Soirée technique ce mercredi 15 mars. Pascou a acheté une table de mixage. Une bonne partie de la séance a été consacrée aux réglages de l’appareil. On s’est rapidement retrouvé au milieu d’une foret de fils. Entre les multiples boutons de la machine infernale et l’enchevêtrement de cables, on ne savait plus très bien où rentrait et d’où partait le son ! Parfois il ressortait par des endroits inattendus (je m’attendais même à l’entendre par le chauffage électrique)…Tout ça était relié à mon ordinateur portable. Ca commence à faire un peu usine à gaz !
On ne se rend pas compte quand on se lance dans une telle aventure, de la réaction en chaîne qu’elle sucite : On part avec deux guitares, puis les achats se multiplient, les problèmes techniques suivent, s’intriquent, se multiplient et provoquent de nouvelles interrogations. Bref le temps de faire tous les réglages, ça nous a pris une bonne heure. Ceci dit le résultat est au rendez-vous : On a vraiment un enregistrement de qualité bien qu’inexpliquablement pour l’instant le son soit enregistré en mono. Par contre nous avons eu beaucoup de mal à concilier enregistrement et retours sons. Soit on enregistrait bien, soit on s’entendait jouer : il fallait choisir.
En tous cas ça commence à être lourd à gérer : bientôt il nous faudra un semi-remorque pour apporter le matériel, et une armée de machinos (à bac plus 5) pour l’installer. Ca nous a appris une chose : Quand nous donnerons notre concert, nous aurons intérêt à nous y préparer un bon moment avant !
Les répétitions, ça me rappelle mon expérience malheureuse avec le tennis : Parfois on à l’impression de toucher le sublime, les coups partent tout seul et le plus souvent on balance tout dans le filet. J’espère simplement que comme pour le tennis, je n’abandonnerai pas, dégouté par la médiocrité. Je ne parle pas des guitaristes et du bassiste qui sont parfaits, mais de ma maîtrise de la voix. Difficile d’arriver tout à la fois à chanter juste, de placer sa voix, et donner une intonation qui ne soit pas une plate récitation. Je pense que ça va s’améliorer dès que je connaitrai les textes par cœur. Il me semble les connaître pourtant, mais dès que je suis en situation, avec les instruments, le fait qu’il faille penser aussi au travail des autres, ça me perturbe et je perds la mémoire.
Mais pouvoir enfin écouter le résultat, entendre clairement chaque instrument, ça procure un sentiment indescriptible. Malgré les imperfections, les petits ratages, les bafouillages, on ressent une certaine fierté, une exhaltation : On a créé quelque chose. Quelque chose qui se tient.
Nous avons enregistré cinq des six morceaux de notre répertoire : whatever you want, spam, ecolosong, protestsong, oublie-moi.
C’est surtout ecolosong qui nous pose problème. Nous avons chosi un arrangement plutôt « gothique » et assez lent. Pierrot l’a dynamisé en accélérant le tempo (ce qui va nécessiter une gymnaqtique verbale dont j’espère être capable) et en changeant la mélodie du refrain. Je pense que cette chanson commence à prendre forme.
La création musicale est surprenante : certaines mélodies s’imposent instatanément, semblent couler, naturelles, comme d’évidence, telles le fleuve tranquille qui sinue paisiblement dans la plaine, d’autres sont des torrents de montagne, impétueux, difficiles à dompter, débordant, chariants et roulant des pierres acérées.
Je vais essayer de mettre ces chansons sur le blog. Mais, et c’est surprenant, autant il est facile d’y mettre des vidéos, autant il est plus complexe d’y transférer des MP3. Je ne désespère pas ceci dit.
vendredi 16 mars 2007
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