vendredi 28 septembre 2007
jeudi 27 septembre 2007
Dieu Ne Joue Pas Aux Dés, Les Undertakers Non Plus
Une fois de plus l’échéance se profile à l’horizon des évènements. Et quelle échéance : Celle pour laquelle nous avons bataillé depuis plus de neuf mois, le but de notre Groupe, Le Moment que nous appelons et redoutons tout à tour : le Concert des Cinquante Ans. La pression est importante dans la mesure où cela va constituer pour nous une épreuve de vérité, sanctionner de nombreuses semaines de répétitions, et conditionner notre avenir artistique (lol). Même si nous avons remporté les suffrages du public devant nos familles puis devant une audience « anonyme », nous savons bien que c’est ce derniers carré, celui de nos amis, que nous devrons convaincre pour être parfaitement heureux. Leur regard amical n’en sera pas moins critique, et notre représentation devra tendre vers la perfection, en tous cas se rapprocher de ce que nous sommes capables de produire en répétition.
Nous connaissons nos défauts, nous appréhendons les limites de notre technique musicale et vocale, sophistiquée pour les uns, plus rustique pour les autres ; nous savons que le matériel est difficile à dompter et que tout cela constitue un ensemble dont toutes les variables doivent être maîtrisées en temps réel, tout en donnant l’impression de fluidité et d’aisance nécessaire à un spectacle « propre et carré ». En revanche nous avons appris qu’il ne suffit pas de bien jouer, encore faut-il insuffler de la vie aux titres que nous interprétons, transmettre notre plaisir et notre énergie au public. C’est une alchimie bizarre et fragile, tellement tributaire des aléas. Saurons-nous susciter ces moments de magie où l’on « sent » qu’il se passe quelque chose, tant entre les musiciens qu’avec la salle ?
Nous en sommes capables.
Nous le ferons.
En attendant, la dernière séance de répétition a été encourageante. Non qu’elle ait été exceptionnelle, mais plutôt par ce que nous a montré Pierrot dans ses solos. C’était brillant, inspiré, tant au niveau de la technique que de sa capacité d’improvisation tout en respectant le cadre imposé. S’il montre la même virtuosité pour le spectacle, ce sera gagné !
Nous avons fait notre autocritique après avoir visionné la vidéo du spectacle au Delirium. Mais je pense toujours que les imperfections qui ont émaillées notre show, se sont effacées derrière la jeune expérience du Groupe et sa capacité à gommer les aspérités du jeu tout en provoquant le plaisir des spectateurs. Il faut parfois aussi un peu d’artifice, de poudre aux yeux, pour fasciner le public, l’emmener dans la direction que nous avons choisie.
Même dans le rock, il y a un peu de théâtre et d’illusion. Tragediante commediante. Commedia dell’arte.
Nous n’avons pas répété ce mercredi, ça n’aurait rien apporté de plus, si ce n’est de la nervosité très certainement, et un jeu étriqué qui nous aurait pénalisé en nous laissant une impression morose avant le grand rendez-vous. On répétera samedi après-midi, ce sera bien suffisant. Comme pour le bac, ce n’est pas en bachotant trois jours avant l’épreuve qu’on peut espérer décrocher la mention « Très Bien ». A moins bien sûr de compter sur la chance. Mais l’enjeu est trop important pour s’en remettre uniquement à la bonne fortune. « Dieu ne joue pas aux dés » proclamait Einstein, sous l’influence humaniste de Spinoza ; les Undertakers non plus ! Ils veulent être et rester maîtres de leur création. La trajectoire du groupe ne saurait être probabiliste, et c’est notre responsabilité de gouverner les lois du hasard afin de le rendre acceptables.
Et d’ailleurs Dieu n’existe pas : On a le punch de Pascou à la place, pour l’espérance !
Amen.
Nous connaissons nos défauts, nous appréhendons les limites de notre technique musicale et vocale, sophistiquée pour les uns, plus rustique pour les autres ; nous savons que le matériel est difficile à dompter et que tout cela constitue un ensemble dont toutes les variables doivent être maîtrisées en temps réel, tout en donnant l’impression de fluidité et d’aisance nécessaire à un spectacle « propre et carré ». En revanche nous avons appris qu’il ne suffit pas de bien jouer, encore faut-il insuffler de la vie aux titres que nous interprétons, transmettre notre plaisir et notre énergie au public. C’est une alchimie bizarre et fragile, tellement tributaire des aléas. Saurons-nous susciter ces moments de magie où l’on « sent » qu’il se passe quelque chose, tant entre les musiciens qu’avec la salle ?
Nous en sommes capables.
Nous le ferons.
En attendant, la dernière séance de répétition a été encourageante. Non qu’elle ait été exceptionnelle, mais plutôt par ce que nous a montré Pierrot dans ses solos. C’était brillant, inspiré, tant au niveau de la technique que de sa capacité d’improvisation tout en respectant le cadre imposé. S’il montre la même virtuosité pour le spectacle, ce sera gagné !
Nous avons fait notre autocritique après avoir visionné la vidéo du spectacle au Delirium. Mais je pense toujours que les imperfections qui ont émaillées notre show, se sont effacées derrière la jeune expérience du Groupe et sa capacité à gommer les aspérités du jeu tout en provoquant le plaisir des spectateurs. Il faut parfois aussi un peu d’artifice, de poudre aux yeux, pour fasciner le public, l’emmener dans la direction que nous avons choisie.
Même dans le rock, il y a un peu de théâtre et d’illusion. Tragediante commediante. Commedia dell’arte.
Nous n’avons pas répété ce mercredi, ça n’aurait rien apporté de plus, si ce n’est de la nervosité très certainement, et un jeu étriqué qui nous aurait pénalisé en nous laissant une impression morose avant le grand rendez-vous. On répétera samedi après-midi, ce sera bien suffisant. Comme pour le bac, ce n’est pas en bachotant trois jours avant l’épreuve qu’on peut espérer décrocher la mention « Très Bien ». A moins bien sûr de compter sur la chance. Mais l’enjeu est trop important pour s’en remettre uniquement à la bonne fortune. « Dieu ne joue pas aux dés » proclamait Einstein, sous l’influence humaniste de Spinoza ; les Undertakers non plus ! Ils veulent être et rester maîtres de leur création. La trajectoire du groupe ne saurait être probabiliste, et c’est notre responsabilité de gouverner les lois du hasard afin de le rendre acceptables.
