Nous étions conviés à un repas Rue d'A.. chez les D.
Philou avait chassé le cèpe la veille et en avait récolté six kilos. Il avait mis les moins bons à sécher sur une double claie de sa fabrication et proposé la meilleure partie à ses amis, dont une section des membres des UFR : Le Leader, Lololalolo, L'Ultrabassiste, Mitch le Sage -le chanteur- et les trois ex-choristes : Catou, Odile et Alain.
La soirée donna lieu à une distribution de cadeaux pour les septembrenaires du groupe : Liz, Catou, Odile et Mitch. De l'écharpe vibrante à l'oiseau siffleur quand le verre est sec, en passant par un carnet de voyage (ré-vo-lu-tion-naire : un blog-papier !) façon Stanley/Livingstone, le choix des présents offerts fut éclectique et original, comme le fut le plat principal du repas servi à table : Cèpes poêlés et noix de Saint Jacques au gratin dauphinois. Une tarte aux myrtilles et un tiramisu conclurent ce moment éminemment convivial animé, que dis-je : porté avec entrain par une Valérie survoltée et drôle qui n'hésita pas cependant au plus fort de la mêlée des conversations à hausser le ton afin de réguler les débordements de certains, demandant notamment à chacun de se discipliner en levant la main avant de prendre la parole.
Les musiciens parlèrent un peu boutique, sans toutefois trop perturber les autres participants. On évoqua la version country de Tata Yoyo proposée par le Leader, sublime et insolite détournement du tube planétaire d'Annie Cordy et l'enregistrement en répète de Unchain My Heart de Joe Cocker dont l'écoute pouvait faire penser que Joe et ses musiciens eux-même l'avaient réalisé ! Le chanteur constata qu'en son absence le groupe semblait faire des bonds de géants et qu'à ce compte-là il se demandait s'il ne serait pas bénéfique pour les UFR qu'il espaça ses présences déjà clairsemées ces dernières semaines...
Bien sûr c'était là un joke de sa part, une sorte d'injonction paradoxale qui appelait des dénégations véhémentes en retour, des supplications unanimes à sa rapide reprise des séances. il dut convenir qu'elles tardèrent à se manifester, de manière polie, discrète et nuancée à tout le moins, et dans un ordre plus que dispersé, ce qui lui fit penser que s'ils éprouvaient de la joie à le voir revenir, celle-ci se manifestait avec une singulière retenue !
Nous nous quittâmes aux heures standard de la nuit pour ce type d'évènement social, après une légère hésitation à dormir chez l'habitant pour prolonger encore le plaisir de cette soirée.
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