J'étais en train de surfer sur le net, et au détour d'une page Google, je suis tombé sur cette pub pour un parfum. Une fois de plus une référence à notre Jako, l'ingé-son des stars. Après le tag (dont Lolo nous a appris qu'il était signé d'un grand nom du Wall-Art), la pub... Mais que cache cette symbolique répétitive. Qu'en dirait Dan Brown ? Y a-t-il un complot derrière tout ça ? ou peut être une annonce ?
Étrange, étrange.....
jeudi 31 mars 2011
Six Mois : Rhâââ !
On boucle le sixième mois sans fumer. Je n'en reviens pas : aucun de nous n'a repris. Et de l'avis de tous : pas question de reprendre, à ce stade de la compétition. Mais c'est toujours aussi..... chiant. Comme d'ailleurs pas mal de choses vertueuses. je me demande si c'est pas à ça qu'on les reconnaît !
mercredi 30 mars 2011
Il Suffira d'Un Signe !
De retour d'Avignon, fredonnant un aria de Bach, ou bien était-ce de Frédéric François, Je roulais sur la route entre Barbentane et Aramon, au volant de ma studiomobile, mon regard baguenaudant ça et là au grès d'un esprit en totale vacuité. Et tout soudain une image subliminale traversa mon champ de vision, déjà happée par la vitesse. Intrigué je stoppai puis fis demi-tour. je passai devant l'objet de ma furtive attention à petite vitesse et tombai en arrêt devant un très surprenant tag auquel je ne m'attendais pas dans un tel contexte...
Maintenant que la surprise s'estompe et fait place à l'interrogation, au delà de l'anecdotique inscription faisant référence au célèbre ingé-son du WhiteStone Records Studio, dois-je y voir un quelconque message à caractère prémonitoire ?
Cette singulière découverte va-t-elle précéder quelque nouvelle surprenante dans les prochains jours ?
Stay tuned ! Ne vous éloignez pas trop du poste, des révélations pourraient survenir dans les toutes prochaines heures sur quelque chose que vous attendez depuis plus d'un an. Mais j'en ai déjà trop dit ...
Maintenant que la surprise s'estompe et fait place à l'interrogation, au delà de l'anecdotique inscription faisant référence au célèbre ingé-son du WhiteStone Records Studio, dois-je y voir un quelconque message à caractère prémonitoire ?
Cette singulière découverte va-t-elle précéder quelque nouvelle surprenante dans les prochains jours ?
Stay tuned ! Ne vous éloignez pas trop du poste, des révélations pourraient survenir dans les toutes prochaines heures sur quelque chose que vous attendez depuis plus d'un an. Mais j'en ai déjà trop dit ...
lundi 28 mars 2011
Barbie Doll Country Bass Mate of The Day
La nouvelle stagiaire de l'Ultrabassiste du XXIème siècle a de nombreux atouts : Blonde, mignonne, souriante, serviable, toujours d'accord et pas trop bavarde. Elle est en outre d'une raisonnable mobilité (selon les critères du Barde) et connait parfaitement les accords du Blues : Mi La Si...
dimanche 27 mars 2011
samedi 26 mars 2011
Au Rayon Bricolage
Les innovation technologiques en matière de création musicale, ce n'est pas chez Milonga ni même sur Internet qu'on peut les trouver, mais au rayon bois d'une grande enseigne consacrée au bricolage. Notre Carré ne s'y est pas trompé : Il a tout de suite perçu le potentiel de ce kit de baguettes en copeaux permettant d'assembler et ainsi personnaliser totalement ce que le batteur considère comme l'émanation même de ses membres, le prolongement ligneux de son incroyable cerveau. Il a toujours un sachet à portée de main au cas où il lui serait nécessaire de fabriquer des baguettes pour un usage particulier, ou encore si sa légendaire fougue conduisait à une destruction de l'un de ces précieux accessoires.
Avantage également lors des longues tournées : les sachets prennent moins de place dans la valise.
Libellés :
batt'art,
photomontage,
pk
Un Nouveau Sponsor Pour Les UFR
Avec Le Carré, Les fûts de batterie n'ont jamais aussi bien porté leur nom ! Merci à notre batteur pour avoir réorienté l'image des UFR.
"Bah ouais", a déclaré notre drummer, "vous savez que ma boisson préférée c'est le limoncello, mais ya que les commerciaux de Heineken qui ont accepté de me suivre après que je leur ai fait écouter le CD de nos compos... Désolé.."
Désormais il n'y a plus aucun doute : les membres des UFR sont des beaufs alcooliques et incultes qui carburent à la Heineken ! On est prêts pour réorienter notre image vers le "Garage Grunge Néo Punk".
jeudi 24 mars 2011
mercredi 23 mars 2011
La Société, Le Deuil, Les Besoins, La Barre Chocolatée Et Les Trois Montagnes du Plaisir
J’écoutais récemment Jean Paul Delevoye à la radio d’Etat. C’est le Médiateur de la République. Comme tous les personnages rompus à la communication, il aime s’exprimer par images et analogies, simplifier et ranger dans des cases, catégoriser, classer afin que les idées s’articulent sur des concepts identifiés, peu nombreux et clairs exprimés en termes lapidaires et facilement compréhensibles du plus grand nombre. But que n’atteint pas, au passage, la phrase que vous venez de lire. Mais il est vrai que je ne suis pas un politique nanti d’un staff conséquent de conseillers de toutes obédiences.
L'accroche des discours et interventions de notre Médiateur tient en trois mots : Espérance, Peur, et Humiliation. Tels sont les sentiments qui mènent et structurent les sociétés selon lui. Et de développer sa théorie au travers d’exemples limpides chers à ceux qui réécrivent, « révisent » l’histoire à la lumière de leur contemporaine sagacité. L’espérance et son déclin s’illustrant par la chute du mur de Berlin et la perte de vitesse des religions et idéologies, peur et humiliations, choisissant chacune son camp : Exploitation de la peur par la Droite, et de l’humiliation par la Gauche. Cette démonstration rappelle, par sa rationnelle et laborieuse tentative de ramener les interactions complexes à quelques formules magiques en forme de recettes les cinq étapes du deuil ou les cinq degrés de la pyramide des besoins de Maslow, et je ne ferai qu’évoquer pour l’anecdote les trois montagnes du plaisir, mentionnées dans une pub plutôt drôle pour une barre chocolatée (DUPLO), il y a quelques années.
Nous sommes ainsi faits que nous comprenons beaucoup mieux ce que nous rangeons dans des cases. Rien de nouveau là dedans, ça fait même partie des ces concepts que nous rangeons avec d’autre idées reçues dans l’un ou l’autre des compartiments de notre mémoire.
Nous avons l’impression d’être beaucoup plus intelligents dès lors que nous qualifions, et nommons ce qui nous entoure même si ça ne modifie pas fondamentalement notre bras de levier sur les forces qui les sous-tendent.
En matière musicale notamment l’application de cette notion fonctionne à plein régime : les patrons des grandes Major qui ne sont souvent que de piètres saltimbanques se raccrochent à leur métier d’éditeur pour se donner l'illusion de créer. Ce sont avant tout des businessmen, ils ont déjà réalisés de bon coups avec telle ou telle locomotive : tout nouvel artiste venant frapper à la porte d’un directeur artistique est évalué à l’aune de ces succès. On parle du Nouveau Dutronc, du Nouveau Gainsbourg, et sûrement bientôt hélas du nouveau Christophe Willem… on tente de se rassurer en habillant des vêtements du mort le nouveau postulant à la célébrité. Et surtout on aime bien mettre le musicien, le chanteur, dans une catégorie –pop, rock, variété, indies, world music- c’est plus pratique pour ranger dans les bacs des supermarchés.
Nous même, Undertakers, fonctionnons sur ce mode : Ainsi sommes-nous persuadés d’être un groupe de rock, et en conséquence sommes réticents à tout apport musical qui n’en respecterait pas les règles –on pourrait dire « le cahier des charges »-. On a vu récemment La fille du Père Noël faire débat quant à sa légitimité en tant que titre « rock », et coté compos, « Reviens » à la ramasse, oscillant entre le plus débridé des Discos et l’austère Blues Root. Les passions se cristallisent : l’une des interprétations possibles se fredonne très facilement, elle est sautillante et légère mais superficielle (normal : elle se chante sur deux notes) façon easy listening l’autre est plus spartiate et lacrymale, difficile à chanter et convenue dans sa forme (cependant elle se joue sur trois notes). On peut dire pudiquement que l’une gagne à l’oubli, et que l’autre « se mérite ». Quand à moi, mon opinion est faite : je nous ai définitivement rangés il y a plusieurs années dans la catégorie Pop-Rock-Nawak !
L’argument avancé par les tenants d’une ligne Rock « canal historique » est que la multiplication des styles risque de brouiller notre image et dérouter notre public (hum), les extrémistes quant à eux voudraient faire danser celui-ci aux rythmes des chansons populaires dans le cadre débridé d’un bal de village d’un quatorze juillet permanent. Il est vrai tout de même que le postulat de départ était que nous étions un groupe de rock, nous en avons fait notre argumentaire et c’est sous cette bannière que nous vendons notre prestation lorsque nous nous produisons sur scène.
Pour reprendre Delevoye, j’espère que nous sommes perçus de cette manière, mais j’ai peur que nous nous bercions d’illusions, d’autant que nous avons déjà subi l’humiliation de l’indifférence voire de la désertion de notre scène par des spectateurs affligés.
