... Mais c'est beaucoup plus drôle quand c'est chanté par Kat A. !
Il me semble qu'on pourrait l'intégrer à notre répertoire. Façon rock bien sûr, pour ménager toutes les sensibilités. A la limite s'il le faut, à la place de la harpe,pourquoi ne pas intégrer une partie sax ?
Je soumets cette proposition à votre réflexion.
samedi 30 avril 2011
vendredi 29 avril 2011
Message A Caractère Promotionnel
Au Zinc (le Haddock)
> rue de l'Agau, à Nîmes,
> Vendredi 29 Avril 2011
>
> Les Vedettes
>
> Reprennent le rock et le swing
> que vous avez aimés dans les
> années 60… en français
> Pierre et Jaco,
> Voix chaudes et guitares agiles
>
> interprètent
> Eddy Mitchell
> Johnny Hallyday
> Dick Rivers
> Nino Ferrer
> Graeme Allwright
> Jacques Dutronc
> Bill Deraime
> Le Swing de St. Germain
>
> Envoyé de mon iPhone
>
> rue de l'Agau, à Nîmes,
> Vendredi 29 Avril 2011
>
> Les Vedettes
>
> Reprennent le rock et le swing
> que vous avez aimés dans les
> années 60… en français
> Pierre et Jaco,
> Voix chaudes et guitares agiles
>
> interprètent
> Eddy Mitchell
> Johnny Hallyday
> Dick Rivers
> Nino Ferrer
> Graeme Allwright
> Jacques Dutronc
> Bill Deraime
> Le Swing de St. Germain
>
> Envoyé de mon iPhone
>
jeudi 28 avril 2011
Morales : La Chanson Fetiche de La Semaine Sainte A Seville
Les UFR ne sont plus dans le coup... c'est Kat Almansa qui nous a fait connaître ce titre. Elle nous l'a chanté, avec Cathy et Odile et Lolo, durant toute la Semaine Sainte.
Le Veritable Gadget de La Répète Mystère
"Du surprenant, de l'étonnant, de l'incroyable" précisait, lyrique, notre UltraBateleur, "pour connaître le nirvana musical dans lequel nous nous prélassons" ajoutait-il avec des larmes aux yeux, la voix chevrotante. Après sept mois de tempérance seul un évènement d'une portée extraordinaire pouvait susciter de tels superlatifs, un évènement qui de l'aveu même de chacun des présents " donne un nouveau sens à ma vie" : Pierrot, notre Musical Gourou, à l'orée du huitième mois d'abstinence nicotinée avait apporté pour test, un paquet de cigarettes électroniques, en passe de devenir le light-psychotrope officiel des Fossoyeurs...
Nous en avons rêvé, P. l'a Fait !
Rechargeable sur clé USB, nettoyable d'un simple coup de chiffonnette, ça produit en outre sensiblement le même bruit qu'un faux saxo quand on souffle dedans pour le nettoyer.
Nous en avons rêvé, P. l'a Fait !
Rechargeable sur clé USB, nettoyable d'un simple coup de chiffonnette, ça produit en outre sensiblement le même bruit qu'un faux saxo quand on souffle dedans pour le nettoyer.
Sax'Art
Lorsqu'empruntant aux (white) spirites leurs techniques de divination et aux instituts de statistique leur art de l'échantillonage des tendances et habitudes du musiciens-ménager de (encore) moins de cinquante ans, j'essaie de percer le secret de la session de mercredi dernier, soigneusement entretenu par notre UltraConspirateur, avec cette primesautière propension à la noyade de poisson qui fait le charme pataud de notre colosse plantigrade des mains, je ne sais pas comment l'expliquer, mais il me vient cette image cuivrée(oui je sais, il s'agit d'un bois)... A part un vrai saxophone, je ne vois pas quelle sorte de rabaladis notre guitariste aurait pu nous ramener à la SJM.
Donc, comme ça, au hasard, pour le fun, je tente :
A la question "quelle merde il nous a encore trouvé, le Pierrot, pour meubler la déjà exiguë salle de répète et apporter un peu plus de chaos dans l'interprétation déjà approximative de nos oeuvres inoubliables afin de rajouter à la confusion ambiante, tout en nous faisant bien sentir, par cette débauche d'accessoires d'homme orchestre, l'inutilité de notre présence ?" ma raie-ponce est : Un Saxophone !
C'est son humour à lui....
mardi 26 avril 2011
Un Compte Rendu Bien Enigmatique
Je passe en "Une" le compt-rendu très parcellaire de la dernière séance rédigé par l'inexpérimenté intérimaire durant ma courte absence.
J'étais durant la semaine dernière en rendez-vous extérieur à Seville pour la Semaine sainte en compagnie de la pianiste.
Eh ben voila !
nous savions tous que ce n'etait qu'une question de temps, que ça finirait bien un jour par arriver!
ça y est, c'est fait!
Ce mercredi, comme bien d'autres mercredi depuis bientot 4 ans je m'appretais, sur les coups de 20h45 à quitter mon do mi si la do rè pour rejoindre la mythique salle JIM MORRISSON de l'impasse des clematites et je me faisais la reflexion, en démarrant mon bolide, qu'il en est de la musique comme de l'amour :c'est la routine qui detruit la passion !
j'en veux pour preuve, le deroulement inalterable de ces fameuses repétes
J'arrive quasiment a chaque fois le premier, suivi a trois quatres minutes par phil le k et de temps en temps sa covoituriere clavieriste
apres un petit café servi, mais pas encore bu, voila mitch qui se ramene(quand il vient, disons a peu pres une fois sur trois, c'est a dire deux fois plus souvent que la synthetiseuse en gros)
et ce n'est que dix bonnes minutes plus tard que se presente enfin pierrot qui argumente a chaque fois l'origine de son retard par un peremptoire et definitif :"j'ai un travail moi"
bon,c'est pas que ça me gène d'etre toujours le premier(on est bien accoeuilli chez les fabres) ni que pierrot soit a chaque fois le dernier, mais je trouve que cet aspect inalterable des evenements nuit a l'image "d'artistes" qu'un groupe de rock se doit de vehiculer dans l'imaginaire de son public
Enfin bref, tout ça pour dire que ce mercredi comme d'ab je suis parti a la meme heure qu'a chaque fois!
