Petit clin d'oeil aux membres de la Compagnie du Cercle. Sous la bienveillante présidence de notre Philou, fini les jeux d'adresse, et les machins qu'il faut lancer ainsi que les trucs qu'il faut toucher ou faire tomber... place au tourisme gastronomique.
Après Carcassonne, et avant le week end-cochonaille : déplacement culturel à Sète.
Après un passage au cimetière marin, où rappelons-le est enterré l'inoubliable poète François Valéry, nos sagaces aventuriers se rendront au cimetière du Py, le cimetière des pauvres, où repose l'ami Georges disparu il y a trente ans.
Repas d'une excellente rouille Sètoise agrémentée de quelques tielles avec peut-etre un Pic Saint-Loup, et direction le MIAM : le musée International d'Art Modeste afin d'acquitter l'alibi culturel du déplacement..
dimanche 20 mars 2011
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5 commentaires:
A l' attention des absents (qui ont toujours tort) et en pensant à eux.
Le soleil brillait les oiseaux nidaient en chantonnant et l' air avait adouci son souffle .
Nous partîmes cinq à Sète par voiture.Nous arrivâmes dix à Séte à douze heures.
Le cimetière marin est un cimetière ,mais il contemple la mer et on peut se poser la question existentielle: pourquoi les morts qui n' y voient plus contemplent ce que les vivants agglutinés au pied de la colline en majorité voyants (enfin plus ou moins), n' ont pas l' heur bon d' embrasser (la vue imprenable).Nous pourrions en philosopher (l' élévation de l' âme ,le respect dû aux morts ,l' obligation aux vivants d' aller saluer leurs morts s' ils veulent profiter de la vue tout en méditant sur la condition humaine devant la grandeur de la nature...)Pour ma part je n' ai pas trouvé la tombe de Paul Valery , mais je ne l' ai pas cherchée , ne pouvant m' attarder au milieu de ces pierres angoissantes.Mais les voiliers qui allaient et venaient sur la mer étale (cause école de voile) étaient vrai régal pour les yeux .et c' est l' heure de manger .Aux Halles ,forcément en centre ville tout en bas de la colline.Je rappelle qu' il faisait un temps splendide.
bon suite au prochain numéro car le devoir m' appelle (courrier à corriger, lettre à dicter consultation de la météo ,des dernières nouvelles et enfin établissement de contacts
Catou
Ma Catou, excellente entame d'un compte-rendu dont nous espérons que les développements vont maintenir l'haletant suspense : qu'avez vous mangé ? et bu ? Philou a-t-il repris des bêtes ? La rouille était-elle copieuse ? Souvent il y a plus de patates que de sèches... et aussi souvent l'aïoli est un peu fade... Avez-vous fait une promenade digestive après ? Avez-vous visité l'autre cimetière ? Etes vous allés au MIAM ? après un copieux repas, le MIAM : n'est ce pas trop ? Sur le chemin, avez-vous chanté la supplique pour être enterré à la plage de Sète ? Avez-vous répondu à la question existentielle, finalement ?
Les Halles de Sète sont agréables : des bistrots à chaque carrefour ,on peut y croiser Zezette (de Sète) ,et à l"entonnoir" on peut manger , (je vous rappelle chers Mazet qu' il faisait un temps de printemps), à l' abri .Nous eûmes anchois divers et variés suivis de bourride (lotte con coriandre y fenouil , et je ne sais quoi d' autre), c'est pas mauvais... mais nous terminâmes par un bon rhum arrangé méditerranéen qui fleurait la garrigue et le thym, ou la vanille.Moi je n' en ai pas bu, le rhum m' est néfaste (depuis plus de 10 ans ,commme le temps passe).
Vers 15 heures nous étions d' attaque pour la sieste au bord du canal.
bon j' ai faim , je vais rejoindre mes gentils collègues dans la cuisine .A plus
Catou
(L'auditoire, pendu aux lèvres de la conteuse) :
La suite, la suite !
le long du canal les bistrots fleurissent:il y a ceux du matin ,ils sont à l' ombre à cette heure ci et ceux de l' après-midi en plein soleil (bon en été on peut inverser les rôles).celui-là n' était pas le plus accueillant ,le plus propre ou le plus confortable ;il était au soleil, modérément fréquenté et juste là au bon moment.10 cafés .quelques photos.Lunettes de soleil pour les uns (énigmatiqur).Philou se lève ,va s' assoir quelques mètres plus loin ,seul, sur une bitte d' amarrage, semble méditer.On se rapproche:un pêcheur accomplit le rituel de départ en mer et fascine le Président.
Un pont et juste en face le MIAM.négociations de tarif de groupe.
ça se sont les actes (ou l' absence d' actes..., mais ce n' est pas ce que j' ai vécu.Et pas ce que chacun de nous a ressenti.
je vais me coiffer (sèche-cheveux avant signer des chèques faire un peu de compta car j 'ai le privilège de ne pas travailler aujourd'hui et contempler les fleurs dans le jardin, encore des actes puis le MIAM n' aura plus de secret . .
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