En même temps face à un hypothétique succès j’ai franchi les cinq étapes du deuil : le choc, le déni, la colère, la dépression, la résignation, et j’ai gravi un niveau de ma pyramide des besoins : la survie dans le groupe. Pour ce qui est des autres besoins, à savoir sécurité, socialisation, estime de soi et accomplissement personnel (le jackpot sociologique) … à mon avis ce n’est pas pour tout de suite : Undertakers est une jungle, et je ne suis pas Tarzan. Sauf peut-être en ce qui concerne ses qualités vocales. Toutefois, occasionnellement au terme d’un concert satisfaisant, ou d’une répétition correcte, j’ai le sentiment d’avoir franchi un col d’une des trois montagnes du plaisir.
Concernant la répétition, tout le monde était là. On a un peu discuté de la soirée du vendredi pour le concert de César. Les présents ont trouvé ça très bien : excellente technique et un titre surtout a épaté notre Barde : la reprise de Taxman des Beatles. Mais de l’avis des trois présents (Lolo, Pierrot et Christian) c’était ENCORE mieux après l’entracte (comme l’attestent quelques photos hilares autour d’une Tour de Pise de verres dont curieusement il a été impossible de m’envoyer des copies). Non pas que les Titchers aient été meilleurs, au contraire leur son s’est inévitablement effondré, mais plutôt que cette deuxième partie de concert a été vécue à travers le filtre d’une légère euphorie qui gomma les imperfections de Cesar et ses acolytes.
Nous avons balayé de nouveau reprises et compos récentes en insistant sur le titre des Blues Brothers, décidément difficile à se mettre en bouche. Lolo a travaillé ses accompagnements au clavier, notamment sur les deux slows : Behind Blue Eyes et Mad World, mais aussi sur Sweet Home Alabama.
On a également repris le Cochon, Chuppa Chups, mais surtout Reviens dans sa version Disco-nawak qui a bien fait rire tout le monde surtout que j’ai un peu revisité la dernière rime du refrain.
On a évoqué de possibles concerts dont je ne peux garantir la réalité : chez Rémy Leboucq, mais aussi à la fête de la musique. Mais pour cette dernière, çà va faire cinq ans qu’on en parle. De toute façon, de l’avis général : On N’Est Pas Prêt ! Et pour une fois je partage ce sage regard sur notre activité.
L'accroche des discours et interventions de notre Médiateur tient en trois mots : Espérance, Peur, et Humiliation. Tels sont les sentiments qui mènent et structurent les sociétés selon lui. Et de développer sa théorie au travers d’exemples limpides chers à ceux qui réécrivent, « révisent » l’histoire à la lumière de leur contemporaine sagacité. L’espérance et son déclin s’illustrant par la chute du mur de Berlin et la perte de vitesse des religions et idéologies, peur et humiliations, choisissant chacune son camp : Exploitation de la peur par la Droite, et de l’humiliation par la Gauche. Cette démonstration rappelle, par sa rationnelle et laborieuse tentative de ramener les interactions complexes à quelques formules magiques en forme de recettes les cinq étapes du deuil ou les cinq degrés de la pyramide des besoins de Maslow, et je ne ferai qu’évoquer pour l’anecdote les trois montagnes du plaisir, mentionnées dans une pub plutôt drôle pour une barre chocolatée (DUPLO), il y a quelques années.
Nous sommes ainsi faits que nous comprenons beaucoup mieux ce que nous rangeons dans des cases. Rien de nouveau là dedans, ça fait même partie des ces concepts que nous rangeons avec d’autre idées reçues dans l’un ou l’autre des compartiments de notre mémoire.
Nous avons l’impression d’être beaucoup plus intelligents dès lors que nous qualifions, et nommons ce qui nous entoure même si ça ne modifie pas fondamentalement notre bras de levier sur les forces qui les sous-tendent.
En matière musicale notamment l’application de cette notion fonctionne à plein régime : les patrons des grandes Major qui ne sont souvent que de piètres saltimbanques se raccrochent à leur métier d’éditeur pour se donner l'illusion de créer. Ce sont avant tout des businessmen, ils ont déjà réalisés de bon coups avec telle ou telle locomotive : tout nouvel artiste venant frapper à la porte d’un directeur artistique est évalué à l’aune de ces succès. On parle du Nouveau Dutronc, du Nouveau Gainsbourg, et sûrement bientôt hélas du nouveau Christophe Willem… on tente de se rassurer en habillant des vêtements du mort le nouveau postulant à la célébrité. Et surtout on aime bien mettre le musicien, le chanteur, dans une catégorie –pop, rock, variété, indies, world music- c’est plus pratique pour ranger dans les bacs des supermarchés.
Nous même, Undertakers, fonctionnons sur ce mode : Ainsi sommes-nous persuadés d’être un groupe de rock, et en conséquence sommes réticents à tout apport musical qui n’en respecterait pas les règles –on pourrait dire « le cahier des charges »-. On a vu récemment La fille du Père Noël faire débat quant à sa légitimité en tant que titre « rock », et coté compos, « Reviens » à la ramasse, oscillant entre le plus débridé des Discos et l’austère Blues Root. Les passions se cristallisent : l’une des interprétations possibles se fredonne très facilement, elle est sautillante et légère mais superficielle (normal : elle se chante sur deux notes) façon easy listening l’autre est plus spartiate et lacrymale, difficile à chanter et convenue dans sa forme (cependant elle se joue sur trois notes). On peut dire pudiquement que l’une gagne à l’oubli, et que l’autre « se mérite ». Quand à moi, mon opinion est faite : je nous ai définitivement rangés il y a plusieurs années dans la catégorie Pop-Rock-Nawak !
L’argument avancé par les tenants d’une ligne Rock « canal historique » est que la multiplication des styles risque de brouiller notre image et dérouter notre public (hum), les extrémistes quant à eux voudraient faire danser celui-ci aux rythmes des chansons populaires dans le cadre débridé d’un bal de village d’un quatorze juillet permanent. Il est vrai tout de même que le postulat de départ était que nous étions un groupe de rock, nous en avons fait notre argumentaire et c’est sous cette bannière que nous vendons notre prestation lorsque nous nous produisons sur scène.
Pour reprendre Delevoye, j’espère que nous sommes perçus de cette manière, mais j’ai peur que nous nous bercions d’illusions, d’autant que nous avons déjà subi l’humiliation de l’indifférence voire de la désertion de notre scène par des spectateurs affligés.
En même temps face à un hypothétique succès j’ai franchi les cinq étapes du deuil : le choc, le déni, la colère, la dépression, la résignation, et j’ai gravi un niveau de ma pyramide des besoins : la survie dans le groupe. Pour ce qui est des autres besoins, à savoir sécurité, socialisation, estime de soi et accomplissement personnel (le jackpot sociologique) … à mon avis ce n’est pas pour tout de suite : Undertakers est une jungle, et je ne suis pas Tarzan. Sauf peut-être en ce qui concerne ses qualités vocales. Toutefois, occasionnellement au terme d’un concert satisfaisant, ou d’une répétition correcte, j’ai le sentiment d’avoir franchi un col d’une des trois montagnes du plaisir.
Concernant la répétition, tout le monde était là. On a un peu discuté de la soirée du vendredi pour le concert de César. Les présents ont trouvé ça très bien : excellente technique et un titre surtout a épaté notre Barde : la reprise de Taxman des Beatles. Mais de l’avis des trois présents (Lolo, Pierrot et Christian) c’était ENCORE mieux après l’entracte (comme l’attestent quelques photos hilares autour d’une Tour de Pise de verres dont curieusement il a été impossible de m’envoyer des copies). Non pas que les Titchers aient été meilleurs, au contraire leur son s’est inévitablement effondré, mais plutôt que cette deuxième partie de concert a été vécue à travers le filtre d’une légère euphorie qui gomma les imperfections de Cesar et ses acolytes.
Nous avons balayé de nouveau reprises et compos récentes en insistant sur le titre des Blues Brothers, décidément difficile à se mettre en bouche. Lolo a travaillé ses accompagnements au clavier, notamment sur les deux slows : Behind Blue Eyes et Mad World, mais aussi sur Sweet Home Alabama.
On a également repris le Cochon, Chuppa Chups, mais surtout Reviens dans sa version Disco-nawak qui a bien fait rire tout le monde surtout que j’ai un peu revisité la dernière rime du refrain.
On a évoqué de possibles concerts dont je ne peux garantir la réalité : chez Rémy Leboucq, mais aussi à la fête de la musique. Mais pour cette dernière, çà va faire cinq ans qu’on en parle. De toute façon, de l’avis général : On N’Est Pas Prêt ! Et pour une fois je partage ce sage regard sur notre activité.
Libellés :
compte-rendu
mardi 22 mars 2011
Batterie de Cuisine
Notre Carré est un batteur modeste ; non pas qu'il manque de virtuosité, mais plutôt de par son attitude, réservée, discrète à des années lumières de toute ostentatoire outrance coutumière des comiques-batteurs dont s'affublent parfois des groupes plus préoccupés d'image que de musique.
Ce pourrait être un handicap dans la forme rythmique qu'a pris notre groupe : le Rock'nRoll, mais au contraire il en a fait sa force, son atout, son style, sa marque. Il a su imprimer à la section rythmique cette métronomique intemporalité à coté de laquelle la période de décomposition de l'atome de césium fait figure d'excentricité de la nature.