Et d’ailleurs Dieu n’existe pas : On a le punch de Pascou à la place, pour l’espérance !
Amen.
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chronique,
compte-rendu
mercredi 26 septembre 2007
KAMATE UNDERTAKERS !
Pour la soirée à Woodstock dans l'Hérault, en hommage à nos amis All Blacks, un scoop : On interprète le Haka façon Rock ! voici pour les spectateurs, les pas de la danse (on reconnait le chanteur des Undertakers).
Bonne répète !
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photomontage
lundi 24 septembre 2007
L'Amour du Rugby
Les Undertakers soutiennent la Coupe du Monde de Rugby 2007.
Un sport de gentlemen, pratiqué par des tar... des Hommes (des Vrais).
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divers
samedi 22 septembre 2007
le Compte à rebour Commence !
On n'a pas plutôt relevé un défi, qu'un autre pointe son nez !
Pas de pression excessive, mais tout de même : Plus qu'une semaine pour rectifier les imperfections mineures de notre spectacle.
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divers
Egoistes....
En relisant nos proses je réalise une chose importante. Nous ne parlons que de nous : le groupe, les guitaristes, le bassiste, le batteur, les chanteurs, leurs états d’âme, leur nombril, leurs petits ego, leurs joies leurs peines, leurs inquiétudes, leurs doutes. Le matériel, comment on s’en sert, les nouvelles acquisitions, les répètes, et même les boissons qui nous désaltèrent…
Quel incroyable égoïsme !
Cela révèle une étroitesse d’esprit, que je ne peux que déplorer.
Les Undertakers seraient le centre du monde, et de leur point vue héliocentrique ils en seraient le soleil, éclairant le reste de la vie, la vraie vie, de leur regard troublé par leur unique intérêt : Jouer, propre et carré.
Mais il n’y a pas que ça. Notre vie ne se résume pas à un seul groupe d’individualités dont l’expression ne serait rien s’il n’y avait par ailleurs non seulement des gens pour nous écouter, mais aussi pour nous aimer.
Je voudrais ici rendre un hommage sincère aux personnes qui nous entourent, qui nous soutiennent, dont l’indulgence et l’amitié nous galvanisent et nous confortent dans notre entreprise. Et en premier lieu nos femmes. Je ne peux qu’être ému quand je surprends une lueur d’amour et d’admiration dans les yeux de Catou, quand je vois Sylvie endormie devant la télé alors que nous avons répété jusqu’à une heure avancée dans la salle Jim Morrison, quand j’entends le rire d’Odile à la lecture de notre blog, quand je lis un commentaire tendrement acerbe de notre kéké, ou un salut amical de Pascale, j’ai même de la tendresse pour les interrogations de Valérie quant à nos prestations, qui traduisent son souci que nous ne soyons pas ridicules lors de l’échéance du 29 septembre. Je sais que ces personnes sont là, qu’elles font partie de notre univers qu’elles en partagent la vision. Je les remercie infiniment de nous permettre cette aventure. Nous ne jouons pas dans l’indifférence, mais dans la chaleur et l’intérêt de nos proches.
Au concert au Delirium, je savais que vous étiez là, vous aviez fait l’effort de venir, vous qui étiez dans notre ombre, mais vous avez partagé nos angoisses et la joie finale.
Au nom des Undertakers, Amantes, Ami(e)s et proches : Merci !
Quel incroyable égoïsme !
Cela révèle une étroitesse d’esprit, que je ne peux que déplorer.
Les Undertakers seraient le centre du monde, et de leur point vue héliocentrique ils en seraient le soleil, éclairant le reste de la vie, la vraie vie, de leur regard troublé par leur unique intérêt : Jouer, propre et carré.
Mais il n’y a pas que ça. Notre vie ne se résume pas à un seul groupe d’individualités dont l’expression ne serait rien s’il n’y avait par ailleurs non seulement des gens pour nous écouter, mais aussi pour nous aimer.
Je voudrais ici rendre un hommage sincère aux personnes qui nous entourent, qui nous soutiennent, dont l’indulgence et l’amitié nous galvanisent et nous confortent dans notre entreprise. Et en premier lieu nos femmes. Je ne peux qu’être ému quand je surprends une lueur d’amour et d’admiration dans les yeux de Catou, quand je vois Sylvie endormie devant la télé alors que nous avons répété jusqu’à une heure avancée dans la salle Jim Morrison, quand j’entends le rire d’Odile à la lecture de notre blog, quand je lis un commentaire tendrement acerbe de notre kéké, ou un salut amical de Pascale, j’ai même de la tendresse pour les interrogations de Valérie quant à nos prestations, qui traduisent son souci que nous ne soyons pas ridicules lors de l’échéance du 29 septembre. Je sais que ces personnes sont là, qu’elles font partie de notre univers qu’elles en partagent la vision. Je les remercie infiniment de nous permettre cette aventure. Nous ne jouons pas dans l’indifférence, mais dans la chaleur et l’intérêt de nos proches.
Au concert au Delirium, je savais que vous étiez là, vous aviez fait l’effort de venir, vous qui étiez dans notre ombre, mais vous avez partagé nos angoisses et la joie finale.
Au nom des Undertakers, Amantes, Ami(e)s et proches : Merci !
Le Reste n'a Plus d'Importance
Que peut-on écrire qui n’ait déjà été évoqué dans les nombreux commentaires du message précédent ? Le mot succès est bien sûr celui qui résumera le mieux cette soirée dense et propice en émotions dont la puissance était à la mesure du degré d’alcool de l’excellente vodka servie par les deux gentilles serveuses du bar. Une danoise et une Lituanienne. « Tu es italienne ? » lui demanda Jésou après qu’elle nous ait chanté sa nationalité de son accent slave et fruité. La controverse bat encore son plein sur les charmes respectifs de ces magnifiques spécimen d’humanité, l’une grande, blonde, mince, meulée, l’autre plus petite, brune, discrète, mais au charme indéniable. Notre photographe ne s’y est pas trompé, qui a su aller au-delà de son simple rôle d’observateur pour aller plus avant dans la connaissance de l’autre.
Quant à nous l’attente fut longue jusqu’à notre concert. Le groupe, piaffant d’impatience, s’est peu-être un dispersé en libation, mélangeant quelque peu le blanc de provence et la vodka russe. Mais tout cela se passa somme-toute de manière mesurée, dans la conscience de la responsabilité qui était la notre d’assurer un service de qualité pour le compte de nos hôtes Anne-Marie et Henri Burelle.
