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mardi 29 septembre 2009

Auto Promo 2


Vin Bourru, pour femme pas bourrée

Bon anniversaire à notre Choriste Odile aux Blanches Mains. Elle fête ses ..'tuitans le jour de la Saint Michel en ouvrant une bouteille de vin bourru ce vin Jésou et Alain le connaisent, c'est le même principe que le Süsser Wein alsacien. Un vin jeune, en pleine fermentation, au gout acidulé de cidre et plein de petites bulles agréables.

La Fête A La Grenouille

Il n’y eut pas de répète ce mercredi 23 septembre.

A l’occasion de l’anniversaire de Lolo, Pascou nous proposa d’aller au pub l’Oxbridge. En effet il y avait une soirée spéciale autour de la grenouille, ou plutôt de ses cuisses. Cuisses de grenouilles à volonté ! C’est plutôt amusant quand on y pense que celui que nous surnommons l’anglais serve des cuisses de grenouille. C’est aussi ça l’Europe !

Nous nous retrouvâmes aux alentours de 21 heures devant le bar, rue Porte d’Ales, cette rue qui fait l’angle de la grande poste du boulevard Gambetta. Il y avait déjà pas mal de monde assis, aussi le patron dut-il installer tables et chaises dans la rue perpendiculaire, et la condamner à la circulation pour que nous puissions nous asseoir. La soirée était agréable, l’ambiance cosy et décontractée, « casual » comme disent les anglais.

On apporta des pichets de bière ainsi qu’une bouteille de blanc, certains n’hésitant pas à alterner l’un et l’autre pour étancher leur soif et tester cette association avec les grenouilles. Ces dernières étaient servies sur des tranches de pain de campagne, la mie recevant avec bonheur le beurre fondu et la persillade. Une partie d’entre nous avait déjà mangé avant de venir, cela ne nous empêcha pas d’apprécier entre une et trois assiettes de batraciens, selon les appétits de chacun.

Pour ajouter à l’ambiance, plusieurs camions de pompiers déboulèrent tous gyrophares et sirènes dehors, passant à vive allure devant le bar, puis remontant la rue avant de stopper deux cents mètres plus haut. Leurs lumières clignotantes rouges et bleues qui éclairaient comme dans un son et lumières les façades anciennes apportaient un contrepoint festif à notre repas. La rue fut très animée par les hésitations des véhicules tentant de se sortir de cette souricière, du fait que les pompiers la bouchaient complètement. Renseignement pris, il sembla qu’il s’agissait d’un départ de feu dans un squat.

En guise de promenade digestive, nous pénétrâmes jusqu’au fond du pub afin d’y évaluer la place que nous aurions le 4 décembre pour notre concert. Pour autant que nous pûmes en juger, il nous apparut que nous aurions juste assez d’espace pour nous produire et ménager en outre de la place pour deux voire trois spectateurs peu corpulents. Ce qui pour ma part, et à la lumière de l’écoute distraite des spectateurs lors de nos derniers concerts, me parut plus que suffisant.

Contre un mur, près des toilettes où l’un des musiciens avait suggéré que la section chant aurait pu avantageusement se rassembler pour chanter lors du concert, se trouvait un petit meuble de bois peint, évidés de trous sur sa tablette et muni d’étagères compartimentées et inclinées, identifiées par des nombres de 20 à 2000. Au milieu des trous trônait (décidément) une superbe grenouille en fonte, la bouche béante. Dans les casiers P. rassembla une dizaine de gros jetons en fonte, des sortes de palets dont nous comprimes que le but était de les lancer dans la gueule de la rainette. Celle-ci était protégée des assauts des joueurs par un lourd tourniquet métallique, disposé pour dévier sournoisement la trajectoire des palets. On connaît le don de Pierrot pour toutes les formes de jeu et de sport : il ne lui fallut que deux tirs de réglage pour que la grenouille engloutisse sa pitance et que l’étagère indiquant « 2000 » reçoive joyeusement son trophée dans un clac ! assourdissant. D’autres, moins doués, s’évertuèrent à transformer ce jeu d’adresse en jeu de hasard, tirant tous azimuts, de préférence AUTOUR du meuble, sans doute pour donner plus de piquant à l’exercice. Une jeune femme, prisonnière depuis plusieurs minutes dans les WC et n'osant sortir, finit par appeler à l'aide d'une voix apeurée en se demandant ce qu'étaient ces coups de fusils qu'elle entendait claquer tout contre sa porte. Le Leader quant à lui avait pris son allure de croisière et sur l'hymne du Sauvageon il enfilait les strike à 2000 points comme moi je me roule une clope, insensible désormais au monde qui l'entourait.

