors du PVB (Pre-Vacation Briefing), et si quelques commentaires peu amènes ont émaillé notre conversation chez Pascou après le match de préparation que nous avons remporté contre les anglais, en rugby, je ne voudrais pas qu’il puisse à aucun moment penser que nous ayons l’intention de lâcher le morceau. Nous sommes allés trop loin désormais, et le travail engendre des conflits qui doivent être réglés entre adultes, ce que nous sommes je l’espère. Il ne faut pas se focaliser sur ce qui nous sépare, mais bien sur ce qui nous rassemble. Le plaisir de jouer, l’amitié intacte, le goût pour la boisson ambrée et le limoncello, l’élevage des chiots, autant de facteurs de rapprochement autour d’un but commun, : fêter dignement nos 50 ans.
On retiendra de notre dernière répétition avant le départ sous d’autres cieux, une séance particulièrement dense puisqu’elle a vu se dérouler le traditionnel marathon musical, puis un travail très conséquent sur nos nouveaux titres : Ding Ding Dong (DDG), et Ça c’est vraiment toi (CCVT). Ces dernières chanson sont encore en chantier, mais l’ouvrage progresse, même si Odile a un peu lâche prise sur la fin. Il faut dire aussi que ces titres ont été abordés dans la deuxième partie de soirée, vers minuit, et que l’énergie commençait à faire un peu défaut, aidée en cela par une consommation peut-être un peu plus importantes que les fois précédentes, de cet excellent produit du terroir que constitue le limoncello. A ce propos, nous avons confronté deux produits : l’un de Valérie, l’autre de Sylvie. Difficile de les départager, d’autant que par définition l’origine artisanale des liqueurs leur confère une absence de standardisation qui les rend éminemment spécifiques. Pour finir, la dégustation nous a amenés à en vider une quantité assez significative.
Je ne peux affirmer que DDG ait directement bénéficié de cette dégustation, mais en tous cas nous l’avons répété avec cœur. Je me souviens que j’ai empoigné ma flûte (que je ne sors que pour les grandes occasions) et ai accompagné avec maestria Pierrot, dont les envolées mélodiques ont considérablement amélioré le titre initial des RITA. Odile fût cependant plus dubitative sur l’enrichissement de l’œuvre, notamment elle émit quelques réserves sur l’utilisation de la flûte à bec qui l’aurait, je cite, « déstabilisée » et motivé son retrait rapide du chœur, la laissant assise et contemplative devant les hommes déchaînés. Fort de ce succès, nous avons repris CCVT avec fougue. Hélas, nous n’avions pas eu le temps d’écouter encore l’original et vers le milieu du morceau il y eu quelques cafouillages. Mais là aussi, Pierrot compensa avec bonheur la carence du chant. Entre temps Odile s’était définitivement retiré de la scène, attendant, si j’ose m’exprimer ainsi « que ça se passe » !
Lors des diverses pauses (l’absence de Phil crée un vide que nous comblons de pauses), il fut décidé qu’il était urgent de recenser le nombre de participants à l’anniversaire du 29 septembre. Pour cela, je vais ouvrir ici un message destiné à recueillir les listes de chacun en commentaires (puisque j’ai pu constater que tous savent maintenant s’en servir, avec un bonheur variable toutefois). Nous ferons de même pour les décisions concernant la petite collation prévue, et tout renseignement logistique ou organisationnel utile.
Voila, c’est ainsi que nous concluons la saison, rendez vous dans quinze jours, bonnes vacances à tous !
Malgré un climat, dont la dégradation s’est sensiblement accentuée ces dernières heures, ce n’est pas sans une pointe de nostalgie que j’invoque à ma mémoire les moments écoulés depuis 8 mois. Nous avons commencé cette aventure le 13 janvier, nous sommes aujourd’hui le 12 août. Que de chemin parcouru jusqu’ici.
Même Si Philou a dû supporter une tension palpable entre les musiciens vendredi soir dernier lors du PVB (Pre-Vacation Briefing), et si quelques commentaires peu amènes ont émaillé notre conversation chez Pascou après le match de préparation que nous avons remporté contre les anglais, en rugby, je ne voudrais pas qu’il puisse à aucun moment penser que nous ayons l’intention de lâcher le morceau. Nous sommes allés trop loin désormais, et le travail engendre des conflits qui doivent être réglés entre adultes, ce que nous sommes je l’espère. Il ne faut pas se focaliser sur ce qui nous sépare, mais bien sur ce qui nous rassemble. Le plaisir de jouer, l’amitié intacte, le goût pour la boisson ambrée et le limoncello, l’élevage des chiots, autant de facteurs de rapprochement autour d’un but commun, : fêter dignement nos 50 ans.
On retiendra de notre dernière répétition avant le départ sous d’autres cieux, une séance particulièrement dense puisqu’elle a vu se dérouler le traditionnel marathon musical, puis un travail très conséquent sur nos nouveaux titres : Ding Ding Dong (DDG), et Ça c’est vraiment toi (CCVT). Ces dernières chanson sont encore en chantier, mais l’ouvrage progresse, même si Odile a un peu lâche prise sur la fin. Il faut dire aussi que ces titres ont été abordés dans la deuxième partie de soirée, vers minuit, et que l’énergie commençait à faire un peu défaut, aidée en cela par une consommation peut-être un peu plus importantes que les fois précédentes, de cet excellent produit du terroir que constitue le limoncello. A ce propos, nous avons confronté deux produits : l’un de Valérie, l’autre de Sylvie. Difficile de les départager, d’autant que par définition l’origine artisanale des liqueurs leur confère une absence de standardisation qui les rend éminemment spécifiques. Pour finir, la dégustation nous a amenés à en vider une quantité assez significative.
Je ne peux affirmer que DDG ait directement bénéficié de cette dégustation, mais en tous cas nous l’avons répété avec cœur. Je me souviens que j’ai empoigné ma flûte (que je ne sors que pour les grandes occasions) et ai accompagné avec maestria Pierrot, dont les envolées mélodiques ont considérablement amélioré le titre initial des RITA. Odile fût cependant plus dubitative sur l’enrichissement de l’œuvre, notamment elle émit quelques réserves sur l’utilisation de la flûte à bec qui l’aurait, je cite, « déstabilisée » et motivé son retrait rapide du chœur, la laissant assise et contemplative devant les hommes déchaînés. Fort de ce succès, nous avons repris CCVT avec fougue. Hélas, nous n’avions pas eu le temps d’écouter encore l’original et vers le milieu du morceau il y eu quelques cafouillages. Mais là aussi, Pierrot compensa avec bonheur la carence du chant. Entre temps Odile s’était définitivement retiré de la scène, attendant, si j’ose m’exprimer ainsi « que ça se passe » !