Certes il est dur pour des musiciens de concilier l’écoute d’un exposé sur la famille Romanov et la tragédie de cette dynastie intimement mêlée au destin de la Russie, avec les impératifs de la préparation d’un concert et la foule de détails tout aussi essentiels qui l’accompagnent. C’est peut-être en cela surtout que la soirée fut instructive. Les conditions de notre travail étaient particulièrement difficiles. Nous passions après un exposé culturel particulièrement long, puis un duo russe particulièrement bon. Ce dernier avait (sournoisement ?) modifié les réglages de nos micros lors de leur interprétation. La scène était incroyablement exiguë, qui permettait à peine d’accueillir l’ensemble du groupe. Nous nous entassions sur trois niveaux de profondeur dans une forêt de micros et de lutrins, les manches de guitare menaçant à chaque instant de pourfendre telle partie du corps d’un autre musicien. Les choristes étaient sur le bord de la scène, sur un étroit carré d’un mètre de coté. Phil battait la cadence de cette galère depuis un maigre espace ménagé l’arrière du groupe. La scène elle-même n’était pas d’une stabilité à toute épreuve et chacun de mes sauts menaçait l’équilibre du frêle édifice, faisant vaciller les pieds de micros tels des mats sous l’action de la houle, et suscitant l’inquiétude des chanteurs. Situation incroyablement Rimbaldienne tant nous avions l’impression d’être sur un bateau ivre. L’ivresse d’ailleurs n’était pas l’apanage du bateau, certains membres de cet équipage de fortune n’en étaient pas exempts, ce qui compliqua encore un peu notre tâche. Les cordages de l’esquif souffraient également d’un manque de tension, rendant l’exécution des premiers titres « intéressante » surtout dans les basses. Perdu sur l’océan de mes pensées, livré aux éléments déchaînés, seul au milieu de la tourmente dans ma bulle de chant, je ne remarquai pas forcément chacun des incidents qui émailla notre prestation, mais je dus déplorer quelques erreurs d’interprétation qui ajoutèrent encore au sentiment d’urgence et d’incertitude qui nous accompagna tout au long de notre tour de chant. Mais chaque fois que le doute s’insinuait en moi, que la panique tentait de souffler son vent sur notre groupe, de la proue de notre caravelle, je contemplai au loin la terre, dans la pénombre à peine éclairée par les étoiles des spots a demi-éclairés, j’y voyais le public, tel les familles attendant les marins de retour au port, et je pouvais vois leurs corps s’agiter, leurs mains frapper la cadence, j’entendais leur voix reprendre nos refrains, siffler, invectiver, interpeller, et dans leurs yeux, je percevais cette étincelle de plaisir et de joie qui déclenche en moi cette transe, cette intensité que j’ai appris à reconnaître et que j’aime par-dessus tout.
J’aime éprouver ce moment de délivrance, juste après la montée sur scène, alors que la tension est a son comble, alors que le silence se fait et que le temps s’étire en une seconde infinie, que je saisis mon micro, et en un saut de l’ange impeccable je plonge de la falaise, je sens mon corps s’étirer, mon ventre se nouer, mes membres se plomber, mon souffle me quitter : Bonjour AVIGNON ! et toute angoisse me quitte, mon corps parfaitement aligné pénètre la surface de l’eau, comme une lance incisive, sans écume et sans bruit puis s’enfonce avec puissance au plus profonde de l’onde, tandisque la fraîcheur de l’eau me saisit je pousse sur les talons, puis je rejaillis à la lumière, je renais, je m’éveille au monde, je me pénètre de sensations, me gave de sons d’images et d’émotions, mes sens tendus vers cet ailleurs devant moi. Et je chante, enfin !
Le reste n’a plus d’importance….
Quant à nous l’attente fut longue jusqu’à notre concert. Le groupe, piaffant d’impatience, s’est peu-être un dispersé en libation, mélangeant quelque peu le blanc de provence et la vodka russe. Mais tout cela se passa somme-toute de manière mesurée, dans la conscience de la responsabilité qui était la notre d’assurer un service de qualité pour le compte de nos hôtes Anne-Marie et Henri Burelle.
Certes il est dur pour des musiciens de concilier l’écoute d’un exposé sur la famille Romanov et la tragédie de cette dynastie intimement mêlée au destin de la Russie, avec les impératifs de la préparation d’un concert et la foule de détails tout aussi essentiels qui l’accompagnent. C’est peut-être en cela surtout que la soirée fut instructive. Les conditions de notre travail étaient particulièrement difficiles. Nous passions après un exposé culturel particulièrement long, puis un duo russe particulièrement bon. Ce dernier avait (sournoisement ?) modifié les réglages de nos micros lors de leur interprétation. La scène était incroyablement exiguë, qui permettait à peine d’accueillir l’ensemble du groupe. Nous nous entassions sur trois niveaux de profondeur dans une forêt de micros et de lutrins, les manches de guitare menaçant à chaque instant de pourfendre telle partie du corps d’un autre musicien. Les choristes étaient sur le bord de la scène, sur un étroit carré d’un mètre de coté. Phil battait la cadence de cette galère depuis un maigre espace ménagé l’arrière du groupe. La scène elle-même n’était pas d’une stabilité à toute épreuve et chacun de mes sauts menaçait l’équilibre du frêle édifice, faisant vaciller les pieds de micros tels des mats sous l’action de la houle, et suscitant l’inquiétude des chanteurs. Situation incroyablement Rimbaldienne tant nous avions l’impression d’être sur un bateau ivre. L’ivresse d’ailleurs n’était pas l’apanage du bateau, certains membres de cet équipage de fortune n’en étaient pas exempts, ce qui compliqua encore un peu notre tâche. Les cordages de l’esquif souffraient également d’un manque de tension, rendant l’exécution des premiers titres « intéressante » surtout dans les basses. Perdu sur l’océan de mes pensées, livré aux éléments déchaînés, seul au milieu de la tourmente dans ma bulle de chant, je ne remarquai pas forcément chacun des incidents qui émailla notre prestation, mais je dus déplorer quelques erreurs d’interprétation qui ajoutèrent encore au sentiment d’urgence et d’incertitude qui nous accompagna tout au long de notre tour de chant. Mais chaque fois que le doute s’insinuait en moi, que la panique tentait de souffler son vent sur notre groupe, de la proue de notre caravelle, je contemplai au loin la terre, dans la pénombre à peine éclairée par les étoiles des spots a demi-éclairés, j’y voyais le public, tel les familles attendant les marins de retour au port, et je pouvais vois leurs corps s’agiter, leurs mains frapper la cadence, j’entendais leur voix reprendre nos refrains, siffler, invectiver, interpeller, et dans leurs yeux, je percevais cette étincelle de plaisir et de joie qui déclenche en moi cette transe, cette intensité que j’ai appris à reconnaître et que j’aime par-dessus tout.