Au moment du café, l’anglais se rapprocha de nos tables pour nous faire un brin de causette. Nous reçûmes confirmation que le nom du bar était un condensé d’Oxford et de Cambridge -les deux grandes écoles- et que notre amphitryon y avait fait un séjour, dont je ne compris pas bien la nature. Il y avait travaillé en tous cas. Il conclut en expliquant qu’il avait dû en partir, son alternative étant d’y rester comme prof ou comme alcoolique, l’un et l’autre ne lui étant pas apparus comme une option pérenne. Il nous confirma notre engagement pour le 4 décembre. Devant notre avertissement à peine voilé quant à notre amateurisme, il nous rassura en évoquant, avec un certain flegme non dénué d'un humour tout britanique, l’indigence de tel groupe de heavy metal -plus heavy que métal-, passé par la scène de l’Oxbridge. En gros : plus rien ne pouvait l’étonner en matière de médiocrité. Sous entendu : au point où on en était, pourquoi pas les UFR ! et pour conclure : Il en avait vu d’autres.

Un vibrant message d’espoirs donc, propice à nous conforter dans cette obstination qui est la notre de vouloir nous montrer en public quoi qu’il advienne.

dimanche 27 septembre 2009

I Have A Dream

Le texte ci-dessous est un peu onirique à tendance Dalinienne, j'y verrais bien des montre molles ici et là, une gare perpignanaise et des animaux à type de chimères montées sur des pattes d'insectes. C'est une comptine. Il faudrait Lolo que tu composes une petite ritournelle à chanter dans les cours de récré, entre la marelle et le ballon prisonnier. je l'aurais bien intitulée "Rêve Orange" mais c'est déja pris.


J’ai fait un rêve étrange
J’ai fait un rêve de gosse
Mes dents faisaient des franges
Mon ventre était plein d’os
Avec tes yeux orange
Tes gestes véloces
Et ton visage d’ange
De belle enfant précoce
Tu m’disais vas y mange
Cette bouillie atroce
Ou bien le roi du Gange
Sera pour toi féroce
J’ai fait un rêve étrange
J’ai fait un rêve de gosse
Et quand ça le démange
Mon pote rhinocéros
Près du mur de la grange
S’en va frotter sa bosse
J’ai fait un rêve étrange
J’ai fait un rêve de gosse
J’ai vu Jessica Lange
A coté de Kate Moss
L’une était un peu strange
L’autre carrément rosse
N'écoutant que les louanges
De leurs amis chicos
Elles mangeaient un mélange
De fèves de cabosses
Et s’habillaient de langes
Tissés de fil d’écosse.
J’ai fait un rêve étrange
J’ai fait un rêve de gosse
Couvert jusqu’aux phalanges
De gants de mérinos
Je traçais des losanges
Avec un balai-brosse
Protégé par un ange
Au profil de colosse
Pour ne pas que se venge
Sur moi la Carabosse
J’ai fait un rêve étrange
J’ai fait un rêve de gosse…

Auto Promo Megalo !


Parti quelques jours en montagne pour un repos bien mérité, Mitch l'auteur apprécié de tous, se ressource aux vraies valeurs de l'existence, et puise l'inspiration au lac de tous les possibles (Crédit Photo : Avec l'aimable autorisation de Robert Doisneau)..

La rédaction souhaite un excellent anniversaire à Mitch, chanteur des UFR( on n'est jamais mieux servi que par soi-même).

Extrait du discours de Poun à l'accasion de l'annif de Mitch.