Lors des diverses pauses (l’absence de Phil crée un vide que nous comblons de pauses), il fut décidé qu’il était urgent de recenser le nombre de participants à l’anniversaire du 29 septembre. Pour cela, je vais ouvrir ici un message destiné à recueillir les listes de chacun en commentaires (puisque j’ai pu constater que tous savent maintenant s’en servir, avec un bonheur variable toutefois). Nous ferons de même pour les décisions concernant la petite collation prévue, et tout renseignement logistique ou organisationnel utile.
Voila, c’est ainsi que nous concluons la saison, rendez vous dans quinze jours, bonnes vacances à tous !
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samedi 11 août 2007
Une Analyse Constructive (mercredi 8 août)
Nous avons fait notre avant-dernière répétition avant les vacances d’août. notre dispersion aux quatre coins de l’hexagone (sans compter les deux qui ne servent à rien) va nous éloigner pour trois semaines de la mythique salle Jim Morrison. Déjà notre batteur est à Saint Jean de Luz, tandis-que le choriste mâle est en villégiature au Chambon. Ce mercredi nous avons dû ressortir Alain V2.0 pour nous accompagner. Les automatismes et la complicité mis en place avec Phil « le Carré » ont eu du mal à s’accommoder avec la précision trop helvétique de la boîte à rythmes. Aux dires de Pierrot, il serait venu tous les jours depuis la dernière répète, trouvant à chaque fois porte close chez les Fabre. Faut-il le croire ? quoiqu’il en soit, il nous a fallu l’appeler pour qu’il nous rejoigne. Entre-temps, j’avais mystifié Odile (que la sainte Vierge ne l’oublie pas dans ses prières), alléguant que mon Patron, M. Burelle, Radiologue émérite, m’avait demandé d’assister à la répétition vespérale. « séjournant à Nîmes », il « m’avait donné rendez-vous » près du Joy, boîte prépubère bien connue de la route de Sauve, afin que je puisse venir le chercher. C’est donc un peu tendue qu’elle m’a accompagné. Mais quelle récompense de voir son visage se détendre de soulagement quand je lui ai avoué que c’était un canular.
Pascou nous a fait remarquer, au cours du briefing pré-session, à quel point il avait été surpris par la facilité de jeu sur une guitare. En effet, cathou ayant voulu s’initier à la basse, il l’avait accompagnée à la guitare. Les cordes moins grosses, les cases plus rapprochées étaient autant d’éléments facilitants. Il s’est ouvertement interrogé sur les lenteurs d’apprentissage de nos guitaristes, et a fustigé leur paresse en regard de son propre travail pluri-quotidien d’acquisition de la technique de basse. Bien sûr il n’est pas question de rentrer dans une polémique stérile sur qui s’investit plus, ou moins, dans l’entreprise UnderTakers, et peut-être faut-il mettre au compte d’une fin de saison harassante les mouvements d’humeur, les petites rancoeurs et autres perfidies, qui émaillent désormais nos rencontres. Je ne veux pas envisager qu’il puisse s’agir d’une « tendance lourde » et qu’apparaissent ici les prémisses d’une dégradation de nos relations, qui jusqu’ici étaient excellentes.
La répète s’est déroulée de manière « nominale » malgré quelques piques ici et là, sur ce qui « devait être su » et sur d’éventuelles erreurs des uns et des autres. Il est de fait que le groupe est parvenu à un niveau qui rend insupportable tout incident, surtout lorsqu’il est dû a une inattention manifeste, ou encore à de la désinvolture. Et en tant que, comment dirais-je, responsable du groupe (je n’aime pas ce mot, mais je n’en trouve pas d’autre pour définir mon degré d’implication), je me dois, de par ma formation de manager, de réguler les flux d’ondes négatives qui parasitent l’harmonie jusqu’ici constatée. Il est vrai que j’ai parfois du mal à comprendre, au regard des efforts couronnés de succès qu’a déployé la section chant au cours des semaines écoulées, que les guitaristes (et ce n’est pas une critique, juste une constatation objective) ne puissent pas se mettre en tête une fois pour toute leur partie. Il me semble pourtant que ça ne doit pas être si compliqué de tenir un rythme et de se souvenir du déroulement d’un titre. Après tout, dans un rock, les choses sont assez simplissimes, deux ou trois couplets, un pont musical, éventuellement un solo. Pascou me faisait remarquer très justement que nous avions là un « frein » à la progression de l’orchestre, et que tôt ou tard il faudrait bien « mettre à plat » la responsabilité de chacun. Et ce n’est pas, j’en suis certain, Phil le Carré qui nous contredirait, lui qui me confiait en aparté, avant de se casser sans prévenir pour une période prolongée, que le gros problème du groupe, c’était son amateurisme affiché.
Bon, il n’y a pas péril en la demeure, je sais que chacun fait son maximum, il faudra en tenir compte dans le plan de charge des semaines futures. Peut-être devrons-nous réviser nos ambitions à la baisse. Mais ce qui compte avant tout, c’est qu’on ne se prenne pas la tête et qu’on présente au monde un front uni, que la cohésion du groupe se renforce et que l’amitié sans faille, et la complicité qui nous soudent, soient le ciment des UnderTakers. Au regard de notre entourage, Tout Va Bien ! et j’entends que ce soit le seul message qui soit communiqué à l’extérieur. Un message positif, j’en appelle au civisme musical de chaque membre du groupe pour l’appliquer à-la-lettre.
Sinon, la soirée s’est bien passée, bien que nous ayions manqué le caniportage de 22h, ce qui a failli nous coûter notre verre de limoncello de clôture.
Pascou nous a fait remarquer, au cours du briefing pré-session, à quel point il avait été surpris par la facilité de jeu sur une guitare. En effet, cathou ayant voulu s’initier à la basse, il l’avait accompagnée à la guitare. Les cordes moins grosses, les cases plus rapprochées étaient autant d’éléments facilitants. Il s’est ouvertement interrogé sur les lenteurs d’apprentissage de nos guitaristes, et a fustigé leur paresse en regard de son propre travail pluri-quotidien d’acquisition de la technique de basse. Bien sûr il n’est pas question de rentrer dans une polémique stérile sur qui s’investit plus, ou moins, dans l’entreprise UnderTakers, et peut-être faut-il mettre au compte d’une fin de saison harassante les mouvements d’humeur, les petites rancoeurs et autres perfidies, qui émaillent désormais nos rencontres. Je ne veux pas envisager qu’il puisse s’agir d’une « tendance lourde » et qu’apparaissent ici les prémisses d’une dégradation de nos relations, qui jusqu’ici étaient excellentes.