Mais, et c'est là que ça deviens enorme, je n'etais pas le premier!
Non ce n'est pas phil qui m'avait devancé
non ce n'est pas lolo (absente !)
non ce n'etait pas mitch (absent)
non ce n'etait pas jesou( lui, il est toujours là: c'est chez lui!)
c'etait pierrot!
et au lieu de deguster l'excellent café servi par bruno , il etait deja "en salle" à installer son matos
je subodorrai du surprenant de l'etonnant du incroyable et meme du pire que ça!
j'avais raison!
J'étais durant la semaine dernière en rendez-vous extérieur à Seville pour la Semaine sainte en compagnie de la pianiste.
Eh ben voila !
nous savions tous que ce n'etait qu'une question de temps, que ça finirait bien un jour par arriver!
ça y est, c'est fait!
Ce mercredi, comme bien d'autres mercredi depuis bientot 4 ans je m'appretais, sur les coups de 20h45 à quitter mon do mi si la do rè pour rejoindre la mythique salle JIM MORRISSON de l'impasse des clematites et je me faisais la reflexion, en démarrant mon bolide, qu'il en est de la musique comme de l'amour :c'est la routine qui detruit la passion !
j'en veux pour preuve, le deroulement inalterable de ces fameuses repétes
J'arrive quasiment a chaque fois le premier, suivi a trois quatres minutes par phil le k et de temps en temps sa covoituriere clavieriste
apres un petit café servi, mais pas encore bu, voila mitch qui se ramene(quand il vient, disons a peu pres une fois sur trois, c'est a dire deux fois plus souvent que la synthetiseuse en gros)
et ce n'est que dix bonnes minutes plus tard que se presente enfin pierrot qui argumente a chaque fois l'origine de son retard par un peremptoire et definitif :"j'ai un travail moi"
bon,c'est pas que ça me gène d'etre toujours le premier(on est bien accoeuilli chez les fabres) ni que pierrot soit a chaque fois le dernier, mais je trouve que cet aspect inalterable des evenements nuit a l'image "d'artistes" qu'un groupe de rock se doit de vehiculer dans l'imaginaire de son public
Enfin bref, tout ça pour dire que ce mercredi comme d'ab je suis parti a la meme heure qu'a chaque fois!
Mais, et c'est là que ça deviens enorme, je n'etais pas le premier!
Non ce n'est pas phil qui m'avait devancé
non ce n'est pas lolo (absente !)
non ce n'etait pas mitch (absent)
non ce n'etait pas jesou( lui, il est toujours là: c'est chez lui!)
c'etait pierrot!
et au lieu de deguster l'excellent café servi par bruno , il etait deja "en salle" à installer son matos
je subodorrai du surprenant de l'etonnant du incroyable et meme du pire que ça!
j'avais raison!
Libellés :
compte-rendu,
pascou
vendredi 15 avril 2011
Là, Sincèrement Je Crois Qu'on A Revisité Le Truc : Y'Aura Un Avant Et Un Après !
Et je ne parle même pas de la qualité de la vidéo, surtout au niveau de la prise de vue, particulièrement du cadrage. Bien centré sur le sujet.
Bulletin de Santé. Camplanier : Le Baou Va de Mieux En Mieux !
King Pong, Alain notre pongiste émérite progresse de semaines en semaines. On l'a vu en fauteuil roulant, puis aux prise avec un déambulateur, le voici de plus en plus autonome et apte à remporter des victoire dans le noble sport de la baballe de 40 mm... dès qu'il pourra lacher une des deux béquilles.
Libellés :
alain
jeudi 14 avril 2011
Dégage !
Nouvelle reprise : C'est du lourd ! surtout lorsque vous verrez la vidéo de l'un des premiers déchiffrages..
Hit the Road Jack (Ray Charles)
(Hit the road Jack and don't you come back no more, no more, no more, no more.)
(Hit the road Jack and don't you come back no more.)
What you say?
(Hit the road Jack and don't you come back no more, no more, no more, no more.)
(Hit the road Jack and don't you come back no more.)
Woah Woman, oh woman, don't treat me so mean,
You're the meanest old woman that I've ever seen.
I guess if you say so
I have to pack ma things and go. (That's right)
(Hit the road Jack and don't you come back no more, no more, no more, no more.)
(Hit the road Jack and don't you come back no more.)
What you say?
(Hit the road Jack and don't you come back no more, no more, no more, no more.)
(Hit the road Jack and don't you come back no more.)
well baby, listen baby, don't ya treat me this-a way
Cause I'll be back on my feet some day.
(Don't care if you do 'cause it's understood)
(you ain't got no money you just ain't no good.)
Well, I guess if you say so
I'd have to pack my things and go. (That's right)
(Hit the road Jack and don't you come back no more, no more, no more, no more.)
(Hit the road Jack and don't you come back no more.)
What you say?
(Hit the road Jack and don't you come back no more, no more, no more, no more.)
(Hit the road Jack and don't you come back no more.)
well!!
(don't you come back no more.)
Uhh what did you say?
(don't you come back no more.)
i did not understand it
(don't you come back no more.)
i came to talk it over
(don't you come back no more.)
i thaught we had a better understanding
(don't you come back no more.)
oh baby dont be so chicken
(don't you come back no more.)
you dont want to see me cry x2
(don't you come back no more.)
oh baby it isnt fair
ooh yeahh
Hit the Road Jack (Ray Charles)
(Hit the road Jack and don't you come back no more, no more, no more, no more.)
(Hit the road Jack and don't you come back no more.)
What you say?
(Hit the road Jack and don't you come back no more, no more, no more, no more.)
(Hit the road Jack and don't you come back no more.)
Woah Woman, oh woman, don't treat me so mean,
You're the meanest old woman that I've ever seen.