C'est pourquoi lorsque je lui ai demandé d'imaginer et élaborer une batterie qui lui ressemblerait, "avec les moyens du bord" ai-je précisé, il a fabriqué de ses mains cet ensemble de pièces découpées dans des boites de conserve. De l'Art Modeste pour un batteur modeste, que n'auraient pas renié les Monthy Pyton et une batterie idéale pour jouer du blues : genre modeste s'il en est, surtout quand il s'agit de notre inoubliable compo : Spam qui rappelons-le vante les bienfaits d'une boite de conserve à la viande...
lundi 21 mars 2011
dimanche 20 mars 2011
Et Pendant ce Temps...
Tandis que certains s'adonnent à de luxueux voyages culturels, et que d'autres se morfondent dans leur lit de douleur, il en est UN, parmi les membres de la Compagnie du Cercle, qui fait cavalier seul. c'est notre Baou, qu'en son temps on a nommé COTOREP et qu'entre nous on appelle désormais "penis jetable" en référence à son activité "sportive" le tennis de table -le ping pong-. Il va ce dimanche défendre les couleurs nîmoises à Salindres.
Son métier trimestriel d'expert-comptable lui impose la position assise. Il fait donc peu d'exerices et sa musculature lombaire ainsi que ses cuisses seraient dans l'incapacité de le soutenir lors d'exercices prolongés en station verticale ;
c'est donc sur un fauteuil adapté qu'il évolue lors des rencontres.
Désormais classé hors catégorie du fait de son grand âge, il joue en troisième division contre d'autres adversaires de sa force, des VPG comme on les nomme dans le jargon du milieu, les Vétérans Pré-Grabataires. A ce stade, les différences homme/femme sont gommées : les rencontres sont mixtes. D'autant que la pression démographique joue pleinement son rôle : il reste peu d'hommes dans cette tranche d'âge !
Son métier trimestriel d'expert-comptable lui impose la position assise. Il fait donc peu d'exerices et sa musculature lombaire ainsi que ses cuisses seraient dans l'incapacité de le soutenir lors d'exercices prolongés en station verticale ;
c'est donc sur un fauteuil adapté qu'il évolue lors des rencontres.
Désormais classé hors catégorie du fait de son grand âge, il joue en troisième division contre d'autres adversaires de sa force, des VPG comme on les nomme dans le jargon du milieu, les Vétérans Pré-Grabataires. A ce stade, les différences homme/femme sont gommées : les rencontres sont mixtes. D'autant que la pression démographique joue pleinement son rôle : il reste peu d'hommes dans cette tranche d'âge !
Libellés :
alain,
photomontage
Compagnie du Cercle : Agenda Mondain
Petit clin d'oeil aux membres de la Compagnie du Cercle. Sous la bienveillante présidence de notre Philou, fini les jeux d'adresse, et les machins qu'il faut lancer ainsi que les trucs qu'il faut toucher ou faire tomber... place au tourisme gastronomique.
Après Carcassonne, et avant le week end-cochonaille : déplacement culturel à Sète.
Après un passage au cimetière marin, où rappelons-le est enterré l'inoubliable poète François Valéry, nos sagaces aventuriers se rendront au cimetière du Py, le cimetière des pauvres, où repose l'ami Georges disparu il y a trente ans.
Repas d'une excellente rouille Sètoise agrémentée de quelques tielles avec peut-etre un Pic Saint-Loup, et direction le MIAM : le musée International d'Art Modeste afin d'acquitter l'alibi culturel du déplacement..
Après Carcassonne, et avant le week end-cochonaille : déplacement culturel à Sète.
Après un passage au cimetière marin, où rappelons-le est enterré l'inoubliable poète François Valéry, nos sagaces aventuriers se rendront au cimetière du Py, le cimetière des pauvres, où repose l'ami Georges disparu il y a trente ans.
Repas d'une excellente rouille Sètoise agrémentée de quelques tielles avec peut-etre un Pic Saint-Loup, et direction le MIAM : le musée International d'Art Modeste afin d'acquitter l'alibi culturel du déplacement..
Libellés :
chronique,
compagnie du cercle,
photos
samedi 19 mars 2011
Enfin !
Ca fait des mois qu'on en parle et que pour une fois nous sommes unanimes : Il nous manque un saxo. Si nous disposions d'un cuivre (et le premier qui me dit que le saxo est un bois et pas un cuivre....) nous pourrions attaquer sérieusement le répertoire rythm'n blues. Tiens : par exemple Les Blues Brothers... mais pas seulement ! Lynyrd Skynyrd gagnerait beaucoup en south-itude si nous pouvions intégrer un saxe, et les Stones incluent de même très souvent quelques mesures de saxo dans leurs ponts.
C'est pourquoi notre Leader Maximo s'astreint à des séances d'audition de postulants attirés par le renom de notre groupe.
Ici avec Roan, un phoque irlandais.
Pour l'instant ça se passe plutôt bien, le duo égrène les standards. Mais il y a un tout de même un problème : nous cherchons un saxo ténor, au pire un alto, et Roan est spécialisé dans le sopranino... Il va devoir faire montre de beaucoup de virtuosité pour convaincre notre homme orchestre.
Libellés :
photomontage,
Pierrot
jeudi 17 mars 2011
Le Barde est le Musicologue du Groupe
Jésou, inlassablement, recherche dans les archives les plus secrètes de Youtube, l'incunable qui nous rappellera cet âge d'or du Rock et de la Pop que constituent les sixtees et les seventies... Sur ce cliché, armé de sa guitare et pilotant sa souris,alors que toute la maisonnée est couchée depuis longtemps, il explore les richesses inégalées du Revolver des Beatles, à la recherche de Taxman après qu'il en ait entendu l'interprétation vendredi dernier par César, le fils de Jako notre ingé-son, à l'entrepôt du Bureau. A la volée il déchiffre les accords et en transcrit les tablatures afin qu'à la répète suivante il puisse les proposer aux autres musiciens.
ET COMME C'EST LE 17 MARS, ON LUI SOUHAITE BON ANNIVERSAIRE JESOU !
Libellés :
anniversaire,
jako,
jésou,
photomontage
mercredi 16 mars 2011
Un Philosophe Pour Sauver Un Plat En Sauce
Ces derniers temps, le groupe est rarement au complet. On dirait
d’ailleurs qu’il y a comme un « tour » dans les absences. Et
cette semaine c’était celui de Poun, parti au ski avec le KreaX. Du
coup cette noria désorganise quelque peu la mécanique parfaite des UFR.
On a vu tour à tour Pierrot remplacer La voix, les claviers, la batterie, et
cette fois-ci : la basse avec à chaque fois une maîtrise étonnante de
l’instrument.
On sent bien que ce n’est que grâce à la compassion de Notre Leader Maximo que le groupe continue à exister ; il pourrait tout aussi bien poursuivre seul. D’ailleurs on s’en aperçoit lorsqu’il nous fait parvenir une maquette de l’un de ses délires : c’est parfait ! Tout le reste n’est qu’un lent travail de déconstruction de l’objet initial, une dégradation de l’original, comme si la volonté délibérée du reste
des UFR ne tendait que vers un objectif : dénaturer le produit, à la manière d’un mauvais cuisinier qui gâcherait à grand renfort de sauce la saveur exquise d’un produit naturel.
Vous savez combien mes trajets biquotidiens en studiomobile m’aident à travailler mais aussi me permettent de rester en phase avec les grands courants de l’actualité mondialisée. Je passerai sur le drame du moment et ses conséquences incalculables au pays du soleil levant-n’ajoutons pas l’effet de mode à celui des radiations ionisantes- pour une fois de plus évoquer ces émissions de 17 heures dont seule La Radio d’Etat a le secret.
J’écoutais hier, donc, le « philosophe de la joie » Alexandre Jollien qui a écrit récemment « le philosophe nu ». Cet homme est un handicapé, suisse de surcroît qui a vécu en institution jusqu’à l’âge de seize ans. On le destinait à devenir rouleur de cigare. Une sorte de Carmen au masculin finalement. C’était pour l’Institution comme une victoire de proposer ainsi une véritable insertion à un individu destiné à errer
de placements thérapeutiques en foyers pour personnes handicapées. Et puis parce qu’il suivait une fille, il a atterri dans une bibliothèque (il était tombé sur une intellectuelle). Pour faire l’intéressant il a saisi un bouquin auhasard. C’était de la philosophie : il n’en est plus jamais sorti. De ses lectures, de ses réflexions, a émergé cette certitude qu’il faut retrouver la joie pure, celle des enfants qui ne se posent pas de question existentielle, qui vivent intensément le hic et aussi le nunc dans l’acceptation du concret le moins virtuel. La joie est dans l’acceptation de l’instant présent et de la réalité. On doit se dépouiller de toutes les scories, de toute l’accumulation du superflu et retrouver son intériorité originelle un peu comme dans les pratiques Zen. Et si Dieu existe, précise-t-il de sa voix inimitable, eh bien qu’il se débrouille avec tout le reste.
Et parfois quand je me retourne sur le passé du groupe, et qu’en parallèle je mets tous les doutes et les incertitudes suscités par nos difficiles efforts sur lesquels j’ai projeté mes propres interrogations, je me dis que j’aurais dû connaître Jollien plus tôt : Se concentrer uniquement sur la Joie de Jouer. Prendre le plaisir de l’instant présent, s’ancrer dans la réalité, camper ses deux pieds dans le sol et s’imprégner de la beauté de l’instant et du lieu sans plus divaguer sur le reste.