J’aime éprouver ce moment de délivrance, juste après la montée sur scène, alors que la tension est a son comble, alors que le silence se fait et que le temps s’étire en une seconde infinie, que je saisis mon micro, et en un saut de l’ange impeccable je plonge de la falaise, je sens mon corps s’étirer, mon ventre se nouer, mes membres se plomber, mon souffle me quitter : Bonjour AVIGNON ! et toute angoisse me quitte, mon corps parfaitement aligné pénètre la surface de l’eau, comme une lance incisive, sans écume et sans bruit puis s’enfonce avec puissance au plus profonde de l’onde, tandisque la fraîcheur de l’eau me saisit je pousse sur les talons, puis je rejaillis à la lumière, je renais, je m’éveille au monde, je me pénètre de sensations, me gave de sons d’images et d’émotions, mes sens tendus vers cet ailleurs devant moi. Et je chante, enfin !
Le reste n’a plus d’importance….
mercredi 19 septembre 2007
Yacha Etait Là !
Après nous être donné rendez-vous avec Pascou à 19 heures, nous avons monté tout le matos à l'étage, aidé par Henri et Yacha, l'accordéoniste russe. J'étais déjà crevé avant de même brancher un fil !
L'installation a été relativement rapide, si ce n'est qu'on a mis une heure à brancher les micros, un comique avait emmêlé les cables de la régie. Heureusement, Yacha était là. La section chant va avoir un son d'enfer. pour les guitaristes, je ne sais pas trop, ça va être la surprise. En même temps z'avaient qu'a être là, non ?
Bon, par contre, il ne va pas falloir faire trop de faux mouvements, la scène n'est pas large (ni d'ailleurs très profonde). On dirait le radeau de la méduse, quand on est dessus, on a peur de tous se mettre du même coté, des fois que la scène ne chavire et sombre dans un océan de vodka. pensez à prendre vos gilets de sauvetage avant de monter sur les planches !
Dernier verre de l'amitié avec Henri et Yacha. La vodka "Tovaritch" c'est de la bombe. dommage que les verres soient si petits.
En tant qu'artiste, Yacha, notre pote, notre poteau, notre kamarade, nous donne un précieux conseil (baissons le dôme du silence): "toi boire vodka un verre de moins que public, comme ça toi moins bourré qu'eux, et eux pas faire attention toi jouer faux !" l'âme slave !
lundi 17 septembre 2007
La Horde sauvage
Hier dimanche, un peu par hasard, nous avons constaté que le groupe tout entier était rassemblé devant l’écran plasma du Pascou pour regarder ce « difficile » match France-Namibie. Bon, on a vu des essais, c’est au moins ça. 87 à 10, rien à dire, le contrat a été rempli.
Entre deux excellentes gaufres de Catou, On a bien sur parlé des échéances prochaines. Ce qui ressort un peu de nos échanges, c’est qu’un tas de musicos vont se retrouver devant la scène des Undertakers le 29 septembre. Outre les chanteurs Philou et François, les bassistes guitaristes et autres batteurs, il y aura dans le public de quoi remplacer deux fois chacun d’entre nous. Vigilance donc ! Il va falloir défendre son près carré, peut-être mettre des barbelés, ou bien répandre du soufre autour de la scène, dessiner un pentacle d’exorcisme, ou encore électrifier les abords.
Enfin IL FAUT FAIRE QUELQUE CHOSE, MERDE !
Passque moi je les sens prêts à l’assaut tous ces fébriles du manche ces excités de la glotte et ces manipulateurs de baguettes. Sous prétexte qu’ils ont déjà eu leur groupe, qu’ils ont l’expérience de la scène, ces furieux vont se jeter sur nous comme la horde sauvage du Western. Des sauterelles sur le champ de manioc. Les 7 plaies d’egypte à coté, ce sera de la gnognotte ! On se retrouvera en un rien de temps, planqué derrière les retours de scène, attendant la curée, dans un concert de larsens hurlants, dans les feux tournoyants des lumières de scènes, la poursuite éclairant au hasard de ses folles rotations des mouvements stroboscomiques (tiens je ne l’ai pas fait exprès, mais j’aime bien cette erreur de frappe) de corps hagards, qui tels des zombies envoûtés viendront nous arracher le cœur à grand coups de pieds de micro. Puis ivres de vengeance, ils reprendront « hyghway to the hell » sur nos dépouilles encore fumantes, revêtus de nos habits de scène au logo des Fossoyeurs, tandis qu’imbibée de « starters » (1/4 rhum, ¾ pineau), la foule shamanisée, tentera de nous dépecer afin, telles une tribu primitive et animiste, d’acquérir en nous dévorant le foie, un peu de notre talent (goût malté).
Alors que chacun retienne son musicien, je coordonnerai la manoeuvre ! Au passage moi je le savais qu’on était limite, je me suis bien gardé de choisir des copains dans ce milieu. Mes copains ils savent jouer de rien, ils ne chantent pas, ils ont le sens du rythme d’une huître, et l’oreille musicale d’un tapis persan. A l’extrême rigueur il a du leur arriver de bricoler un peu, mais jamais ils n’ont su tirer quoique ce soit d’un instrument de musique. Ils ont pris soin de se tenir à l’écart de ce genre de pratique et se contentent d’écouter et de regarder. A part mon frère, mais ça, c’est génétique. Alors bon sang de bois, pourquoi donc a-t-il fallu que vous invitiez tous ces empêcheurs de « Band »er en rond ? Jésou a raison : Il y a le feu ! Je les vois qui vont rappliquer sur la scène, chacun s’emparant de son outil de prédilection, chacun faisant assaut de virtuosité, nous poussant inexorablement vers la sortie.
