Nous étions reçus à L. près de A. chez les R. voilà pour la précision géographique et l'identité de nos hôtes. La Demeure put accueillir plus de vingt personnes et leur permettre de dormir sur place éliminant ainsi tout risque d'arrestation, retenue en cellule de dégrisement et autres désagréments toujours à craindre sur le retour des festivités. On déplora quelques soucis (très mineurs) d'eau, mais on se félicita de la rénovation du chauffage central qui offrit à tous la possibilité de dormir dans le plus simple appareil.
Le repas fut excellent et varié. Des amuse-gueule a base de moules et de de saint-jacques, des feuilletés d'escargots, le traditionnel dyptique foie gras/saumon précédèrent des salades composées, des pains de légume et de poisson, et des rôtis de porc et boeuf. Un splendide plateau de fromage de Chez Vergne annonça les gâteaux de soirée, alors qu'une montagne de mandarine rinça les bouches de tous après ces agape de champagne et d'une multitude de verres de ti'punch. Bizarrement, il se consomma très peu de boisson ambrée. Sans doute parce que le chanteur, grand amateur, fut occupé une partie de la soirée à confectionner les cocktails antillais qui remportèrent un très vif succès.
Les cotillons judicieusement sélectionnés par notre Baou ajoutèrent des touches colorées aux séduisantes tenues de soirées des épouses. On citera pour mémoire le petit haut noir de MF, la robe noire à pois d'O. le petit pull et le pantalon près du corps très sixties d'A. les tenues sensuelles de C. et L. (hmmmm ces jambes). Pardonnez moi les filles si j'ai oublié de citer telle ou telle, tant d'images se bousculent encore dans ma tête il me faut encore en faire le tri... Les mecs de leur coté, et comme à l'accoutumée furent... quelconques !
Hub assura une sono éclectique grâce à sa Bose intersidérale. La playlist fut centrée sur les '80. On nota l'absence de Dalida et Clolo, et je ne me souviens pas d'avoir entendu le Lac du Connemara, mais les Poppys furent de la fête pour entraîner chacun d'entre nous vers minuit. On se battit à coup de boules et de serpentins, on s'aspergea de bombes de choses collantes, on gonfla des ballons, on les écrasa avec les pieds. Quand retentit la douzaine de coups de minuits, on s'enlaça, on s'embrassa, on se fit mille voeux, on émit plein de souhaits, et on but un rien de Deutz en moins de deux. Après les effusions, qui cette année à notre plus grand bonheur, furent exemptes de sms frénétiques nous assistâmes à un court feu d'artifice qui enchanta l'assistance.
On dansa jusqu'à tard (tôt ?), avant de procéder à la remise des cadeaux, dont la diversité refléta celle de notre groupe. En vrac, et de mémoire, on remarqua un manchon pour réchauffer les pieds, un kit de cuisine pour râper les aliments, un faisan empaillé, un gratte-dos télescopique, mais surtout un très beau four à chaleur tourbillonnante offert à Catherine pour la remercier de son accueil.
Une petite aubade intimiste fut donnée dans la cuisine par notre Leader et le KreaX tandis que progressivement les couples montaient vers les chambres pour un repos réparateur aux alentours de 3h30.
On fit une ballade au village le lendemain, au cours de laquelle nous apprimes, sous le sceau du secret, qu'un des UFR et son épouse s'étaient baignés dans la rivière -nus- quelques années auparavant. On passa par la place du village où les R. s'étaient mariés une trentaine d'années plus tôt. On termina par un superbe EPAD aux formes futuristes quelques décennies en arrière, qui nous permit de nous projeter dans l'avenir avec un esprit plus serein.
Cette ballade nous mit en appétit pour le repas dont les grillades (saucisses de porcelet de Thibaud notamment) et patates sous la cendre fut géré en virtuose pas notre Philou. Le vin du Père Tienne accompagna les viandes. Auparavant, au cours de l'apéritif, on se rassembla autour des photos de mariage que chaque couple avait amené. Nous constatames que nous n'avions pas changé !
La sieste de certains permit à d'autres de prendre congé. Le repas du soir, plus restreint, offrit aux 10 rescapés de "manger les restes". Certains se rassemblèrent autour de la table de belote (Philou et Jean Paul hélas durent s'incliner devant Lolo et le Baou). Les autres s'affalèrent sur les sièges autour, tentant de trouver parmi les papillotes quelques pâtes de fruit rescapées, tout en regardant Rex (le York) s'amuser avec les baudruches survivantes de la veille.
Au matin du troisième jour, on se mit sur le départ, après avoir poussé le 4*4 du Baou dont la batterie n'avait pas résisté à une température solidement hivernale.
Merci encore infiniment à Catherine et Pascal pour leur accueil, leur gentillesse.