La répète s’est déroulée de manière « nominale » malgré quelques piques ici et là, sur ce qui « devait être su » et sur d’éventuelles erreurs des uns et des autres. Il est de fait que le groupe est parvenu à un niveau qui rend insupportable tout incident, surtout lorsqu’il est dû a une inattention manifeste, ou encore à de la désinvolture. Et en tant que, comment dirais-je, responsable du groupe (je n’aime pas ce mot, mais je n’en trouve pas d’autre pour définir mon degré d’implication), je me dois, de par ma formation de manager, de réguler les flux d’ondes négatives qui parasitent l’harmonie jusqu’ici constatée. Il est vrai que j’ai parfois du mal à comprendre, au regard des efforts couronnés de succès qu’a déployé la section chant au cours des semaines écoulées, que les guitaristes (et ce n’est pas une critique, juste une constatation objective) ne puissent pas se mettre en tête une fois pour toute leur partie. Il me semble pourtant que ça ne doit pas être si compliqué de tenir un rythme et de se souvenir du déroulement d’un titre. Après tout, dans un rock, les choses sont assez simplissimes, deux ou trois couplets, un pont musical, éventuellement un solo. Pascou me faisait remarquer très justement que nous avions là un « frein » à la progression de l’orchestre, et que tôt ou tard il faudrait bien « mettre à plat » la responsabilité de chacun. Et ce n’est pas, j’en suis certain, Phil le Carré qui nous contredirait, lui qui me confiait en aparté, avant de se casser sans prévenir pour une période prolongée, que le gros problème du groupe, c’était son amateurisme affiché.
Bon, il n’y a pas péril en la demeure, je sais que chacun fait son maximum, il faudra en tenir compte dans le plan de charge des semaines futures. Peut-être devrons-nous réviser nos ambitions à la baisse. Mais ce qui compte avant tout, c’est qu’on ne se prenne pas la tête et qu’on présente au monde un front uni, que la cohésion du groupe se renforce et que l’amitié sans faille, et la complicité qui nous soudent, soient le ciment des UnderTakers. Au regard de notre entourage, Tout Va Bien ! et j’entends que ce soit le seul message qui soit communiqué à l’extérieur. Un message positif, j’en appelle au civisme musical de chaque membre du groupe pour l’appliquer à-la-lettre.
Sinon, la soirée s’est bien passée, bien que nous ayions manqué le caniportage de 22h, ce qui a failli nous coûter notre verre de limoncello de clôture.
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compte-rendu
mercredi 8 août 2007
l'(indé)Sens de la Vie : La MORT
j'ai consacré une compilation à la vie, il est normal qu'à son tour je donne sa chance à la mort. Sans surprise, il m'a été beaucoup plus difficile de rassembler des aphorismes sur la mort que sur la vie. Comme quoi, même en mot, la mort rebute.
Là aussi, j'ai un chouchou.. pour ceux qui aiment jouer, et qui aiment commenter (c'est à dire deux (2) personnes), auriez-vous une idée de ma sentence favorite ?
Un chien vivant vaut mieux qu’un lion mort. Le Surmoi est une culture pure de la pulsion de mort. Gardons-nous de dire que la mort serait opposée à la vie. La vie n'est qu'une variété de la mort, une variété fort rare. Dieu est mort, Marx est mort... Et moi je ne me sens pas très bien. Tout ce que je peux dire de la mort, c'est qu'on ne s'en sort pas vivant. Dieu est mort. Si le Christ était mort sur la chaise électrique, tous les petits chrétiens porteraient une petite chaise autour du cou. Le mort saisit le vif. Il est tout aussi mort qu’un divan. Le mystère de l'amour est plus grand que le mystère de la mort. Si tu rencontres la mort durant ton labeur, Reçois-là comme la nuque en sueur trouve bon le mouchoir aride, En t'inclinant. Un seul mort, c'est tragique; un million de morts, c'est une statistique. La mort est plus proche que l’on ne le croit, elle repose dans l’obscurité. L'histoire est la voix des morts qui. nous instruit nous, les vivants. ce n’est pas la mort qui nous effraie c’est la peur de la mort. L’homme voit le monde par le trou d’une serrure et c’est la mort qui en a la clef. Pourquoi les morts ne vivraient-ils pas ? Les vivants meurent bien. Tout ce qui nous tue nous rend plus mort. Chaque année, nous dépassons, sans en avoir conscience, la date du jour de notre mort. Le suicide devrait être un crime puni par la mort ! en regardant un mort, on voit le néant vivre.
Un Homme qui a cessé d’être curieux est comme mort. Si vous voulez vraiment contempler l’esprit de la mort, , ouvrez amplement votre cœur au corps de la vie. Car la vie et la mort sont un, de même que le fleuve et l’océan sont un. L'homme est un nœud de contradictions que la mort seule parvient à dénouer. même mort, il faut qu'il se disperse. Notre nature est dans le mouvement ; le repos entier est la mort. Vivre demain, comme si j'étais mort la veille. Il est des pères dont la seule oeuvre est de réjouir leurs enfants de leur mort. L'animal blessé grogne et mord, pour se libérer des autres, peu avant la mort. La mort n'accomplit pleinement son oeuvre qu'à l'instant de l'ultime pensée vous étant accordée par un vivant. Les peuples survivent rarement à la mort de leurs dieux. Le soleil ni la mort ne se peuvent regarder fixement. je n’ai pas le don du deuil, rien, je ne comprend rien à la mort. La mort est la béatitude des dépressifs. La mort, un cœur figé par un gel d'hiver et qui a cessé de marteler son cri sourd. La mort... ah oui, je sais: cette femme est bien froide, Coquette dans la vie; après, sans passion. Pour coucher avec elle il faut être trop roide... Et puis, la mort n'est pas, c'est la négation. Il n'y a pas d'autre remède à la naissance et à la mort que de jouir de ce qui les sépare. Les gens ne croient plus à la mort, ils croient à l'usure. J’aurai voulu que la mer soit rouge pour laver le sang des morts sans que le ciel s’indigne. Chaque jour dans le miroir je vois la mort à l’œuvre.
La mort est ce qui identifie l'homme à l'animal et ce qui l'en différencie. Parfois les rock stars ne se mettent à vivre qu’après leur mort. être délivré de l'idée de la mort est l'ultime secret de l'art de l'épée. Ce pays nous ennuie, ô Mort, appareillons ! Ne demandez pas à un homme bien portant ce qu'il pense de la mort, il ne dirait que des conneries ! La mort, c'est comme la connerie : Le mec qui est mort, il ne sait pas qu'il est mort. MORT = Merveilles Occultées du Royaume de Thanatos. La mort nous bat du revers de sa fourche. Quand mon corps sur ton corps Lourd comme un cheval mort Ne sait pas ne sait plus S' il existe encore...
Là aussi, j'ai un chouchou.. pour ceux qui aiment jouer, et qui aiment commenter (c'est à dire deux (2) personnes), auriez-vous une idée de ma sentence favorite ?
