Pas de répète ce mercredi, Jésou a perdu son papa et l’a enterré vendredi matin. J’en profite pour lui adresser l’amitié des ses potes du Undertakers.
Cependant en vue de notre passage à Sainte Anastasie en mai prochain, nous avons demandé à l’excellent Jako de nous faire une prémaquette avec les morceaux enregistrés chez lui. En fait seul le couple BassBatt est finalisé, les autres instruments et la voix ne sont que les pistes enregistrées afin que nos amis de la rythmique puissent se caler. Néanmoins c’est acceptable, en tous cas c’est carré, à défaut d’être totalement propre.
Egalement, il manque la guitare de Jésou, ce dernier n’ayant pas accordé son instrument lors des prises de son. Jésou : Ça devrait être su !
Nous nous sommes donc retrouvés, trois des UFR, Pierrot Pascou et moi, jeudi soir, afin d’avoir la primeur du CD.
Installés confortablement pour écouter notre production, c’est avec la plus grande attention que nous avons écouté les 6 plages de la galette. Le plus surprenant est le coté « dépouillée » du CD : la guitare de Christian brille pas son absence, et ça transforme l’atmosphère générale, toujours rock and roll, mais plus intimiste, d’autant que la voix, bénéficiant d’une prise de son irréprochable, est beaucoup lus présente. Les chœurs aussi nous semblent indispensables, Il faut absolument qu’ils figurent sur l’enregistrement définitif.
On notera que ne figure pas sur cette maquette le titre "Proud Mary", ni notre mythique "Whatever". Est-ce un oubi, un choix délibéré de Jako ? Quoiqu'il en soit c'est dommage : sur les quatre titres anglais de notre répertoire, c'est avec Whatever celui avec lequel je me sens le plus à l'aise. Mon cauchemar c'est encore et toujours Caroline. J'ai beaucoup de mal dans certaine aigus, et aussi de même que dans le refrain de Jumping, à tenir les notes longues.
Sans conteste, ce sont nos compos qui se sortent mieux de l’épreuve. Les morceaux anglais s’en tirent honorablement, malgré quelques imprécisions du chanteur et du guitariste. Il faut toutefois préciser que ce n’étaient là que des pistes de travail qui ne sont pas destinée à figurer sur l’enregistrement final.
Je hais par contre mon interprétation de New York, de Téléphone. Je ne suis pas du tout dans le ton, encore moins dans le tempo. Il est vrai que là encore ma voix n’était présente qu’en support à la rythmique, et qu’en plus cette chanson est interprétée par Odile en temps normal.
Finalement un produit propre, perfectible, à même de donner toutefois une idée de notre savoir-faire.
Pour conclure cette soirée d’analyse critique, Pierre nous a passé deux titres : Paranoïa, dont il a aussi écrit le texte, et « marre » sur un texte de Pascal. Deux titres qui commencent à avoir de la gueule puisque ce sont déjà des deuxièmes moutures.
Elles sont bien dans la filiation de notre production perso, très rock, et les textes s’inscrivent parfaitement dans notre « ligne éditoriale » dont on peut dire qu’elle est l’expression de notre maturité un peu désabusée.
Satisfecit donc, pour une soirée critique mais constructive.
samedi 8 décembre 2007
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