C’est d’ailleurs ce qui se passe quand nous jouons ensemble, que ce soit en répète ou en concert : Plus rien d’autre ne compte que cette joie pure du partage et de la musique. Que ce soit bon ou mauvais, cela n’a pas d’importance : c’est un pur moment suspendu, un hiatus dans le continuum de vie de chacun : de la JOIE. Un hymne à la joie ! Sauf que bien sûr, comme nous ne l’avons pas nommé, nous ne sommes pas conscient de sacrifier à un courant philosophique majeur.
Et à mon sens c’est pour çà que le P. continue avec nous : Il ne gamberge pas, il ne se pose aucune question, il se concentre sur l’essentiel et s’en imprègne. Dans ces moments de musique et de lien, il saisit un instrument et s’abandonne à la joie, se fondant dans la réalité de l’instant, corps et âme, insouciant, inconscient à tout autre émotion ou pensée parasite.
Pour le reste, est il important de préciser que nous avons travaillé des compos et des reprises ? Que les Blues Brothers se montrèrent rétifs à notre improvisation, que les fondamentaux : Status Quo et Stones, ainsi que CCR qui semblaient acquis, dérivèrent sournoisement comme pour nous faire un pied de nez après des séances de friche ? Comme cet horizon toujours lointain qui échappe à la main du simple qui tente d’en toucher les limites d'un doigt innocent. Les reprises furent abordées, les anciennes comme les toutes récentes, avec toujours autant de plaisir, et c’est avec gourmandise que j’égrenai les oulipesques aventures du Tamanoir Confit Dans l’Alcool de Poire. « Reviens » fût laissé de coté, toujours victime de nos hésitations quant à sa forme finale.
Et La fille du père Noël ne vint pas visiter notre cheminée ni squatter nos chausures ce soir-là.
d’ailleurs qu’il y a comme un « tour » dans les absences. Et
cette semaine c’était celui de Poun, parti au ski avec le KreaX. Du
coup cette noria désorganise quelque peu la mécanique parfaite des UFR.
On a vu tour à tour Pierrot remplacer La voix, les claviers, la batterie, et
cette fois-ci : la basse avec à chaque fois une maîtrise étonnante de
l’instrument.
On sent bien que ce n’est que grâce à la compassion de Notre Leader Maximo que le groupe continue à exister ; il pourrait tout aussi bien poursuivre seul. D’ailleurs on s’en aperçoit lorsqu’il nous fait parvenir une maquette de l’un de ses délires : c’est parfait ! Tout le reste n’est qu’un lent travail de déconstruction de l’objet initial, une dégradation de l’original, comme si la volonté délibérée du reste
des UFR ne tendait que vers un objectif : dénaturer le produit, à la manière d’un mauvais cuisinier qui gâcherait à grand renfort de sauce la saveur exquise d’un produit naturel.
Vous savez combien mes trajets biquotidiens en studiomobile m’aident à travailler mais aussi me permettent de rester en phase avec les grands courants de l’actualité mondialisée. Je passerai sur le drame du moment et ses conséquences incalculables au pays du soleil levant-n’ajoutons pas l’effet de mode à celui des radiations ionisantes- pour une fois de plus évoquer ces émissions de 17 heures dont seule La Radio d’Etat a le secret.
J’écoutais hier, donc, le « philosophe de la joie » Alexandre Jollien qui a écrit récemment « le philosophe nu ». Cet homme est un handicapé, suisse de surcroît qui a vécu en institution jusqu’à l’âge de seize ans. On le destinait à devenir rouleur de cigare. Une sorte de Carmen au masculin finalement. C’était pour l’Institution comme une victoire de proposer ainsi une véritable insertion à un individu destiné à errer
de placements thérapeutiques en foyers pour personnes handicapées. Et puis parce qu’il suivait une fille, il a atterri dans une bibliothèque (il était tombé sur une intellectuelle). Pour faire l’intéressant il a saisi un bouquin auhasard. C’était de la philosophie : il n’en est plus jamais sorti. De ses lectures, de ses réflexions, a émergé cette certitude qu’il faut retrouver la joie pure, celle des enfants qui ne se posent pas de question existentielle, qui vivent intensément le hic et aussi le nunc dans l’acceptation du concret le moins virtuel. La joie est dans l’acceptation de l’instant présent et de la réalité. On doit se dépouiller de toutes les scories, de toute l’accumulation du superflu et retrouver son intériorité originelle un peu comme dans les pratiques Zen. Et si Dieu existe, précise-t-il de sa voix inimitable, eh bien qu’il se débrouille avec tout le reste.
Et parfois quand je me retourne sur le passé du groupe, et qu’en parallèle je mets tous les doutes et les incertitudes suscités par nos difficiles efforts sur lesquels j’ai projeté mes propres interrogations, je me dis que j’aurais dû connaître Jollien plus tôt : Se concentrer uniquement sur la Joie de Jouer. Prendre le plaisir de l’instant présent, s’ancrer dans la réalité, camper ses deux pieds dans le sol et s’imprégner de la beauté de l’instant et du lieu sans plus divaguer sur le reste.
C’est d’ailleurs ce qui se passe quand nous jouons ensemble, que ce soit en répète ou en concert : Plus rien d’autre ne compte que cette joie pure du partage et de la musique. Que ce soit bon ou mauvais, cela n’a pas d’importance : c’est un pur moment suspendu, un hiatus dans le continuum de vie de chacun : de la JOIE. Un hymne à la joie ! Sauf que bien sûr, comme nous ne l’avons pas nommé, nous ne sommes pas conscient de sacrifier à un courant philosophique majeur.
Et à mon sens c’est pour çà que le P. continue avec nous : Il ne gamberge pas, il ne se pose aucune question, il se concentre sur l’essentiel et s’en imprègne. Dans ces moments de musique et de lien, il saisit un instrument et s’abandonne à la joie, se fondant dans la réalité de l’instant, corps et âme, insouciant, inconscient à tout autre émotion ou pensée parasite.
Pour le reste, est il important de préciser que nous avons travaillé des compos et des reprises ? Que les Blues Brothers se montrèrent rétifs à notre improvisation, que les fondamentaux : Status Quo et Stones, ainsi que CCR qui semblaient acquis, dérivèrent sournoisement comme pour nous faire un pied de nez après des séances de friche ? Comme cet horizon toujours lointain qui échappe à la main du simple qui tente d’en toucher les limites d'un doigt innocent. Les reprises furent abordées, les anciennes comme les toutes récentes, avec toujours autant de plaisir, et c’est avec gourmandise que j’égrenai les oulipesques aventures du Tamanoir Confit Dans l’Alcool de Poire. « Reviens » fût laissé de coté, toujours victime de nos hésitations quant à sa forme finale.
Et La fille du père Noël ne vint pas visiter notre cheminée ni squatter nos chausures ce soir-là.
Libellés :
compte-rendu
Scoop
Une nouvelle machine à glaçons chez les Fabre.
J'espère qu'il y a aussi une nouvelle machine à Boisson Ambrée...
- Posted using BlogPress from my iPhone
J'espère qu'il y a aussi une nouvelle machine à Boisson Ambrée...
- Posted using BlogPress from my iPhone
Libellés :
divers,
jésou,
photo de groupe
mardi 15 mars 2011
Lolo Fait Ses Gammes Verticalement
Afin d'acquérir la dextérité nécessaire à l'interprétation du redoutable "Everybody needs somebody to love" des BB, mais aussi les envolées romantiques de Mad World ou Behind Blue Eyes, Lolo n'hésite pas à mettre en oeuvre toutes les techniques d'apprentissage. Ici elle adapte la méthode de varappe à main nue sur pente verticale, développée par les meilleurs grimpeurs. Notamment, la musculature des doigts ainsi que les abdos doivent être irréprochables : dans les montées chromatiques l'artiste est capable de se tenir au clavier par les mains sans appuis au sol, les jambes à l'équerre tout en arborant un sourire éclatant.
Libellés :
lolo,
photomontage,
pian'art
lundi 14 mars 2011
Incroyable : Notre UltraBassiste Renie Le William Peel...
... Mais seulement parce qu'il a trouvé un produit de substitution !
Poun : Single Bass, single Malt !
Poun : Single Bass, single Malt !
Libellés :
boisson ambrée,
guit'art,
pascou,
photomontage
dimanche 13 mars 2011
La Preuve Que Les UFR Ont des Fans !
J'étais récemment chez Elodie au Royaume des Hauts de Nîmes, participant au déménagement de son chenil. A midi nous avons grignoté une bricole et là : Surprise ! Alexis connaît tellement les textes de nos compos, qu'il ne peut s'empêcher d'en faire des citations dès que l'occasion se présente. Brave petit !
Libellés :
alexis,
bande dessinée,
compo,
roman-photo
samedi 12 mars 2011
dimanche 6 mars 2011
mercredi 2 mars 2011
Pour Phil, chanteur Intérimaire : Les Conseils d'Un Chef de Choeur
Pendant 35 ans, Henri DASSE a dirigé notre chœur prodiguant des conseils ‘à chaud’ tout en dirigeant, tapant du pied, claquant des doigts, battant la mesure... C’est du langage parlé retransmis fidèlement par une alto particulièrement attentive.
trouvés sur Ce Blog
Pour bien chanter, commencez par vous disposer correctement
Pour le concert, il ne faut pas que les grands ténors soient devant les petites basses !
On est mieux quand on est serrés vous savez !!J’entends l’trou au milieu !… rapprochez-vous !!!
puis mettez-vous en position
On baisse le menton pour laisser la voix partir !