I guess if you say so
I have to pack ma things and go. (That's right)
(Hit the road Jack and don't you come back no more, no more, no more, no more.)
(Hit the road Jack and don't you come back no more.)
What you say?
(Hit the road Jack and don't you come back no more, no more, no more, no more.)
(Hit the road Jack and don't you come back no more.)
well baby, listen baby, don't ya treat me this-a way
Cause I'll be back on my feet some day.
(Don't care if you do 'cause it's understood)
(you ain't got no money you just ain't no good.)
Well, I guess if you say so
I'd have to pack my things and go. (That's right)
(Hit the road Jack and don't you come back no more, no more, no more, no more.)
(Hit the road Jack and don't you come back no more.)
What you say?
(Hit the road Jack and don't you come back no more, no more, no more, no more.)
(Hit the road Jack and don't you come back no more.)
well!!
(don't you come back no more.)
Uhh what did you say?
(don't you come back no more.)
i did not understand it
(don't you come back no more.)
i came to talk it over
(don't you come back no more.)
i thaught we had a better understanding
(don't you come back no more.)
oh baby dont be so chicken
(don't you come back no more.)
you dont want to see me cry x2
(don't you come back no more.)
oh baby it isnt fair
ooh yeahh
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reprise,
song
J'ai La Couenne Bien Epaisse, Insensible Aux Caresses
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chuppa chups,
cigarette,
mitch,
photomontage
mercredi 13 avril 2011
Un Chantier Qui Commence A Prendre Forme :
Everybody Needs Somebody
Blues Brothers
Everybody needs somebody
Everybody needs somebody to love Someone to love (someone to love)
Sweetheart to miss (sweetheart to miss)
Sugar to kiss (sugar to kiss)
I need you (you) you(you) you (you) I need you (you) you (you) you (you) I need you (you) you (you) you (you) in the morning
I need you (you) you (you) you (you) When my soul's on fire
I need you (you) you (you) you (you)
Sometimes I feel
I feel a little sad inside
When my baby mistreats me
I never never never have a place to hide
(I need you
Sometimes I feel
I feel a little sad inside
When my baby mistreats me
I never never never have a place to hide
(I need you) you you
(I need you) you you
(I need you) you you
(I need you) you you
(I need you)
You know people when you do find somebody
Hold that woman, hold that man
Love him, please him, squeeze her, please her,Hold her
Squeeze and please that person, give 'em all your love
Signify your feelings with every gentle caress (signify)
Because it's so important to have that special somebody (hold)
to hold, kiss (kiss), miss (miss), squeeze (squeeze) and please (please)
Everybody (woo hoo hoo) needs somebody ( i need some)
Everybody (woo hoo hoo) needs somebody to love
( ev-rybody)
Someone to love
( needs somebody) Sweetheart to miss
( ev-rybody)
Sugar to kiss
( needs somebody)
I need you (you) you (you) you (you) I need you (you) you (you) you (you) I need you (you) you (you) you (you)
I need you (you) you (you) you (you)
I need you
( ev-rybody)
I need you
( needs somebody)
I need you
( ev-rybody)
I need you
( needs somebody)
( ev-rybody)
( needs somebody)
( ev-rybody)
( needs somebody)
On the version that appeared on the 'Best of the Blues Brothers' album, Elwood starts with another intro:
Elwoods Intro
We're so glad to see so many of you lovely people here tonight. And we would especially like to welcome all the representatives of Illinois' Law Enforcement Community, who have chosen to join us here in The Palace Hotel Ballroom at this time.. We do sincerely hope you all enjoy the show, and please remember people, that no matter who you are, and what you do to live, thrive and survive, there are still somethings that make all of us the same. You, me, them everybody, everybody.
Blues Brothers
Everybody needs somebody
Everybody needs somebody to love Someone to love (someone to love)
Sweetheart to miss (sweetheart to miss)
Sugar to kiss (sugar to kiss)
I need you (you) you(you) you (you) I need you (you) you (you) you (you) I need you (you) you (you) you (you) in the morning
I need you (you) you (you) you (you) When my soul's on fire
I need you (you) you (you) you (you)
Sometimes I feel
I feel a little sad inside
When my baby mistreats me
I never never never have a place to hide
(I need you
Sometimes I feel
I feel a little sad inside
When my baby mistreats me
I never never never have a place to hide
(I need you) you you
(I need you) you you
(I need you) you you
(I need you) you you
(I need you)
You know people when you do find somebody
Hold that woman, hold that man
Love him, please him, squeeze her, please her,Hold her
Squeeze and please that person, give 'em all your love
Signify your feelings with every gentle caress (signify)
Because it's so important to have that special somebody (hold)
to hold, kiss (kiss), miss (miss), squeeze (squeeze) and please (please)
Everybody (woo hoo hoo) needs somebody ( i need some)
Everybody (woo hoo hoo) needs somebody to love
( ev-rybody)
Someone to love
( needs somebody) Sweetheart to miss
( ev-rybody)
Sugar to kiss
( needs somebody)
I need you (you) you (you) you (you) I need you (you) you (you) you (you) I need you (you) you (you) you (you)
I need you (you) you (you) you (you)
I need you
( ev-rybody)
I need you
( needs somebody)
I need you
( ev-rybody)
I need you
( needs somebody)
( ev-rybody)
( needs somebody)
( ev-rybody)
( needs somebody)
On the version that appeared on the 'Best of the Blues Brothers' album, Elwood starts with another intro:
Elwoods Intro
We're so glad to see so many of you lovely people here tonight. And we would especially like to welcome all the representatives of Illinois' Law Enforcement Community, who have chosen to join us here in The Palace Hotel Ballroom at this time.. We do sincerely hope you all enjoy the show, and please remember people, that no matter who you are, and what you do to live, thrive and survive, there are still somethings that make all of us the same. You, me, them everybody, everybody.
Libellés :
REPERTOIRE,
song,
texte
mardi 12 avril 2011
Les Guitares Improbables de P.