Donc halte au feu ! Il va falloir briefer tout ce monde, ces mercenaires, ces second couteaux qui ont abandonné ou se sont fait raccompagner à la sortie de leurs groupes respectifs pour mieux phagocyter le notre.
Premièrement, ce sont les seuls qui vont payer la soirée. Cher. Effet dissuasif.
Deuxièmement, interdiction d’apporter quelque instrument que ce soit, fut-ce un peigne recouvert d’un carre de papier hygiénique, enfin tout objets duquel on puisse tirer un son, si insignifiant ou cacophonique soit-il.
Troisièmement, Une fouille au corps devra-t-être organisée. Attention ils sont sournois, ils vont tout tenter pour détourner notre vigilance. Je connais ce genre d’individu, fanatisé par la passion de la scène, ils ont prêts à vendre père et mère pour un bout d’estrade. Un simple bic doit nous paraître suspect, une épingle à nourrice des élastiques, des bretelles, un string, une paire de chaussure, un sandwich merguez, un vieux chewing gum, tout est matière à examen.
En résumé, je les veux tous : nus, silencieux, déférents, entravés, et LOIN.
Rhââââ ! qu’est-ce que ça fait du bien de cracher enfin son venin !
Entre deux excellentes gaufres de Catou, On a bien sur parlé des échéances prochaines. Ce qui ressort un peu de nos échanges, c’est qu’un tas de musicos vont se retrouver devant la scène des Undertakers le 29 septembre. Outre les chanteurs Philou et François, les bassistes guitaristes et autres batteurs, il y aura dans le public de quoi remplacer deux fois chacun d’entre nous. Vigilance donc ! Il va falloir défendre son près carré, peut-être mettre des barbelés, ou bien répandre du soufre autour de la scène, dessiner un pentacle d’exorcisme, ou encore électrifier les abords.
Enfin IL FAUT FAIRE QUELQUE CHOSE, MERDE !
Passque moi je les sens prêts à l’assaut tous ces fébriles du manche ces excités de la glotte et ces manipulateurs de baguettes. Sous prétexte qu’ils ont déjà eu leur groupe, qu’ils ont l’expérience de la scène, ces furieux vont se jeter sur nous comme la horde sauvage du Western. Des sauterelles sur le champ de manioc. Les 7 plaies d’egypte à coté, ce sera de la gnognotte ! On se retrouvera en un rien de temps, planqué derrière les retours de scène, attendant la curée, dans un concert de larsens hurlants, dans les feux tournoyants des lumières de scènes, la poursuite éclairant au hasard de ses folles rotations des mouvements stroboscomiques (tiens je ne l’ai pas fait exprès, mais j’aime bien cette erreur de frappe) de corps hagards, qui tels des zombies envoûtés viendront nous arracher le cœur à grand coups de pieds de micro. Puis ivres de vengeance, ils reprendront « hyghway to the hell » sur nos dépouilles encore fumantes, revêtus de nos habits de scène au logo des Fossoyeurs, tandis qu’imbibée de « starters » (1/4 rhum, ¾ pineau), la foule shamanisée, tentera de nous dépecer afin, telles une tribu primitive et animiste, d’acquérir en nous dévorant le foie, un peu de notre talent (goût malté).
Alors que chacun retienne son musicien, je coordonnerai la manoeuvre ! Au passage moi je le savais qu’on était limite, je me suis bien gardé de choisir des copains dans ce milieu. Mes copains ils savent jouer de rien, ils ne chantent pas, ils ont le sens du rythme d’une huître, et l’oreille musicale d’un tapis persan. A l’extrême rigueur il a du leur arriver de bricoler un peu, mais jamais ils n’ont su tirer quoique ce soit d’un instrument de musique. Ils ont pris soin de se tenir à l’écart de ce genre de pratique et se contentent d’écouter et de regarder. A part mon frère, mais ça, c’est génétique. Alors bon sang de bois, pourquoi donc a-t-il fallu que vous invitiez tous ces empêcheurs de « Band »er en rond ? Jésou a raison : Il y a le feu ! Je les vois qui vont rappliquer sur la scène, chacun s’emparant de son outil de prédilection, chacun faisant assaut de virtuosité, nous poussant inexorablement vers la sortie.
Donc halte au feu ! Il va falloir briefer tout ce monde, ces mercenaires, ces second couteaux qui ont abandonné ou se sont fait raccompagner à la sortie de leurs groupes respectifs pour mieux phagocyter le notre.
Premièrement, ce sont les seuls qui vont payer la soirée. Cher. Effet dissuasif.
Deuxièmement, interdiction d’apporter quelque instrument que ce soit, fut-ce un peigne recouvert d’un carre de papier hygiénique, enfin tout objets duquel on puisse tirer un son, si insignifiant ou cacophonique soit-il.
Troisièmement, Une fouille au corps devra-t-être organisée. Attention ils sont sournois, ils vont tout tenter pour détourner notre vigilance. Je connais ce genre d’individu, fanatisé par la passion de la scène, ils ont prêts à vendre père et mère pour un bout d’estrade. Un simple bic doit nous paraître suspect, une épingle à nourrice des élastiques, des bretelles, un string, une paire de chaussure, un sandwich merguez, un vieux chewing gum, tout est matière à examen.
En résumé, je les veux tous : nus, silencieux, déférents, entravés, et LOIN.
Rhââââ ! qu’est-ce que ça fait du bien de cracher enfin son venin !
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chronique
Undertakers Partenaires Officieux de la Coupe du Monde
Les UNDERTAKERS soutiennent la Coupe du Monde de Rugby 2007, et l'Equipe de France.
Contre les Namibiens Féroces, nous avons su prouver que nous étions toujours capable de battre des amateurs inférieurs en nombre, pas encore remis du décalage horaire et venus du bout du monde. C'est encourageant !
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affiche
vendredi 14 septembre 2007
Où on Parle des gros et des MAIGRES
Ce jeudi soir 13 septembre, alors que d’autres se vantaient de beuveries dans des bouges et autres troquets plus ou moins louches, Phil ‘The Square’ et moi-même nous sommes sacrifiés afin d’apporter un peu de bonheur lors de la soirée de la Saint Michel. Nous avons passé en revue ma médiathèque (9000 titres) afin d’y sélectionner La Playlist qui fera danser nos contemporains à Woodstock-dans-l’Hérault. Nous avons usé nos yeux sur l’informatique de mon bureau afin de tirer la quintessence de milliers de morceaux dont la variété le disputait à l’éclectisme. Au passage nous avons testé un DJ virtuel avec un bonheur mitigé. En effet ce DJ là se met en carafe sans prévenir à l’avance, de manière aléatoire, ce qui risque de poser de petits soucis quand nous serons dans les conditions du direct. Je crois qu’on va quand même jouer la sécurité en gravant quelques CD afin d’étoffer notre discothèque et alimenter dans de bonnes conditions les mange-disque de Philou.
