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mardi 15 juin 2010

Pantoum

Le Baou l'évoquait tantôt : l'heure est aux révisions.
Ainsi Vincent se plonge-t-il dans les délices romantiques Baudelairiens.




C'est nu, pour être plus en harmonie avec l'auteur et la vespérale tonalité de son poème, presque assis à l'orientale, le chef couvert d'un bonnet félin qu'il s'imprègne de la pensée du poète...

Cet instantané un peu onirique est l'occasion de saluer nos jeunes et de les encourager dans leur effort méritoire de bachotage, et aussi de proposer ces vers à notre compositeur pour qu'il les habille d'un blues nostalgique, lancinant, dans le style des Doors.

Harmonie du soir

Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir;
Valse mélancolique et langoureux vertige!

Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige;
Valse mélancolique et langoureux vertige!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir;
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.

Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige!
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir!

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