Un chien vivant vaut mieux qu’un lion mort. Le Surmoi est une culture pure de la pulsion de mort. Gardons-nous de dire que la mort serait opposée à la vie. La vie n'est qu'une variété de la mort, une variété fort rare. Dieu est mort, Marx est mort... Et moi je ne me sens pas très bien. Tout ce que je peux dire de la mort, c'est qu'on ne s'en sort pas vivant. Dieu est mort. Si le Christ était mort sur la chaise électrique, tous les petits chrétiens porteraient une petite chaise autour du cou. Le mort saisit le vif. Il est tout aussi mort qu’un divan. Le mystère de l'amour est plus grand que le mystère de la mort. Si tu rencontres la mort durant ton labeur, Reçois-là comme la nuque en sueur trouve bon le mouchoir aride, En t'inclinant. Un seul mort, c'est tragique; un million de morts, c'est une statistique. La mort est plus proche que l’on ne le croit, elle repose dans l’obscurité. L'histoire est la voix des morts qui. nous instruit nous, les vivants. ce n’est pas la mort qui nous effraie c’est la peur de la mort. L’homme voit le monde par le trou d’une serrure et c’est la mort qui en a la clef. Pourquoi les morts ne vivraient-ils pas ? Les vivants meurent bien. Tout ce qui nous tue nous rend plus mort. Chaque année, nous dépassons, sans en avoir conscience, la date du jour de notre mort. Le suicide devrait être un crime puni par la mort ! en regardant un mort, on voit le néant vivre.
Un Homme qui a cessé d’être curieux est comme mort. Si vous voulez vraiment contempler l’esprit de la mort, , ouvrez amplement votre cœur au corps de la vie. Car la vie et la mort sont un, de même que le fleuve et l’océan sont un. L'homme est un nœud de contradictions que la mort seule parvient à dénouer. même mort, il faut qu'il se disperse. Notre nature est dans le mouvement ; le repos entier est la mort. Vivre demain, comme si j'étais mort la veille. Il est des pères dont la seule oeuvre est de réjouir leurs enfants de leur mort. L'animal blessé grogne et mord, pour se libérer des autres, peu avant la mort. La mort n'accomplit pleinement son oeuvre qu'à l'instant de l'ultime pensée vous étant accordée par un vivant. Les peuples survivent rarement à la mort de leurs dieux. Le soleil ni la mort ne se peuvent regarder fixement. je n’ai pas le don du deuil, rien, je ne comprend rien à la mort. La mort est la béatitude des dépressifs. La mort, un cœur figé par un gel d'hiver et qui a cessé de marteler son cri sourd. La mort... ah oui, je sais: cette femme est bien froide, Coquette dans la vie; après, sans passion. Pour coucher avec elle il faut être trop roide... Et puis, la mort n'est pas, c'est la négation. Il n'y a pas d'autre remède à la naissance et à la mort que de jouir de ce qui les sépare. Les gens ne croient plus à la mort, ils croient à l'usure. J’aurai voulu que la mer soit rouge pour laver le sang des morts sans que le ciel s’indigne. Chaque jour dans le miroir je vois la mort à l’œuvre.
La mort est ce qui identifie l'homme à l'animal et ce qui l'en différencie. Parfois les rock stars ne se mettent à vivre qu’après leur mort. être délivré de l'idée de la mort est l'ultime secret de l'art de l'épée. Ce pays nous ennuie, ô Mort, appareillons ! Ne demandez pas à un homme bien portant ce qu'il pense de la mort, il ne dirait que des conneries ! La mort, c'est comme la connerie : Le mec qui est mort, il ne sait pas qu'il est mort. MORT = Merveilles Occultées du Royaume de Thanatos. La mort nous bat du revers de sa fourche. Quand mon corps sur ton corps Lourd comme un cheval mort Ne sait pas ne sait plus S' il existe encore...
mardi 7 août 2007
Le VRAI sens de la Vie ! (grand jeu concours)
Voici une série d'aphorismes, sentences, maximes, apophtègmes voire tautologies, se rapportant à la vie, et à son sens, glanés sur internet. Le jeu consiste à retrouver leurs auteurs. le vainqueur gagne un superbe cadeau personnalisé des Undertakers.
pour départager les gagnants je vous propose une question subsidaire : parmi toutes ces définitions de la vie, quelle est ma préférée ?
Toute vie n'est qu'un paraphe sur la page blanche du néant. Toute vie comporte le mot fin, surtout pour les cannibales. La vie est le seul raccourci d'un néant à un autre. La vie est un sommeil, l'amour en est le rêve. La vie n’est pas cirrhose et l’eau pétillante n’aide pas à admettre cette évidence. Qu'est-ce que la vie ? Une immense soierie bleutée qui s'étend à l'infini ; le moi ? un de ses reflets instantanés,quand le Rien ondule comme un serpent .Sans le café, c'est la vie qui serait noire et amère. La vie humaine n’est autre Qu’une prison de malentendus. Sa vie amoureuse est assez comparable à une boite d’allumettes mouillées. La vie est une comédie dont les acteurs vivent leurs propres drames. La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile . L'espace d'une vie est le même, qu'on le passe en chantant ou en pleurant. La première partie de notre vie est gâchée par nos parents et la seconde par nos enfants Si la vie n'est qu'un passage, sur ce passage au moins semons des fleurs. La vie est l’ensemble des fonctions qui résistent à la mort. Ah! que la vie est quotidienne. La vie est un éternel recommencement. Le grand but de la vie n’est pas le savoir, mais l’action. LA VIE EST SOURDE. Toute vie est un vouloir vivre. Tout compte fait, la vie est une chose extraordinaire.La vie s'accomplit dans un équilibre entre la joie et la peine.
Les hommes du fleuve ne font guère de tourbillons dans leur vie. L'ennui fut la plaie de ma vie, mon ennemi inséparable, fraternel et meurtrier. Voulez-vous rendre votre vie sublime? Commencez par rendre votre but sublime. On a mal observé la vie si l'on n'a pas vu aussi la main qui, avec mille ménagements, assassine. Tous les dragons de notre vie sont peut-être des princesses qui attendent de nous voir beaux et courageux. Toutes les choses terrifiantes ne sont peut-être que des choses sans secours, qui attendent que nous les secourions. L'escalator est pareil au fil de la vie : plus il se déroule, moins il reste à monter. Quand mon mari rentre à la maison, si les enfants sont encore en vie, j'estime avoir fait mon boulot ! La vie est comme une échelle de poulailler, assez courte et pleine de merde. la vie est une curieuse abeille d'or qui brille au loin, s'envole, se grise de parfum en parfum, se cogne aux vitraux du soleil et cherche, dans l'immensité du ciel, le nectar de sa fleur. La vie est une comédie pour ceux qui pensent, et une tragédie pour ceux qui ressentent. J’ai tout réussi sauf ma vie. Je ne sais pas si Dieu a créé les hommes. Ce dont je suis sûr, c’est que l’homme a créé les dieux. La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre. La vie est un perpétuel apprentissage, ceux qui l'ont compris n'ont plus besoin d'y être, les autres expient encore. Quand l'homme a vu la vie, il a eu si peur qu'il s'est inventé le sommeil. La vie est un combat, le désespoir et la solitude ses compagnons. La vie est comme une insomnie, plus ou moins longue, entre deux sommes sereins. La vie est un rêve éveillé et parfois une douche froide nous sort de notre doux sommeil. L' univers n' est rien que par la vie, et tout ce qui vit se nourrit. la vie est une maladie sexuellement transmissible et mortelle. Le mieux est de marcher, car la vie est une traversée du désert. La vie est éthérée comme le suicide d'un papillon. La vie est pure affaire de chance. Il n y a qu’une seule vie c’est donc qu’elle est parfaite. La vie est une suite de malentendus. A commencer par Dieu.