La veille avait lieu notre traditionnelle répète du mercredi. Odile, souffrante, ne pu y assister. C’est donc sans le soutien de son incomparable voix que nous dûmes, Alain et moi, assurer l’intérim. Auparavant nous avions arrêté les grandes lignes du projet « Delirium ».
PROJET DELIRIUM :
Mardi 18 septembre 20h30 :
Répète flash
Démontage du matériel
Stockage dans la voiture du Pounet.
Mercredi 19 septembre 14h :
Pounet et Pierrot se rejoignent chez les Fabre
Trajet jusqu’à Avignon
Prise de contact avec Igor
V odka
Transport du matériel dans la salle
Vodka
Installation, branchement et essais.
Vodka
Proposition à Igor de nous accompagner sur « New York ».
Vodka (Hoï, Hoï, Hoï !)
Retour. (Aï, Aï, Aï !)
Jeudi 20 septembre à partir de 19h :
Déplacement par petits groupes, des musiciens choristes et staff technique.
Les deux gorilles à l’entrée ont une liste des noms et permettront l’accès sur simple présentation d’un passeport biométrique valide, du livret de famille, des trois derniers bulletins de salaires, d’un justificatif de domicile et de la déclaration d’impôts de l’année.
(Penser à se munir d’une carte bleue).
On se mêle aux invités.
Zakouskis
Vodka (pas plus de 2 normales, ou de 4 “baby”)
Briefing à 22h.
22h30 spectacle.
22h35 on boucle
on plie
on rentre
en évitant les projectiles.
(penser à emprunter une bouteille de vodka avant de partir).
Concernant la soirée de la Saint Michel :
Le père de Tiam nous a fait une proposition chiffrée de zakouski vietnamiens pour 130 personnes.
Elle est raisonnable. Tout le monde semble d’accord pour dire que ça nous ferait gagner pas mal de temps. Les brochettes nécessitaient beaucoup de main d’œuvre et de préparation.
En plus Il nous offre les chips de crevette pour la soirée.
En apéro on garde les plaques de quiche et de pizza
Quelques salades…
Le champagne est commandé.
Jésou doit demander à JP ARNAUD où et à quelles conditions il s’est procuré la fontaine à Morito.
Pour les desserts, on abandonne le projet de gâteaux de soirée. Deux ou trois plaques de tarte nous semblent plus appropriées.
Et n’oublions pas le dicton pâtissier du jour :
Quand les gros seront maigres, les maigres seront morts !
La veille avait lieu notre traditionnelle répète du mercredi. Odile, souffrante, ne pu y assister. C’est donc sans le soutien de son incomparable voix que nous dûmes, Alain et moi, assurer l’intérim. Auparavant nous avions arrêté les grandes lignes du projet « Delirium ».
PROJET DELIRIUM :
Mardi 18 septembre 20h30 :
Répète flash
Démontage du matériel
Stockage dans la voiture du Pounet.
Mercredi 19 septembre 14h :
Pounet et Pierrot se rejoignent chez les Fabre
Trajet jusqu’à Avignon
Prise de contact avec Igor
V odka
Transport du matériel dans la salle
Vodka
Installation, branchement et essais.
Vodka
Proposition à Igor de nous accompagner sur « New York ».
Vodka (Hoï, Hoï, Hoï !)
Retour. (Aï, Aï, Aï !)
Jeudi 20 septembre à partir de 19h :
Déplacement par petits groupes, des musiciens choristes et staff technique.
Les deux gorilles à l’entrée ont une liste des noms et permettront l’accès sur simple présentation d’un passeport biométrique valide, du livret de famille, des trois derniers bulletins de salaires, d’un justificatif de domicile et de la déclaration d’impôts de l’année.
(Penser à se munir d’une carte bleue).
On se mêle aux invités.
Zakouskis
Vodka (pas plus de 2 normales, ou de 4 “baby”)
Briefing à 22h.
22h30 spectacle.
22h35 on boucle
on plie
on rentre
en évitant les projectiles.
(penser à emprunter une bouteille de vodka avant de partir).
Concernant la soirée de la Saint Michel :
Le père de Tiam nous a fait une proposition chiffrée de zakouski vietnamiens pour 130 personnes.
Elle est raisonnable. Tout le monde semble d’accord pour dire que ça nous ferait gagner pas mal de temps. Les brochettes nécessitaient beaucoup de main d’œuvre et de préparation.
En plus Il nous offre les chips de crevette pour la soirée.
En apéro on garde les plaques de quiche et de pizza
Quelques salades…
Le champagne est commandé.
Jésou doit demander à JP ARNAUD où et à quelles conditions il s’est procuré la fontaine à Morito.
Pour les desserts, on abandonne le projet de gâteaux de soirée. Deux ou trois plaques de tarte nous semblent plus appropriées.
Et n’oublions pas le dicton pâtissier du jour :
Quand les gros seront maigres, les maigres seront morts !
dimanche 9 septembre 2007
Soirée Strass et Paillettes : le Docu-Fiction
Une partie des Undertakers était de sortie ce Samedi soir. Odile et Alain des choeurs, jésou le musicien, et moi même, leader. la soirée "Paillettes et Strass" promettait d'être un évènement majeur de la scène festive nîmoise, et il n'était pas question pour nous de la manquer, dussion-nous pour cela faire une croix sur une répétition.
J'étais un peu fatigué lorsque nous arrivâmes à Aubord, dans la très belle maison de Maître de Jean Paul et Florence. L'ambiance me fit rapidement oublier ce bref passage à vide, et je m'y jetai à corps perdu, comme seul un promouvant peut le faire. J'aurais bien aimé vous montrer des images de cette soirée ; hélas, au moment de partir de mon domicile, je laissai mon nouvel appareil photo numérique reflex, jouant à la fond la prudence (il y a 5 ans j'avais déjà détruit un objectif lors de la mémorable soirée rouge et noir), mais aussi la commodité. D'expérience je sais que dans ce genre de réunion, on finit rapidement empêtré entre les verres pleins, les assiettes en carton molles remplie de sauce, les couverts en plastique, tout le fourbi dont on peut être certain qu'à un moment donné le contenu va atterrir sur l'un ou l'autre des convives. Je voulais donc "voyager léger", et conserver la maîtrise et la liberté totale de mes mouvements dans ces instants d'extrême solitude que constituent la difficile négociation des tapas.