Pierre est un être dont la beauté capillaire le dispute à l'intelligence du regard. Quiconque a surpris un regard de P. pour un musicien pris en faute sait de quoi je parle ! Ca glace le sang. Seul le regard froid et cruel du calmar fondant sur le frêle anchois procure des frissons similaires.
Mais las, tout son entourage ne tarit pas d'éloges sur ses nombreuses qualités. Tiens au hasard : sa volonté d'airain. Depuis six mois qu'il a arrêté de fumer, nul n'a pu le détourner de cette voie vertueuse qu'il s'est tracée.
Cependant Notre Leader Maximo a un léger défaut. Oh trois fois rien, une broutille. Mais quiconque a observé notre guitare solo exposé au rayonnement d'une boîte de friandise n'a pu que constater son insatiable appétit de prédateur. Il n'a de cesse que de liquider le contenu de la boîte. que ce soient des madeleines, ou des toffees , des cacahuètes ou encore des cornichons au vinaigre : "tout fait ventre" ! Et d'ailleurs c'est là que réside le principal motif de rancoeur de ses compagnons : ce type longiligne à l'épuisante silhouette d'adolescent (il me rappelle un peu Antoine De Caunes dans le genre - et je ne veux pas imaginer qui parmi nous est son Jose Garcia- ) peut avaler n'importe quoi ; son poids ne varie pas d'un iota depuis sa première bar mitzvah.
Seul écueil pour notre Pierrot : quand il joue. Difficile en effet de picorer pendant qu'on plaque un accord, surtout en concert. On imagine mal durant le spectacle notre Guitar Hero puiser entre deux riffs quelques pistaches dans un bol judicieusement placé à proximité.
C'est pourquoi il a fait récemment l'acquisition de cette guitare distributrice de gomme à mâcher.
Au décours d'un couplet, juste avant le pont musical, il introduit la pièce de 20 centimes qui lui sert de médiator, il tourne la poignée et hop ! un chewing gum à la nicotine dosée à 20g parfumé curaçao, perroquet, mauresque ou tomate.
C'est pour cette raison qu'il insiste pour parsemer nos compos de breaks superflus : autant d'occasion de se boulotter une gomme en lousdé.
Par contre il y a des dommages collatéraux : Lors de l'un des derniers concerts, pris dans le feu de l'action, il a par réflexe fracassé la guitare sur son ampli pendant le final de highway To Hell. Toutes les gommes se sont répandues sur le parquet, ont roulé parmi le public. La chute des uns et des autres, glissant sur les sphères multicolores a provoqué le plus beau boxon de toute notre jeune carrière. Merci Pierrot !
Vous l'avez deviné : c'est ainsi dévoilé, le secret si bien défendu de cette "incroyable volonté" dont tous le créditent vis à vis de la cigarette...
Mais désormais, comme moi vous ne serez plus dupes des ruses de Sioux de notre dissimulateur. lors de nos réunions, en répète ou en concert, dès qu'un truc à manger passera dans son champ d'attraction, discrètement observez-le. Et constatez comment se manifeste sa (ha, ha, je me gausse) volonté.
Mais las, tout son entourage ne tarit pas d'éloges sur ses nombreuses qualités. Tiens au hasard : sa volonté d'airain. Depuis six mois qu'il a arrêté de fumer, nul n'a pu le détourner de cette voie vertueuse qu'il s'est tracée.
Cependant Notre Leader Maximo a un léger défaut. Oh trois fois rien, une broutille. Mais quiconque a observé notre guitare solo exposé au rayonnement d'une boîte de friandise n'a pu que constater son insatiable appétit de prédateur. Il n'a de cesse que de liquider le contenu de la boîte. que ce soient des madeleines, ou des toffees , des cacahuètes ou encore des cornichons au vinaigre : "tout fait ventre" ! Et d'ailleurs c'est là que réside le principal motif de rancoeur de ses compagnons : ce type longiligne à l'épuisante silhouette d'adolescent (il me rappelle un peu Antoine De Caunes dans le genre - et je ne veux pas imaginer qui parmi nous est son Jose Garcia- ) peut avaler n'importe quoi ; son poids ne varie pas d'un iota depuis sa première bar mitzvah.
Seul écueil pour notre Pierrot : quand il joue. Difficile en effet de picorer pendant qu'on plaque un accord, surtout en concert. On imagine mal durant le spectacle notre Guitar Hero puiser entre deux riffs quelques pistaches dans un bol judicieusement placé à proximité.
C'est pourquoi il a fait récemment l'acquisition de cette guitare distributrice de gomme à mâcher.
Au décours d'un couplet, juste avant le pont musical, il introduit la pièce de 20 centimes qui lui sert de médiator, il tourne la poignée et hop ! un chewing gum à la nicotine dosée à 20g parfumé curaçao, perroquet, mauresque ou tomate.
C'est pour cette raison qu'il insiste pour parsemer nos compos de breaks superflus : autant d'occasion de se boulotter une gomme en lousdé.
Par contre il y a des dommages collatéraux : Lors de l'un des derniers concerts, pris dans le feu de l'action, il a par réflexe fracassé la guitare sur son ampli pendant le final de highway To Hell. Toutes les gommes se sont répandues sur le parquet, ont roulé parmi le public. La chute des uns et des autres, glissant sur les sphères multicolores a provoqué le plus beau boxon de toute notre jeune carrière. Merci Pierrot !
Vous l'avez deviné : c'est ainsi dévoilé, le secret si bien défendu de cette "incroyable volonté" dont tous le créditent vis à vis de la cigarette...
Mais désormais, comme moi vous ne serez plus dupes des ruses de Sioux de notre dissimulateur. lors de nos réunions, en répète ou en concert, dès qu'un truc à manger passera dans son champ d'attraction, discrètement observez-le. Et constatez comment se manifeste sa (ha, ha, je me gausse) volonté.
lundi 11 avril 2011
Ca Y Est ! On A Enfin Une Section cuivre !