"Si nous sommes réunis ici ce soir [..] Souhaitons lui succès et estime du public, et qu'il perfectionne encore, s'il était besoin, cette voix inimitable et "intéressante" dont il sait nous régaler à chaque fois qu'il s'approprie, qu'il habite l'une des compos ou l'un des textes de ses partenaires.
Encore merci, Mitch, sache malgré notre pudeur, que nous apprécions tout ce que tu fais pour la musique en général et pour nous en particulier.

vendredi 25 septembre 2009

Dans l'Champignon Tout est Bon

 
Hier soir quand nous sommes arrivés, vers 23 heures à Bonnevaux au termes d'un périple où même Simone notre GPS s'est perdue en cherchant une autoroute que jamais elle ne trouva, ces cèpes nous attendaient. Nous les avons mangé en omelette ce midi. Il y en avait presque trop, pour deux ! Avec un petit verre de Crepy, et pour suivre un fromage frais de brebi, c'était exellent

mercredi 23 septembre 2009

Un Kdo Pour Lolo

Un Satisfecit de Sylvie

J’arrivai un peu en retard à la dernière répétition au terme du psychodrame dont vous avez pu suivre les péripéties dans ces colonnes, et qui se conclut dans de sobres effusions et des manifestations d'estime réciproque qui permirent à un climat apaisé de régner sur la soirée.

Odile était restée à la maison et Lolo rentrait d’une formation au pays de Frida Oumpapah. A ce qu’elle m’en dit au téléphone, l’ambiance y fut plus studieuse que franchement bavaroise.

C’est vers 22 heures que je retrouvai le reste de la troupe amputée de ses éléments féminins. Les musiciens étaient déjà installés dans la salle Jim Morrison, l’antre des possibles musicaux. De fait, comme je tardais à venir, Pierrot avait proposé de travailler sa dernière composition basée sur un de mes textes : « compartiment rêveur » un peu remanié pour l’occasion.

J’arrivai juste à temps pour le premier « filage ».

La maquette que nous avait proposé Le Leader était plutôt lente, il entreprit de l’accélérer en demandant au Carré d’imprimer un rythme soutenu judicieusement calqué sur celui des boggies sur les voies. Dans le même temps Pierrot m’indiquait la mélodie, que j’assimilai tant bien que mal. Nous fîmes une dizaine de répétitions, mettant au passage en place le pont et les accompagnements basse et guitare rythmique. Le résultat fut plutôt encourageant à l’écoute.

Le final, qui constitue un des points forts de notre groupe, reste tout de même perfectible à l’heure où j’écris ces lignes.

Nous nous centrâmes uniquement sur ce titre, délaissant pour une fois le traditionnel marathon. Il n’y eut pas de pause, compte-tenu de la relative brièveté de la session. Nous nous séparâmes vers 23h30 assez satisfaits. Le son avait été plutôt bien géré, à tel point que nous eûmes le plaisir d’une visite de Sylvie, venue nous féliciter pour notre modération sonore, et nous proposant de multiplier les répétitions si celle-ci devaient désormais se dérouler dans de telles conditions de confort acoustique.

Libérés du poids de la culpabilité chronique dû à l'indéniable pollution sonore dont nous inondons le quartier chaque mercredi, nous remerciâmes Sylvie pour son satisfecit, en poussant tout de même un poil le son sur la fin.

Une très bonne séance de travail au final, efficace, productive, et sereine.

dimanche 20 septembre 2009

Sauvageon : Le Texte Maudit

Voici le texte intégral de cette œuvre qui fera date dans la littérature du XXIème siècle.
Pounet ,l'ultra bassiste du XXIème SIECLE


Aahahahahahah !

Putain si seulement, j’avais au fond des tripes
un sentiment puissant qui fasse vibrer mon slip
une cause à défendre, un drapeau à brandir
un dragon à pourfendre, une haine à saisir

Je voudrais pouvoir dire, à tous ceux qui m'écoutent
que j'ai connu le pire quand j'ai tracé ma route
qu'j'ai subi l'injustice et même la trahison
et puis comble du vice, qu'on m'a mis en prison

refrain

Chanteur engagé, qui cherche la baston
d'un combat à mener, un holocauste de cons
chanteur enragé, je cherche une baston
je suis un révolté, je suis un sauvageon
 
élevé chez les jésuites, vacances au bord de mer
j'ai pris ma première cuite, l'an passé à la bière
je suis un banckable, j'connais pas la misère
et dans mon cartable, y'a une photo d'ma mère

Chanteur engagé, qui cherche la baston
d'un combat à mener, un holocauste de cons
chanteur enragé, je cherche une baston
je suis un révolté, je suis un sauvageon

