Website Ribbon

lundi 9 mars 2009

Unidentified Flying Rockers

Répète surprise ce jeudi en remplacement de celle initialement prévue le mercredi 4 pour cause de maladie de Madame Chapoton.
L’accueil est assuré par Phil le K, dans son mas des Terres de Rouvière. L’entame ne déroge pas à la règle instituée depuis deux ans par le Barde : Le Briefing de début de séance se déroule dans la cuisine design de Marie-Françoise. Un café de bienvenue est servi, qui amorce les conversations qui roulent sur les locations « longue durée »de voitures. Sujet passionnant qui nous tient en haleine une bonne demi-heure durant, chacun apportant sa pierre à l’édifice d’une meilleure connaissance du sujet.

D’habitude je ne me soucie pas de mon matériel, me contentant d’apporter nos micros et câbles pour les brancher sur la sono installée à demeure dans la SJM. Comme je souffre du syndrome du poisson rouge (qui à chaque tour de bocal, et compte-tenu de sa capacité mémoire de trois secondes est persuadé qu’il explore un lieu nouveau), j’ai oublié de prendre mon ampli ce soir, et dois demander au Barde d’héberger mon plug sur son installation.
Nous débutons par nos compos. Ca tourne bien, le son est bon, tout le monde s’entend et s’accorde au tempo avec un plaisir manifeste. Moi-même qui pleurniche souvent sur la faiblesse de mon organe vocal en regard des poids lourds « strings and drums » du groupe, je n’ai rien à redire et me lance avec ardeur dans le flot musical comme le poisson rouge évoqué plus haut. Ici, je dois expliquer que le plus souvent je lis les textes pendant que je chante, tant j’ai la terreur du trou de mémoire. Bien sûr ça me sécurise, mais ça tue nettement la spontanéité et produit un chant moins fluide. C’est pourquoi je suis particulièrement satisfait de n’avoir pratiquement pas jeté un œil sur cette prothèse que constitue pour moi le livret de chant.

La pause nous rassemble autour de ce qui constitue désormais la « patte du Carré » : La vodka Bison. Si l’on devait un jour se souvenir de lui, il conviendrait que cette évocation remontât instantanément dans notre mémoire comme une de ses qualités premières !
Nous trempons parcimonieusement nos lèvres dans ce breuvage slave tout en évoquant le problème du nom de notre groupe. Le Leader nous suggère « Les Rossignols », j’avance pour ma part « Les joyeux Fossoyeurs », on s’accorde finalement sur « UFR », nom acronyque et mystérieux qui rappelle un peu « UFO » le groupe de légende. Le maintien partiel de notre identité me rassure : je n’aurai pas à plancher sur un nouveau logo. Par ailleurs nous réfléchissons à de nouvelles reprises. Jésou pense notamment à un titre des Sex Pistols : « God Save The Queen ». C’est un texte politique, qui conviendrait admirablement en ces temps de crise et ancrerait durablement les UFR dans une véritable dimension contestataire.

Dans cette perspective politique, il serait intéressant de franciser le refrain qui deviendrait « Godes Sexes et Gouines » ce qui éclairerait d’un jour totalement nouveau ce titre des Sex Pistols. Ce serait en tous cas le Buzz assuré sur Youtube.
Enfin nous laissons pour l’instant de coté notre neuvième chanson, la toute récente « BroquenRock », jugée trop fade par l’auteur compositeur lui-même. Selon lui, il convient d’en faire une refonte complète avant de la proposer à nouveau au public. Ce qui ramène le curseur de notre compteur de compos à 8.
Il y a bien un autre titre « Chanson de geste » depuis quelques mois dans nos cartons, qui semble recueillir les suffrages des personnes qui l’ont écoutée, mais la forme n’en est pas encore très bien définie : il conviendrait de se pencher sérieusement dessus, ce que j’hésite à faire car le texte en est particulièrement touffu et nécessite un débit très rapide. D’ailleurs cette chanson commence à prendre des allures de marronnier selon le terme d’argot journalistique qui qualifie ces évènements récurrents dans lesquels on puise sans vergogne lors des périodes de vaches maigres médiatiques. Encore que l’exemple soit plutôt mal choisi, et qu’il vaille mieux parler de « serpent de mer » ce monstre fabuleux dont on décrit avec force détails, souvent contradictoires, les apparitions et les déprédations terrifiantes, sans en avoir jamais vu aucun.

La répète se termine par le marathon de rigueur. On se sépare vers minuit, avec le sentiment du devoir accompli.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

c'est quoi unitentified,c'est quelque chose qui n'est pas tentifié ?
de toutes façons je sais pas ce que signifie tentifié ,alors quelque chose de pas tentifié......
J'espere pour nous que c'est pas trop grave,en tous cas,parce que ça me ferais bien ch... de mourir d'un exces de tentification ou pire encore (peut etre,mais qui sait) d'une abscence de tentification

poun le lexi..con

The Undertakers 5 a dit…

De Jésou, Parangon de perfection orthographique, j'aurais volontier accepté cette remarque.

Mais de TOI, Poun, toi qui m'obliges à passer deux plombes sur chacune de tes interventions, virgules comprises (la virgule colle au mot précédent, et on laisse un espace avant le mot suivant, putain c'est pas bien compliqué à comprendre non ?)afin qu'elle ressemble à peu près à du langage humain directement assimilable par le commun des mortels, enfin je veux dire ceux qui ne sont pas spécialisés dans la cryptographie du protolangage, quand je veux la publier en première page ; de toi, donc j'ai comme une légère réticence à accepter la critique, fut elle auréolée de verve et d'imagination.

Je ne m'aventurerai pas à te parler des inconvénients de la tentification, dont le moindre n'est pas cette douleur sourde et insistante au fondement, ni ces larmoiments occulaires qui l'accompagnent.

Je préfère corriger la petite coquille qui s'est glissée dans le titre du message et que chacun aura rectifiée de lui même :

Plutôt que UniTentified etc, il fallait lire : UniDentified etc...

Anonyme a dit…

Oups....c'etait une coquille, Désolé, j'ai bètement cru à une invention originale dont tu nous aurait expliqué la subtile signification, comme a ton habitude, avec le brio, qui te caractérise.
Sachant, qu'avant toute publication, tu corriges tes textes
trois fois,orthographiquement et cinq fois, grammaticalement avant de les soumettre à un jury de lettrés, je ne pouvais penser à une vulgaire erreur, comme nous autres, les simples musiciens pouvons en commettre.
En fait , durant notre jeunesse, alors que tu étudiais la syntaxe et la dialectique,je ne faisait que m'occuper avec application, parfois même avec frénésie, j'en ai peur, de mon instrument personnel, d'ou mes erreurs répétées.
Sans vouloir inutilement, prolonger un débat stérile, j'avoue que j'ignorai l'existence d'un mot comportant une majuscule en son milieu, comme uniDentified

TenDremEnt poun


P.S :C'était bon pour les virgules?