Le Barde et moi étions invités samedi dernier chez Olivier, le frère d'Odile, à l'occasion de l'emménagement de ce dernier dans la maison de leur père. Ce repas signait la fin de presque deux ans de galère pour Odile et ses deux frères autour de la succession dont cette maison faisait l'objet. Il y avait donc du plaisir à la redécouvrir, rénovée, au milieu d'un véritable jardin botanique qui a prospéré au long de trente ans d'existence grâce à la passion du père, peuplé de dizaine d'essences d'arbres et de plantes de toutes origines. L'atmosphère était familiale, agréable, légère, empreinte de bonheur simple mêlé d'un rien de mélancolie au souvenir des moments que nous y avions passé lorsque les parents d'Odile étaient encore vivants.
En visitant la maison notre Barde, présent au titre de son concours pour finaliser le dossier en sa qualité de Premier Clerc à l'étude de Maître A. bien connu sur la commune de St. Chaptes, notre Barde donc a remarqué une guitare sèche dans un coin de la chambre du fils de la maison. Je vis son oeil friser...
Il n'en fallait pas plus pour qu'il s'empare de l'instrument, l'accorde, et que nous improvisions devant les convives rassemblés autour de la mirabelle de fin de repas Le Blues du Dentiste, puis Jukebox dans sa version Isembert, au grand plaisir de tous je crois et du nôtre en particulier.
Par la suite Jésou leur a sifflé quelques titres que j'accompagnai de mes fredonnements. Un petit showcase sans prétention, sans pression, tout en rondeurs et en douceurs.. comme si nous étions le soir à la veillée, réunis autour de l'âtre dans une communion laïque et amicale. Un de ces moments suspendus, délicats comme une fragile friandise de sucre qu'on picorerait en fermant les yeux sur le dessus du gâteau de fête qu'on vient de découper, avec un petit sentiment coupable de plénitude pour cet instant de pur bonheur éphémère.
Par la suite Jésou leur a sifflé quelques titres que j'accompagnai de mes fredonnements. Un petit showcase sans prétention, sans pression, tout en rondeurs et en douceurs.. comme si nous étions le soir à la veillée, réunis autour de l'âtre dans une communion laïque et amicale. Un de ces moments suspendus, délicats comme une fragile friandise de sucre qu'on picorerait en fermant les yeux sur le dessus du gâteau de fête qu'on vient de découper, avec un petit sentiment coupable de plénitude pour cet instant de pur bonheur éphémère.
2 commentaires:
y a du neuf dans boîtes à mêles
P.root
...les...
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