Chanteur engagé, qui cherche la baston
d'un combat à mener, un holocauste de cons
chanteur enragé, je cherche une baston
je suis un révolté, je suis un sauvageon


Ndlr : il s'agit du texte initial de la chanson "Dans le cochon tout est bon", remaniée après les réticences du chanteur à l'interpréter à cause du refrain (cf. archives : messages et commentaires autour du Sauvageon, juillet-août 2009)

Joyeux Annif

Joyeux anniversaire ma Catou. je t'ai fais une sélection d'images, choisis celle qui te convient le mieux...


samedi 19 septembre 2009

Le Mariage de Marine



Cliquer sur une photo pour atteindre le dossier permettant l'affichage en grand format.

Nouvelle Compo : One way Ticket


Pierrot est allé chercher un texte écrit en janvier "Compartiment Rêveur" (à rechercher dans le nuage de mots, rubrique song, 27 janvier 2009). Il l'a adapté, a supprimé un couplet et réaménagé le refrain. Ce qui lui a plu c'était la répétition du "one way ticket" ; il en a fait le fil rouge du titre, c'est le gimmick qui revient tout au long de la chanson comme le toutoum toutoum des boggies sur les rails. On pourrait qualifier cette chanson de rock folk ferroviaire. La compo rythmique de Phil le K. apporte beaucoup au morceau.

One Way Ticket

Dans le train de toute ma vie
J’ai grimpé et me suis assis
Dans le compartiment rêveur
J’étais un peu flâneur

Au fil des voies l’aiguilleur
Avait dessiné la route
Me protégeant des doutes
Quel manipulateur

Refrain

J’avais pris un one way ticket
Précisé non remboursable
J’avais pris un one way ticket
Je n’étais pas raisonnable

Dans le train de ma vie
Dans le compartiment rêveur
Dans le train de ma vie
je me suis assis forever


Je n’avais pour tout bagage
Que ma pure insouciance
Et mon désir de partance
Je ne voulais pas de cage

Solo

J’avais pris un one way ticket
Précisé non remboursable
J’avais pris un one way ticket
Je n’étais pas raisonnable

Dans le train de ma vie
Dans le compartiment rêveur
Dans le train de ma vie
je me suis assis forever


Dans les couloirs le contrôleur
Un jour m’annoncera la couleur
Au-delà de cette limite
Ton ticket n’est plus valable

Et je descendrai sur le quai
Avec juste assez de regrets
Pour racheter un ticket
Et puis refaire le trajet.

J’avais pris un one way ticket
Précisé non remboursable
J’avais pris un one way ticket
Je n’étais pas raisonnable

Dans le train de ma vie
Dans le compartiment rêveur
Dans le train de ma vie
je me suis assis forever







Stupeur !



Cette photo volée, prise au téléobjectif dans une rue nîmoise ne laisse aucun doute malgré notre stupeur : Le Kéké fait son outing. On s'en doutait depuis quelques temps, mais nous n'en avions pas la certitude. Le Blog UFR est le premier à faire sortir l'info :
L'homme-qui-murmure-à-l'oreille-de-nos-femmes a une double vie.

On le surprend ici avec la jeune compagne de sa vie secrète, Nabila. Une indiscrétion nous apprend qu'il l'a rencontrée dans son cabinet lors de l'extraction périlleuse d'une molaire du fond. On ne peut douter un instant du lien de parenté qui lie notre photographe people avec la petite fille (Marie-Sophie) que Nabila tient par la main. La ressemblance est troublante.

Loin de nous, tout jugement hâtif. Demandon simplement à notre dentiste mondain de régulariser au plus vite cette situation trouble...

Dans l'Cochon, Tout est bon : 2- Le Cochon Farci Flambé au Whisky



Pour alimenter notre débat sur le Farci...

Egalement, et P. le faisait remarquer tantôt, mon coté mégalomane et manipulateur ne pouvait s'accomoder de ne pas être l'objet unique du 600ème message. A l'évidence, dans notre orchestre, je ne pouvais être que le chanteur, avec ses outrances, son exhibitionisme, son instabilité, ses emportements et ses bouderies tempérés d'un éthylisme aigu.