Donnez-moi du son, de l’ampleur… montez le palais en permanence : vous avez un p’tit moteur !
Restez les pommettes en l’air!
Les Sopranes, pour la justesse : laissez la bouche ouverte ; ça vous maintiendra le palais en l’air !
Ça doit être aérien : pour les notes les plus aigües, il faut avoir la mâchoire molle!
Plus vous fatiguez, plus y faut essayer d’bien chanter !
Evitez les coups de glotte !Sortez la voix de la gorge !
et enfin, soyez prêts
Un départ, ça s’prépare !
J’voudrais avoir tout l’monde la partition ouverte avant qu’on chante !
Y-en a pas la moitié sur la 1ère note !…
Même si j’vous oublie, faut partir !
Evidemment, ouvrez la bouche
Tout le monde part avec la bouche ouverte !
On ouvre la bouche avant d’émettre le son !!
Y-en a qui ouvrent la bouche après avoir émis le son !!!
Retenez le son mais laissez la bouche ouverte !
J’veux voir la bouche qui s’ouvre sur le decrescendo !
et souriez
Je veux voir des masques souriants !
(Dans les vocalises en A) : restez sur le sourire ! Vous ne souriez pas suffisamment sur les fins de phrases… et çà baisse !!
tout en regardant le chef
Si vous m’regardez pas, j’sers à rien !
Y-a des moments où il faut être le nez sur le chef !
Non ! .. ; regardez-moi : on s’coupe ensemble !
Chantez…avec vos oreilles
On chante avec l’oreille, je vous signale !
Commencez à chanter dans l’oreille, les femmes !
Il faut avoir le son dans l’oreille avant de l’attaquer !
Vous avez l’oreille complètement fausse : comment voulez-vous chanter juste ? !
Ecoutez le son du Chœur !
tous ensemble
J’aimerais bien que çà soit la même note pour tout le monde !
Si on était ensemble, çà s’rait bien… !Voyez, vous êtes partis ensemble… sans le faire exprès !
Il faut que moi j’aie l’impression que c’est vraiment ensemble !
On r’prend çà et on essaie de le chanter ensemble !
et taisez-vous quand les autres chantent
Taisez-vous un p’tit peu !
Taisez-vous, les Sopranes ; taisez-vous complètement !!
Y-en a qui parlent en même temps qu’elles chantent : je n’sais pas comment elles font !
Les femmes, ne parlez pas ; laissez les hommes tranquilles !
N’parlez pas, j’entends plus rien !
Ténors, chantez plus fort qu’elles ne parlent, sinon ...!
Au lieu de vous essouffler à parler, reposez-vous !
Vous m’écoutez, ceux qui parlent ?
Même ceux qui parlaient, ils ont entendu c’que j’dis ?!
J’entends des voix… c’est pas possible !
S’il vous plaît, c’est moi qui parle !
On reprend le n° 2, çà vous donnera le temps d’arrêter de parler !
Y-a plus de gens qui parlent que d’gens qui chantent...!
N’parlez pas quand vous êtes plantés, sinon vous allez parler tout le temps !!
Chut ! n’expliquez pas à vos voisins quelque chose que vous n’avez pas compris vous-même !
Réfléchissez au lieu de parler !!
Tenez le rythme, sentez la pulsation
Respirez avec la musique !
La pulsation : c’est la respiration de la musique!
Il faut sentir la pulsation du chœur !
Dans votre tête, y faut avoir un p’tit métronome !
C’est pas parc’qu’on diminue qu’y faut ralentir !!
Plus çà va vite, plus… on se calme
C’est pas parc’qu’on va vite qu’y faut bousculer !
Faites-moi n’importe quelle note, mais gardez le rythme !
C’est la dynamique qui compte : pensez un truc qui avance et pas un truc qui appuie !
Pour le rythme, tapez des pieds si vous voulez, mais faites quelque chose !
Doucement, çà veut pas dire chanter faux !!
Vous avez le droit de vous tromper d’un temps, mais pas d’un demi-temps !
Attention : ne bouffez pas des temps de temps en temps !!
J’bats ni à 2 ni à 4 temps : c’est du « 2 décomposé » !
C’est le temps absent qui est le plus important : hum-2-3-4, hum-2-3-4, …
N’écrasez pas les noires, jamais !!
Pour une césure : restez comme un chien à l’arrêt… vous coupez mais vous ne lâchez pas !
soignez les croches
Ne lessivez pas les dernières doubles croches !
Séchez les croches !
Vous affolez un peu les croches, les Sopranes !
Vous avez avalé une croche, les Sopranes !
N’restez pas plantés sur les croches !
Y-en a marre de la noire pointée qui se traîne ; c’est pas parc’qu’elle est pointée qu’elle est longue ! … et çà fait trente ans que j’vous l’répète !!!
mais aussi les notes
Entre le FA # et le MI b, ya d’la place !
Bloquer sur l’DO, çà fait mal !
Faut rester sur un SOL… n’pas passer au sous- SOL !
Si tout s’passe bien, on fait l’même DO !
Ils le chantent faux mais ils le pensent juste !
Y-en a qui font une aut’note ! ?
N’essayez pas des notes qui n’sont pas les bonnes !
N’cherchez pas la note une heure : c’est la même !
Si vous avez de temps en temps des « insuffisances » ou des notes qui vous échappent, ...chantez muet !
et les nuances
Faut y trouver du plaisir, pas… enfiler des perles !!
J’vous vois pas prendre l’appui : y faut sauter !
Partez sur les doigts de pieds !
C’est vingt fois trop fort : une fois qu’vous êtes partis, j’veux plus vous entendre !…
Ne confondez pas crescendo et forte ! ça va du piano au forte !!
Vous allez m’chanter çà piano, sans piano
C’est pas parc’que c’est piano que c’est mou !!
Plus c’est piano, plus il faut le chanter « décidé » !
Piano, çà ne veut pas dire inaudible ; c’est à la limite de l’audible !
Le piano, c’est plus dans l’intensité du son que dans la force !
C’est pas parc’que c’est piano qu’y faut chanter sans air : prenez beaucoup d’air !
Comme vous êtes des gens qui n’avez pas une technique vocale assurée, j’préfère que vous chantiez ce passage plus fort et juste que piano et faux !
N’essayez pas d’chanter fort mais essayez d’chanter juste !
Chantez juste et piano, le plus juste possible en chantant piano… !
Faut mettre des harmoniques, de la couleur… pas de notes ternes !
Vous allez tous me faire le phrasé de la phrase, là !
On ne doit jamais entendre un silence !
C’est triple forte : c’est l’enfer !! marquez-le moi en rouge, en bleu, dans toutes les couleurs… mais faites-le !
Y faut qu’vous arriviez à contrôler la voix et votre puissance : mettez du vent, pas de l’influx nerveux !… vous devez avoir le forte disponible !!
Est-c’que vous pouvez chanter un poil plus convaincu ?… !
Vous êtes pas là pour faire une note parmi d’autres, vous êtes là pour faire une jolie note !
Vous avez toujours la trouille quand c’est piano !
Même si on vous entend pas, c’est pas grave… on n’entendra pas qu’c’est faux !
C’est pas difficile… c’est très délicat !
ainsi que les paroles
Il faut que vous donniez l’impression aux gens que vous comprenez c’que vous dites !
Faites croire aux gens que vous savez c’que vous dites !
C’qu’y faut c’est qu’on comprenne que vous dites quelque chose… !
Le tout c’est qu’y ait quelques consonnes qui passent !
Même si on n’comprend pas c’que vous dites, y faut qu’on comprenne c’que çà veut dire !…
On r’connaît les chorales françaises à ce qu’elles n’savent pas séparer les mots latins !
Le « SON » ne sonne jamais !… Mettez-vous bien çà dans le crâne !! (à peine esquissées, les finales en latin)
L’amen, elles vous l’amènent !
Dites c’que vous voulez… on s’en fout ! Pensez surtout à faire les notes !
Anticipez la lecture
Vous avez l’œil qui précède c’que vous dites !… faites-vous confiance, puisque vous avez l’œil en avant !!
Prenez une vision d’en haut ; dès qu’on regarde une note, on est mort !… regardez l’dessin !
ne baissez pas
Y faut qu’j’aie l’impression que plus vous montez, plus vous êtes à l’aise… ! Faut pas qu’on souffre avec vous !
Plus c’est haut, plus le son est large !
C’est presque joli… une fois qu’vous y êtes, installez vous !… Faut vraiment descendre à regret !!
Gardez la même voix quand vous descendez !
Si vous n’montez pas la note, elle va descendre !
soyez éveillés
On ne roupille pas à la tourne !On n’peut pas dormir dans ce genre de musique, c’est pas possible !Ah, si on avait aux répétitions le quart de la moitié de l’attention des concerts !!
et restez jusqu’au bout
N’fermez pas la partition quand on s’arrête !!
On fait çà jusque-là où on s’est arrêté… et on s’arrête !
Les encouragements
Le Chœur a été à la limite de l’impeccable !J’ai envie d’recommencer, parc’que c’est la 1ère fois que j’lentends juste !Tout à l’heure, vous l’avez bien fait… une fois !
Le recrutement
On r’crute de tout et après, on sélectionnera !
Le mieux, c’est le bouche à bouche !
Aux sopranes
Les Sopranes, vous avez du r’tard à l’allumage !
