Le souci avec Lolo, c’est que malgré sa pratique musicale, elle ne sait pas transposer à la volée. C’est pourquoi nous avons fait une longue pause sous l’abri tiède de la cuisine d’été tandis que Pierrot réarrangeait en mi ses accords écrits en sol (ou quelque chose d’approchant) pour que notre encadreuse les note sur sa partition. En effet, plein de miséricorde, le Leader m’a proposé de baisser la tonalité de sa chanson sur le cochon afin que je puisse la chanter plus facilement. Ce qui a pris un peu de temps.
Mais auparavant nous étions descendus à la SJM, moins étouffante que la semaine précédente. Nous avions drastiquement limité le volume des instruments et parvînmes même à nous entendre tous, évènement qui fut à marquer d’une pierre blanche. La disposition de l’orchestre, après les déménagements précédents, s’était stabilisée : nous prenions doucement nos nouvelles marques. Nous exécutâmes le marathon avec un certain plaisir. J’en pris trop je crois car il sembla que je chantai trop fort.
La deuxième partie de la répète fut totalement consacrée au nouveau titre de Pierrot : « tout est bon dans le cochon ». Nous l’écoutâmes d’abord sur la sono, puis l’interprétâmes deux ou trois fois. Ma fois ça sonnait pas mal pour une première mise en place.
Cette chanson est construite de manière à obtenir un crescendo constant au long des couplets, jusqu’à se terminer dans une espèce d’apothéose, un hymne à la joie épicurien. Notamment les choristes ont une grande importance car elles doivent grâce à des « Hou Hou » de plus en plus lascifs et frénétiques souligner le féroce appétit du récitant pour la charcuterie. Une sorte de fièvre porcine, finalement.
Il y eu quelque difficultés à leur faire entendre cette nécessité. Elles se refusèrent à l’exercice, d’autant qu’il fallait aussi, entre deux « Hou Hou », simuler les cris du cochon qu’on égorge.
Si tant est que cela soit possible, c’est donc « assez sobrement » que nous exécutâmes le cochon.
A noter une info de notre Carré Magique*, Phil : un concert possible en début 2010 pour fêter l’anniversaire de sa maman.
*Économie
Carré magique : représentation graphique imaginée par N. Kaldor résumant la situation économique d'un pays à partir de quatre indicateurs macroéconomiques : le taux de croissance du P.I.B., le taux de chômage, le taux d'inflation et le solde des transactions courantes (en pourcentage du P.I.B.). Tout l'art de l'économiste, depuis trente ans, est de maintenir un équilibre entre les angles de ce carré.
En cet anniversaire de la faillite de la banque d’affaire Lehman Brothers à l’origine de La Crise, je pensais qu’un peu d’économie serait bienvenue et détendrait l’atmosphère.
mardi 15 septembre 2009
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