Permettez moi, pour ces raisons entre autres, de vous remercier pour votre participation active à ce blog, malgré ses imperfections, ses excès, ses errances, et son egocentrisme.
Mais il vit depuis presque trois ans grâce à vos 3500 contributions. Certains messages ont déchaîné les passions, d'autres on suscité des dizaines de commentaires, certains sont passés dans l'indifférence général. C'est le reflet de la vie de notre groupe, passionnée, partagée, vraie.

C'est Notre Histoire.

Je vous invite par ailleurs, et je vous le promets je ne ferai pas de censure, à vous lacher un peu en donnant votre sentiment sur le chemin parcouru et celui à venir ici.. j'aimerais bien publier des "600.bis" qui s'ajouteraient à ce jalon dans notre Livre.

mardi 15 septembre 2009

La Crise et La fièvre Porcine

Le souci avec Lolo, c’est que malgré sa pratique musicale, elle ne sait pas transposer à la volée. C’est pourquoi nous avons fait une longue pause sous l’abri tiède de la cuisine d’été tandis que Pierrot réarrangeait en mi ses accords écrits en sol (ou quelque chose d’approchant) pour que notre encadreuse les note sur sa partition. En effet, plein de miséricorde, le Leader m’a proposé de baisser la tonalité de sa chanson sur le cochon afin que je puisse la chanter plus facilement. Ce qui a pris un peu de temps.

Mais auparavant nous étions descendus à la SJM, moins étouffante que la semaine précédente. Nous avions drastiquement limité le volume des instruments et parvînmes même à nous entendre tous, évènement qui fut à marquer d’une pierre blanche. La disposition de l’orchestre, après les déménagements précédents, s’était stabilisée : nous prenions doucement nos nouvelles marques. Nous exécutâmes le marathon avec un certain plaisir. J’en pris trop je crois car il sembla que je chantai trop fort.

La deuxième partie de la répète fut totalement consacrée au nouveau titre de Pierrot : « tout est bon dans le cochon ». Nous l’écoutâmes d’abord sur la sono, puis l’interprétâmes deux ou trois fois. Ma fois ça sonnait pas mal pour une première mise en place.

Cette chanson est construite de manière à obtenir un crescendo constant au long des couplets, jusqu’à se terminer dans une espèce d’apothéose, un hymne à la joie épicurien. Notamment les choristes ont une grande importance car elles doivent grâce à des « Hou Hou » de plus en plus lascifs et frénétiques souligner le féroce appétit du récitant pour la charcuterie. Une sorte de fièvre porcine, finalement.
Il y eu quelque difficultés à leur faire entendre cette nécessité. Elles se refusèrent à l’exercice, d’autant qu’il fallait aussi, entre deux « Hou Hou », simuler les cris du cochon qu’on égorge.

Si tant est que cela soit possible, c’est donc « assez sobrement » que nous exécutâmes le cochon.

A noter une info de notre Carré Magique*, Phil : un concert possible en début 2010 pour fêter l’anniversaire de sa maman.



*Économie
Carré magique : représentation graphique imaginée par N. Kaldor résumant la situation économique d'un pays à partir de quatre indicateurs macroéconomiques : le taux de croissance du P.I.B., le taux de chômage, le taux d'inflation et le solde des transactions courantes (en pourcentage du P.I.B.). Tout l'art de l'économiste, depuis trente ans, est de maintenir un équilibre entre les angles de ce carré.


En cet anniversaire de la faillite de la banque d’affaire Lehman Brothers à l’origine de La Crise, je pensais qu’un peu d’économie serait bienvenue et détendrait l’atmosphère.

Méthode

Je reproduis ici in extenso, la nouvelle méthode de travail de notre compositeur Pierrot. Pour une fois qu'il parle de lui, qu'il explique sa façon de construire une compo, en termes simple et clairs, je suis heureux de le publier en première page. Et j'espère que régulièrement, il saura nous dévoiler ici ce qui est finalement la raison d'être de ce blog : la vie du groupe au travers de sa musique.
Le texte ci-dessous accompagne sa dernière livraison, que je vous mets à coté dans le lecteur mp3 "pêle mêle" (titre : Voyage). Prenez du plaisir à l'écouter, et imaginez le produit fini.