Donc pas de photos.
Heureusement, je me suis souvenu qu'aux tout premiers temps de la photographie, les journalistes ne pouvaient couvrir les évènements en direct. Distance, éclairage incertain, lourdeur des équipements, rareté des professionnels, tout concourrait à rendre le reportage "sur le vif" plus que problématique. Pour pallier ce problème, ils faisaient des reconstitutions historiques, avec des acteurs, dans des décors reconstitués, qu'ils filmaient ou photographiaient, afin que les lecteurs de l'ancêtre de Gala ("l'Illustration" il me semble), ne manquent aucun évènement croustillant des soirées mondaines.
Voici donc le Docu-fiction de la soirée, comme si vous y étiez.
déjà, quand nous arrivons, il n'y a plus une place dans la rue. Heureusement, avec le 4*4 on peut faire un franchissement et se garer.
dans la nuit noire, au milieu d'un grand parc arboré, se dresse une splendide Maison de Maître.
Après avoir traversé la demeure et s'être mêlés aux invités, nous pénétrons sous une imposante verrière.
Une foule importante de convives se presse près du buffet. Il doit y avoir plus de cent personnes.
Les Filles se sont apprêtées avant de venir, elles sont superbes.
C'est une soirée placée sous le signe du Strass
Et aussi de la paillette.
Le Roi de la Soirée, Jean Paul, nous accueille
Sa Princesse, Florence est là également.
Jean Paul nous invite à nous servir un Morito. La machine est un peu compliquée, mais nous trouvons rapidement le mode d'emploi
Un Morito à l'orange
De jeunes femmes très attrayantes servent apéritifs et tapas. Elles sont polies et agréables.
Il y a aussi plein d'avocats.
... pardon, plein d'avocats.
...dont un bâtonnier me semble-t-il
Bon, des Notaires, bien sûr
Et des Clercs (Balzac était clerc de notaire, il faut le savoir. En revanche Julien Clerc n'a jamais fait du Balzac, ça se saurait)
Et alors, il y avait même une double casquette : Notaire ET Avocate. Une jolie brune au sourire malicieux répondant au doux patronyme d'AKA. Et je vous prie de croire que c'est à des années lumières du AKA Néo-Zélandais. Detail amusant : AKA est l'acronyme anglais de "Also known As" qu'on peut traduire par "surnommée" : Anne Kristine A(biiiip).
egalement présent : Un grand footballeur, Nigaard. A la retraite désormais, il se consacre à des oeuvres caritatives. je discute longuement avec lui. En français, mais aussi en allemand, et en anglais. Très rafraîchissant.
Son épouse, journaliste sportive, vêtue de Balanciaga et coiffée d'un superbe couvre-chef à plumes mexicain.
Je retrouve le peintre "Le Tétu". A la retraite depuis une semaine, il se consacre désormais à son Art dans sa galerie d'Aigues-Mortes
J'ai même rencontré un viticulteur de Manduel.....
... Et un pilote de chasse !
Bref plein de types passionnants, de tous horizons professionnels...
... Et de tous âges.
Parfois il y a un peu de la mise en boîte, mais ça reste bon enfant.
c'est le moment émouvant des cadeaux. Les Undertakers, et Philou offrent un GPS "pocket"...
... Et sa batterie au lithium
...Ainsi que le chargeur triphasé de campagne
... et le nécessaire de transport.
je me promène parmi les couples. Tous sont très bien assortis.
Cetains ont fait des recherches de style pour s'accorder au thème proposé.
Je me souviens notamment d'une très belle veste en lamé argenté.
Et d'un type en pat'd'eph et coiffure affro.
Plusieurs filles sont court-vêtues.
C'est vraiment un régal des yeux : les jambes sont longues, les tenues sexy...
Et pour tout dire, j'inviterait bien une ou deux d'entre elles à remplacer notre section guitare !
Il y a de la romance dans l'air..
De la sensualité, de l'amour..
Les filles sont toutes plus belles les unes que les autres. Je ne les connais pas, mais si vous savez remettre un nom sur ces visages...
En tous cas gràce au DJ tout le monde danse.
Sur de la musique Tip-Top.
Tout le monde chante.
Mais le moment le plus effrayant, qui constitue le point d'orgue de la soirée, Longtemps annoncé, longtemps attendu : C'est La Roue de la Mort. Exécuté sans aucun trucage, ce numéro est très applaudi !
On chante et danse à nouveau...
Vers minuit on boit du champagne et mange le gâteau.
Au retour ce sont les femmes qui conduisent, car une légère fatigue nous gagne.
et puis petit à petit les gens rentrent, et vont se coucher !
Ca vous a plu ? Je ne pense pas avoir oublié grand chose. et si c'était le cas, faites-moi en part en commentaire, je rajouterai quelques photos.
Finalement, quand on réfléchit bien, les photos de soirée, prises avec des appareils à la sensibilité douteuse et au flah anémique, d'une main rendue incertaine par des consommations hasardeuses de boissons variées, n'avantagent que rarement les sujets. les yeux rouges, les contours flous, la peau fromage blanc, les visages déformés par le grand angle sont autant de facteur qui péjorent le résultat final. Et encore, je parle là de personnes consentantes, je n'aborde même pas le problème des gens qui refusent d'être photographiés et se cachent systématiquement lors de la prise de cliché. On se retrouve alors avec une longue série de dos, de paumes de mains, de sommets de crâne du meilleur effet ! Grace au docu-fiction, on retouve la magie de la photo léchée et de la pose parfaite. et puis fini l'évènement oublié : Il suffit de s'en souvenir, et la miracle d'internet et de Photoshop fait le reste.
La prochaine fois, j'essairai avec des playmobils.