Une vie sans amour, c'est comme une opération sans anesthésie. Ton amour est dans ma vie comme un roseau dans les bras du vent. Honore ton père et ta mère, comme te l'a commandé Yahvé, ton Dieu, afin d'avoir longue vie et bonheur sur la terre que Yahvé ton Dieu te donne. La première condition pour être heureux est de se croire indispensable au bonheur d'un autre; cela fait accepter la vie. La vie est comme un arc-en-ciel : il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs. Le désir est la moitié de la vie. L'indifférence est la moitié de la mort. Dieu a sagement agi en plaçant la naissance avant la mort; sans cela, que saurait-on de la vie?”
pour départager les gagnants je vous propose une question subsidaire : parmi toutes ces définitions de la vie, quelle est ma préférée ?
Toute vie n'est qu'un paraphe sur la page blanche du néant. Toute vie comporte le mot fin, surtout pour les cannibales. La vie est le seul raccourci d'un néant à un autre. La vie est un sommeil, l'amour en est le rêve. La vie n’est pas cirrhose et l’eau pétillante n’aide pas à admettre cette évidence. Qu'est-ce que la vie ? Une immense soierie bleutée qui s'étend à l'infini ; le moi ? un de ses reflets instantanés,quand le Rien ondule comme un serpent .Sans le café, c'est la vie qui serait noire et amère. La vie humaine n’est autre Qu’une prison de malentendus. Sa vie amoureuse est assez comparable à une boite d’allumettes mouillées. La vie est une comédie dont les acteurs vivent leurs propres drames. La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile . L'espace d'une vie est le même, qu'on le passe en chantant ou en pleurant. La première partie de notre vie est gâchée par nos parents et la seconde par nos enfants Si la vie n'est qu'un passage, sur ce passage au moins semons des fleurs. La vie est l’ensemble des fonctions qui résistent à la mort. Ah! que la vie est quotidienne. La vie est un éternel recommencement. Le grand but de la vie n’est pas le savoir, mais l’action. LA VIE EST SOURDE. Toute vie est un vouloir vivre. Tout compte fait, la vie est une chose extraordinaire.La vie s'accomplit dans un équilibre entre la joie et la peine.
Les hommes du fleuve ne font guère de tourbillons dans leur vie. L'ennui fut la plaie de ma vie, mon ennemi inséparable, fraternel et meurtrier. Voulez-vous rendre votre vie sublime? Commencez par rendre votre but sublime. On a mal observé la vie si l'on n'a pas vu aussi la main qui, avec mille ménagements, assassine. Tous les dragons de notre vie sont peut-être des princesses qui attendent de nous voir beaux et courageux. Toutes les choses terrifiantes ne sont peut-être que des choses sans secours, qui attendent que nous les secourions. L'escalator est pareil au fil de la vie : plus il se déroule, moins il reste à monter. Quand mon mari rentre à la maison, si les enfants sont encore en vie, j'estime avoir fait mon boulot ! La vie est comme une échelle de poulailler, assez courte et pleine de merde. la vie est une curieuse abeille d'or qui brille au loin, s'envole, se grise de parfum en parfum, se cogne aux vitraux du soleil et cherche, dans l'immensité du ciel, le nectar de sa fleur. La vie est une comédie pour ceux qui pensent, et une tragédie pour ceux qui ressentent. J’ai tout réussi sauf ma vie. Je ne sais pas si Dieu a créé les hommes. Ce dont je suis sûr, c’est que l’homme a créé les dieux. La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre. La vie est un perpétuel apprentissage, ceux qui l'ont compris n'ont plus besoin d'y être, les autres expient encore. Quand l'homme a vu la vie, il a eu si peur qu'il s'est inventé le sommeil. La vie est un combat, le désespoir et la solitude ses compagnons. La vie est comme une insomnie, plus ou moins longue, entre deux sommes sereins. La vie est un rêve éveillé et parfois une douche froide nous sort de notre doux sommeil. L' univers n' est rien que par la vie, et tout ce qui vit se nourrit. la vie est une maladie sexuellement transmissible et mortelle. Le mieux est de marcher, car la vie est une traversée du désert. La vie est éthérée comme le suicide d'un papillon. La vie est pure affaire de chance. Il n y a qu’une seule vie c’est donc qu’elle est parfaite. La vie est une suite de malentendus. A commencer par Dieu.
Une vie sans amour, c'est comme une opération sans anesthésie. Ton amour est dans ma vie comme un roseau dans les bras du vent. Honore ton père et ta mère, comme te l'a commandé Yahvé, ton Dieu, afin d'avoir longue vie et bonheur sur la terre que Yahvé ton Dieu te donne. La première condition pour être heureux est de se croire indispensable au bonheur d'un autre; cela fait accepter la vie. La vie est comme un arc-en-ciel : il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs. Le désir est la moitié de la vie. L'indifférence est la moitié de la mort. Dieu a sagement agi en plaçant la naissance avant la mort; sans cela, que saurait-on de la vie?”
Le Sens de la Vie
je ne sais pas pourquoi je vous parle de ça.. peut-être parce qu'une ASH (agent des services hospitaliers) me soutenait ce matin que la vie était "tellement belle et qu'il fallait en profiter, et que c'était si apaisant de contempler un coucher de soleil le soir au bord de la plage (je hais les plages), ou le sourire d'un enfant, ou le ventre d'une parturiente", enfin tout ce tissus de conneries qui accompagne le regard béat des illuminés empreints de certitude envers la bonté de l'homme au travers d'une acceptation sans réserve d'un avenir meilleur dans la paix rédemptrice du Christ notre Sauveur, toujours est-il qu'à midi je soutenais au contraire (vous connaissez mon esprit réboussier) que "la vie était un torrent tumultueux et aveugle qui roule entre deux vallées de larmes emportant tout sur son passage", ce à quoi notre copain Fred Vassas m'a soumis une formule que je trouve pas mal :
La vie est un tissu de coups de poignards qu'il nous faut boire goutte à goutte jusqu'à l'hallali(e).