A partir de là, c'est Pierrot qui parle :

Retour aux fondamentaux ,rien de très novateur.
Seulement voilà j'inaugure une nouvelle façon de procéder.
A partir de dorénavant et réciproquement jusqu'à nouvel ordre j'utiliserai la technique du "croquis".
En effet, las de perdre du temps et de l'énergie à faire des maquettes qui ne servent qu'à encombrer mon ordi, je vais maintenant faire des brouillons simples et rapides.
A partir de là, on vend ou on casse. Elle intéresse quelqu'un? merci de me le signaler. Je la fignolerai , lui rajouterai des couleurs, du vernis et tout ça.

Sinon : scouic j'écrase, j'efface, je ventile façon puzzle.
Bien sur il faut faire un petit travail d'imagination. Dans le cas présent, il faut rajouter au morceau, par la puissance de votre pensée, là une basse qui martèlera un effet locomotive ,ici une batterie qui relance, là-bas des chabadabadas, ou encore des chou-chous des pouêt-pouêts, des pimpons, des majorettes etc etc..
A+

Magique

lundi 14 septembre 2009

Dans l'Cochon, Tout est bon

Texte de Pierrot et Poun, après un repas particulièrement roboratif
dans un bouchon lyonnais...


Quand arrivent les vacances je ne prends jamais l’avion
Pour m’faire péter la panse, avec délectation
Vous ne me verrez pas aux States, pas plus que chez les grecs
Je n’ai qu’une destination pour me taper du graillon

Refrain :
Quand je suis affamé y a pas trois solutions
Je ne peux pas me contrôler, y a as d’explication
Quand je veux me régaler, que je veux des sensations
Je vais chez le charcutier… tout est bon dans le cochon !

Y a rien de plus tentant qu’un boudin de paysan
Il n’y a rien de plus beau qu’un bon saucisson chaud
Le tablier de sapeur me remplit de bonheur
Une belle andouillette met mes papilles en fête

Les harengs marinés me donnent la nausée
Je ne suis pas très à l’aise avec le poulet basquaise
J’aime pas les tournedos, pas plus que le gigot
Le poulet marengo les escalopes de veau

Des pieds de porc vinaigrette j’en remplis mon assiette
Et pour finir le repas, moi je n’hésite pas
Je prends dans une main un gros morceau de pain
Et je tartine la bête d’une belle couche de rillettes !

mercredi 9 septembre 2009

Double Mise en Perce Pour Fêter la Reprise

Je contemple la piscine du bord de la terrasse. C’est le soir, quelques oiseaux se poursuivent et se posent dans le vieux cerisier au crépuscule de sa vie. Coca la chatte monte la garde sous le tronc et les observe avec attention, ses muscles en alertes dans un simulacre de chasse, elle qui ne mange rien d’autre que des croquettes. Odile dans la cuisine règle le feu sous le faitout en fonte dans lequel mijotent 10 kilos de coulis dont les riches senteurs dérivent paresseusement jusqu’à moi. Dans la quiétude du soir, le ciel s’assombrit derrière le faite de la maison, alors qu’à l’opposé, au dessus de la piscine, derrière la haie de cyprès, le soleil plonge inexorablement dans la nuit estivale. Je contemple la piscine : Comme une mer intérieure trop longtemps sollicitée par les expérimentations de l’homme, elle se vide inexorablement. Jusqu’ici j’avais constaté une fuite résiduelle, que je compensais sans trop de peine grâce au remplissage automatique. Mais là j’ai l’impression de contempler un évier dont on aurait ouvert la bonde. L’eau est encore trouble des chaleurs d’août, et même en scrutant avec attention les profondeurs, je ne peux distinguer la déchirure dans l’enveloppe du liner. J’en suis réduit à attendre que le niveau se stabilise à l’endroit de la fuite. Du train où ça va, j’ai le sentiment que la piscine va se vider entièrement avant de nous livrer son mystère.

Assistant impuissant à cette mort annoncée, je ne peux m’empêcher d’y voir un parallèle avec le processus d’écriture.