Il faut que j’puisse l’entendre sans que çà existe… chantez grave avec la couleur de l’aigu !
Il est bien évident que les Sopranes qui n’ont pas le FA facile s’abstiennent !
Celles qui l’ont pas…le font pas !!
Vous n’êtes pas obligées d’écraser sur le LI (de libera me)
Il faut éviter ces arrivées massives de sopranes qui viennent d’on ne sait où !
Vous bêlez, les Sopranes !
Les Sopranes, vous attaquez coincé… libérez-vous, Bon Dieu !
C’est çà, mais un peu plus distingué… dans la nuance !
Les Sopranes, n’attaquez jamais le amen bouches fermées !
Les Sopranes, essayez d’vous tromper toutes à la fois : on gagnera du temps !!
Aux alti
Vous avez de la veine, les Alti, c’est un concert où vous avez plein de phrases !
Laissez chanter les Altos !
Les Alt, faut pas qu’on vous confonde avec les Sopranes !
(En « partielle », aux alti) : Méfiez-vous qu’y-a des hommes… !
Y faut m’faire des RÉ d’altos, pas des RÉ d’sopranes !!
Plus jouissif que çà, le la bémol, les alti !
N’chantez pas asthmatique, les Alt !
Tout l’monde chante aussi fort que la voisine, SVP !
… Fort, mais sans forcer !
Une fois les Alt, sans crier !...; toutes les Alt, pas une !!
…Et les Alti, doucement derrière…
On reprend avec les Alt, qui se sont oubliées...
Aux ténors
Vous m’faites des chichis partout, les Ténors… pourtant c’est facile !!
Yen-a la moitié qui n’chantent pas…Faites-moi des fausses notes, mais faites-moi quelque-chose !!
Y-faut pas attendre que le voisin vous donne la note ! Mouillez-vous !!!
Aux basses
Les Basses, vous vous faites monter d’sus par les Altos !
Ne barytonnez pas !Allez, la montée d’Basses !Comme des moines… timbré !
Dans « tout l’monde », ya les Basses !!
Ya une basse qui essaie sa note avant : j’veux pas l’entendre !
Essayez de trouver un son et gardez-le !
Les citations
Georges Thill disait que la bonne position de la bouche du chanteur doit donner l’impression de « chanter idiot » !
Jouvet disait à ses élèves d’exagérer : n’ayez pas peur du ridicule !
Dans les partitions, il y a deux moments agréables : le début, quand on la découvre… et la fin, quand on la sait ! (Henri Dasse)
Le velours de la voix est le cristal du timbre (J.C Brisville)
trouvés sur Ce Blog
Pour bien chanter, commencez par vous disposer correctement
Pour le concert, il ne faut pas que les grands ténors soient devant les petites basses !
On est mieux quand on est serrés vous savez !!J’entends l’trou au milieu !… rapprochez-vous !!!
puis mettez-vous en position
On baisse le menton pour laisser la voix partir !
Donnez-moi du son, de l’ampleur… montez le palais en permanence : vous avez un p’tit moteur !
Restez les pommettes en l’air!
Les Sopranes, pour la justesse : laissez la bouche ouverte ; ça vous maintiendra le palais en l’air !
Ça doit être aérien : pour les notes les plus aigües, il faut avoir la mâchoire molle!
Plus vous fatiguez, plus y faut essayer d’bien chanter !
Evitez les coups de glotte !Sortez la voix de la gorge !
et enfin, soyez prêts
Un départ, ça s’prépare !
J’voudrais avoir tout l’monde la partition ouverte avant qu’on chante !
Y-en a pas la moitié sur la 1ère note !…
Même si j’vous oublie, faut partir !
Evidemment, ouvrez la bouche
Tout le monde part avec la bouche ouverte !
On ouvre la bouche avant d’émettre le son !!
Y-en a qui ouvrent la bouche après avoir émis le son !!!
Retenez le son mais laissez la bouche ouverte !
J’veux voir la bouche qui s’ouvre sur le decrescendo !
et souriez
Je veux voir des masques souriants !
(Dans les vocalises en A) : restez sur le sourire ! Vous ne souriez pas suffisamment sur les fins de phrases… et çà baisse !!
tout en regardant le chef
Si vous m’regardez pas, j’sers à rien !
Y-a des moments où il faut être le nez sur le chef !
Non ! .. ; regardez-moi : on s’coupe ensemble !
Chantez…avec vos oreilles
On chante avec l’oreille, je vous signale !
Commencez à chanter dans l’oreille, les femmes !
Il faut avoir le son dans l’oreille avant de l’attaquer !
Vous avez l’oreille complètement fausse : comment voulez-vous chanter juste ? !
Ecoutez le son du Chœur !
tous ensemble
J’aimerais bien que çà soit la même note pour tout le monde !
Si on était ensemble, çà s’rait bien… !Voyez, vous êtes partis ensemble… sans le faire exprès !
Il faut que moi j’aie l’impression que c’est vraiment ensemble !
On r’prend çà et on essaie de le chanter ensemble !
et taisez-vous quand les autres chantent
Taisez-vous un p’tit peu !
Taisez-vous, les Sopranes ; taisez-vous complètement !!
Y-en a qui parlent en même temps qu’elles chantent : je n’sais pas comment elles font !
Les femmes, ne parlez pas ; laissez les hommes tranquilles !
N’parlez pas, j’entends plus rien !
Ténors, chantez plus fort qu’elles ne parlent, sinon ...!
Au lieu de vous essouffler à parler, reposez-vous !
Vous m’écoutez, ceux qui parlent ?
Même ceux qui parlaient, ils ont entendu c’que j’dis ?!
J’entends des voix… c’est pas possible !
S’il vous plaît, c’est moi qui parle !
On reprend le n° 2, çà vous donnera le temps d’arrêter de parler !
Y-a plus de gens qui parlent que d’gens qui chantent...!
N’parlez pas quand vous êtes plantés, sinon vous allez parler tout le temps !!
Chut ! n’expliquez pas à vos voisins quelque chose que vous n’avez pas compris vous-même !
Réfléchissez au lieu de parler !!
Tenez le rythme, sentez la pulsation
Respirez avec la musique !
La pulsation : c’est la respiration de la musique!
Il faut sentir la pulsation du chœur !
Dans votre tête, y faut avoir un p’tit métronome !
C’est pas parc’qu’on diminue qu’y faut ralentir !!
Plus çà va vite, plus… on se calme
C’est pas parc’qu’on va vite qu’y faut bousculer !
Faites-moi n’importe quelle note, mais gardez le rythme !
C’est la dynamique qui compte : pensez un truc qui avance et pas un truc qui appuie !
Pour le rythme, tapez des pieds si vous voulez, mais faites quelque chose !
Doucement, çà veut pas dire chanter faux !!
Vous avez le droit de vous tromper d’un temps, mais pas d’un demi-temps !
Attention : ne bouffez pas des temps de temps en temps !!
J’bats ni à 2 ni à 4 temps : c’est du « 2 décomposé » !
C’est le temps absent qui est le plus important : hum-2-3-4, hum-2-3-4, …
N’écrasez pas les noires, jamais !!
Pour une césure : restez comme un chien à l’arrêt… vous coupez mais vous ne lâchez pas !
soignez les croches
Ne lessivez pas les dernières doubles croches !
Séchez les croches !
Vous affolez un peu les croches, les Sopranes !
Vous avez avalé une croche, les Sopranes !
N’restez pas plantés sur les croches !
Y-en a marre de la noire pointée qui se traîne ; c’est pas parc’qu’elle est pointée qu’elle est longue ! … et çà fait trente ans que j’vous l’répète !!!
mais aussi les notes
Entre le FA # et le MI b, ya d’la place !
Bloquer sur l’DO, çà fait mal !
Faut rester sur un SOL… n’pas passer au sous- SOL !
Si tout s’passe bien, on fait l’même DO !
Ils le chantent faux mais ils le pensent juste !
Y-en a qui font une aut’note ! ?
N’essayez pas des notes qui n’sont pas les bonnes !
N’cherchez pas la note une heure : c’est la même !
Si vous avez de temps en temps des « insuffisances » ou des notes qui vous échappent, ...chantez muet !
et les nuances
Faut y trouver du plaisir, pas… enfiler des perles !!
J’vous vois pas prendre l’appui : y faut sauter !
Partez sur les doigts de pieds !
C’est vingt fois trop fort : une fois qu’vous êtes partis, j’veux plus vous entendre !…
Ne confondez pas crescendo et forte ! ça va du piano au forte !!
Vous allez m’chanter çà piano, sans piano
C’est pas parc’que c’est piano que c’est mou !!
Plus c’est piano, plus il faut le chanter « décidé » !
Piano, çà ne veut pas dire inaudible ; c’est à la limite de l’audible !
Le piano, c’est plus dans l’intensité du son que dans la force !
C’est pas parc’que c’est piano qu’y faut chanter sans air : prenez beaucoup d’air !
Comme vous êtes des gens qui n’avez pas une technique vocale assurée, j’préfère que vous chantiez ce passage plus fort et juste que piano et faux !
N’essayez pas d’chanter fort mais essayez d’chanter juste !
Chantez juste et piano, le plus juste possible en chantant piano… !
Faut mettre des harmoniques, de la couleur… pas de notes ternes !
Vous allez tous me faire le phrasé de la phrase, là !
On ne doit jamais entendre un silence !
C’est triple forte : c’est l’enfer !! marquez-le moi en rouge, en bleu, dans toutes les couleurs… mais faites-le !
