Je suis allé chercher lolo vers 20h30 ce mercredi. Pourquoi donc l’ai-je arrachée à la tendre affection des siens ? Ceci sera développé plus avant dans cette chronique. Il est parfois bon de ne pas déflorer le sujet trop tôt, et laisser un voile de mystère recouvrir le déroulement des évènements. Philou, sur le pas de la porte recommanda son épouse à ma garde vigilante, puis retourna voir « Docteur House » dont il est un fan assidu.
Il est à noter que ma fidèle 107, aux dimensions plus réduite que sa grand-mère la 405, a cet avantage qu’elle ménage une ambiance plus feutrée et intime, plus cosy en quelque sorte, qui accompagna agréablement notre trajet jusque chez les Fabre. Par contre coté rangement, c’est beaucoup plus spartiate. A tel point qu’il me fallut choisir entre la guitare OU l’ampli lorsque je voulus caser mon matériel dans le coffre.
C’est en compagnie du quadrangulaire Phil que nous franchîmes la porte de la cuisine, ou déjà le groupe était attablé en compagnie de Sylvie. Nous souhaitâmes à notre hôtesse son anniversaire (car, coïncidence, c’était son anniversaire ce même jour), tandis que Bruno nous servait le traditionnel café de bienvenue. A noter, QU’IL DEVRAIT ÊTRE DÉSORMAIS SU, que je ne sucre jamais mon café ! Il est pénible de répéter constamment la même chose. Tout en sirotant le susnommé, Je regardai à la dérobée Lolo, qui semblait un peu empruntée au milieu de notre complice effervescence. Allumant une cigarette, elle semblait se poser en observatrice de nos échanges, tentant de trouver un sens à notre incessant babil.
En attendant que Pierrot arrive, Jésou nous confirma que nous avions un nouveau contrat pour le mois de mai. Notre deuxième engagement pour la féria en fait. Nous étions recrutés Par AKA, collaboratrice à l’étude de Saint Chaptes. La jeune femme organise une bodega à la jeune chambre de commerce (ou un truc approchant). Tout cela est bel et bon, mais à la question de AKA sur les conditions de notre engagement, et surtout nos tarifs, le Barde ne trouva rien de mieux que de répondre « c’est pour moi ! ». « C’est pour moi… » C’est vite dit, en l’occurrence je dirais plutôt que « c’est pour nous » ! Pour une fois qu’une organisatrice s’inquiétait de nous rémunérer….
En fin négociateur, j’arrachai tout de même le repas et les boissons à volonté pour le groupe et leurs accompagnateurs et ayant droit. Ce qui est somme toute une très bonne affaire, compte-tenu des appétits de nos amis, et surtout de leur soif.
Alors que Sylvie coupait le gâteau d’anniversaire, Pierrot nous rejoignit, et nous partageâmes le champomy. J’en profitai pour demander si quelqu’un avait des nouvelles de Jako. Hélas, me précisa une source officieuse, ce dernier est pris pour un gros enregistrement en Papouasie Nouvelle Guinée, qui l’éloignera de Nîmes pour les semaines à venir, le rendant indisponible pour finaliser notre enregistrement. On va tout de même essayer de le joindre par téléphone satellite, afin de savoir s’il entrevoit une date pour notre arlésien CD.
Quoiqu’il en soit, cela n’entama pas notre moral ; nous entraînâmes Lolo vers l’antre des possibles musicaux, notre chère salle Jim Morrison. Car ami lecteur, il est temps de soulever un coin du voile sur la particularité de cette soirée de répétition : Lolo était venue faire un bout d’essai au clavier. Nous lui installâmes le synthétiseur face aux baffles de l’ampli. Elle semblait un peu tendue, intimidée, perdue au milieu de la forêt de micros. Tout à notre routine, nous ne nous en apercevions pas, chacun vacant à ses occupations, dans ce joyeux bordel de début de répète que j’affectionne tant.
Le marathon des compos débuta. Lolo essaya de placer des accompagnements sur les arrangements de Pierrot, mais il n’est pas chose aisée de rentrer ainsi dans un groupe. Nous jouons ensemble depuis de longs mois, des automatismes se sont mis en place, et des signes imperceptibles à l’observateur nous permettent de coordonner nos interventions. Il faut laisser à notre pianiste le temps d’acquérir tout cela. D’autant que sa formation classique ne la prédispose pas aux simplissimes et binaires accords d’un rock. Pierrot avait eu une séance de travail quelques jours auparavant avec elle, mais ils n’avaient travaillé que nos deux nouveaux morceaux « Bête de scène » et « Marre ». C’est donc sur ces titres que notre encadreuse préférée put enfin donner la mesure de son talent. Et quel talent ! Sur la suggestion de notre compositeur, elle habilla superbement « Bête de scène » d’une ligne mélodique lancinante, rappelant le Tubular Bells de Vangelis ou certaines bandes-son de John Carpenter.
Elle remporta l’adhésion du groupe, et par là même fut ipso facto adoptée par icelui.
Décidément, c’est une recrue de choix que nous avons trouvée là, dont la contribution étoffera avec bonheur la richesse mélodique des UFR.
dimanche 3 février 2008
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5 commentaires:
je vois que la recette d'odile, à moins que ce soit celle d'"hubert", a bien fonctionne ça fait plaisir de retrouver le mitch avec toute sa verve habituelle
Apres l'histoire de ma vie tumultueuse,j'attends toujours avec impatience celle des autres membres!!!
phil le rectangle
Lolo fais gaffe, tu connais le coup de l'invité:" sans ton apport notre musique était fade, tu es le condiment qui relève et même révèle nos mélodies, grace à toi de nouveaux horizons s'ouvrent, et blablabla et blablabla...."
tres juste la reflexion de phil sur la vie des differents musiciens du groupe,voila un reportage qui serait bien !
Je pense surtout que nous attendons tous avec impatience ce que tu pourra nous concocter sur JESOU : J'en salive d'avance
Ah!le revoila.
A peine remis de sa maladie ,quand il reprend ses esprits, c'est pour pondre le compte rendu de la dernière répète.Infatiguable secrétaire, inimitable narrateur,
bête de scène ,virtuose de la prose.
Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule,Jaco m'a appelé ...
L'affaire devrait se finaliser très prochainement.
Buena note
Pietro
si des fois, pour changer,yen a qui voudraient ecouter de la bonne musique,je vous rappel que jako joue demain soir (jeudi) au haddock café
abonne an tendeur chalut
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