Ok, ok, je le reconnais : vu sous cet angle (et d'ailleurs quel que soit l'angle !) ça un aspect un peu cheap , pas vraiment typé rock'nRoll et ça rappelle furieusement la flûte à bec de nos cours de solfège avec la grosse dame, prof de musique. Et lorsque notre Leader l'a brandie fièrement, avec des accents lyriques dans la voix, nous eûmes le plus grand mal à réprimer un léger sourire.
Il faut bien avouer qu'en terme d'image, on est bien loin de cette rousse aux cheveux longs, égérie des clips des années '80, aperçue maintes et maintes fois avec sa silhouette de mannequin, moulée dans sa robe noire toute simple au ras des cuisses et perchée sur des talons vertigineux, exerçant ses buccinateurs sur la anche humectée avec amour d'un coup de langue félin, ondulant en une chorégraphie sensuelle, le sax bien calé entre deux seins au galbe parfait.
Cependant, à l'écoute, et bien "ça le fait". Un feulement souple et grave qui accompagne avec bonheur le titre des Blues Brothers que nous travaillons en ce moment.
Bon, vous connaissez Pierrot, il a testé son nouveau jouet sur tous nos titres, même les moins propices. Et bien que doué d'une oreille absolue, sa technique est encore perfectible ! Mais je suis certain qu'en concert, s'il reste bien derrière et qu'il évite de se montrer, "sur un malentendu" l'auditoire n'y verra que du feu !
Pierrot, Section Cuivre à lui tout seul, tout à la joie de sa nouvelle trouvaille...
Il faut bien avouer qu'en terme d'image, on est bien loin de cette rousse aux cheveux longs, égérie des clips des années '80, aperçue maintes et maintes fois avec sa silhouette de mannequin, moulée dans sa robe noire toute simple au ras des cuisses et perchée sur des talons vertigineux, exerçant ses buccinateurs sur la anche humectée avec amour d'un coup de langue félin, ondulant en une chorégraphie sensuelle, le sax bien calé entre deux seins au galbe parfait.
Cependant, à l'écoute, et bien "ça le fait". Un feulement souple et grave qui accompagne avec bonheur le titre des Blues Brothers que nous travaillons en ce moment.
Bon, vous connaissez Pierrot, il a testé son nouveau jouet sur tous nos titres, même les moins propices. Et bien que doué d'une oreille absolue, sa technique est encore perfectible ! Mais je suis certain qu'en concert, s'il reste bien derrière et qu'il évite de se montrer, "sur un malentendu" l'auditoire n'y verra que du feu !
Pierrot, Section Cuivre à lui tout seul, tout à la joie de sa nouvelle trouvaille...
dimanche 10 avril 2011
Mais Pour Offrir Ma Peau Aux Corbeaux Cannibales : J'Suis Pas Chaud (Chuppa Chups V2.0)
Libellés :
bande dessinée,
chuppa chups
Mais Pour Offrir Ma Peau Aux Corbeaux Cannibales : J'Suis Pas Chaud (Chuppa Chups V1.0)
Version Prométhée, avec un Aigle (plus classe) à la place du corbeau. On remarquera que contrairement à ce que décrit Edith Piaf dans sa chanson "l'homme à la moto", ici l'aigle ne se porte pas sur un blouson dans le dos, mais sur le ventre à même la peau.
Libellés :
chuppa chups,
classique,
photos
samedi 9 avril 2011
vendredi 8 avril 2011
Princesse Sylvie du Royaume des Hauts de Nîmes
.. En robe de cérémonie, un peu avant la présentation de Fièrâbras de Betelgeuse unique mâle d'une portée de 12 "pinchers-portion à nez plat" (très appréciés sur le marché chinois) au surprenant pelage Daims-pêche-melba. On a appris que le jury l'avait élu Meilleur Premier Excellent catégorie "chiot de promenade en appartement", WBA/WBC, champion du Monténégro.
Libellés :
cane corso,
photomontage,
sylvie
jeudi 7 avril 2011
mardi 5 avril 2011
Quand L'Emotion S'Empare des Super Novae
Je n’ai pas compté tous les titres que nous avons mis en chantier, ou que nous avons simplement testés au cours des années écoulées. Qui se souvient que nous avons sérieusement envisagé de mettre au répertoire un titre (Ding Ding Dong) des Rita Mitsouko, lequel nous a occupé de nombreuses soirées? Que nous avons testé en concert Highway to Hell ou encore un slow de Lenny Kravitz, ou même que nous avons réuni dans un enchaînement improbable les couplets de Sweet Home Alabama et les refrains de We Will Rock You sous prétexte que la rythmique était identique ? J’ai appris par cœur Sympathy for the Devil, et un truc des Beatles, Back To USSR je crois, mais aussi Antisocial et Tush de ZZtop avant que quelques répétitions nous convainquent que c’étaient là de mauvaises idées. Pour les besoins d’un anniversaire nous avons travaillé et interprété parfois dans des conditions controversées au sein même du Groupe, Alexandrie et Belinda du regretté Cloclo. Une ou deux compos sont également passées à la trappe, d’autres peinent un peu à se concrétiser ou existent sous plusieurs formes différentes. Cependant j’aimerais bien que parmi tous ces rebus, on puisse extraire à nouveau le très ludique Oh les Filles d’Au Bonheur des Dames que nous avions si bien massacré, avec quel enthousiasme, en son temps.
Je n’ai pas recensé précisément les titres de notre répertoire actuel, mais cela doit se chiffrer à 25.. En définitive nous n’avons pas beaucoup progressé au fil des ans malgré une supposée amélioration de notre expertise musicale. Six titres « utiles » par an en moyenne pour un nombre total qui doit se situer entre trente-cinq et quarante. On a jeté entre deux et trois titre par an. Cependant avant de nous taxer de fainéantise, il faut considérer le nombre de répétitions dont a bénéficié notre modeste formation. A part la première année, où nous avions pu surbooker nos agendas musicaux avec deux répétitions hebdomadaires durant quelques mois, nos impératifs respectifs nous ont contraints à une répétition par semaine. A mon sens, compte-tenu des divers congés des uns et des autres, et du dilettantisme du chanteur, une quarantaine de répétitions annuelles constitue le maximum sur lequel nous avons pu compter en moyenne.