L’écriture est un lac de montagne à l’écosystème fragile, un réservoir d’idées alimenté par des dizaines de torrents, dans lequel on puise à mesure. Hélas ces trois derniers mois, à cause sans doute de la sécheresse de l’été, les rivières se sont taries et les eaux stagnantes se sont révélées impropres à la consommation. Mon lac intérieur s’est retrouvé stérile, sa surface étale, délaissée par les volatiles espiègles qui jouaient alors avec les vaguelettes qui l’agitaient, me laissant dans l’incapacité d’aligner trois mots. Je n’en avais plus la matière, ni, surtout, plus le goût. J’en avais perçu les prémisses il y a quelques temps déjà, ressassant inlassablement, recyclant une eau sans saveur, privée de ses minéraux indispensables, tiède et fade, trop de fois filtrée et retraitée.

C’est la revanche de l’émotion sur l’intellect. La volonté naît du désir : A quoi bon noircir des pages, si l’envie est absente ? Si aucun but ne sous-tend la démarche, si l’inanité de l’entreprise devient comme une évidence ? Car c’est de cette envie qu’émerge le plaisir de conduire le lecteur sur des chemins qu’il n’avait pas prévus par cette construction irréelle de l’esprit qui naît de combinaisons, de chocs aléatoire, d’éclairs fugace, comme autant de poissons insaisissables que pêcheur malhabile je tire des profondeurs du lac.

Remontant vers la maison, Je fais part à Odile de cette analogie aquatique. Elle reste songeuse quelques secondes. Me regarde avec intensité et lâche : « tiens, ça me fait penser, ton lac il est entouré de forêts. Et la forêt c’est du bois. Et du bois on n’en a plus guère ! C’est bientôt l’hiver : il va falloir en faire rentrer trois ou quatre stères ! ». Une vieille blague me traverse l’esprit, dont je ne me rappelle que la chute : Quand homme blanc rentrer beaucoup de bois, c’est que hiver promet d’être rude…

Odile est une personne sensible, cultivée qui ne rechigne pas au questionnement métaphysique ; cependant sont esprit est empreint de pragmatisme, qui lui permet en une fraction de seconde, comme le joueur d’échec examine des milliers de coups à l’avance, d’interpoler, d’extrapoler, d’inférer, d’amalgamer, de suivre mille parcours jusqu’à leur conclusion logique. Comment ne pas éprouver un léger vertige dans cette juxtaposition improbable de mes errances métaphoriques avec le bois de chauffage!

Je ne suis pas loin de penser qu’ici réside la différence fondamentale entre Elles et nous. Elles ont souvent plusieurs coups d’avance. Leur force c’est qu’elles ne nous le font pas trop sentir. La femme est miséricordieuse. On évoquera pour l’anecdote qu’au plus profond de l’acte d’amour, alors que l’homme fournit tout son effort dans un chavirement des sens, la femme, déconnectée, passe en revue le contenu de son caddie du lendemain tout en manifestant par quelques onomatopées un plaisir poli.

Ce long préambule déambulatoire pour en venir à ceci : écrire mobilise une part d’imagination, une part de technique, et aussi comme toute activité humaine, une grande part d’entrainement. Cet entrainement je l’ai délaissé depuis plusieurs mois : je suis rouillé. Les mots ne me viennent plus de manière fluide, je dois faire des pauses, sonder mon esprit, traduire, transcrire, interpréter, me repentir et reprendre une autre piste pour m’apercevoir que je ne sais pas très bien où je vais. Mon GPS est démagnétisé, j’ai perdu la direction. Je dois refaire mes gammes, tout reprendre à zéro.

Ca tombe bien…

Nous étions conviés ce mercredi 2 septembre dernier à la rentrée des UFR, la première répétition de la saison. Nous nous étions quittés sur une impression mitigée après notre dernier concert et je suis certain que pour la première fois depuis la naissance du groupe, nombre d’entre nous n’étaient pas mécontents de faire un long break. Pour ma part j’avais passé l’été sans écouter notre travail, et pour la première fois je n’en concevais nul manque. J’avais besoin de ce hiatus pour reposer mon esprit du tumulte de nos chansons.