J'aime bien le coté Rock N'Roll de cette dernière définition.
bon, on reste en contact....
La vie est un tissu de coups de poignards qu'il nous faut boire goutte à goutte jusqu'à l'hallali(e).
J'aime bien le coté Rock N'Roll de cette dernière définition.
bon, on reste en contact....
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dimanche 5 août 2007
Les Nourritures du Connétable (samedi 4 août)
Petite réunion impromptue ce samedi soir chez les Fabre. Sylvie nous avait invité, ainsi que Pierrot et les Richebois. Ces derniers n’ont pu venir. A l’issu du repas dont l’entrée était rien moins que les célèbres Œufs Mimosa de Sylvie, nous sommes allés répéter un peu, après nous être régalés de ce que Jésou nomme une tarte aux pommes, mais que le commun des mortels appelle clafoutis aux poires. De toute façon, nappé de Mirabelle, l’un et l’autre se dit ou se disent. SPAM a beaucoup profité de cette séance. Nous avons abandonné l’accélération progressive ainsi que les multiples montées tonales qui en émaillaient le déroulement. Il y en a juste une désormais pour le dernier couplet. C’est plus sobre, ça me convient très bien ! Inexplicablement, en fin de séance, j’ai eu un coup de pompe. J’ai fini de chanter assis. C’est peut-être un détail pour, mais pour moi ça veut dire beaucoup, ça veut dire que j’étais ivre, heureux d’être assis avec vous…. Je précise : ivre DE MUSIQUE !
Au cours du repas nous avons vu partir Alexis, en grande tenue de supplétif de la gendarmerie (voir photo dans un message précédent).
Il était vraiment beau dans son uniforme. C’est avec des yeux humides de fierté que ses parents l’ont embrassé. Un peu gênés nous avons détourné les yeux, afin de préserver l’intimité de leurs pudiques effusions. Il partait pour le Vigan, où il devait retrouver le reste de sa brigade afin de pacifier la ville. Une bonne partie de la conversation qui a suivi a porté sur l’heure du rendez vous : minuit le 5 août. Par minuit, fallait-il comprendre minuit dans la nuit du 4 au 5, ou bien minuit dans la nuit du 5 au 6 ? La maréchaussée nous avait habitué à moins d’ambiguïté.
Quand on pense que son origine remonte au XVème siècle, et qu’elle se nommait alors « compagnie de la connétablie, gendarmerie et maréchaussée de France » et était commandée par le grand prévôt général, on se dit que les illustres ancêtre, et tous ceux qui ont donné leur vie à travers les âges pour emmerder le sujet puis le citoyen, doivent se retouner dans leur tombe. Pour ceux que l’histoire de la gendarmerie intéresse, et je sais qu’ils sont légion, voici un SITE très exhaustif qui saura combler leur appétit d’histoire.
Sinon, les chiens grossissent (voir photos dans un message précédent) et il faut se dépêcher de porter ces bestioles tant que c’est encore possible. Dans 15 jours ce sera peine perdue ! J’ai remarqué dans un coin de la terrasse, deux ou trois fûts de plastique, d’une centaine de litres chacun : ils contenaient la nourriture des chiots. Je n’ai pas osé demander pour combien de temps ils étaient prévus. A mon sens, une semaine, peut-être deux. Je n’ai pas osé non plus demander la composition du mélange. C’est à ça que je pense en priorité quand il me vient des envies d’en adopter un.. Un adjectif, pour moi les qualifie parfaitement : VORACES ! Mais en revanche ils sont adorables, c’est indéniable.
Au chapitre des développements futurs, on pense bien sur toujours à Ça C’est vraiment Toi, et aussi Brown Sugar. Mais aurons-nous vraiment le temps de préparer ces titres ? Avec les vacances et l’éparpillement du groupe, nous ne pouvons pas espérer jouer ensemble avant début septembre. Ce qui nous laissera en théorie moins de cinq ou six séances pour tout mettre au point. Ne serait-il pas préférable de se concentrer sur l’acquis ? et cet acquis, l’est-il réellement ?
Angoissantes questions, difficile réponse. Improbable futur…..
Au cours du repas nous avons vu partir Alexis, en grande tenue de supplétif de la gendarmerie (voir photo dans un message précédent).
Il était vraiment beau dans son uniforme. C’est avec des yeux humides de fierté que ses parents l’ont embrassé. Un peu gênés nous avons détourné les yeux, afin de préserver l’intimité de leurs pudiques effusions. Il partait pour le Vigan, où il devait retrouver le reste de sa brigade afin de pacifier la ville. Une bonne partie de la conversation qui a suivi a porté sur l’heure du rendez vous : minuit le 5 août. Par minuit, fallait-il comprendre minuit dans la nuit du 4 au 5, ou bien minuit dans la nuit du 5 au 6 ? La maréchaussée nous avait habitué à moins d’ambiguïté.
Quand on pense que son origine remonte au XVème siècle, et qu’elle se nommait alors « compagnie de la connétablie, gendarmerie et maréchaussée de France » et était commandée par le grand prévôt général, on se dit que les illustres ancêtre, et tous ceux qui ont donné leur vie à travers les âges pour emmerder le sujet puis le citoyen, doivent se retouner dans leur tombe. Pour ceux que l’histoire de la gendarmerie intéresse, et je sais qu’ils sont légion, voici un SITE très exhaustif qui saura combler leur appétit d’histoire.
Sinon, les chiens grossissent (voir photos dans un message précédent) et il faut se dépêcher de porter ces bestioles tant que c’est encore possible. Dans 15 jours ce sera peine perdue ! J’ai remarqué dans un coin de la terrasse, deux ou trois fûts de plastique, d’une centaine de litres chacun : ils contenaient la nourriture des chiots. Je n’ai pas osé demander pour combien de temps ils étaient prévus. A mon sens, une semaine, peut-être deux. Je n’ai pas osé non plus demander la composition du mélange. C’est à ça que je pense en priorité quand il me vient des envies d’en adopter un.. Un adjectif, pour moi les qualifie parfaitement : VORACES ! Mais en revanche ils sont adorables, c’est indéniable.
Au chapitre des développements futurs, on pense bien sur toujours à Ça C’est vraiment Toi, et aussi Brown Sugar. Mais aurons-nous vraiment le temps de préparer ces titres ? Avec les vacances et l’éparpillement du groupe, nous ne pouvons pas espérer jouer ensemble avant début septembre. Ce qui nous laissera en théorie moins de cinq ou six séances pour tout mettre au point. Ne serait-il pas préférable de se concentrer sur l’acquis ? et cet acquis, l’est-il réellement ?