Six titres annuels, quarante répétitions d’une heure efficace (hors conversations et pauses diverses) : Chaque titre a nécessité 7 heures pour le jouer à peu près correctement. Le rendement n’est pas formidable, mais enfin, il n’y a pas à rougir non plus. A trois minutes par titre, c’est durant soixante quinze minutes continues que nous pouvons charmer les oreilles de nos auditrices, ce qui compte-tenu des entractes nous permet d’asseoir notre prestation sur une heure et demi à deux heures de spectacle au grès des exigences commerciales du cafetier et de la verve du chanteur.
C’est à cela que je réfléchissais dans ma studiomobile mercredi dernier, le 29 mars, tandis que je roulais silencieusement vers le domicile des Fabre. Silencieusement car essentiellement par paresse, je n’ai pas rassemblé nos nouveaux titres sur un CD, je ne peux donc plus les écouter sur l’autoradio de bord. Comme par ailleurs le système de transfert de fichiers musicaux sous Itune vers Iphone est d’une lourdeur diabolique et qu’en plus je n’ai aucun moyen de brancher ce dernier sur la sono embarquée : je ne chante plus ! Tout au plus fredonnai-je les titres anciens, tentai-je de raviver ma mémoire avec quelques bribes des morceaux récents.
Je n’apprends donc plus mes textes en ce moment. C’est à pleurer : j’arrive à la répétition sans avoir dans la semaine travaillé quoi que ce soit, et c’est avec le pénible sentiment de vide intérieur et de totale vacuité du déficient cérébral qui émerge difficilement de son brouillard que j’aborde les longs monologues des Blues Brothers, restituant avec l’accent d’un pakistanais qui aurait écouté un cajun de la Louisiane imiter l’accent cockney de l’East End londonien, le boniment de bateleur des men in black de John Landis.
Je ne parle même pas de chorégraphie : mes yeux sont rivés au texte, et si je pouvais même le suivre de mon doigt je le ferais si mes mains n’étaient pas empêtrées entre le micro et le verre de coca dont je me désaltère pour adoucir une voix dont j’ai l’impression qu’elle devient de plus en plus grave , à tendance caverneuse version sépulcrale. A défaut d’andropause, la cinquantaine induirait-elle une production par trop abondante de testostérone dont on sait qu’elle favorise cette expression d’une virilité triomphante qu’est la voix de basse ?
Ce mercredi, Cette voix à la volubile faconde fut coupée dans l’un de ces élans lyriques chers au rebelle que je suis, par l’annonce grave et sibylline que nous fit Notre Poun. Une sorte de « coup de tonnerre dans un ciel serein » comme disent volontiers les anglo-saxons lorsqu’ils affectent de parler français en empruntant à notre corpus idiomatique. Un peu comme lorsqu’ils évoquent le « déïjaâ viûüe » prémonitoire ou s’exclament, triomphants « héï voâlââ ! »
Délaissant sa basse l’Ultrabassiste du XXIème Siècle me tendit son gobelet en requérant, à brûle pourpoint et en total contraste avec la conversation en cours, une dose de coca « à la mémoire de François ». Un temps interloqués nous marquâmes l’arrêt : Poun pouvait-il préciser l’identité de ce François ? Nous lui proposâmes un ou deux noms, amusés par ce propos incongru dont il nous régalait soudain. Hésitant il se perdit dans des circonlocutions erratiques avant que son visage ne se déforme, sous l’emprise d’une émotion dont nous comprîmes qu’elle le submergeait et qu’il lui était difficile de la contrôler.
Embarrassés nous ne savions plus que faire. Je me tenais gauche et emprunté, ma bouteille à la main, tentant de reprendre pied, submergé dans une bouffée empathique par l’émotion de notre ami, ne comprenant où notre bassiste voulait en venir : et puis n’y tenant plus, avec une brusquerie suscitée par l’embarras je questionnai : « Mais merde Pascou, QUI C’EST ce François ? »
« C’est un maçon philosophe buveur de gauche, et il vient de mourir » laissa tomber Poun, d’une voix éteinte, à peine audible, dans des mots exhalés plus que prononcés. Et puis comme si une écluse avait lâché, qui aurait permis d’évacuer par la même occasion un trop plein de flots impétueux, Il reprit le contrôle de son visage et de ses émotions. Avec un calme croissant, sous nos encouragements bourrus, il nous raconta l’histoire de cet homme, le père de son neveu, Romain, le fils de Sylvaine.
Il y a des moments rares, dans notre société singulière qui étale sans pudeur ses sentiments dans des œuvres de fiction obscènes mais réprouve l’exposition publique de ses émotions les plus dignes de notre attention, où l’on comprend de manière aiguë l’utilité de l’amitié.
L’amitié c’est fait pour partager des moments de plaisir, boire des coups, se sentir moins seul, elle est sans doute héritée de ces temps immémoriaux, quand les hommes se pressaient frileusement, tremblant de froid et de peur, autour d’un maigre feu, remerciant quelque providence encore anonyme de leur avoir permis de vivre une journée de plus.
C’est le choix d’une relation avec des personnes dont on sait confusément qu’elles partagent des valeurs similaires, dont on accepte la différence, dont on apprécie l’indulgence.
Par dessus tout c’est pour ces instants, quand on baisse sa garde, où l’on ne peut plus faire autrement qu’exposer à tous ce que l’on a à l’intérieur, sans se soucier d’un quelconque jugement de valeur, ni aucune crainte du regard de l’autre mais dans l’espoir qu’on sera accompagné, réconforté dans ce passage douloureux qui est devenu in-supportable.
Ce moment, qui nous permit d’entrevoir au fond de notre Poun une lumière différente, et nous offrit l’occasion de lui communiquer un peu de notre chaleur, eut la brièveté, la fugacité de la trajectoire d’une comète dans le ciel d’août, mais aussi l’intensité et la violence d’une supernova qui décharge en une fraction de seconde son énergie à des parsecs alentours. C’est ainsi que m’apparut, comme jamais auparavant, la sensibilité de Pascal, dissimulée qu’elle est derrière l’un de ces masques que nous portons tous, pour nous aider à traverser ce monde sans trop de dommage.