Cependant c’est avec beaucoup de plaisir que je retrouvai mes amis assis à la table de la cuisine d’été, au Smith Hall.
En attendant Pierrot, après le traditionnel café, Jésou nous servit une mirabelle excellente. Nous eûmes le temps d’évoquer nos aventures respectives tout au long de ces vacances, chacun narrant telle ou telle anecdote avec verve et humour. Pierrot nous confirma le concert du 4 décembre à l’Oxbridge tandis que Jésou sortait un tonnelet de Kronenbourg du réfrigérateur. Malgré une notice d’une limpide simplicité, exposant en trois temps le modus operandi de la mise en perce, nous eûmes touts les peines du monde à en éclaircir le mystère. La doc indiquait qu’en ouvrant le robinet nous obtiendrions une mousse parfaite. En cela elle tint ses promesses : nous pûmes déguster une choppe entière de mousse hélas polluée au fond par quelques centimètres cubes de bière. Une manipulation malheureuse faillit même occasionner des dégâts considérables et déclencha la fuite de tous les observateurs : Nous vîmes soudainement le métal se déformer dans un bruit sinistre, puis se stabiliser dans une forme menaçante qui nous parut précaire. Durant quelques dixièmes de secondes je partageais avec les spationautes les angoisses de l’accident de compression, tant la forme même du tonnelet évoquait quelque module spatial en proie aux dangers du vide.

Un débat contradictoire empreint de courtoisie, et d’une grande tenue morale s’installa au sujet de la dernière collaboration de nos musiciens, le très passionnel « Ahhhh ! ». Je ne cachai pas mes réticences, mes contradicteurs objectèrent par d’habiles argumentations. Nous en restâmes là.
Nous descendîmes tard à la SJM. La chaleurs de ce début septembre était encore étouffante, d’autant que nous nous livrâmes encore à quelques aménagements en vue de déplacer tels ou tels appareils. Une fois de plus notre disposition changeait.
Cela n’affecta cependant pas notre travail, qui après deux mois d’inactivité se révéla étonnamment propre. Nous n’atteignîmes pas des sommets, bien sûr, mais on aurait pu s’attendre au pire, ce qui nous fut évité. Nous passâmes en revue l’ensemble de nos titres, dont nous coupâmes l’enchaînement d’une pause minime que nous mimes à profit pour nous désaltérer d’un nouveau boc de mousse. Nous saluâmes la constance du dispositif, qui sembla mettre un point d’honneur à ne pas nous délivrer une once de bière liquide, mais au contraire s’obstina à produire la mousse ferme vantée par le brasseur.
Je suggérai d’emporter le tonnelet à la SJM, au cas où un incendie se serait déclenché du fait d’une température excessive des équipements : La mousse remplacerait efficacement la neige carbonique.

Coté son nous ne dérogeâmes pas à la règle : ce fut assourdissant. Il faut savoir sacrifier à la tradition.

lundi 7 septembre 2009

UFR change de Nom

Erratum:

Vous aviez l'habitude de nous appeler Les Undertakers, ou bien les Fossoyeurs du Rock, ou encore pour faire plus court : UFR.
Il fallait en fait lire : Les Garçons Bouchers.
C'est du moins ce que m'évoque l'écoute de la nouvelle séquelle du titre AAAhhh, rebaptisé "Tout est bon dans l'cochon"....
J'ai comme la sensation de perdre pied, de faire un mauvais rêve.. s'il vous plait, quelqu'un : emmenez moiiiiiiiiiiii.

J'avais réfléchi à un nouveau logo, plus raccord avec notre thème du moment. Il semble que d'autres y aient déja pensé
!

dimanche 6 septembre 2009

Saison 4 : C'est reparti !


En ce début de saison quatre, si UFR était une série, ce serait Docteur House, et j'interpréterais le rôle titre. Lui et moi partageons un regard assez semblable sur notre microcosme, empreint d'humanisme, d'optimisme, de générosité, de compassion et finalement de tendresse désabusée... non ?



(Pour les sceptiques, se référer à la notion d'auto-dérision avancée tantôt par un musicien pour justifier je ne sais trop quelle chanson évoquant les états d'âme du jeune Tarzan manifestant son mal être d'un bout à l'autre de la savanne de sa célèbre et gutturale interjection). tchïïï taââh !

mardi 1 septembre 2009

La Rentrée


Demain c'est la rentrée pour les UFR. Nous faisons le plein de bonnes résolutions et espérons réussir une quatrième saison afin, enfin, d'obtenir notre diplôme de groupe de rock. En 2010 à l'issu de trois années d'études nous devrions avoir le niveau licence.