C'est un feu d'artifice de textes qui illumine la morne plaine de la culture en berne nîmoise, ces derniers jours.
Le groupe a des choses à dire, à faire entendre.
Il retrousse ses manches.
Les Undertakers entendent bien enterrer l'idée reçue qui voudrait que le bourgeois bobo se complaise dans un militantisme mou et convenu.
Foin du confort douillet des canapés en cuir pleine fleur, des soirées avachies devant la dalle plasma à bêler avec les panurges de tf1, en sirotant une boisson maltée, une épouse aimante et dolente lovée au creux des reins.
Déja, je me suis laissé dire (baissons le dôme du silence) que Valérie préparerait dans le plus grand secret, une BOMBE musicale : un Blues (il se murmure que le titre en serait : le Blues du Comptable).
Que d'aventures en perspectives !
Affaire à suivre donc.
Ceci dit, la séance du dimanche soir a été placée sous le signe des cinquantième hurlants, en référence on l'aura compris à l'anniversaire d'Alain qui vient de franchir le Mur du Con ("p'tit con","jeune con", "vrai con", "gros con" puis : "vieux con" constituant les jalons de cette progression logique).
On me dira, le Con, on a compris, mais le Mur alors ? ben... le Mur c'est Alain, ducon !
D'ailleurs on a fêté ça au champagne, comme il se doit, accompagné d'apéricubes de très bonne facture.
Sinon séance honnête. Protest Song peine à trouver ses marques.
Avec le refrain, sans le refrain, avec un autre refrain, avec un arrangement différent, avec ou sans tarte tartin, ...Tout ça n'est pas encore bien clair et demande a être travaillé.
Concernant Ho les filles, rien à dire, ça roule.
Whatever est bien abordé également, un peu de relachement parfois, mais globalement une progression constante notamment au niveau de la chorégraphie.
Le "Vieux" est toujours impérial au final. Un très bon toucher de baguettes sur l'intro, parfois un léger flou dans le refrain, quelques ralentissement en fin de couplets, mais rien de rédibitoire.
Le couple de guitaristes affirme son aisance dans l'exécution de l'oeuvre : l'intro est bien maîtrisée, elle demande peut-être un chouia d'aisance. Le riff est enlevé, dans le tempo, les guitares sont synchrones.
La basse manque un peu de présence, peut-être faudrait-il augmenter un peu son volume, elle a du mal à se détacher et scander de sa présence la mesure de l'ensemble.
La voix est ce qu'elle est, de la distraction parfois. Egalement un final (le dernier whatever), à retravailler.
mais on est désormais dans le détail. Il suffit de regarder la dernière vidéo pour se convaincre du chemin parcouru.
Satisfecit donc.
mardi 27 février 2007
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