Angoissantes questions, difficile réponse. Improbable futur…..
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compte-rendu
Nozamilébètes
Nous, chez les Undertakers, nous aimons les bêtes. Bon peut-être pas TOUTES les bêtes, mais en tous cas les plus courantes. Le Dogue de l'Oural, bien qu'à la frontière du monde animal et des aberrations de la nature (très proches du tératome en fait), issus comme vous le savez de l'application irréfléchie de l'ingénierie génétique, est à la limite de ce qu'on peut appeler "une bête courante". Mais il ya beaucoup d'amour chez les Undertakers, et même les monstr.. euh les néochiens, ont droit à notre attention.
Ca ne se voit pas sous la chemise, mais nous portons tout un gilet en kevlar. un simple coup de pattes de ces chiots,et cela peut nous arracher la carotide. Mais si c'est notre karma, nous l'acceptons en toute quiétude.
Précautions d'emploi du T-Shirt Undertakers
Un djeunz subissant les effets du T-Shirt Undertakers : La perte des repères.
Attention ! Le T-shirt des Undertakers doit être manié avec précaution. L'endosser n'est pas sans danger, votre perception de la réalité peut en être gravement altérée. Il faut être fort dans sa tête et dans son corps pour en supporter les étranges effets. c'est pourquoi le port du T-Shirt Undertakers est déconseillé aux personnes à comprenance réduite, et aux enfants de moins de 16 ans.
En tout état de cause, les Undertakers dégagent toute responsabilité concernant l'utilisation illicite du présent article, ou son détournement à des fins psychotropes de son usage habituel.
Pas de port prolongé sans avis médical préalable.
laver à l'eau tiède, sans adjuvant ambré.
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Papiers, Siouplait !
Alexis, dans son costume de Super Héros
Vous vous souvenez de ce petit jeune prometteur, qui a suppléé avec succès la défection d'Alain V1.0 à la batterie durant plusieurs semaines. L'intérimaire. Il a trouvé sa voie désormais, il est rentré dans les forces de l'ordres.
Un Rocker chez les gendarmes, on aura tout vu !
En même temps, ça pourra peut-être nous être utile en cas de plainte pour tapage nocturne.
Allez, circulez en attendant !
Le petit monde des Undertakers en Images-11
L'instance de Décision
Notre principe, chez les UnderTakers, c'est surtout de ne pas nous prendre au sérieux. Ainsi, chaque fois qu'une résolution importante doit être prise, avons-nous soins de chausser nos nez, d'un pif rouge en peau de Babibel. Ça aide beaucoup à évacuer toute velléité de prenage au sérieux, et se recentrer sur l'essentiel : Est-ce que ça va nous apporter du plaisir ?
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samedi 4 août 2007
Chantez dans le Masque (mercredi 1er août)
Pascou n’a pas pu venir ce mercredi soir, un événement familial grave l’a éloigné du groupe. Philippe « le Carré » ne s’est pas présenté non plus, une invitation oubliée l’en a empêché. C’est donc une formation restreinte qui s’est réunie autour de la table des Fabre en attendant que Pierrot daigne répondre au téléphone et se rende, avec plus d’une demi-heure de retard, à la convocation que nous lui avions notifiée. La session du jour a débuté autour de Rita Mitsouko. Odile se coula doucement dans la peau de Catherine Ringer, pour restituer son timbre de voix et sa diction si particulières, sur ce titre de leur nouvel album (Variety) : Ding Ding Dong. Le résultat fut prometteur. Quant à moi, je me suis joint à Alain pour accompagner aux chœurs. C’est bien, les chœurs aussi ; finalement on attend que ça se passe, que le chanteur se dépatouille avec sa voix, en anglais parfois (en plus), et on arrive au bon moment juste pour partager quelques phrases, et hop, on fait des gestes jusqu’au refrain suivant.
Je plaisante.
Chanter c’est un sacré boulot, surtout lorsqu’on est plusieurs. Les tessitures pas toujours accordées, les tentatives de chant à la tierce, quarte, quinte, assez décevantes, les incompréhensions dues à notre absence de vocabulaire commun, et surtout à notre ignorance en matière de solfège, constituent autant d’obstacles à une bonne interprétation, même dans le cas favorable ou a priori on chante juste, ce qui est loin d’être la règle dans notre groupe (rappelez-vous, on me surnomme moi-même « Mitch 75% », rapport au taux de notes justes que je suis capable d’émettre). J’ai bien sur surfé sur internet pour trouver des conseils de technique vocale. La plupart du temps, quand on tape « technique vocale », google renvoit sur les sites présentant telle ou telle chorale, exposant le programme d’un professeur de chant, présentant une manifestation artistique. J’ai tout de même glané ici ou là quelques renseignements : On l’a compris la respiration est vraiment à la base de tout. Une bonne pratique passe par une technique abdominale d’expiration : le souffle diaphragmatique. Ca doit fonctionner comme l’air qui s’échappe d’un matelas pneumatique qu’on dégonfle. On ne pousse pas l’air, il doit s’expulser en continu, régulièrement, à partir de la pression des muscles abdominaux. Il me semble qu’on puisse faire l’analogie avec une cornemuse, ou les soufflets de l’accordéon. Ensuite il y a la position du larynx. Il faut qu’il soit assez bas, mais pas trop ! Comment peut on abaisser son larynx ?? rien que cette question me donne une idée assez précise de l’infini. Bon, à part ça, il faut faire « bailler la voix », être toujours « dans le souffle », et aussi, « dans le masque ».
Pour ce dernier item, il est recommandé de ne par éternuer dans le masque, on s’en met partout. Egalement il n’est pas nécessaire de se chausser de palmes et d’utiliser un tuba, notre chant n’est pas assez profond pour ça. Et puis l’apnée est contre-indiquée à une pratique sérieuse de l’outil vocal à moins qu’on s’appelle Mayol, qui est mort d’ailleurs, après avoir voulu interpréter l’air du Barbier de Séville à moin 127 mètres de profondeur ; il avait oublié l’air. Le temps de reprendre son souffle, et il était déjà trop tard. Le problème de Mayol était également d’ordre scénique. Il ne chantait qu’au dessous de 100 mètres, ce qui limite l’audience. Va trouver une salle de spectacle subaquatique valable dans la région. Au départ il pensait se produire dans la fosse des Marianes, mais il a du renoncer pour des problèmes financiers : les 13 sœurs Mariane n’ont jamais pu se mettre d’accord sur le prix de la location (d’autant que la fosse depuis la mort de leurs parents est en indivis, et l’unique frère a disparu depuis trente ans sans donner signe de vie après avoir été déshérité par le père : un vrai casse-tête de notaire). Quand à trouver une fosse d’orchestre de plus de trois mètres de profondeur, je suis un peu sceptique. J’espère que la Communauté Européenne, qui sait se mobiliser en matière d’aérospatiale, saura conjuguer ses efforts pour nous apporter le Zenith Subaquatique dont tout pays moderne doit se doter.