Je n’ai pas recensé précisément les titres de notre répertoire actuel, mais cela doit se chiffrer à 25.. En définitive nous n’avons pas beaucoup progressé au fil des ans malgré une supposée amélioration de notre expertise musicale. Six titres « utiles » par an en moyenne pour un nombre total qui doit se situer entre trente-cinq et quarante. On a jeté entre deux et trois titre par an. Cependant avant de nous taxer de fainéantise, il faut considérer le nombre de répétitions dont a bénéficié notre modeste formation. A part la première année, où nous avions pu surbooker nos agendas musicaux avec deux répétitions hebdomadaires durant quelques mois, nos impératifs respectifs nous ont contraints à une répétition par semaine. A mon sens, compte-tenu des divers congés des uns et des autres, et du dilettantisme du chanteur, une quarantaine de répétitions annuelles constitue le maximum sur lequel nous avons pu compter en moyenne.
Six titres annuels, quarante répétitions d’une heure efficace (hors conversations et pauses diverses) : Chaque titre a nécessité 7 heures pour le jouer à peu près correctement. Le rendement n’est pas formidable, mais enfin, il n’y a pas à rougir non plus. A trois minutes par titre, c’est durant soixante quinze minutes continues que nous pouvons charmer les oreilles de nos auditrices, ce qui compte-tenu des entractes nous permet d’asseoir notre prestation sur une heure et demi à deux heures de spectacle au grès des exigences commerciales du cafetier et de la verve du chanteur.
C’est à cela que je réfléchissais dans ma studiomobile mercredi dernier, le 29 mars, tandis que je roulais silencieusement vers le domicile des Fabre. Silencieusement car essentiellement par paresse, je n’ai pas rassemblé nos nouveaux titres sur un CD, je ne peux donc plus les écouter sur l’autoradio de bord. Comme par ailleurs le système de transfert de fichiers musicaux sous Itune vers Iphone est d’une lourdeur diabolique et qu’en plus je n’ai aucun moyen de brancher ce dernier sur la sono embarquée : je ne chante plus ! Tout au plus fredonnai-je les titres anciens, tentai-je de raviver ma mémoire avec quelques bribes des morceaux récents.
Je n’apprends donc plus mes textes en ce moment. C’est à pleurer : j’arrive à la répétition sans avoir dans la semaine travaillé quoi que ce soit, et c’est avec le pénible sentiment de vide intérieur et de totale vacuité du déficient cérébral qui émerge difficilement de son brouillard que j’aborde les longs monologues des Blues Brothers, restituant avec l’accent d’un pakistanais qui aurait écouté un cajun de la Louisiane imiter l’accent cockney de l’East End londonien, le boniment de bateleur des men in black de John Landis.
Je ne parle même pas de chorégraphie : mes yeux sont rivés au texte, et si je pouvais même le suivre de mon doigt je le ferais si mes mains n’étaient pas empêtrées entre le micro et le verre de coca dont je me désaltère pour adoucir une voix dont j’ai l’impression qu’elle devient de plus en plus grave , à tendance caverneuse version sépulcrale. A défaut d’andropause, la cinquantaine induirait-elle une production par trop abondante de testostérone dont on sait qu’elle favorise cette expression d’une virilité triomphante qu’est la voix de basse ?
Ce mercredi, Cette voix à la volubile faconde fut coupée dans l’un de ces élans lyriques chers au rebelle que je suis, par l’annonce grave et sibylline que nous fit Notre Poun. Une sorte de « coup de tonnerre dans un ciel serein » comme disent volontiers les anglo-saxons lorsqu’ils affectent de parler français en empruntant à notre corpus idiomatique. Un peu comme lorsqu’ils évoquent le « déïjaâ viûüe » prémonitoire ou s’exclament, triomphants « héï voâlââ ! »
Délaissant sa basse l’Ultrabassiste du XXIème Siècle me tendit son gobelet en requérant, à brûle pourpoint et en total contraste avec la conversation en cours, une dose de coca « à la mémoire de François ». Un temps interloqués nous marquâmes l’arrêt : Poun pouvait-il préciser l’identité de ce François ? Nous lui proposâmes un ou deux noms, amusés par ce propos incongru dont il nous régalait soudain. Hésitant il se perdit dans des circonlocutions erratiques avant que son visage ne se déforme, sous l’emprise d’une émotion dont nous comprîmes qu’elle le submergeait et qu’il lui était difficile de la contrôler.
Embarrassés nous ne savions plus que faire. Je me tenais gauche et emprunté, ma bouteille à la main, tentant de reprendre pied, submergé dans une bouffée empathique par l’émotion de notre ami, ne comprenant où notre bassiste voulait en venir : et puis n’y tenant plus, avec une brusquerie suscitée par l’embarras je questionnai : « Mais merde Pascou, QUI C’EST ce François ? »
« C’est un maçon philosophe buveur de gauche, et il vient de mourir » laissa tomber Poun, d’une voix éteinte, à peine audible, dans des mots exhalés plus que prononcés. Et puis comme si une écluse avait lâché, qui aurait permis d’évacuer par la même occasion un trop plein de flots impétueux, Il reprit le contrôle de son visage et de ses émotions. Avec un calme croissant, sous nos encouragements bourrus, il nous raconta l’histoire de cet homme, le père de son neveu, Romain, le fils de Sylvaine.
Il y a des moments rares, dans notre société singulière qui étale sans pudeur ses sentiments dans des œuvres de fiction obscènes mais réprouve l’exposition publique de ses émotions les plus dignes de notre attention, où l’on comprend de manière aiguë l’utilité de l’amitié.
L’amitié c’est fait pour partager des moments de plaisir, boire des coups, se sentir moins seul, elle est sans doute héritée de ces temps immémoriaux, quand les hommes se pressaient frileusement, tremblant de froid et de peur, autour d’un maigre feu, remerciant quelque providence encore anonyme de leur avoir permis de vivre une journée de plus.
