Hier dimanche, un peu par hasard, nous avons constaté que le groupe tout entier était rassemblé devant l’écran plasma du Pascou pour regarder ce « difficile » match France-Namibie. Bon, on a vu des essais, c’est au moins ça. 87 à 10, rien à dire, le contrat a été rempli.
Entre deux excellentes gaufres de Catou, On a bien sur parlé des échéances prochaines. Ce qui ressort un peu de nos échanges, c’est qu’un tas de musicos vont se retrouver devant la scène des Undertakers le 29 septembre. Outre les chanteurs Philou et François, les bassistes guitaristes et autres batteurs, il y aura dans le public de quoi remplacer deux fois chacun d’entre nous. Vigilance donc ! Il va falloir défendre son près carré, peut-être mettre des barbelés, ou bien répandre du soufre autour de la scène, dessiner un pentacle d’exorcisme, ou encore électrifier les abords.
Enfin IL FAUT FAIRE QUELQUE CHOSE, MERDE !
Passque moi je les sens prêts à l’assaut tous ces fébriles du manche ces excités de la glotte et ces manipulateurs de baguettes. Sous prétexte qu’ils ont déjà eu leur groupe, qu’ils ont l’expérience de la scène, ces furieux vont se jeter sur nous comme la horde sauvage du Western. Des sauterelles sur le champ de manioc. Les 7 plaies d’egypte à coté, ce sera de la gnognotte ! On se retrouvera en un rien de temps, planqué derrière les retours de scène, attendant la curée, dans un concert de larsens hurlants, dans les feux tournoyants des lumières de scènes, la poursuite éclairant au hasard de ses folles rotations des mouvements stroboscomiques (tiens je ne l’ai pas fait exprès, mais j’aime bien cette erreur de frappe) de corps hagards, qui tels des zombies envoûtés viendront nous arracher le cœur à grand coups de pieds de micro. Puis ivres de vengeance, ils reprendront « hyghway to the hell » sur nos dépouilles encore fumantes, revêtus de nos habits de scène au logo des Fossoyeurs, tandis qu’imbibée de « starters » (1/4 rhum, ¾ pineau), la foule shamanisée, tentera de nous dépecer afin, telles une tribu primitive et animiste, d’acquérir en nous dévorant le foie, un peu de notre talent (goût malté).
Alors que chacun retienne son musicien, je coordonnerai la manoeuvre ! Au passage moi je le savais qu’on était limite, je me suis bien gardé de choisir des copains dans ce milieu. Mes copains ils savent jouer de rien, ils ne chantent pas, ils ont le sens du rythme d’une huître, et l’oreille musicale d’un tapis persan. A l’extrême rigueur il a du leur arriver de bricoler un peu, mais jamais ils n’ont su tirer quoique ce soit d’un instrument de musique. Ils ont pris soin de se tenir à l’écart de ce genre de pratique et se contentent d’écouter et de regarder. A part mon frère, mais ça, c’est génétique. Alors bon sang de bois, pourquoi donc a-t-il fallu que vous invitiez tous ces empêcheurs de « Band »er en rond ? Jésou a raison : Il y a le feu ! Je les vois qui vont rappliquer sur la scène, chacun s’emparant de son outil de prédilection, chacun faisant assaut de virtuosité, nous poussant inexorablement vers la sortie.
Donc halte au feu ! Il va falloir briefer tout ce monde, ces mercenaires, ces second couteaux qui ont abandonné ou se sont fait raccompagner à la sortie de leurs groupes respectifs pour mieux phagocyter le notre.
Premièrement, ce sont les seuls qui vont payer la soirée. Cher. Effet dissuasif.
Deuxièmement, interdiction d’apporter quelque instrument que ce soit, fut-ce un peigne recouvert d’un carre de papier hygiénique, enfin tout objets duquel on puisse tirer un son, si insignifiant ou cacophonique soit-il.
Troisièmement, Une fouille au corps devra-t-être organisée. Attention ils sont sournois, ils vont tout tenter pour détourner notre vigilance. Je connais ce genre d’individu, fanatisé par la passion de la scène, ils ont prêts à vendre père et mère pour un bout d’estrade. Un simple bic doit nous paraître suspect, une épingle à nourrice des élastiques, des bretelles, un string, une paire de chaussure, un sandwich merguez, un vieux chewing gum, tout est matière à examen.
En résumé, je les veux tous : nus, silencieux, déférents, entravés, et LOIN.
Rhââââ ! qu’est-ce que ça fait du bien de cracher enfin son venin !
lundi 17 septembre 2007
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7 commentaires:
be cool men.
pierre
Je plussoie Pierre. Assied-toi et respire un bon coup. Tu veux un bonbon, un lait chaud, un comprimé ?
ouais ben c'est facile pour toi Pierre, tu es indéboulonnable. moi je suis en permanence sur un siège éjectable !
Alors je les vois les chanteurs, meute de loups affamés qui vont se jeter sur moi tel bouba le labrador placide sur la brebi solitaire... ;-)
.... je prendrais bien une boisson ambrée Pascale, tu as ça en stock ?
pas de panique le service d'ordrre est briefé.on aura un funambule sur un fil de lumière,une menteuse de profession,un gign et moi et tout ça incognito .on se mettra face à la foule enragée et de notre hauteur ,d'un seul regard dur mais juste on les arrêtera car il craindront notre courroux.y a rien à craindre ce jour là.
catou
t'inquiète, Mitch !
j'en ai une bien bonne à vous apprendre, le peintre-photographe-jardinier-écolo de Desport, Rémi l'artiste, ben cet hiver, il a mis en eau un étang pour les canards sauvages :
putain, la tuile !!!
périmètre de sécurité !!!
Woodstock isolé du monde !!!
pas de concert !!!
LA GRIPPE AVIAIRE !!!!!!!!!
Moi plus rien ne m'étonne : on m'apprendrait que la station Mir s'est écrasée dans la cours de devant que je ne lèverais même pas un sourcil !
alors tes canards, et ta grippe à bière... c'est de la roupie de sansonnets !
C'est bon ça, le canard laqué.. le papa de Tiam pourrait nous les préparer pour le 29....
A voir.
MAIS OU EST LA VIDEO ?
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