Voilà, amis choristes, je crois que j’ai fait le tour de la question, désormais grâce à mes préceptes vous voici armés pour affronter vocalement avec succès les classiques du Rock.
S’il subistait quelque zone d’ombre malgré l’exhaustivité de mon propos, permettez moi de vous conseiller de cliquer ICI, ça finira de vous achever !
La soirée nous a permis également de mettre en pratique une nouvelle idée ( ! ) de Pierrot concernant l’interprétation de SPAM. On commence doucement, et puis ça s’accélère façon Kasatchock, pour finir en fouilli musical ; au passage on ne doit pas oubier de monter d'un demi-ton à chaque couplet. C’est intéressant. Il faut qu’on le travaille. Ce sera la version 3 modifiée b tiret z. Le plus difficile va être, à mon sens, de convaincre Phil le Carré, de la pertinence de cet opus. Parceque nous avons profité de son absence (j’espère qu’il ne nous lit pas) pour nous lacher un peu ; la reprise en mains va être terrible !
D’ailleurs ça s’est ressenti dans notre assiduité : Au bout d’une heure de travail nous avons fait la traditionnelle pause…. Et nous n’avons jamais repris ! par contre le debriefing post-session nous a permis de développer une Grande Idee (je ne me souviens plus si c’était avant ou après le limoncello), que nous allons inclure dans notre spectacle. Ca va en surprendre plus d’un (un truc de ouf’ comme disent les djeunz). Mais je n’en dis pas plus. Ou alors, peut-être si on me le demande gentiment, en m’écrivant, sous pli discret, à omazet@aol.com et en signant une clause de confidentialité très restrictive.
Je plaisante.
Chanter c’est un sacré boulot, surtout lorsqu’on est plusieurs. Les tessitures pas toujours accordées, les tentatives de chant à la tierce, quarte, quinte, assez décevantes, les incompréhensions dues à notre absence de vocabulaire commun, et surtout à notre ignorance en matière de solfège, constituent autant d’obstacles à une bonne interprétation, même dans le cas favorable ou a priori on chante juste, ce qui est loin d’être la règle dans notre groupe (rappelez-vous, on me surnomme moi-même « Mitch 75% », rapport au taux de notes justes que je suis capable d’émettre). J’ai bien sur surfé sur internet pour trouver des conseils de technique vocale. La plupart du temps, quand on tape « technique vocale », google renvoit sur les sites présentant telle ou telle chorale, exposant le programme d’un professeur de chant, présentant une manifestation artistique. J’ai tout de même glané ici ou là quelques renseignements : On l’a compris la respiration est vraiment à la base de tout. Une bonne pratique passe par une technique abdominale d’expiration : le souffle diaphragmatique. Ca doit fonctionner comme l’air qui s’échappe d’un matelas pneumatique qu’on dégonfle. On ne pousse pas l’air, il doit s’expulser en continu, régulièrement, à partir de la pression des muscles abdominaux. Il me semble qu’on puisse faire l’analogie avec une cornemuse, ou les soufflets de l’accordéon. Ensuite il y a la position du larynx. Il faut qu’il soit assez bas, mais pas trop ! Comment peut on abaisser son larynx ?? rien que cette question me donne une idée assez précise de l’infini. Bon, à part ça, il faut faire « bailler la voix », être toujours « dans le souffle », et aussi, « dans le masque ».
Pour ce dernier item, il est recommandé de ne par éternuer dans le masque, on s’en met partout. Egalement il n’est pas nécessaire de se chausser de palmes et d’utiliser un tuba, notre chant n’est pas assez profond pour ça. Et puis l’apnée est contre-indiquée à une pratique sérieuse de l’outil vocal à moins qu’on s’appelle Mayol, qui est mort d’ailleurs, après avoir voulu interpréter l’air du Barbier de Séville à moin 127 mètres de profondeur ; il avait oublié l’air. Le temps de reprendre son souffle, et il était déjà trop tard. Le problème de Mayol était également d’ordre scénique. Il ne chantait qu’au dessous de 100 mètres, ce qui limite l’audience. Va trouver une salle de spectacle subaquatique valable dans la région. Au départ il pensait se produire dans la fosse des Marianes, mais il a du renoncer pour des problèmes financiers : les 13 sœurs Mariane n’ont jamais pu se mettre d’accord sur le prix de la location (d’autant que la fosse depuis la mort de leurs parents est en indivis, et l’unique frère a disparu depuis trente ans sans donner signe de vie après avoir été déshérité par le père : un vrai casse-tête de notaire). Quand à trouver une fosse d’orchestre de plus de trois mètres de profondeur, je suis un peu sceptique. J’espère que la Communauté Européenne, qui sait se mobiliser en matière d’aérospatiale, saura conjuguer ses efforts pour nous apporter le Zenith Subaquatique dont tout pays moderne doit se doter.
Voilà, amis choristes, je crois que j’ai fait le tour de la question, désormais grâce à mes préceptes vous voici armés pour affronter vocalement avec succès les classiques du Rock.
S’il subistait quelque zone d’ombre malgré l’exhaustivité de mon propos, permettez moi de vous conseiller de cliquer ICI, ça finira de vous achever !
La soirée nous a permis également de mettre en pratique une nouvelle idée ( ! ) de Pierrot concernant l’interprétation de SPAM. On commence doucement, et puis ça s’accélère façon Kasatchock, pour finir en fouilli musical ; au passage on ne doit pas oubier de monter d'un demi-ton à chaque couplet. C’est intéressant. Il faut qu’on le travaille. Ce sera la version 3 modifiée b tiret z. Le plus difficile va être, à mon sens, de convaincre Phil le Carré, de la pertinence de cet opus. Parceque nous avons profité de son absence (j’espère qu’il ne nous lit pas) pour nous lacher un peu ; la reprise en mains va être terrible !
D’ailleurs ça s’est ressenti dans notre assiduité : Au bout d’une heure de travail nous avons fait la traditionnelle pause…. Et nous n’avons jamais repris ! par contre le debriefing post-session nous a permis de développer une Grande Idee (je ne me souviens plus si c’était avant ou après le limoncello), que nous allons inclure dans notre spectacle. Ca va en surprendre plus d’un (un truc de ouf’ comme disent les djeunz). Mais je n’en dis pas plus. Ou alors, peut-être si on me le demande gentiment, en m’écrivant, sous pli discret, à omazet@aol.com et en signant une clause de confidentialité très restrictive.
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compte-rendu
jeudi 2 août 2007
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