Le rendez vous de cette séance intermédiaire est fixé à 18h30. la veille au soir, une de ces grôôôsses fêtes qui rythment la vie du groupe nous a happée telle une tempête tropicale devastant les côtes bucoliques de l'atoll serein, nous abandonnant pantelants mais comblés, ainsi que les débris épars d'un fier vaisseau qui a lutté trop longtemps, jonchant ça et là la plage enfin apaisée, à l'orée du petit matin.
En résumer le déroulement relève de la gageure, c'est pourquoi je n'en tenterai pas l'exercice. Sachez toutefois que tous les ingrédients étaient réunis pour faire de cette soirée un évènement marquant de ce qu'il est convenu d'appeler la Scène Festive Nîmoise.
Mais revenons à ce dimanche soir. c'est avec une légère lassitude dans le geste que nous entamons les répètes. Il y a comme une langueur dans le jeu des guitariste, la basse se fait caressante, les percus cotonneuses, la voix... Iglésienne.
Mais à coeur vaillant rien d'impossible, comme le disait si justement Jacques Coeur (homme d'affaire devenu grand argentier du Roi de France Charles VII).
C'est avec une énergie redoublée qu'après avoir expédié "Whatever" nous entreprenons un premier déchiffrage de Brown Sugar... avec un résultat, disons, contrasté, mais prometteur. Je ne suis pas persuadé que ma voix à la Brian Ferry soit le medium le plus adéquat pour traduire fidèlement les intonation d'un Jagger déjanté, mais bon... C'est aussi le devoir de l'Artiste que de donner (au sens Wagnérien du terme) un éclarage nouveau.
le rouleau compresseur est lancé ! Alimenté de cidre, pistaches, saucisses et olives dénoyautées, l'engin musical, abattant au passage barrières et préjugés, se lance un nouveau défi : le cultissime Oh les Filles d' Au Bonheur des Dames. Et là, chers lecteurs : Le miracle! En 10 minutes tout est en place. Sans texte, sans partition, sans préparation aucune, les Undertakers, faisant montre d'un professionnalisme exemplaire, habitent ce titre de leur présence. Oserai-je ajouter qu'ils le transcendent ?
Fin des hostilités à 20h30, et rendez vous mercredi prochain...
lundi 5 février 2007
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