Stupéfaction du Gardien de la Salle Jim Morrison, notre Barde, lors du traditionnel nettoyage d'Automne : "Il parait clair que des squatters utilisent notre salle pour y organiser des orgies en notre absence", s'indigne Jésou, encore sous le choc. En témoignent ces bouteilles abandonnées dans les recoins les plus insolites de l'Antre des Possibles Musicaux. "il y en avait même derrière les coussins des fauteuils ! j'ai trouvé de tout derrière ces coussins, mais là : ça dépasse tout ce que j'aurais pu imaginer" poursuit notre guitariste, atterré.
Il se murmure par ailleurs que des reliefs encore plus douteux de turpitudes que la morale réprouve auraient été découverts jonchant le tapis persan, ou entassés dans la grosse caisse de notre batteur, témoins caoutchoutés d'ébats torrides. "Sylvie est effondrée, explique le Barde, "elle savait que ce genre de chose existait, mais penser que ça puisse se passer sous son propre toit, ici à Nîmes, ça l'a plongée dans un désarroi total, conclut-t-il au bord des larmes.
Il se murmure par ailleurs que des reliefs encore plus douteux de turpitudes que la morale réprouve auraient été découverts jonchant le tapis persan, ou entassés dans la grosse caisse de notre batteur, témoins caoutchoutés d'ébats torrides. "Sylvie est effondrée, explique le Barde, "elle savait que ce genre de chose existait, mais penser que ça puisse se passer sous son propre toit, ici à Nîmes, ça l'a plongée dans un désarroi total, conclut-t-il au bord des larmes.
L’indignation du groupe, qui depuis des années prône une moralisation du rock et s'astreint à une conduite "zéro défaut" qui transparaît d'ailleurs dans la haute tenu des textes de ses compos, est à son comble.
Les membres de l'orchestre au cours du prochain briefing de prés-répète s'attacheront d'ailleurs à prendre des mesures concrètes pour endiguer cette dérive libertaire et retrouver les fondamentaux de leur travail qui tiennent en trois mots : Professionnalisme, Exigence, Rigueur. le P.E.R. voici le slogan qui doit désormais animer cette formation et servir de cadre éthique à son ascension lente mais inexorable de la scène artistique nîmoise.
9 commentaires:
Il faut absolument retrouver ces squatters et les mener en justice. En effet, vu le nombre de bouteilles, il doit s'agir de délinquants alcooliques, dangereux pour la population civile.Ne touchez à rien avant l'arrivée des forces de l'ordre; Les empreintes de ces malfaiteurs leur seront AUX ARMES CITOYENS !!!!
Jésou
Que tout le monde soit rassuré, les bouteilles resteront en place jusqu'à l'arrivée de Oracio des experts Miami pour déterminer les fautifs
PS Pascou, Pierrot, Mitch j'espere que vous aviez mis des gants !!!!
Pourquoi aller chercher des experts à Miami alors que nous avons sur place de fins limiers dans ce domaine ?
En effet nous convoquons à chacun de nos concerts l'un des quatre spécialistes de la question alcoolique : K., J., E., et bien sûr F. parfois nous avons même la chance de les avoir tous les quatre en même temps. Et je peux vous dire, que dans ce cas, l'enquête progresse à pas de géants, les pas d'un Johny Walker. l'identification des empreintes sur les verre ne traîne pas et l'identité judiciaire peut avancer avec un taux de réussite proche de 100% sur l'origine des contrevenants...
je constate par la même occasion que si le théâtre et son passionnant programme vous ontlaissé de marbre, quand il s'agit de bouteilles, là on se réveille !
Heureusement que les preux musiciens ne fument plus depuis quelques mois et que Sylvie fait le ménage toutes les années bisextiles.........
Je vous rappelle malgré tout la devise des ROCKERS:
SEX ALCOOL DROGUE ETC.........
Lebaoulindaquinefumepasquineboitpas
Merci pour sylvie
Pourrait on en savoir plus sur nos experts alcoolique :
K ne serait il pas le Kéké
J ne serait il pas le jérome
E ne serait il pas Eric Labaune
Et F ne serait il pas françois
Jésou
PS j'ai contacté une nouvelle fois Monsieur Rémy LEBOUCQ sans succes
Jésou, on avait dit : Pas de nom !
(ceci dit....)
Attends Michel qui connaît le kéképi, jérôme Iceberg, Eric Labaunelatrone, et françois levieux ????
Personne
Jésou
PS : Sylvie est toujours effondrée par cette découverte de squaters dans la salle de répet, que dois je faire pour la calmer ??? un doigt ........... de Whisky (putain on est pas passé loin du dérapage)ou autre chose, j'attends vos conseils éclairés
Pas de répète ce soir : Christian est empêché.
D'un coté ça me permet de me remettre de mes émotions: Odile a été mêlée à un braquage ce soir. Au Carouf de la route d'Arles, un type, habillé de sombre, un casque de moto sur la tête a brisé les vitrines de la bijouterie et a menacé tout le monde alentour avec un revolver, en le pointant sur les gens. Odile était là, parmi les clients de 19h. Panique, bruit, cris, des gens qui s'enfuient d'autres qui tombent : comme dans un film de Tarentino, la musique en moins...
Odile s'est mise à courir et s'est réfugiée chez le coiffeur (grâce à Dieu, elle a eu la présence d'esprit de mettre son CADDIE en lieu sûr !).
Quand elle est rentrée, elle était blême et très choquée. Sur le coup je n'ai pas bien réalisé ce qu'elle avait vécu. Maintenant à mon tour je me rends compte de ce qui aurait pu tourner, avec moins de sang froid de la part du braqueur, ou des réactions imprévisibles de l'un ou l'autre, au bain de sang.
Hasard, destin, on touche du doigts les lignes de failles des trajectoire de vie, les points d'inflexion, la différence entre l'anecdote et la tragédie, le fait divers, les quelques lignes dans un journal de province ou un sujet dans le 20h de Laurence Ferrari.
Et le futur prend une autre route ou pas.
Ou pas, ce soir.
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