Y faut qu’vous arriviez à contrôler la voix et votre puissance : mettez du vent, pas de l’influx nerveux !… vous devez avoir le forte disponible !!
Est-c’que vous pouvez chanter un poil plus convaincu ?… !
Vous êtes pas là pour faire une note parmi d’autres, vous êtes là pour faire une jolie note !
Vous avez toujours la trouille quand c’est piano !
Même si on vous entend pas, c’est pas grave… on n’entendra pas qu’c’est faux !
C’est pas difficile… c’est très délicat !
ainsi que les paroles
Il faut que vous donniez l’impression aux gens que vous comprenez c’que vous dites !
Faites croire aux gens que vous savez c’que vous dites !
C’qu’y faut c’est qu’on comprenne que vous dites quelque chose… !
Le tout c’est qu’y ait quelques consonnes qui passent !
Même si on n’comprend pas c’que vous dites, y faut qu’on comprenne c’que çà veut dire !…
On r’connaît les chorales françaises à ce qu’elles n’savent pas séparer les mots latins !
Le « SON » ne sonne jamais !… Mettez-vous bien çà dans le crâne !! (à peine esquissées, les finales en latin)
L’amen, elles vous l’amènent !
Dites c’que vous voulez… on s’en fout ! Pensez surtout à faire les notes !
Anticipez la lecture
Vous avez l’œil qui précède c’que vous dites !… faites-vous confiance, puisque vous avez l’œil en avant !!
Prenez une vision d’en haut ; dès qu’on regarde une note, on est mort !… regardez l’dessin !
ne baissez pas
Y faut qu’j’aie l’impression que plus vous montez, plus vous êtes à l’aise… ! Faut pas qu’on souffre avec vous !
Plus c’est haut, plus le son est large !
C’est presque joli… une fois qu’vous y êtes, installez vous !… Faut vraiment descendre à regret !!
Gardez la même voix quand vous descendez !
Si vous n’montez pas la note, elle va descendre !
soyez éveillés
On ne roupille pas à la tourne !On n’peut pas dormir dans ce genre de musique, c’est pas possible !Ah, si on avait aux répétitions le quart de la moitié de l’attention des concerts !!
et restez jusqu’au bout
N’fermez pas la partition quand on s’arrête !!
On fait çà jusque-là où on s’est arrêté… et on s’arrête !
Les encouragements
Le Chœur a été à la limite de l’impeccable !J’ai envie d’recommencer, parc’que c’est la 1ère fois que j’lentends juste !Tout à l’heure, vous l’avez bien fait… une fois !
Le recrutement
On r’crute de tout et après, on sélectionnera !
Le mieux, c’est le bouche à bouche !
Aux sopranes
Les Sopranes, vous avez du r’tard à l’allumage !
Il faut que j’puisse l’entendre sans que çà existe… chantez grave avec la couleur de l’aigu !
Il est bien évident que les Sopranes qui n’ont pas le FA facile s’abstiennent !
Celles qui l’ont pas…le font pas !!
Vous n’êtes pas obligées d’écraser sur le LI (de libera me)
Il faut éviter ces arrivées massives de sopranes qui viennent d’on ne sait où !
Vous bêlez, les Sopranes !
Les Sopranes, vous attaquez coincé… libérez-vous, Bon Dieu !
C’est çà, mais un peu plus distingué… dans la nuance !
Les Sopranes, n’attaquez jamais le amen bouches fermées !
Les Sopranes, essayez d’vous tromper toutes à la fois : on gagnera du temps !!
Aux alti
Vous avez de la veine, les Alti, c’est un concert où vous avez plein de phrases !
Laissez chanter les Altos !
Les Alt, faut pas qu’on vous confonde avec les Sopranes !
(En « partielle », aux alti) : Méfiez-vous qu’y-a des hommes… !
Y faut m’faire des RÉ d’altos, pas des RÉ d’sopranes !!
Plus jouissif que çà, le la bémol, les alti !
N’chantez pas asthmatique, les Alt !
Tout l’monde chante aussi fort que la voisine, SVP !
… Fort, mais sans forcer !
Une fois les Alt, sans crier !...; toutes les Alt, pas une !!
…Et les Alti, doucement derrière…
On reprend avec les Alt, qui se sont oubliées...
Aux ténors
Vous m’faites des chichis partout, les Ténors… pourtant c’est facile !!
Yen-a la moitié qui n’chantent pas…Faites-moi des fausses notes, mais faites-moi quelque-chose !!
Y-faut pas attendre que le voisin vous donne la note ! Mouillez-vous !!!
Aux basses
Les Basses, vous vous faites monter d’sus par les Altos !
Ne barytonnez pas !Allez, la montée d’Basses !Comme des moines… timbré !
Dans « tout l’monde », ya les Basses !!
Ya une basse qui essaie sa note avant : j’veux pas l’entendre !
Essayez de trouver un son et gardez-le !
Les citations
Georges Thill disait que la bonne position de la bouche du chanteur doit donner l’impression de « chanter idiot » !
Jouvet disait à ses élèves d’exagérer : n’ayez pas peur du ridicule !
Dans les partitions, il y a deux moments agréables : le début, quand on la découvre… et la fin, quand on la sait ! (Henri Dasse)
Le velours de la voix est le cristal du timbre (J.C Brisville)
Libellés :
divers,
lien,
technique de chant
C'était il y a 150 Jours... C'était Il y a Des Siècles
Ça nous paraît tellement loin tout ça ! On en discutait avec Lolo, Poun et P. l'autre soir, et nous nous demandions comment nous avions pu durant tant d'années immoler nos poumons sur l'autel de la Fumée Bleue... Mon Dieu !
Pouah !.. rien qu'à l'idée qu'on puisse inhaler tous ces poisons, ça me dégoûte ! Nous sommes DÉFINITIVEMENT guéris désormais !
(hein ? on est guéri, non ?)
mardi 1 mars 2011
Un Nécessaire Devoir d'Oubli
La semaine dernière c’était la première fois depuis un sacré bout de temps que le groupe était au complet ! Vacances, maladies ou empêchements divers de l’un, de l’autre et parfois de plusieurs : les récentes répètes s’étaient déroulées en effectif réduit aux combinaisons aléatoires : En mode dégradé comme on dit en terme de process. Difficile de travailler efficacement dans ces conditions, mais il faut bien avouer qu’il y a une vie après les UFR et que ces absences peuvent être le prétextes à des retrouvailles encore plus productives. Et puis on est déjà condamnés à l’efficacité, pire : à l’efficience dans nos professions respectives, on ne va pas en plus se mettre la pression durant nos loisirs. Merde !
Ce fut l’occasion, rassemblés autour de la table ronde carrelée de la cuisine, de profiter de cette conjonction pour soumettre à l’appréciation du groupe la récente livraison sous forme d’un MP3 déposé dans nos boites mail par notre ingé-son préféré d’un titre enregistré un an plus tôt : Oublie. Il ne nous fallut pas très longtemps, ni de grands débats pour nous accorder sur un avis unanime : Oublie resterait peut-être gravé sur l’acétate d’un CD ou dans quelque obscur cluster d’un disque dur, mais certainement pas dans nos mémoires et en tous cas pas pour ses qualités artistiques ou techniques. Les chœurs nous apparurent assez artificiels, sans harmonie, et la fin bizarrement nimbée d’un flou sonore peu esthétique. Bref nous décidâmes d’oublier ce titre et de demander à Jako de ne pas l’inclure dans le CD final.
Le CD ne contiendrait plus que 9 titres sur les onze initialement enregistrés (rappelons que Le Cochon n’avait pas passé la barrière des qualifications) avec ce recalage de dernière minute. En définitive nous convînmes que c’était un bon chiffre, le nombre 10 nous étant apparu après coup un peu trop optimiste, et sommes toutes un rien m’as-tu vu, «bling-bling »comme on dit maintenant. 9 était plus discret, plus dans la retenue, avec un coté impair fort sympathique et plus adapté à la règle des trois tiers : un gros tiers de talent, un bon tiers de travail, un petit tiers de chance.
Forts de cette unanimité nous descendîmes à la SJM pour y faire nos gammes. On travailla longuement sur le titre des Blues Brothers. Notamment nous encourageâmes Lolo notre pianiste à trouver des sonorités de cuivres pour étoffer l’arrangement, puis à placer ses accords bien dans le tempo. Au bout de quelques tentatives nous arrivâmes même à y prendre plaisir, et si le morceau fut loin d’être parfait, du moins notre enthousiasme foutraque nous porta-t-il durant un bon moment et fut-il l’occasion de quelques bonnes rigolades dignes d’un film des Frères Blues.
On enchaîna, en manière de récréation, sur la Fille du Père Noël, dont on put croire au bout de deux répétitions que nous l’avions inscrite au répertoire des années plus tôt tant nous tutoyâmes les sommets en la circonstance. S’il n’y avait eu Lolo, pour paraphraser une pub ancienne : C'aurait été la perfection au masculin ! Enfin je ne veux pas dire par là que Lolo ait été en deçà, mais juste qu’en tant que représentante féminine, forcément, la perfection au masculin lui était inaccessible « ontologiquement ».
Ce qui ne l’empêcha pas loin s’en fallut de développer une forme personnelle de perfection tout à fait à la mesure de la notre peut-être moins ostentatoire, plus subtile, dans une forme de retenue toute protestante, dans le droit fil de notre volonté précédente de limiter à neuf le nombre de pistes sur le CD. Un souci d’humilité et de parcimonie en quelque sorte : un rock citoyen, responsable, équitable, quoi !
