mardi 30 octobre 2007
Incroyable !
Stupéfiant : Alors que je classais des archives que m'avait données ma mère lors d'un tri préparatoire à son prochain déménagement, je suis tombé en arrêt sur ce Daguerréotype.
C'est un cliché très ancien tiré semble-t-il à partir d'une plaque de verre au collodion. Il est, après 90 ans d'une étonnante netteté.
Ma mère m'a expliqué que c'était une photo de mon grand père, Jules-Antoine Mazet, alors sergent major. Je ne connaissais pas du tout ce détail de son histoire.
J'ai toutefois été frappé par notre troublante ressemblance.
Mon aïeul faisait partie de la Musique-aux-Armées, chargée de remonter le moral des troupes durant les très durs assauts sur le chemin des dames en novembre 1917.
Ayant séjourné aux état unis, il avait rapporté des states la toute première guitare électrique d'une bourgade alors peu connue du Tenessee : Memphis. L'instrument fonctionnait avec une turbine à vapeur (dans le camion). l'alimentation et l'entretien de la turbine nécessitaient la présence de trois hommes. Les cordes étaient forgées spécialement pour supporter le courant triphasé de 350 volts. Les brûlures étaient fréquentes, c'est pourquoi on devait porter des gants spéciaux pour jouer.
Il semble que c'est Jules-antoine qui le premier a unifié la musique country blanche et le gospel matiné de dixieland qui allaient trente ans plus tard être immortalisée sous le vocable de Rock and roll.
On a une fausse interprétation de l'origine de cette appelation.
Rock and roll (balance et roule) était le nom que l'on donnait au véhicule qui transportait le générateur (qu'on voit à l'arrière plan). En effet pneumatiques, suspensions et états catastrophiques des routes rendaient très difficile les répétitions en conduisant.
C'est plus tard que les américains ont piqué le nom à des anciens militaires anglais qui avaient fait le boeuf dans une tranchée avec mon grand-père lors du dernier assaut allemand pendant le terrible noël 17. "balance et roule" est ainsi devenu RocknRoll en traversant l'atlantique.
On remarquera que le nom de la formation de mon grand père était déjà "les fossoyeurs" ce qui compte-tenu du contexte tempérait quelque peu l'enthousiasme des premiers poilus assistant aux représentations. c'est ainsi que très rapidement le groupe a préféré se faire appeler U.F.R. (Unité de Fanfare Rapide), plus neutre.
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3 commentaires:
Unité de Fanfare Rapide ! J'adoooooore ! Lol....
je pensais que ca te plairait ;-)
j'étais ennuyé par ta déception quant au niveau déclinant de nos interventions, je me suis dit qu'il fallait relever le niveau !
autre possibilité pour UFR
Un Fouet pour Rollin (car il le vaut bien
poun
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