C’est le choix d’une relation avec des personnes dont on sait confusément qu’elles partagent des valeurs similaires, dont on accepte la différence, dont on apprécie l’indulgence.
Par dessus tout c’est pour ces instants, quand on baisse sa garde, où l’on ne peut plus faire autrement qu’exposer à tous ce que l’on a à l’intérieur, sans se soucier d’un quelconque jugement de valeur, ni aucune crainte du regard de l’autre mais dans l’espoir qu’on sera accompagné, réconforté dans ce passage douloureux qui est devenu in-supportable.
Ce moment, qui nous permit d’entrevoir au fond de notre Poun une lumière différente, et nous offrit l’occasion de lui communiquer un peu de notre chaleur, eut la brièveté, la fugacité de la trajectoire d’une comète dans le ciel d’août, mais aussi l’intensité et la violence d’une supernova qui décharge en une fraction de seconde son énergie à des parsecs alentours. C’est ainsi que m’apparut, comme jamais auparavant, la sensibilité de Pascal, dissimulée qu’elle est derrière l’un de ces masques que nous portons tous, pour nous aider à traverser ce monde sans trop de dommage.
lundi 4 avril 2011
dimanche 3 avril 2011
Une Victoire Méritée....
Souvenez-vous : nous avions quitté Alain, notre Baou, notre batteur V0.5, à l'issue d'une rencontre de "tennis de table" comme il appelle avec un rien d'emphase et des trémolos dans la voix ce jeu de balle proche du jokary sans élastique mais avec une table. Malgré son handicap, il avait chèrement vendu sa peau, remportant même deux victoires contre une vielle dame particulièrement pugnace.
Mais ce dimanche, l'enjeu était d'un autre gabarit : il fallait vaincre le club international de Bessège (Gard) au risque de terminer dernier de la poule.
Pour ce défi Alain a du abandonner le confort douillet et rassurant du fauteuil pour le redoutable déambulateur. Tous les compétiteurs craignent cet accessoire à cause de son instabilité légendaire.
Hier soir notre courageux sportif est venu s'entraîner à Bouillargues lors d'un frugal repas, sous les yeux humides de son épouse -Mon Héros, s'exclama-t-elle- et de ses amis. Après quelques pas approximatifs et hésitants, le Baou parvint à maîtriser l'art complexe de la déambulation en salle.
Et ce dimanche soir, c'est au Blog des Fossoyeurs qu'il a adressé la primeur de son message victorieux : Il avait dans la matinée remporté trois de ses quatre matchs, dont un en double. D'aucun parleront de hold up, et moi je répondrai "Non, vils détracteurs : C'est le talent qui a parlé!
"
Au nom des UFR et de leurs fans, nous le félicitons chaleureusement. Une fois de plus notre sympathique "King Pong" comme le surnomment affectueusement ses coéquipiers, a fait carton plein et porté très haut l'étendard du tennis de table nîmois.
Mais ce dimanche, l'enjeu était d'un autre gabarit : il fallait vaincre le club international de Bessège (Gard) au risque de terminer dernier de la poule.
Pour ce défi Alain a du abandonner le confort douillet et rassurant du fauteuil pour le redoutable déambulateur. Tous les compétiteurs craignent cet accessoire à cause de son instabilité légendaire.
Hier soir notre courageux sportif est venu s'entraîner à Bouillargues lors d'un frugal repas, sous les yeux humides de son épouse -Mon Héros, s'exclama-t-elle- et de ses amis. Après quelques pas approximatifs et hésitants, le Baou parvint à maîtriser l'art complexe de la déambulation en salle.
Et ce dimanche soir, c'est au Blog des Fossoyeurs qu'il a adressé la primeur de son message victorieux : Il avait dans la matinée remporté trois de ses quatre matchs, dont un en double. D'aucun parleront de hold up, et moi je répondrai "Non, vils détracteurs : C'est le talent qui a parlé!
"
Au nom des UFR et de leurs fans, nous le félicitons chaleureusement. Une fois de plus notre sympathique "King Pong" comme le surnomment affectueusement ses coéquipiers, a fait carton plein et porté très haut l'étendard du tennis de table nîmois.
Libellés :
alain,
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samedi 2 avril 2011
vendredi 1 avril 2011
C'Est Fait !
Vous le savez, membres des UFR et amis, depuis un an nous sommes à fond dans notre travail concernant le fameux CD enregistré début 2010 au studio de la Pierre Blanche. Chaque semaine qui passe nous bassinons nos proches avec ce sujet, passionnés que nous sommes par cette aventure.
Et bien ça y est ! J'en avais parlé jusqu'ici à mots couverts, craignant jusqu'au dernier moment à un canular, mais les SIGNES avant coureurs ne trompaient pas.
Hier soir je suis allé au pressage chercher les premiers 100 CD de notre bébé. Enfin je devrais plutôt le qualifier de CD de la maturité, tant il a bénéficié de toutes nos attention et fut accompagné des douleurs d'un enfantement pénible au terme d'une délivrance aux forceps (et je ne parle pas de l'épisiotomie consécutive).
Il nous reste à finaliser la pochette, mais d'ores et déjà je peux vous annoncer aussi sa mise en dépot vente chez un excellent disquaire nîmois.
Surtout, et c'est là un scoop, j'annonce la mise en route d'un nouveau chantier : Enthousiasmé par l'un de nos titres (je ne peux pas en dire plus pour l'instant) Jako a décidé de produire un CD et va se charger de le diffuser et le promouvoir grâce au réseau qu'il a su constituer au long des années. Sous son égide, une série de concerts est également prévue, ainsi qu'un passage en première partie des BB Brunes, à la célèbre émission d'Isabelle Dordhain "Sur le Pont des Artistes".
Bien sûr il faut rester prudent, et savoir raison garder, mais au bout de quatre ans d'efforts acharnés, de joies mais aussi de doutes, le travail des UFR a donc enfin payé, et la reconnaisance frapppe à notre porte, avec son petit frère le succès...
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