Quoique en l’occurrence on puisse discuter : Le Carré est convaincu, en reprenant ce titre de Dutronc de verser dangereusement dans la plus triviale des variété, de pactiser avec le diable, de sacrifier à la facilité, de tomber dans le populisme musical en quelque sorte, et de faire dans le « Baletti » , terme qui constitue pour lui la pire des injures. En un mot : On se compromet ! De fait tandis que je chantais, je l’observais avec amusement du coin de l’œil poser avec un rien de quant à soi les baguettes fagot sur les peaux avec comme un léger dégout dans le tempo et des sanglots virtuels dans son toucher de cymbale. Rien de comparable au rejet anaphylactique de Belinda, mais quand même : on était borderline…
On reprit également les deux dernières compos : Celle des corbeaux cannibales( Chuppa Chups), qui plut beaucoup à Lolo et la plus controversée « Reviens », dont je ne sais toujours quoi penser. Bien sûr sa mélodie originale simpliste style boite à musique « bi-tons » accroche très rapidement par son coté David Guetta ; c’est acidulé, frais, sans prétention, mais ce n’est pas rock’n’roll ! C’est de la pop de consommation rapide, ce que serait un succulent MacDo face à la monacale composition gustative épurée (de nous autres) d’un plat de Michel Bras : obscène, ignoble et dégradant ; mais tellement bon ! On la joua une fois ainsi. Moi-même je ne fus pas convaincu. Mais à sa décharge il faut dire qu’elle ne fut pas magnifiquement servie par des musiciens peu disposés.
On la reprit en blues. Bon. Il est certain que c’était d’avantage dans notre ligne musicale, et collait plus étroitement à notre (hum) projet artistique.
Il y a de la cohérence à l’interpréter de cette manière, ça peut s’insérer idéalement à tel ou tel moment d’un concert…
Il faut se l’approprier !
Et puis ce fut le moment magique. Lors de la précédente répétition, à laquelle je n’avais pu assister, mes amis avaient travaillé un titre des Who, repris par Limp Bizkit : « Behind Blue Eyes ». Une sorte de ballade pas tellement éloignée du « Mad World » de Lolo, enfin si l’on considère que tous les slows se ressemblent bien sur ! Comme je ne connaissais pas la mélodie, ce fut le Carré qui l’interpréta. Il a une voix plutôt grave, dans les mêmes tonalités que la mienne. Ce fut très intéressant d’étudier l’exercice de chant de l’extérieur. De mesurer « in vivo » les efforts considérables que doit faire le chanteur qui déchiffre le texte et tente de le poser sur une mélodie encore approximativement interprétée par des musiciens hésitants en pleine phase d’apprentissage…
Pour conclure on décida de revenir vers les fondamentaux. On alla chercher en fin de bouquin notre titre fétiche de présentation du groupe : Caroline. Cent fois rebattu au long des répètes et concerts, chargée de souvenirs et d‘émotions. Notre madeleine en quelque sorte.
C’est fou la vitesse à laquelle on perd les automatismes….
En partant on alla saluer dans son parc à chiots, Caïra la chienne Cane Corso, pleine, prête à mettre bas.
M’est avis qu’il y a du caniportage dans l’air.
Ce fut l’occasion, rassemblés autour de la table ronde carrelée de la cuisine, de profiter de cette conjonction pour soumettre à l’appréciation du groupe la récente livraison sous forme d’un MP3 déposé dans nos boites mail par notre ingé-son préféré d’un titre enregistré un an plus tôt : Oublie. Il ne nous fallut pas très longtemps, ni de grands débats pour nous accorder sur un avis unanime : Oublie resterait peut-être gravé sur l’acétate d’un CD ou dans quelque obscur cluster d’un disque dur, mais certainement pas dans nos mémoires et en tous cas pas pour ses qualités artistiques ou techniques. Les chœurs nous apparurent assez artificiels, sans harmonie, et la fin bizarrement nimbée d’un flou sonore peu esthétique. Bref nous décidâmes d’oublier ce titre et de demander à Jako de ne pas l’inclure dans le CD final.
Le CD ne contiendrait plus que 9 titres sur les onze initialement enregistrés (rappelons que Le Cochon n’avait pas passé la barrière des qualifications) avec ce recalage de dernière minute. En définitive nous convînmes que c’était un bon chiffre, le nombre 10 nous étant apparu après coup un peu trop optimiste, et sommes toutes un rien m’as-tu vu, «bling-bling »comme on dit maintenant. 9 était plus discret, plus dans la retenue, avec un coté impair fort sympathique et plus adapté à la règle des trois tiers : un gros tiers de talent, un bon tiers de travail, un petit tiers de chance.
Forts de cette unanimité nous descendîmes à la SJM pour y faire nos gammes. On travailla longuement sur le titre des Blues Brothers. Notamment nous encourageâmes Lolo notre pianiste à trouver des sonorités de cuivres pour étoffer l’arrangement, puis à placer ses accords bien dans le tempo. Au bout de quelques tentatives nous arrivâmes même à y prendre plaisir, et si le morceau fut loin d’être parfait, du moins notre enthousiasme foutraque nous porta-t-il durant un bon moment et fut-il l’occasion de quelques bonnes rigolades dignes d’un film des Frères Blues.
On enchaîna, en manière de récréation, sur la Fille du Père Noël, dont on put croire au bout de deux répétitions que nous l’avions inscrite au répertoire des années plus tôt tant nous tutoyâmes les sommets en la circonstance. S’il n’y avait eu Lolo, pour paraphraser une pub ancienne : C'aurait été la perfection au masculin ! Enfin je ne veux pas dire par là que Lolo ait été en deçà, mais juste qu’en tant que représentante féminine, forcément, la perfection au masculin lui était inaccessible « ontologiquement ».
Ce qui ne l’empêcha pas loin s’en fallut de développer une forme personnelle de perfection tout à fait à la mesure de la notre peut-être moins ostentatoire, plus subtile, dans une forme de retenue toute protestante, dans le droit fil de notre volonté précédente de limiter à neuf le nombre de pistes sur le CD. Un souci d’humilité et de parcimonie en quelque sorte : un rock citoyen, responsable, équitable, quoi !
Quoique en l’occurrence on puisse discuter : Le Carré est convaincu, en reprenant ce titre de Dutronc de verser dangereusement dans la plus triviale des variété, de pactiser avec le diable, de sacrifier à la facilité, de tomber dans le populisme musical en quelque sorte, et de faire dans le « Baletti » , terme qui constitue pour lui la pire des injures. En un mot : On se compromet ! De fait tandis que je chantais, je l’observais avec amusement du coin de l’œil poser avec un rien de quant à soi les baguettes fagot sur les peaux avec comme un léger dégout dans le tempo et des sanglots virtuels dans son toucher de cymbale. Rien de comparable au rejet anaphylactique de Belinda, mais quand même : on était borderline…
On reprit également les deux dernières compos : Celle des corbeaux cannibales( Chuppa Chups), qui plut beaucoup à Lolo et la plus controversée « Reviens », dont je ne sais toujours quoi penser. Bien sûr sa mélodie originale simpliste style boite à musique « bi-tons » accroche très rapidement par son coté David Guetta ; c’est acidulé, frais, sans prétention, mais ce n’est pas rock’n’roll ! C’est de la pop de consommation rapide, ce que serait un succulent MacDo face à la monacale composition gustative épurée (de nous autres) d’un plat de Michel Bras : obscène, ignoble et dégradant ; mais tellement bon ! On la joua une fois ainsi. Moi-même je ne fus pas convaincu. Mais à sa décharge il faut dire qu’elle ne fut pas magnifiquement servie par des musiciens peu disposés.
On la reprit en blues. Bon. Il est certain que c’était d’avantage dans notre ligne musicale, et collait plus étroitement à notre (hum) projet artistique.
Il y a de la cohérence à l’interpréter de cette manière, ça peut s’insérer idéalement à tel ou tel moment d’un concert…
Il faut se l’approprier !
Et puis ce fut le moment magique. Lors de la précédente répétition, à laquelle je n’avais pu assister, mes amis avaient travaillé un titre des Who, repris par Limp Bizkit : « Behind Blue Eyes ». Une sorte de ballade pas tellement éloignée du « Mad World » de Lolo, enfin si l’on considère que tous les slows se ressemblent bien sur ! Comme je ne connaissais pas la mélodie, ce fut le Carré qui l’interpréta. Il a une voix plutôt grave, dans les mêmes tonalités que la mienne. Ce fut très intéressant d’étudier l’exercice de chant de l’extérieur. De mesurer « in vivo » les efforts considérables que doit faire le chanteur qui déchiffre le texte et tente de le poser sur une mélodie encore approximativement interprétée par des musiciens hésitants en pleine phase d’apprentissage…
Pour conclure on décida de revenir vers les fondamentaux. On alla chercher en fin de bouquin notre titre fétiche de présentation du groupe : Caroline. Cent fois rebattu au long des répètes et concerts, chargée de souvenirs et d‘émotions. Notre madeleine en quelque sorte.
C’est fou la vitesse à laquelle on perd les automatismes….
En partant on alla saluer dans son parc à chiots, Caïra la chienne Cane Corso, pleine, prête à mettre bas.
M’est avis qu’il y a du caniportage dans l’air.
Libellés :
cane corso,
compte-rendu,
jako
Inscription à :
Articles (Atom)