J'étais un peu fatigué lorsque nous arrivâmes à Aubord, dans la très belle maison de Maître de Jean Paul et Florence. L'ambiance me fit rapidement oublier ce bref passage à vide, et je m'y jetai à corps perdu, comme seul un promouvant peut le faire. J'aurais bien aimé vous montrer des images de cette soirée ; hélas, au moment de partir de mon domicile, je laissai mon nouvel appareil photo numérique reflex, jouant à la fond la prudence (il y a 5 ans j'avais déjà détruit un objectif lors de la mémorable soirée rouge et noir), mais aussi la commodité. D'expérience je sais que dans ce genre de réunion, on finit rapidement empêtré entre les verres pleins, les assiettes en carton molles remplie de sauce, les couverts en plastique, tout le fourbi dont on peut être certain qu'à un moment donné le contenu va atterrir sur l'un ou l'autre des convives. Je voulais donc "voyager léger", et conserver la maîtrise et la liberté totale de mes mouvements dans ces instants d'extrême solitude que constituent la difficile négociation des tapas.
Donc pas de photos.
Heureusement, je me suis souvenu qu'aux tout premiers temps de la photographie, les journalistes ne pouvaient couvrir les évènements en direct. Distance, éclairage incertain, lourdeur des équipements, rareté des professionnels, tout concourrait à rendre le reportage "sur le vif" plus que problématique. Pour pallier ce problème, ils faisaient des reconstitutions historiques, avec des acteurs, dans des décors reconstitués, qu'ils filmaient ou photographiaient, afin que les lecteurs de l'ancêtre de Gala ("l'Illustration" il me semble), ne manquent aucun évènement croustillant des soirées mondaines.
Voici donc le Docu-fiction de la soirée, comme si vous y étiez.
déjà, quand nous arrivons, il n'y a plus une place dans la rue. Heureusement, avec le 4*4 on peut faire un franchissement et se garer.
dans la nuit noire, au milieu d'un grand parc arboré, se dresse une splendide Maison de Maître.
Après avoir traversé la demeure et s'être mêlés aux invités, nous pénétrons sous une imposante verrière.
Une foule importante de convives se presse près du buffet. Il doit y avoir plus de cent personnes.
Les Filles se sont apprêtées avant de venir, elles sont superbes.
C'est une soirée placée sous le signe du Strass
Et aussi de la paillette.
Le Roi de la Soirée, Jean Paul, nous accueille
Sa Princesse, Florence est là également.
Jean Paul nous invite à nous servir un Morito. La machine est un peu compliquée, mais nous trouvons rapidement le mode d'emploi
Un Morito à l'orange
De jeunes femmes très attrayantes servent apéritifs et tapas. Elles sont polies et agréables.
Il y a aussi plein d'avocats.
... pardon, plein d'avocats.
...dont un bâtonnier me semble-t-il
Bon, des Notaires, bien sûr
Et des Clercs (Balzac était clerc de notaire, il faut le savoir. En revanche Julien Clerc n'a jamais fait du Balzac, ça se saurait)
Et alors, il y avait même une double casquette : Notaire ET Avocate. Une jolie brune au sourire malicieux répondant au doux patronyme d'AKA. Et je vous prie de croire que c'est à des années lumières du AKA Néo-Zélandais. Detail amusant : AKA est l'acronyme anglais de "Also known As" qu'on peut traduire par "surnommée" : Anne Kristine A(biiiip).
egalement présent : Un grand footballeur, Nigaard. A la retraite désormais, il se consacre à des oeuvres caritatives. je discute longuement avec lui. En français, mais aussi en allemand, et en anglais. Très rafraîchissant.
Son épouse, journaliste sportive, vêtue de Balanciaga et coiffée d'un superbe couvre-chef à plumes mexicain.
Je retrouve le peintre "Le Tétu". A la retraite depuis une semaine, il se consacre désormais à son Art dans sa galerie d'Aigues-Mortes
J'ai même rencontré un viticulteur de Manduel.....
... Et un pilote de chasse !
Bref plein de types passionnants, de tous horizons professionnels...
... Et de tous âges.
Parfois il y a un peu de la mise en boîte, mais ça reste bon enfant.
c'est le moment émouvant des cadeaux. Les Undertakers, et Philou offrent un GPS "pocket"...
... Et sa batterie au lithium
...Ainsi que le chargeur triphasé de campagne
... et le nécessaire de transport.
je me promène parmi les couples. Tous sont très bien assortis.
Cetains ont fait des recherches de style pour s'accorder au thème proposé.
Je me souviens notamment d'une très belle veste en lamé argenté.
Et d'un type en pat'd'eph et coiffure affro.
Plusieurs filles sont court-vêtues.
C'est vraiment un régal des yeux : les jambes sont longues, les tenues sexy...
Et pour tout dire, j'inviterait bien une ou deux d'entre elles à remplacer notre section guitare !
Il y a de la romance dans l'air..
De la sensualité, de l'amour..
Les filles sont toutes plus belles les unes que les autres. Je ne les connais pas, mais si vous savez remettre un nom sur ces visages...
En tous cas gràce au DJ tout le monde danse.
Sur de la musique Tip-Top.
Tout le monde chante.
Mais le moment le plus effrayant, qui constitue le point d'orgue de la soirée, Longtemps annoncé, longtemps attendu : C'est La Roue de la Mort. Exécuté sans aucun trucage, ce numéro est très applaudi !
On chante et danse à nouveau...
Vers minuit on boit du champagne et mange le gâteau.
Au retour ce sont les femmes qui conduisent, car une légère fatigue nous gagne.
et puis petit à petit les gens rentrent, et vont se coucher !
Ca vous a plu ? Je ne pense pas avoir oublié grand chose. et si c'était le cas, faites-moi en part en commentaire, je rajouterai quelques photos.
Finalement, quand on réfléchit bien, les photos de soirée, prises avec des appareils à la sensibilité douteuse et au flah anémique, d'une main rendue incertaine par des consommations hasardeuses de boissons variées, n'avantagent que rarement les sujets. les yeux rouges, les contours flous, la peau fromage blanc, les visages déformés par le grand angle sont autant de facteur qui péjorent le résultat final. Et encore, je parle là de personnes consentantes, je n'aborde même pas le problème des gens qui refusent d'être photographiés et se cachent systématiquement lors de la prise de cliché. On se retrouve alors avec une longue série de dos, de paumes de mains, de sommets de crâne du meilleur effet ! Grace au docu-fiction, on retouve la magie de la photo léchée et de la pose parfaite. et puis fini l'évènement oublié : Il suffit de s'en souvenir, et la miracle d'internet et de Photoshop fait le reste.
La prochaine fois, j'essairai avec des playmobils.
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